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Catherine Clément

Catherine Clément (parfois Catherine Backès ou Catherine Clément-Backès), née le à Boulogne-Billancourt, est une philosophe et femme de lettres française.

Biographie

Histoires de famille

Née dans une famille mi-catholique, mi-juive, Catherine Clément passe une grande partie de son enfance sur les bords de la Loire avec sa grand-mère chrétienne, ce qu'elle raconte dans son livre Maison mère[1]. Elle a un frère cadet, Jérôme Clément[2].

Du côté paternel, catholique, l'un de ses arrière-grands-pères tient une pharmacie à Dinan. Catherine Clément témoigne : « On a trouvé dans les archives familiales des photographies de Mata Hari en costume d’officier posant (…), ce ne sont pas des photos volées (…), que ce potard avait pris[es] dans son arrière-boutique. Comment est-ce qu’un pharmacien de Dinan se retrouve avec Mata Hari dans son arrière-boutique ? »[3] Elle « imagine » que son arrière-grand-père et Mata Hari ont eu « au minimum un début d'histoire sentimentale »[3].

Du côté maternel, sa famille est originaire de Russie via l'Azerbaïdjan. Les parents de la mère de Catherine Clément, Raymonde Gornick[4], s'étaient réfugiés à Bakou, fuyant les persécutions contre les juifs russes à partir des années 1870. Une communauté juive y a prospéré dans les années 1880. Monsieur et Madame Gornick[5] se réfugient finalement en France où le mari s'établit comme fourreur. En 1931, il est président du syndicat des fourreurs. Ils seront déportés, par le convoi No. 72, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz[6], où ils meurent à leur arrivée en [3]. Cette « tragédie familiale » occupe une place significative dans les livres de Catherine et de son frère Jérôme Clément[2].

Sa mère, pharmacienne, a été membre de la Mission Ramakrishna.

« Après l'assassinat de mes grands-parents, quand on a été sûr qu'ils avaient été vraiment gazés, qu'on a eu les témoignages (…), ma mère est brièvement passée, je ne dirais pas qu’elle s'est convertie, par une secte, pas dangereuse d'ailleurs, qui s'appelle la Ramakrishna Mission (…). À la maison, il y avait une dame, ma mère, pharmacienne de son état, qui soufflait dans une conque tous les matins et se baladait en sari orange. Ça a fini par gonfler toute la famille et ça m’a donné une véritable phobie de l’Inde. Le Quai d’Orsay a dû me mettre dans l’avion quasiment de force[3]. »

Parcours

Elle intègre l'École normale supĂ©rieure de jeunes filles (ENSJF) en 1959, Ă©cole dite de Sèvres, mais installĂ©e boulevard Jourdan Ă  Paris. AgrĂ©gĂ©e de philosophie Ă  l’âge de 22 ans, la sĂ©vrienne devient ensuite l’assistante de Vladimir JankĂ©lĂ©vitch Ă  la Sorbonne[7] Ă  24 ans : au grade d'assistant, qui n'existe plus, les jeunes enseignants dirigeaient les travaux pratiques.

Sa rencontre avec Claude Lévi-Strauss, qui l’invite à décrypter un mythe africain devant son séminaire à l'EPHE en 1962, l’influence de manière décisive[7]. Elle lui consacre d’ailleurs son premier essai Claude Lévi-Strauss ou la structure et le malheur, publié en 1970, et un Que sais-je ? paru en 2002[8].

Ă€ partir de 1959, elle suit le sĂ©minaire de Jacques Lacan, d'abord Ă  l'hĂ´pital Sainte-Anne, puis Ă  l'École normale supĂ©rieure et Ă  l'universitĂ© Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne, et ce jusqu'Ă  la fin . Membre de l'École freudienne Ă  titre « profane Â», elle n'a jamais Ă©tĂ© psychanalyste.

