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Max Milner

Max Milner est un universitaire et critique littéraire français né le à Mont-Cauvaire (Seine-Maritime) et mort le à Quetigny Côte d'Or.

Max Milner
Max Milner en 2007.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  84 ans)
Quetigny ou Dijon
Nom de naissance
Maximilien Jean-Baptiste Milner
Nationalité
Formation
Activités
Père
Autres informations
A travaillé pour
Membre de

Professeur de littérature à l'Université de Dijon, puis à l’Université Paris III - Sorbonne Nouvelle et spécialiste des XIXe et XXe siècles, il fut de 1970 à 1996 le premier président de la Société des études romantiques et dix-neuviémistes.

Biographie

Fils de l'espagnole Luz Ansuatégui[1] et du poète français d'origine polonaise Zdzisław Milner, Jean-Baptiste Maximilien Milner naît le à Mont-Cauvaire. Il est cousin du peintre franco-polonais Louis Marcoussis.

Jeune, son père l'introduit à la poésie de Góngora.

Parcours

Il obtient l'agrégation en et soutient sa thèse de doctorat ès lettres à Paris en 1960.

Ses travaux ont, entre autres, porté sur Baudelaire, Gérard de Nerval, Huysmans, Bernanos, Freud ou Jean de La Croix. C’est en 1960 qu’il a rencontré la notoriété, lorsqu’il a publié sa grande recherche Le Diable dans la littérature française de Cazotte à Baudelaire, qui a paru chez Corti et qui a fait l’objet d’une réédition en 2007.

« Max Milner participe d’un mouvement qui est celui d’Yves Bonnefoy en poésie, de Claude Pichois dans la critique. »[2]

De 1970 à 1996, il a présidé la Société des études romantiques et dix-neuviémistes (SERD) à la fondation de laquelle il a contribué.

Il épouse en mars 1949 Christiane Panzéra, fille du baryton Charles Panzéra, psychanalyste ; ils ont une fille, Capucine, psychanalyste également, épouse du dramaturge Jean-Loup Rivière et mère de la haute fonctionnaire et militante politique Constance Rivière.

Après Christiane, disparue en 2006, il meurt le à Quetigny à l'âge de 84 ans.

Ouvrages

  • PoĂ©sie et vie mystique chez saint Jean de la Croix, prĂ©face de Jean Baruzi, Paris, Seuil, 1951 (rĂ©Ă©d. revue et corrigĂ©e, avec une postface de Carlo Ossola, Paris, Éditions du FĂ©lin, 2010, (ISBN 2866457315))
  • Le Diable dans la littĂ©rature française de Cazotte Ă  Baudelaire, 1772-1861, Paris, Corti, 1960 (rĂ©Ă©d. en 2007)
  • « Les Sens "psychiques" de Massimilla Doni et la conception balzacienne de l’âme », L’AnnĂ©e balzacienne, Paris, Garnier Frères, 1966, p. 157-169
  • Baudelaire : enfer ou ciel, qu’importe !, Paris, Plon, 1967
  • Georges Bernanos, Paris, DesclĂ©e De Brouwer, 1967
  • Freud et l’interprĂ©tation de la littĂ©rature, Paris, SociĂ©tĂ© d’édition d’enseignement supĂ©rieur, 1980
  • La Fantasmagorie : essai sur l’optique fantastique, Paris, PUF, 1982
  • LittĂ©rature et pathologie, textes rĂ©unis et prĂ©sentĂ©s par Max Milner, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, 1989
  • "On est priĂ© de fermer les yeux" : le regard interdit, Paris, Gallimard, 1991
  • L’imaginaire des drogues : de Thomas de Quincey Ă  Henri Michaux, Paris, Gallimard, 2000 (Prix Renaudot de l'essai)
  • L’Envers du visible : essai sur l’ombre, Paris, Seuil, 2005
  • Rembrandt Ă  EmmaĂĽs, Paris, Corti, 2006

Collectifs sous sa direction

  • (dir.), Bernanos, entretiens du Centre culturel de Cerisy-La-Salle, 10-, Paris, Plon, 1972
  • (dir. avec Martine Chatelain), L’Imaginaire du vin, actes du colloque pluridisciplinaire, 15-, organisĂ© par le Centre de recherches sur l’image et le symbole, FacultĂ© des lettres de Dijon, Marseille, J. Laffitte, 1983 (Ă©d. revue et corrigĂ©e de 1989)
  • (dir.), De Chateaubriand Ă  Baudelaire, tome VII (1820-1869) de LittĂ©rature française, dir. par Claude Pichois, Paris, Arthaud, 1985
  • (dir. avec Monique Gosselin), Bernanos et le monde moderne, actes du colloque organisĂ© pour le centenaire de la naissance de Bernanos 1888-1988, Villeneuve-d’Ascq, Presses Universitaires de Lille, 1989
  • (dir.), Bernanos : crĂ©ation et modernitĂ©, actes du Colloque CrĂ©ation et modernitĂ© dans l’œuvre de Georges Bernanos, Lublin, 11-, organisĂ© par les universitĂ©s de La Sorbonne nouvelle et Lille III, Paris, Klincksieck, 1998 et Lublin, Presses de l’UniversitĂ© Marie Curie-Sklodowska, 1998
  • (dir. avec Joseph Jurt) Bernanos et ses lecteurs, Berlin, A. Spitz, 2001 et Paris, Klincksieck, 2001
  • (dir.), Exil, errance et marginalitĂ© dans l’œuvre de Georges Bernanos, actes du colloque, Tunis, 4-, organisĂ© par l’Association internationale des amis de Bernanos, l’Institut supĂ©rieur des sciences humaines de Tunis, l’École normale supĂ©rieure de Tunis et l’UniversitĂ© de la Manouba, Paris, Presses Sorbonne nouvelle, 2004

Éditions

Distinctions

Notes et références

  1. Ibidem.
  2. Stéphane Michaud, « Nécrologie de Max Milner », lemonde.fr, 27 juin 2008.
  3. Carlo Ossola, « Il les laissa vêtus de sa beauté », postface à la réédition du premier ouvrage de Max Milner, Poésie et vie mystique chez saint Jean de la Croix, Paris, Éditions du Félin, 2010 (éd. revue et corrigée), p. 231.
  4. Prix Chateaubriand, liste des lauréats.

Voir aussi

Bibliographie

  • StĂ©phane Michaud, NĂ©crologie, Le Monde, 27.06.2008, [lire en ligne].
  • Paolo Tortonese, « Max Milner (1923-2008) », SociĂ©tĂ©s & ReprĂ©sentations, 2009/1, no 27, [lire en ligne].
  • Michel Deguy, JosĂ© Dillenseger, Claude Duchet, Jeanyves GuĂ©rin, StĂ©phane Michaud, Carlo Ossola, Jean-Michel RabatĂ©, Pierre-Louis Rey, Mireille Sacotte et Agnès Spiquel, Max Milner : les leçons de l’ombre, Ă©d. par S. Michaud, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2011.

Liens externes

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