Campuzan
Campuzan est une commune française située dans le nord-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région gasconne de Magnoac, située sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien Nébouzan, qui possédait plusieurs enclaves au cœur de la province de Comminges et a évolué dans ses frontières jusqu’à plus ou moins disparaitre.
Campuzan | |||||
Paysage dans les environs du village de Campuzan | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac | ||||
Maire Mandat |
Guy Fontan 2020-2026 |
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Code postal | 65230 | ||||
Code commune | 65126 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Campuzanais | ||||
Population municipale |
146 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 43° 16′ 20″ nord, 0° 25′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 249 m Max. 333 m |
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Superficie | 6,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton des Coteaux | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | mairiecampuzan.fr | ||||
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baisole, le ruisseau de Pesqué et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Puydarrieux »), un espace protégé (la « retenue d'eau de Puydarrieux ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Campuzan est une commune rurale qui compte 146 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 360 habitants en 1856. .
Ses habitants sont appelés les Campuzanais.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Campuzan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 29 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 7 km de Trie-sur-Baïse[2], bureau centralisateur du canton des Coteaux dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Boulogne-sur-Gesse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Vieuzos (2,3 km), Betpouy (2,5 km), Tournous-Devant (2,8 km), Hachan (2,8 km), Barthe (3,6 km), Libaros (3,6 km), Puydarrieux (3,8 km), Sabarros (3,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Campuzan fait partie de la région gasconne de Magnoac, située sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien Nébouzan, qui possédait plusieurs enclaves au cœur de la province de Comminges et a évolué dans ses frontières jusqu’à plus ou moins disparaitre[4].
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Baisole, le ruisseau de Pesqué et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[7] - [Carte 1].
La Baisole, d'une longueur totale de 47,2 km, prend sa source dans la commune de Campistrous et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Baïse à Saint-Michel, après avoir traversé 21 communes[8].
Climat
Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10] - [11]. Dans ce cadre, la commune fait partie[12]. Un espace protégé est présent sur la commune : la « retenue d'eau de Puydarrieux », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 268,10 ha[13].
RĂ©seau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux » : 0[15], d'une superficie de 256 ha, une retenue artificielle, créée en 1987 pour l'irrigation des terres agricoles qui constitue l'un des principaux sites pour la migration et l'hivernage des oiseaux d'eau en ex-Midi-Pyrénées[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[17] : la « forêt de Campuzan et lac de Puydarrieux » (759 ha), couvrant 6 communes du département[18].
Urbanisme
Typologie
Campuzan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [19] - [I 2] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,1 %), terres arables (35,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,6 %), eaux continentales[Note 5] (4,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 88[I 5].
Parmi ces logements, 83.2 % sont des résidences principales, 12.9 % des résidences secondaires 3.9 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
Cette commune est desservie par les routes départementales D 10 et D 21.
Toponymie
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[22] qui rapporte les dénominations historiques du village :
DĂ©nominations historiques[23] :
- Campusans, Campusas, (1151, cartulaire de Berdoues; 1175, ibid. ; 1213, ibid.) ;
- de Campusano, latin (1213, ibid.) ;
- de Campuzanis, de Campusanis, latin (XV e s., Taxes Auch).
Étymologie : nom de domaine antique formé avec le nom de personnage Campusius + anum (= propriété de Campusius) ou campus + Utius + anum (Champ de Utius).
Nom occitan : Campudan.
Histoire
Monographie
I
La commune de Campuzan fait partie du canton de Castelnau Magnoac, de l'arrondissement de Bagnères de Bigorre et du département des Hautes-Pyrénées. Elle est située dans le Bassin de la Garonne. Elle est bornée au nord par la commune de Puntous ; au sud par les communes de Tournous-Devant et Betpouy ; à l'est par les communes de Betpouy et Hachan ; à l'Ouest par les communes de Libaros et Puydarrieux.
Elle a une superficie totale d'environ 630 hectares et est distante de huit kilomètres du chef-lieu de canton, de quarante trois kilomètres du chef-lieu d'arrondissement et de trente sept kilomètres du chef-lieu du département.
Campuzan est situé sur le penchant d'une faible colline partant du plateau de Lannemezan ; cette colline va s'affaissant vers le nord. On y trouve de la marne de qualité inférieure dans divers endroits connus par les habitants du pays sous le nom de marnières.
Un cours d'eau lui sert de limite au couchant : la Baïsole, qui a un débit de quatorze hectolitres par minute environ. Cette rivière est sujette à d'assez fortes crues au printemps par suite des pluies quelquefois abondantes et surtout de la fonte des neiges des Pyrénées. On se souvient surtout de celles de 1845, 1855, 1875 et 1885.
La Baïsole est alimentée par un des canaux dérivant de la Neste. L'eau potable est fournie par plusieurs fontaines et quelques puits.
La commune de Campuzan se trouve à une altitude de trois cent vingt-deux mètres environ.
