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Rue Nansouty

La rue Nansouty est une voie du 14e arrondissement de Paris, en France, qui longe le parc Montsouris.

14e arrt
Rue Nansouty
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Rue Nansouty vue depuis l'avenue Reille.
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Situation
Arrondissement 14e
Quartier Parc-de-Montsouris
DĂ©but 25, avenue Reille
Fin 2, rue Émile-Deutsch-de-La-Meurthe et boulevard Jourdan
Morphologie
Longueur 185 m
Largeur 14 m
Historique
Création 1865
Ancien nom Chemin des prĂŞtres
GĂ©ocodification
Ville de Paris 6610
DGI 6669
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Nansouty
GĂ©olocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 14e arrondissement de Paris)
Rue Nansouty
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Situation et accès

La rue est essentiellement résidentielle et fait directement face au Parc Montsouris. Par ailleurs, la rue Nansouty présente la particularité de ne comporter que des numéros pairs en raison de la présence du parc Montsouris sur le côté impair.

La rue est parcourue en sous-sol par une galerie d'inspection des carrières, qui porte le même odonyme.

La rue Nansouty est desservie par le RER B à la gare de Cité universitaire.

Origine du nom

La voie tient son nom du général d'Empire, Étienne Marie Antoine Champion de Nansouty, comte de Nansouty (1768-1815)[1].

Historique

En 1865, cinq ans après l'annexion du nord de Gentilly par la capitale, les contours du parc Montsouris étaient dessinés et la nouvelle rue ouverte jusqu'au boulevard Jourdan ; elle prit sa dénomination par décret du [2].

En 1868, dans un grand terrain de 4 000 m2 entourĂ© d'acacias, situĂ© rue Nansouty (dans la section sud, rue Émile-Deutsch-de-La-Meurthe depuis 1924) et boulevard Jourdan, fut crĂ©Ă© le gĂ©orama universel de Montsouris[3], attraction gĂ©ographique aujourd'hui disparue. AndrĂ© Gide Ă©voque ce lieu dans Si le grain ne meurt :

« Tous les mardis, de 2 à 5, l’École alsacienne emmenait les élèves (ceux des basses classes du moins, sous la surveillance d’un professeur, qui nous faisait visiter […] un extraordinaire endroit, situé tout contre le parc de Montsouris, qui s’appelait le Géorama universel : c’était un misérable jardin, que le propriétaire, un grand lascar vêtu d’alpaga, avait aménagé en carte de géographie. Les montagnes y étaient figurées par des rocailles; les lacs, bien que cimentés, étaient à sec; dans le bassin de la Méditerranée naviguaient quelques poissons rouges comme pour accuser l’exigüité de la botte italienne. Le professeur nous invitait à lui désigner les Karpates, cependant que le lascar, une longue baguette à la main, soulignait les frontières, nommait des villes, dénonçait un tas d’ingéniosités indistinctes et saugrenues, exaltait son œuvre, insistant sur le temps qu’il avait fallu pour le mener à bien; […][4] »

Par arrêté du , la partie de la rue Nansouty comprise entre la rue du Parc-de-Montsouris et le boulevard Jourdan est détachée pour former la rue Émile-Deutsch-de-La-Meurthe.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes, sources et références

  1. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville, Émile Hochereau, Ville de Paris. Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), 1886, p. 374.
  2. « Rue Nansouty », nomenclature officielle des voies de Paris, paris.fr.
  3. Rubrique « Les travaux de Paris », Le Petit Journal du 18 août 1868, p. 3, 2e colonne.
  4. André Gide et Martine Sagaert, Souvenirs et voyages, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », (ISBN 978-2-07-011624-9), pages130-131.
  5. Jean-Claude Delorme et Stéphane Couturier, Les Villas d'artistes à Paris. De Louis Süe à Le Corbusier, Éditions de Paris, 1987 (ISBN 9782905291134), p. 51.
  6. Notice no PA00086628, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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