DĂ©tachĂ©e au CNRS, elle prĂ©pare provisoirement une thèse sur Le Paradis perdu de Vladimir JankĂ©lĂ©vitch. En 1976, après 12 ans d'enseignement supĂ©rieur, elle dĂ©missionne de l'universitĂ©. Fin 1976, elle entre au quotidien Le Matin de Paris comme cheffe de rubrique culture, chargĂ©e d'Ă©diter les articles sur les livres, les expositions, le théâtre, la musique, Ă  l'exception du cinĂ©ma ; elle est elle-mĂŞme chargĂ©e de la critique des essais. Cet engagement dans un journal socialiste ne l'empĂŞchait pas de militer au parti communiste français, dont elle est cependant exclue en fĂ©vrier 1981. Elle dĂ©clare dans Le Monde ĂŞtre devenue comme « une âme morte »[9]. Elle rĂ©agit ainsi Ă  l'affaire de l'envoi d'un bulldozer, fin dĂ©cembre 1980, contre un foyer insalubre d'immigrĂ©s dans la municipalitĂ© communiste de Vitry-sur-Seine[10] - [11] et Ă  la campagne Ă  Montigny dĂ©but fĂ©vrier 1981 contre un prĂ©sumĂ© trafiquant de drogue immigrĂ© (mais non attaquĂ© comme tel par le maire Robert Hue). Elle rĂ©alise par ailleurs de grandes interviews, notamment le dernier entretien avec Jean-Paul Sartre, un entretien avec Claude LĂ©vi-Strauss sur ses expĂ©riences japonaises et le premier entretien de François Mitterrand au Matin de Paris.

Son aficion pour l'art de la tauromachie est développée dans un livre écrit avec François Coupry, Torero d'or, dont Le Matin de Paris, en 1981, fait l'éloge en ces termes : « L'intelligente groupie de la tauromachie en général et de la corrida rétablit les lois du fantasme et de la littérature spécialisée ; situe bien sa position de femme dans une joute où règnent les hommes ; formule allègrement rites de passage et d'initiation[12]. » Le livre a créé un véritable événement médiatique, déchaînant des passions contradictoires, et un débat enflammé aux Dossiers de l'écran quelques semaines plus tard, annoncé dans Le Monde du 16 juillet, avec un article vengeur d'Andrée Valadier qui considère l'ouvrage comme « une insulte à l'intelligence[13]. » Jean Lacouture écrit quant à lui dans Le Monde du 10 juin 1981 : « Qu'une philosophe notoire et un romancier fêté, non contents d'avouer quelques penchants pour la tauromachie, aggravent leur cas en pénétrant dans l'arène, et de concert, voilà qui crée ce qu'on appelle un événement. Saluons-le. Ce n'est pas tous les jours qu'une spécialiste de Lévi-Strauss, de Freud et de Lacan revêt le costume de lumière aux côtés d'un auteur de chez Gallimard pour un "mano a mano", plume en mains[14]. »

En 1982, elle est nommée au ministère des Relations extérieures, à la tête de l'Association française d'action artistique (AFAA), chargée de la diffusion et de l'accueil de la culture française à l'étranger. Mais sur demande de l'Association professionnelle des agents diplomatiques et consulaires, le Conseil d'État annule, en décembre 1984, la nomination de Catherine Clément, pour avoir été prononcée par une autorité incompétente[15].

André Lewin deviendra son mari après avoir pourtant, selon elle, saisi le Conseil d'État contre sa nomination à l'AFAA. Il lui reproche d'être seulement normalienne et pas énarque. Le conflit dure trois ans. Pour les réconcilier, le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Roland Dumas, les présente au cours d'un déjeuner de « réconciliation forcée ». C'est comme cela qu'ils se sont connus[3].

Elle séjourne quatre années en Inde, de 1987 à 1991, comme official hostess ("femme de") auprès de André Lewin qui est alors ambassadeur de France[16], puis cinq ans en Autriche, et enfin trois ans au Sénégal (1996-1999).