Par suite le climat est tempéré, les vents sont fréquents et forts surtout le vent d'autan. Le voisinage des Pyrénées et des deux mers nous amène des pluies assez fréquentes et des changements brusques de température. La salubrité du lieu ne laisse rien à désirer.
II
La population de Campuzan est de 251 habitants. Ce chiffre tend à diminuer en raison de l'émigration vers les grandes villes où l'on se figure trouver le bien-être avec moins de travail. Elle est divisée en six quartiers principaux entre lesquels est répartie la population totale et compte 65 feux. La commune est administrée par dix conseillers municipaux parmi lesquels un maire et un adjoint. Elle est desservie pour les cultes par un prêtre catholique ; elle appartient à la perception de Castelnau-Magnoac et le service des postes et télégraphes lui est assuré par le Chef-lieu de canton.
La valeur du centime est de 0,20105 et le revenu ordinaire de 811.
III
La superficie du territoire agricole est divisée comme il suit.
- - Céréales 112 hectares ;
- - graines alimentaires 6 hectares ;
- - tubercules et racines 12 hectares ;
- - prairies artificielles 12 hectares ;
- - prairies naturelles 31 hectares ;
- - plantes textiles 1 hectare ;
- - autres cultures arborescentes 25 hectares ;
- - vignes 50 hectares ;
- - bois et forêts (non soumis au régime forestier) 275 hectares.
On voit par cette statistique que la culture du blé domine. Les cultivateurs mettent en usage, autant que possible, les procédés nouveaux de culture.
La vigne ne donne plus aujourd'hui, qu'en petite quantité, un vin de mauvaise qualité ; on ne croit cependant pas à la présence du philoxéra.
Le paysan a à son service des animaux les plus communs ; mais il ne s'attache d'une manière spéciale à l'élevage d'aucun, bien que l'on y trouve des produits de toute sorte. On croit généralement ici que les revenus les plus nets provenant des animaux sont dans la reproduction du porc et dans le croisement de l'espèce chevaline. Depuis quelque temps le gibier n'abonde pas, aussi les chasseurs sont rares, la pêche est aussi peu pratiquée.
On fabrique seulement de la tuile dans une usine et encore sans procédés mécaniques et de la faïence de qualité inférieure dans une autre usine.
La commune est sillonnée par plusieurs voies de communication en assez bon état ; On peut surtout remarquer la route de Tarbes à Castelnau-Magnoac qui la traverse de l'ouest à l'est et la route de départementale des Pyrénées au Gers qui lui sert presque de limite au levant. Il n'y a cependant pas de voiture ou de diligence au service des voyageurs. Chacun se procure le moyen de transport qui lui paraît le plus convenable pour se rendre aux chef-lieu de canton, d'arrondissement et de département, aussi les voitures particulières sont communes. Vainement on attend la construction d'une ligne de chemin de fer depuis longtemps en étude et qui relierait utilement le département des Hautes-Pyrénées au Gers d'une manière directe. La gare la plus rapprochée de notre localité est celle de Lannemezan qui est pourtant à une distance de 17 kilomètres.
Il n'y a pas de commerce local spécial ; il consiste tout simplement à l'exportation de quelques denrées.
Les mesures légales sont seules en usage dans la commune.
IV
Campuzan vient de Camp, préfixe conservé pour la formation du nom de lieu et provenant, dit la légende, de ce que Jules César campait ici. L'emplacement où se trouve aujourd'hui le centre du village n'était, il y a quatre-vingts ans environ, qu'une immense forêt faisant partie du domaine de la couronne.
La forêt, bien que restreinte, existe encore sur une contenance de 225 hectares et est dénommée sur le plan cadastral sous le nom de forêt impériale. Elle appartient aujourd'hui à un particulier. Selon la tradition, au sein de cette forêt se trouvait une chapelle, considérée plutôt comme un ermitage, qui a été, dit-on, détruite en 1789. On se plaît à raconter encore aujourd'hui sur ce monument et sur les personnages qui l'ont habité le plus récemment certains faits qui ne peuvent être cités que sous toute réserve et dans le but de nous faire connaître seulement jusqu'à quel point la bonne foi de nos aïeux pouvait être exploitée.
"C'est ainsi que, d'après la légende, un bœuf aurait découvert une statue de la vierge enfouie non loin de la chapelle. Cette statue aurait été portée à l'église, démarche vaine puisqu'elle serait allée, elle-même, se replacer au même lieu. Pensant qu'un sacrifice lui serait agréable, on lui fit construire une chapelle spéciale contiguë à l'église et cette chapelle et cette même vierge existent encore !"
"Le dernier moine connu comme habitant la chapelle s'était réduit à mendier et cette particularité fit croire aux habitants du pays qu'il se livrait à cet exercice pour mieux cacher sa fortune. Il fut assassiné et sous son appartement on trouva six liards."
