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CĂ©ramique transparente

Une cĂ©ramique transparente est une cĂ©ramique qui, cristalline ou vitreuse, se caractĂ©rise par un coefficient de transmission Ă©levĂ© des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques dans une gamme de longueurs d'onde incluant gĂ©nĂ©ralement la lumiĂšre visible. L'alumine Al2O3 en est un exemple bien connu, mais le nitrure d'aluminium AlN, l'oxynitrure d'aluminium Al23O27N5, l'oxynitrure de silicium SiOxNy, le spinelle MgAl2O4, l'oxyde d'yttrium(III) Y2O3 et le YAG Y3Al5O12 en sont d'autres exemples qui ont Ă©galement de nombreuses applications industrielles et militaires[1] - [2] - [3]. On retrouve de telles cĂ©ramiques sous forme de piĂšces massives, de revĂȘtements, de couches minces et de fibres dans des applications comme guides d'ondes, commutateurs optiques (en), amplificateurs optiques, lentilles, lasers solides (en), fenĂȘtres optiques pour lasers Ă  gaz (en), ainsi que dans les composants pour guidage de missiles par infrarouge et pour jumelles de vision nocturne[4].

Tige de YAG dopé au néodyme, matériau utilisé dans les lasers Nd:YAG.

Le matĂ©riau des cĂ©ramiques monocristallines est gĂ©nĂ©ralement largement dĂ©pourvu de dĂ©fauts microstructurels de dimensions du mĂȘme ordre que la longueur d'onde Ă  transmettre, cependant la transparence d'un matĂ©riau polycristallin est limitĂ©e par la quantitĂ© de lumiĂšre diffusĂ©e par les imperfections microstructurelles du matĂ©riau. La quantitĂ© de lumiĂšre diffusĂ©e est une fonction de la longueur d'onde de la lumiĂšre incidente[5]. Ainsi, dans la mesure oĂč la lumiĂšre visible a une longueur d'onde typiquement comprise entre 380 et 740 nm, les centres de diffusion des ondes ont des dimensions spatiales du mĂȘme ordre de grandeur. Or les cĂ©ramiques sont gĂ©nĂ©ralement obtenues Ă  partir de poudres fines qui conduisent Ă  des structures polycristallines remplies de centres de dispersion de la lumiĂšre qui ont prĂ©cisĂ©ment cette taille, ce qui fait que ces matĂ©riaux sont gĂ©nĂ©ralement opaques aux longueurs d'onde visibles. Depuis le dĂ©but du siĂšcle cependant, les techniques de production de cĂ©ramiques polycristallines ont permis d'atteindre des qualitĂ©s assurant la transparence de tels matĂ©riaux aux longueurs d'onde visibles, qu'il s'agisse de l'oxynitrure d'aluminium[6], du YAG[7] - [8] (par exemple du Nd:YAG[9] - [10] dopĂ© au nĂ©odyme), ou mĂȘme du nitrure de silicium cubique c-Si3N4[11].

Matériaux

Saphir synthétique (variété de corindon, ou α-alumine Al2O3 cristalline).
Disque en yttralox (Y2O3 avec environ 10 % de ThO2 assurant ses qualités optiques), l'une des premiÚres céramiques transparentes.

Les matĂ©riaux couramment utilisĂ©s pour les applications infrarouges rĂ©sultent gĂ©nĂ©ralement d'un compromis entre leurs performances optiques et leur rĂ©sistance mĂ©canique. Ainsi, le saphir (alumine Al2O3 cristalline) est trĂšs rĂ©sistant mais est assez peu transparent dans l'intervalle de longueurs d'onde de 3 Ă  5 Â”m, correspondant Ă  l'infrarouge moyen. A contrario, l'oxyde d'yttrium(III) Y2O3 est trĂšs transparent dans l'intervalle de 3 Ă  5 Â”m mais prĂ©sente une rĂ©sistance mĂ©canique, une rĂ©sistance aux chocs thermiques et une duretĂ© insuffisantes pour les applications aĂ©rospatiales exigeantes. La combinaison de ces deux substances sous la forme de grenat d'yttrium et d'aluminium Y3Al5O12 s'est rĂ©vĂ©lĂ© combiner avantageusement ces caractĂ©ristiques[12].

Un procĂ©dĂ© de projection thermique appliquĂ©e Ă  l'alumine avec des oxydes de terres rares a permis Ă  des ingĂ©nieurs de 3M de rĂ©aliser en 2004 une vitrocĂ©ramique trĂšs rĂ©sistante avec de bonnes propriĂ©tĂ©s optiques. Cette mĂ©thode permettait d'Ă©viter la plupart des problĂšmes rencontrĂ©s avec les techniques conventionnelles de verre et pouvait ĂȘtre Ă©tendue Ă  d'autres oxydes. Les dĂ©veloppements se poursuivirent avec le procĂ©dĂ© sol-gel et les nanotechnologies[13] - [14] - [15] - [16] - [17]. De nombreuses cĂ©ramiques vitreuses ou cristallines ont Ă©tĂ© utilisĂ©es dans les couches actives de lasers solides (en) et comme fenĂȘtre optique pour lasers Ă  gaz (en). Le premier laser a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 1960 Ă  partir d'un rubis synthĂ©tique sous forme d'un laser solide Ă  pompage optique fonctionnant Ă  694 nm[18] - [19]. Les saphirs et les rubis sont des corindons, variĂ©tĂ©s cristallines d'alumine.