À l'époque, quand elle part pour l'Inde, elle a déjà publié cinq romans et huit essais. L'Inde lui inspire plusieurs ouvrages, Pour l'amour de l'Inde (Flammarion, 1993), Le voyage de Théo (Seuil, 1998), Promenade avec les dieux de l'Inde (Panama, 2005), La Princesse mendiante (Panama, 2007)[17]. Par ailleurs, elle est aujourd'hui membre du Forum franco-indien qui s’efforce de « changer l’image de marque de l’Inde en France[18] ».

Depuis 2002, elle dirige l'UniversitĂ© populaire du quai Branly, qui se dĂ©roule dans le théâtre Claude LĂ©vi-Strauss, au sein mĂŞme du MusĂ©e du Quai Branly. Elle a produit de 2009 Ă  2011 une Ă©mission sur France Culture chaque mercredi Ă  21 heures intitulĂ©e Cultures de soi, cultures des autres.

Le , face notamment à Dany Laferrière, Arthur Pauly et Jean-Claude Perrier, elle est candidate au fauteuil 2 de l'Académie française laissé vacant par Hector Bianciotti. Elle recueille trois voix et c'est finalement Dany Laferrière qui est élu[19] - [20].

Durant l'été 2014, elle propose du lundi au vendredi à 14h23 sur France Culture Nous serons comme des dieux, une série de feuilletons de 6 minutes contant les légendes et mythes de la Grèce antique, de l'Inde ou encore des cultures amérindiennes et africaines. Les épisodes racontent la vie et les mœurs des dieux sur un ton humoristique mais très documenté, et sont classés selon des thématiques hebdomadaires telles que : Les procréations assistées, Les amoureux massacrés, Les déesses vierges ou encore Quand les bêtes sont des dieux.

Vie personnelle

Elle est la sœur de Jérôme Clément, également auteur, ex-président d’Arte et de la Fondation Alliance française, et a été la compagne de l’ambassadeur André Lewin[17] jusqu'à la mort de celui-ci.

Prix

DĂ©corations

Ĺ’uvres

Romans

  • Bildoungue ou La vie de Freud, Christian Bourgois, 1978
  • La Sultane, Grasset, 1981, roman inspirĂ© par la vie de Roxelane, Ă©pouse de Soliman le Magnifique.
  • Le Maure de Venise, Grasset, 1983
  • Bleu Panique, Grasset, 1986
  • Adrienne Lecouvreur ou Le cĹ“ur transportĂ©, Robert Laffont, 1991, (rĂ©Ă©dition J'ai lu no 3957)
  • La Senora, Calmann-LĂ©vy, 1992 (rĂ©Ă©dition LGF-Livre de Poche no 8717), roman inspirĂ© par la vie de Gracia Nassi.
  • Pour l'amour de l'Inde, Flammarion, J’ai Lu, 1993
  • La Valse inachevĂ©e, Calmann-LĂ©vy, 1994 (rĂ©Ă©dition Le Livre de Poche no 13942)
  • La Putain du diable, Flammarion, 1996 (rĂ©Ă©dition J'ai Lu no 4839)
  • Le Roman du Taj Mahal, NoĂ©sis, 1997
  • Les Dames de l'agave, Flammarion, 1998
  • Le Voyage de ThĂ©o, Seuil, 1998 (Points Seuil n°P680)
  • Martin et Hannah, Calmann-LĂ©vy, 1999 (rĂ©Ă©dition Le Livre de poche no 14798)
  • Afrique esclave, NoĂ©sis, 1999
  • JĂ©sus au bĂ»cher, Seuil, 2000
  • Cherche-midi, Stock, 2000 (rĂ©Ă©dition Le Livre de poche no 30048)
  • Les Mille Romans de BĂ©narès, NoĂ©sis, 2000
  • Le Sang du monde, Seuil, 2004, suite du Voyage de ThĂ©o
  • Les derniers jours de la dĂ©esse, Stock, 2006
  • La Princesse mendiante, Panama, 2007 (sur la vie de Mirabai)
  • Dix Mille Guitares, Seuil, 2010
- prix Historia du roman historique 2010[24]
  • La Reine des cipayes, Seuil, 2012
  • Les Ravissements du Grand Moghol, Seuil, 2016
  • Indu Boy, Seuil, 2018
  • L'allemand de ma mère, Seuil 2023

