Boulevard Jourdan
Le boulevard Jourdan est un boulevard du 14e arrondissement de Paris. C'est un élément de la ceinture de boulevards extérieurs dits « boulevards des Maréchaux ».
14e arrt Boulevard Jourdan
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Situation | |||
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Arrondissement | 14e | ||
Quartier | Parc-de-Montsouris Petit-Montrouge |
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DĂ©but | Avenue Pierre-de-Coubertin, 98, rue de l'Amiral-Mouchez |
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Fin | 1, place du 25-Août-1944, 129, avenue du Général-Leclerc |
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Morphologie | |||
Longueur | 1 430 m | ||
Largeur | 40 m | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 4916 | ||
DGI | 5037 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Le boulevard part de l'avenue Pierre-de-Coubertin et passe par la porte d'Arcueil avant de se terminer porte d'Orléans, au bout de l'avenue du Général-Leclerc, où il laisse la place au boulevard Brune. Il a une longueur de 1 430 mètres pour une largeur de 40 mètres. Il est desservi par la station de métro Porte d'Orléans. En outre, la gare de Cité universitaire, située sur la ligne B du RER, le dessert également à hauteur de la Cité internationale universitaire de Paris.
Après avoir été accessible par la ligne de bus de Petite Ceinture, le boulevard Jourdan est désormais accessible par la ligne 3 du tramway  .
Origine du nom
Il a reçu son nom du comte Jean-Baptiste Jourdan (1762-1833), maréchal d'Empire en 1804.
Historique
Le boulevard Jourdan fait partie de la ceinture de boulevards créée à partir de 1861 le long de l'enceinte de Thiers, à la place de la rue Militaire.
- En 1868, dans un grand terrain de 4 000 mètres entouré d'acacias, situé rue Nansouty et boulevard Jourdan, fut créé le géorama universel de Montsouris[1], attraction géographique aujourd'hui disparue.
- Nos 38 à 48 : terrain acquis par l'État, en 1841, au Petit-Montrouge (actuel quartier du Parc-Montsouris), alors territoire de la commune de Montrouge, en bordure nord de l'ancienne rue Militaire, qui fait alors face au glacis et à la zone de servitude militaire non aedificandi. En ce lieu étaient établis le « dépôt de remonte de Montrouge » et l'« école de dressage de Montrouge » où étaient entraînés les chevaux destinés à l'armée.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 6 : dernier domicile d'Henri Kassagi (1932-1997), artiste prestidigitateur.
- No 7 : Maison de l'Italie.
- No 17 : Cité internationale universitaire de Paris.
- No 42 : Institut mutualiste Montsouris.
- No 48 : campus Jourdan (École normale supérieure et École d'économie de Paris). Entre 1948 et 1985 : École normale supérieure de jeunes filles. C’est approximativement à cet emplacement qu’était situé le moulin du Bel-Air, encore en activité en 1809 selon la liste des moulins de Gentilly. Les ouvriers des carrières, ici à ciel ouvert, venaient s’y désaltérer. C’est pour cela qu’il est mentionné « cabaret et moulin » sur le plan de Roussel de 1731[2].
- Au niveau de la porte d'Arcueil.
- École normale supérieure, campus Jourdan.
- Fondation des États-Unis et tramway.
- La Cité internationale universitaire.
Notes et références
- Rubrique « Les travaux de Paris », Le Petit Journal, p. 3, 2e colonne.
- « Lorsque tournaient les moulins à vent », sur lavoixdu14e.blogspirit.com (consulté le ).