Cette déception ne laissa pas moins croire et l'on croit encore aujourd'hui qu'un trésor est caché sous les ruines de la construction précitée. Ce qu'il y a de vrai, c'est qu'un superbe collier d'or massif a été trouvé, il y a environ tente ans, par le propriétaire qui cultive aujourd'hui les environs de la chapelle. Ce collier a été vendu à un orfèvre pour la somme de 380F.
Il n'est pas a notre connaissance qu'aucun personnage célèbre soit né dans la commune.
Le patois languedocien y est en usage ; on chante peu ; les mœurs des habitants sont paisibles, les costumes très simples et à la mode du jour.
On pratique le culte avec moins de ferveur qu'autrefois et on s'entretien avec des aliments sains.
Les documents officiels destinés à établir l'histoire de la commune font complètement défaut ; il n'y a ni auteurs ni éditeurs.
Enseignement
Depuis 1851 l'enseignement a été confié dans la commune de Campuzan à un instituteur laïque chargé de l'éducation des deux sexes et régulièrement rétribué ainsi que le constatent les registres trouvés aux archives de l'école.
Quelques instituteurs privés sont venus s'y installer de loin en loin mais sans succès notoire. Jusqu'en 1878 la commune ne possédait pas de bâtiment scolaire lui appartenant. C'est à cette date seulement qu'elle a fait l'acquisition d'une grande maison répondant peu aux besoins de l'enseignement et exigeant de fortes dépenses pour être convenablement appropriée. Un legs généreux fait par un de ses enfants et dont le nom ne doit pas être oublié (Dubosc Pierre, aîné, négociant) vint lui créer une salle d'école convenable ayant pour dépendance une belle salle de mairie. Cette salle d'école mesure quinze mètres de long sur 5 m 50 de large et 5 m 50 de haut, bien aérée et bien éclairée. Le légataire a eu toutefois le soin de laisser à la charge de la commune la mission de construire un local pour le logement de l'instituteur. Après bien des démarches et sur la force de tous les sacrifices possibles, on est enfin arrivé à obtenir un secours de 500F de l'État. Aujourd'hui l'adjudication du local à construire est faite et il est décidé que ce monument s'élèvera sur l'emplacement de la maison acquise.
Depuis l'application de la loi sur l'obligation, l'école est fréquentée plus régulièrement au moins une certaine partie de l'année ; mais à l'époque des travaux agricoles, l'école redevient déserte, les parents faisant peu de cas de l'obligation morale.
Dans la dernière année il n'y a eu ni de conscrits illettrés, ni de conjoints n'ayant pas su signer. La municipalité a formé le projet d'établir une bibliothèque scolaire à l'aide d'une souscription volontaire déjà faite. Le traitement de l'instituteur en fonction est de 1.000F.
Comme vœu final espérons que le local à construire sera mis à la disposition du Directeur de l'École dans le plus bref délai possible.Cadastre napoléonien de Campuzan
Le plan cadastral napoléonien de Campuzan est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[25].
Politique et administration
Liste des maires
Historique administratif
Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée de Magnoac, canton de Castelnau-Magnoac (depuis 1790). Agrandie en 1829 du quartier des Payssats distrait de Tournous-Devant[26].
Intercommunalité
Campuzan appartient à la communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac créée en janvier 2017 et qui réunit 50 communes.
La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Services publics
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29]. En 2020, la commune comptait 146 habitants[Note 6], en diminution de 16,09 % par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Son école primaire a fonctionné jusqu'en juillet 2018[32].
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 72 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 149 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 380 €[I 6] (20 420 € dans le département[I 7]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 3,8 % | 10,6 % | 7,4 % |
DĂ©partement[I 9] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 94 personnes, parmi lesquelles on compte 62,8 % d'actifs (55,3 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 37,2 % d'inactifs[Note 8] - [I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 11]. Elle compte 32 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 29 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 56, soit un indicateur de concentration d'emploi de 56,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,3 %[I 12].
Sur ces 56 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 82,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 5,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Bertrand Gascon, évêque de Nevers au XIVe siècle, né sur la commune à une date inconnue.
HĂ©raldique
Blason | Parti: au 1er d'or à trois pals de gueules, au 2e d'argent au château de sable, ouvert et ajouré du champ, posé sur une terrasse de sinople[33]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Campuzan sur le site de l'Insee
- Campuzan sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Campuzan » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Campuzan » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- Insee : Rapport statistique communal pour la ville de Campuzan
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Campuzan » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Campuzan » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Campuzan » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Campuzan et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Campuzan et Trie-sur-Baïse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Campuzan », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 341-342.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Campuzan », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « la Baisole »
- « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Campuzan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7312004 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Campuzan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « forêt de Campuzan et lac de Puydarrieux » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.
- « Campuzan - Archives départementales des Hautes-Pyrénées », sur www.archivesenligne65.fr (consulté le ).
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Monographie de Campuzan en 1887
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Campuzan en 1812
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées
- « Liste des juridictions compétentes pour Campuzan », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.