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Avenue des Ternes

L'avenue des Ternes est une voie située dans le 17e arrondissement de Paris, en France.

17e arrt
Avenue des Ternes
Voir la photo.
Avenue des Ternes en 2011.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 17e
Quartier Ternes
DĂ©but Place des Ternes
Fin Boulevard Gouvion-Saint-Cyr
Morphologie
Longueur 920 m
Largeur 35 m
Historique
DĂ©nomination 1863
Ancien nom Route de Saint-Germain
Vieille Route de Neuilly
Route de la Montagne-du-Bon-Air
Route départementale no 12
GĂ©ocodification
Ville de Paris 9170
DGI 9202
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue des Ternes
GĂ©olocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 17e arrondissement de Paris)
Avenue des Ternes
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Situation et accès

L’avenue des Ternes débute à l'intersection du 1, place des Ternes et du 49, avenue de Wagram. Elle se termine au niveau du 59, boulevard Gouvion-Saint-Cyr. Elle traverse le quartier des Ternes, d'où son nom, donné le .

Elle se poursuit au-delà de la place de la Porte-des-Ternes (place du Général-Kœnig) par l'avenue du Roule, dénommée sur le territoire de la Ville de Paris « avenue de la porte des Ternes ».

Son aspect a Ă©tĂ© profondĂ©ment modifiĂ© dans les annĂ©es 1950 par l'Ă©largissement de sa chaussĂ©e automobile, passĂ©e de 16,5 Ă  22 mètres de large, au dĂ©triment des trottoirs[1].

L’avenue est desservie par la ligne de bus RATP 43 et, à son extrémité est, par la ligne (M) (2) à la station Ternes.

Origine du nom

Elle a pris ce nom car elle Ă©tait la rue principale qui traversait l'ancien hameau des Ternes.

Historique

Initialement, c'était une voie de Neuilly-sur-Seine qui faisait partie de la route de Saint-Germain, également appelée « vieille route de Neuilly » avant de prendre le nom, en 1793, de « route de la Montagne-du-Bon-Air ».

Après avoir fait partie de la route départementale no 12, elle est rattachée à Paris en 1863 où elle prend son nom actuel.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Depuis une vingtaine d'années, l'avenue des Ternes s'est considérablement transformée. La première vague de changements a eu lieu à la suite de la fermeture de Bouchara et de l'arrivée de Naf Naf en 1988, puis se sont succédé de très nombreux changements d'enseignes et installations de nouveaux magasins, notamment de prêt à porter[2]. C'est aujourd'hui une rue très commerçante.

  • Au no 16, le traiteur Maison Pou est installĂ© depuis 1830[3]. En 1932 dĂ©jĂ , un permis de construire Ă©tait demandĂ© pour une extension du magasin[4].
  • Au no 25, le Monoprix a remplacĂ© le magasin Prisunic, l'un des premiers libre-service d'alimentation en France[5].
  • Au no 19, la FraternitĂ© Saint-Pie-X organisa son culte Ă  partir de 1974 dans la chapelle Sainte-Germaine (local de fortune)[6].
  • Au no 27, un hĂ´tel a remplacĂ© le cinĂ©ma qui avait Ă©tĂ© construit en 1935[4].
  • Au no 30 se situe le bâtiment des Magasins rĂ©unis, l'un des anciens grands magasins de Paris, Ă  l'angle de l'avenue des Ternes et de l'avenue Niel. Depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990, ce bâtiment est occupĂ© par le magasin Paris-Ternes de la Fnac, par transfert d'un des magasins historiques de la Fnac, la Fnac Étoile. La construction de ce bâtiment en 1912 fut confiĂ©e Ă  Marcel Oudin, qui venait d'amĂ©nager les Magasins rĂ©unis de la place de la RĂ©publique Ă  Paris[7]. On y retrouve les standards de l'Ă©poque : marquise, larges baies vitrĂ©es, grand hall et coupole d'angle, dĂ©coration Art nouveau et magnifiques vitraux de 1924 dus au maĂ®tre-verrier Jacques GrĂĽber. Initialement occupĂ© par le grand magasin Ă€ l'Ă©conomie mĂ©nagère, le magasin prit le nom de Magasins rĂ©unis en 1914, nom qu'il conserva jusqu'Ă  la fin, et que l'on peut encore lire en haut de la coupole[8]. Pendant la Première Guerre mondiale, FĂ©lix Amiot y avait installĂ© la SociĂ©tĂ© d'emboutissage et de constructions mĂ©caniques (SECM).
  • Le no 30, Ă  l'angle de l'avenue des Ternes et de l'avenue Niel.
    Le no 30, Ă  l'angle de l'avenue des Ternes et de l'avenue Niel.
  • DĂ©tail de la coupole avec son clocheton.
    DĂ©tail de la coupole avec son clocheton.
  • Au no 36, une librairie a succĂ©dĂ© Ă  la Librairie 36 de l'imprimeur Guy-Victor Labat ; c'Ă©tait Ă©galement le siège de sa maison d'Ă©dition, la NLF (Nouvelle Librairie de France), spĂ©cialisĂ©e dans les collections historiques (Peuple français, Explorations, Femme, Travail, Enseignement, Bretagne, Fonction publique…) et les ouvrages pour bibliophiles[9].
  • Au no 51, l'immeuble Ă©tait occupĂ© par l'Ă©cole privĂ©e Cours Françoise-de-Maintenon jusqu'en juin 1960, avant de laisser la place Ă  l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique.
  • Au no 96, entrĂ©e de la voie privĂ©e villa des Ternes. Lambert-Thiboust (1827-1867), auteur dramatique, y habita et y est mort le 10 juillet 1867.
  • EntrĂ©e de la villa des Ternes.
    Entrée de la villa des Ternes.

Bibliographie

Références

  1. Frédéric Héran, Le Retour de la bicyclette. Une histoire des déplacements urbains en Europe, de 1817 à 2050, Paris, La Découverte, 2015, 255 p. (ISBN 978-2707182029), p. 74.
  2. « Les enseignes commerciales à Paris-Île-de-France : développement et stratégies d'implantation », sur Les Cahiers du CROCIS (consulté le ).
  3. « La maison Pou », sur www.maisonpou.com (consulté le ).
  4. « Paris 1876-1939 : les permis de construire », sur parisenconstruction.blogspot.com, (consulté le ).
  5. « Les petits commerçants d'antan », sur La Gazette des souvenirs, (consulté le ).
  6. « Saint-Nicolas-du-Chardonnet : avec foi mais sans loi », sur Libération (consulté le )
  7. « Anciens Magasins réunis Étoile », sur fr.structurae.de (consulté le ).
  8. « Fnac des Ternes », sur www.evene.fr (consulté le ).
  9. Jean-Christophe Gruau, « Quand vivait la Nouvelle Librairie de France, ses excellents courtiers vendaient ses livres avec leur bagout », sur suite101.fr, (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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