Essais

  • LĂ©vi-Strauss ou La structure et le malheur, Seghers, 1re Ă©dition en 1970, 2e Ă©dition en 1974, dernière Ă©dition entièrement remaniĂ©e Le Livre de poche, « Biblio essais », en 1985
  • Le pouvoir des mots, Mame, coll. « Repères Sciences humaines », 1974
  • Miroirs du sujet, 10/18, coll. « EsthĂ©tiques », 1975
  • Pour une critique marxiste de la thĂ©orie psychanalytique, Éditions sociales, 1976
  • Les fils de Freud sont fatiguĂ©s, Grasset, coll. « Figures », 1978
  • L’OpĂ©ra ou La dĂ©faite des femmes, Grasset, coll. « Figures », 1979
  • Vies et lĂ©gendes de Jacques Lacan, Grasset, coll. « Figures », 1981, et Le Livre de poche, coll. « Biblio essais », 1983
  • RĂŞver chacun pour l’autre essai sur la politique culturelle, Fayard, 1982
  • Le GoĂ»t du miel, Grasset, coll. « Figures », 1987
  • Gandhi ou L'athlète de la libertĂ©, Gallimard, coll. « DĂ©couvertes Gallimard / Histoire » (no 50), 1989, 2e Ă©dition, 1990
  • La syncope, philosophie du ravissement, Grasset, coll. « Figures », 1990
  • La pègre, la peste et les dieux, chroniques du Festival d’Avignon, Éditions théâtrales, 1991
  • Sissi, l’impĂ©ratrice anarchiste, Gallimard, coll. « DĂ©couvertes Gallimard / Histoire » (no 148), 1992
  • Sollers, la fronde, Julliard, 1995
  • Les rĂ©volutions de l’inconscient : histoire et gĂ©ographie des maladies de l’âme, La Martinière, 2001
  • Le divan et le grigri, avec Tobie Nathan, Odile Jacob, 1998
  • « Torero d'or », avec François Coupry, Paris, Hachette, 1981, rĂ©Ă©dition Robert Laffont, 1992, (ISBN 2221073924)
  • Claude LĂ©vi-Strauss, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2003
  • La nuit et l’étĂ© : rapport sur la culture Ă  la tĂ©lĂ©vision, Seuil/La Documentation française, 2003
  • Pour Sigmund Freud, Mengès, 2005
  • Promenade avec les dieux de l'Inde, Panama, 2005
  • Maison mère, NIL, 2006
  • Qu’est-ce qu’un peuple premier ?, Panama, coll. « Cyclo », 2006
  • MĂ©moire, Stock, 2009
  • Éloge de la nuit, Albin Michel, 2009
  • L'appel de la transe, Stock, 2011
  • Dictionnaire amoureux des dieux et des dĂ©esses, Plon, 2014
  • Aimons-nous les uns les autres, Seuil, octobre 2014[25]
  • Faire l'amour avec Dieu, Albin Michel, 2017
  • MĂ©moires du dieu Phallus, TohuBohu Ă©ditions, 2019 (ISBN 978-2376220886)
  • Le musĂ©e des sorcières, Albin Michel, 2020 (ISBN 9782226440808)

Contributions Ă  des ouvrages et revues

  • Collectif (participation sous le nom de Catherine Backès), « La sĂ©duction du diable » , dans Actes du Colloque du CICL « Entretiens sur l'Homme et le Diable » du 24 juillet au 3 aoĂ»t 1964, dirigĂ© par Max Milner, publiĂ© sous le titre Entretiens sur l’Homme et le Diable aux Éditions Mouton & Co, 1965[26]
  • Collectif (sous le nom de Catherine Backès), « Psychanalyse et philosophie », in La psychanalyse, Éd. SGPP, coll. « Le Point de la question », 1969
  • Articles de critique littĂ©raire et philosophique pour Le Matin de Paris
  • Membre du comitĂ© de rĂ©daction de la revue littĂ©raire L'Arc, responsable entre autres des numĂ©ros consacrĂ©s Ă  Hegel, Deleuze, Lacan, JankĂ©lĂ©vitch et Derrida
  • Membre du comitĂ© de rĂ©daction de La Nouvelle Critique, revue des intellectuels communistes, disparue en fĂ©vrier 1980
  • Membre du comitĂ© de rĂ©daction de la revue OpĂ©ra International
  • Responsable de nombreux numĂ©ros du Magazine littĂ©raire