Cristaux

Les lasers Ă  rubis sont bĂątis sur des bĂątonnets de saphir monocristallin dopĂ© au chrome, typiquement de l'ordre de 0,05 %. Les faces terminales sont planes et parallĂšles, polies avec soin. Le grenat d'yttrium et d'aluminium Y3Al5O12 dopĂ© au nĂ©odyme (Nd:YAG) s'est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre l'un des matĂ©riaux les mieux adaptĂ©s aux lasers solides (en). La croissance de monocristaux de Nd:YAG par procĂ©dĂ© de Czochralski est bien maĂźtrisĂ©e et ce matĂ©riau allie durĂ©e de vie d'Ă©mission spontanĂ©e Ă©levĂ©e, grande section efficace d'Ă©mission stimulĂ©e, seuil d'endommagement Ă©levĂ©, grande rĂ©sistance mĂ©canique, bonne conductivitĂ© thermique et faible distorsion thermique du faisceau. Les lasers Nd:YAG sont utilisĂ©s pour la microgravure et le marquage de mĂ©taux ou de matiĂšres plastiques, notamment pour le dĂ©coupage et le soudage de l'acier et de divers alliages. En construction automobile, les niveaux de puissance sont gĂ©nĂ©ralement de 1 Ă  5 kW[20]. Les lasers Nd:YAG sont Ă©galement utilisĂ©s en ophtalmologie pour corriger l'opacification capsulaire postĂ©rieure, complication pouvant survenir aprĂšs une chirurgie de la cataracte, et pour l'iridectomie pĂ©riphĂ©rique chez les patients atteints de glaucome aigu par fermeture de l'angle, oĂč elle a remplacĂ© l'iridectomie chirurgicale. Les lasers Nd:YAG Ă  frĂ©quence doublĂ©e (longueur d'onde de 532 nm) sont utilisĂ©s pour la photocoagulation panrĂ©tinienne chez les patients atteints de rĂ©tinopathie diabĂ©tique. En oncologie, les lasers Nd:YAG peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour traiter certains cancers de la peau[21]. Ces lasers sont Ă©galement trĂšs utilisĂ©s en mĂ©decine esthĂ©tique pour l'Ă©pilation laser et le traitement de dĂ©fauts vasculaires mineurs comme les tĂ©langiectasies de la face et des jambes.

Verres

Le verre peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© comme matrice pour rĂ©aliser des lasers. Ce type de matĂ©riaux offre une plus grande libertĂ© de conception que les matĂ©riaux cristallins en matiĂšre de taille et de forme, et peuvent ĂȘtre produits sous forme de solides homogĂšnes isotropes de grande taille avec d'excellentes propriĂ©tĂ©s optiques. L'indice de rĂ©fraction de ces verres peut ĂȘtre ajustĂ© entre 1,5 et 2 environ, et tant le comportement thermique de cet indice de rĂ©fraction que la dĂ©formation optique des faisceaux lumineux peuvent ĂȘtre ajustĂ©s en modifiant la composition chimique du matĂ©riau. Les verres sont cependant moins bon conducteurs de la chaleur que l'alumine et le YAG, ce qui limite leur utilisation dans les applications continues ou pulsĂ©es Ă  haute frĂ©quence[20].

La principale différence entre verres et cristaux réside dans le fait que l'environnement local de chaque ion dopant à l'origine de l'émission laser est bien plus variable dans un verre que dans un cristal, ce qui élargit les bandes de fréquences d'émission dans les verres. Ainsi la largeur d'émission des cations de néodyme Nd3+ dans le YAG est de l'ordre de 1 nm, à comparer aux 30 nm typiques des verres à oxyde. Cet élargissement rend l'obtention de lasers à onde entretenue plus difficile dans les verres que dans les matériaux cristallins[20].

Plusieurs types de verres sont utilisés dans les blindages transparents, comme les verres sodocalciques plats normaux, les verres borosilicatés et les verres de quartz. Les verres plats sont les plus couramment utilisés en raison de leur faible coût, mais le besoin d'améliorer les qualités optiques et la résistance balistique ont conduit au développement de nouveaux matériaux. Il est possible d'améliorer la résistance mécanique des verres par des traitements chimiques ou thermiques appropriés, tandis que la cristallisation contrÎlée de certaines compositions de verres peut propduire des vitrocéramiques de qualité optique.