SĂ©rie radiophonique

  • Histoire de l'amour, en 20 Ă©pisodes d'environ 18–20 minutes, narrĂ©s par Catherine ClĂ©ment, du 2 au 27 janvier 2012, sur France Culture, dans le cadre de l'Ă©mission « Un autre jour est possible », prĂ©sentĂ©e par Tewfik Hakem, du lundi au vendredi Ă  6 h.
  • Histoire des Dogons, en 20 Ă©pisodes d'environ 18–20 minutes, narrĂ©s par Catherine ClĂ©ment, sur France Culture, dans le cadre de l'Ă©mission « Un autre jour est possible », prĂ©sentĂ©e par Tewfik Hakem, du lundi au vendredi Ă  h. Elle y cite plusieurs fois Marcel Griaule.

Autres

Notes et références

  1. Éditions Nil, 2006.
  2. « Jérôme et Catherine Clément, les inséparables », sur Télérama.fr, (consulté le )
  3. « Le témoin du vendredi : Catherine Clément, une fidèle de l’Inde », sur franceinter.fr, .
  4. Lefebvre Thierry, « L'enfance pharmaceutique de Jérôme Clément : Jérôme Clément, Plus tard, tu comprendras », Revue d'Histoire de la Pharmacie, vol. 94, no 356,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Georges Gornick est né le à Odessa et Cipa Gornick, née Levitzki, est née le à Rommy. Voir, Klarsfeld, 2012.
  6. Voir, Klarsfeld, 2012.
  7. « Auteur : Catherine Clément », sur www.laprocure.com.
  8. Jean-Claude Coquet, « Catherine Clément,Claude Lévi-Strauss », Littérature, Persée, vol. 131, no 3,‎ , p. 123-124 (lire en ligne)
  9. « Mme Catherine Clément est exclue du P.C.F. », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  10. Voir sur liberation.fr.
  11. Voir sur causeur.fr.
  12. André Bercoff, Le Matin de Paris du , p. 23.
  13. Le Monde du 16 juillet 1981, point de vue d'Andrée Valadier sur Torero d'or, p. 24
  14. « "Torero d'or" de François Coupry et Catherine Clément », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  15. « La nomination de Mme Catherine Clément au ministère des relations extérieures est annulée », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  16. Hubert Prolongeau, « “Les Occidentaux prêtent à l’Inde des vertus thérapeutiques” », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  17. « Interview de Catherine Clément », .
  18. Karan Singh, « Les relations franco-indiennes ».
  19. « Dany Laferrière, Ă©lu Ă  l'AcadĂ©mie française Â», lefigaro.fr.
  20. « Ă‰lection de M. Dany Laferrière (F2) Â» sur academie-francaise.fr.
  21. « La lauréate du Prix Bernheim 2021 de la Fondation du Judaïsme Français est la philosophe, écrivaine Catherine Clément. », sur Fondation du Judaïsme Français,
  22. Décret du 30 décembre 2017
  23. DĂ©cret du 14 novembre 2012.
  24. « Prix Historia du roman historique 2010 » (consulté le )
  25. notice de l'Ă©diteur sur l'ouvrage
  26. Catherine Backès, « La séduction du diable » : Discussion (extraits), avec Maurice de Gandillac, Marina Scriabine, Jean-Louis Backès, Gilbert Lascault, Michel Drucker, Erwin Reisner et Robert Mandrou, dans « Entretiens sur l'Homme et le Diable », sur www.ccic-cerisy.asso.fr/hommediableTM65.html (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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