Nanomatériaux

On a montrĂ© au cours du XXIe siĂšcle qu'il est possible de produire, Ă  un coĂ»t relativement peu Ă©levĂ©, des matĂ©riaux constituant les lasers (amplificateurs, commutateurs (en), matrice des ions dopants, etc.) Ă  partir de nanomatĂ©riaux issus de fines poudres de cĂ©ramiques trĂšs pures traitĂ©s par frittage Ă  basse tempĂ©rature. Les composants obtenus sont dĂ©pourvus de contraintes internes et de birĂ©fringence intrinsĂšque. Ils acceptent des niveaux de dopage Ă©levĂ©s et des profils de dopage optimisĂ©s, ce qui perment d'envisager des applications aux lasers de haute Ă©nergie. Les centres de diffusion primaires des nanomatĂ©riaux polycristallins sont notamment les dĂ©fauts microstructurels comme la porositĂ© rĂ©siduelle et les joints de grains. L'opacitĂ© d'un matĂ©riau rĂ©sulte en partie de la diffusion incohĂ©rente de la lumiĂšre par ses interfaces et surfaces internes, qui se situent au niveau des pores internes et des joints de grains sĂ©parant des domaines cristallins de dimension nanomĂ©trique. Or la lumiĂšre cesse d'ĂȘtre significativement diffusĂ©e lorsque la dimension des centres de diffusion des ondes lumineuses est nettement infĂ©rieure Ă  sa longueur d'onde, ce qui est prĂ©cisĂ©ment le cas de ces nanomatĂ©riaux. La taille des domaines cristallins des nanomatĂ©riaux cĂ©ramiques obtenus dans des conditions dĂ©favorables dĂ©pend en premier lieu de la taille des particules cristallines constituant la poudre de cĂ©ramique Ă  partir de laquelle on cherche Ă  obtenir un matĂ©riau cĂ©ramique aux propriĂ©tĂ©s optomĂ©caniques supĂ©rieures. Il est ainsi possible d'obtenir un matĂ©riau translucide, voire transparent, Ă  partir de poudres de cĂ©ramiques constituĂ©es de grains dont la taille est nettement infĂ©rieure Ă  la longueur d'onde du spectre visible, donc sensiblement infĂ©rieure Ă  500 nm. De plus, on a pu montrer que la porositĂ© rĂ©siduelle, localisĂ©e essentiellement au niveau des joints de grains, est une source importante de dispersion lumineuse dans le matĂ©riau, ce qui empĂȘche une vĂ©ritable transprence ; la fraction volumique de ces pores nanomĂ©triques, c'est-Ă -dire la porositĂ© aussi bien intergranulaire qu'intragranulaire, doit ĂȘtre infĂ©rieure Ă  1 % pour une transmission de signal de haute qualitĂ©[13] - [15].

Notes et références

  1. (en) Leonardo Lamanna, Francesco Rizzi, Francesco Guido, Luciana Algieri, Sergio Marras, Vincenzo Mariano Mastronardi, Antonio Qualtieri et Massimo De Vittorio, « Flexible and Transparent Aluminum‐Nitride‐Based Surface‐Acoustic‐Wave Device on Polymeric Polyethylene Naphthalate », Advanced Electronic Materials, vol. 5, no 6,‎ , article no 1900095 (DOI 10.1002/aelm.201900095, lire en ligne)
  2. (en) Jiang Li, Feng Chen, Wenbin Liu, Wenxin Zhang, Liang Wang, Xuewei Ba, Yingjie Zhu, Yubai Pan Jingkun Guo, « Co-precipitation synthesis route to yttrium aluminum garnet (YAG) transparent ceramics », Journal of the European Ceramic Society, vol. 32, no 11,‎ , p. 2971-2979 (DOI 10.1016/j.jeurceramsoc.2012.02.040, lire en ligne)
  3. (en) Parimal J. Patel, Gary A. Gilde, Peter G. Dehmer et James W. McCauley, « Transparent ceramics for armor and EM window applications », Proceedings of the SPIE, vol. 4102,‎ , p. 1-14 (DOI 10.1117/12.405270, Bibcode 2000SPIE.4102....1P)
  4. (en) Daniel C. Harris, Materials for Infrared Windows and Domes: Properties and Performance, SPIE Press, 1999. (ISBN 0819434825)
  5. (en) A. V. Belyakov et A. N. Sukhozhak, « Production of transparent ceramics (review) », Glass and Ceramics, vol. 52,‎ , p. 14-19 (DOI 10.1007/BF00679144, lire en ligne)
  6. (en) Shen Qi, Xiaojian Mao, Baoyan Chai et Long zhang, « Reaction Sintering of Transparent Aluminum Oxynitride (AlON) Ceramics using MgO and Y2O3 as co-additives », Key Engineering Materials, vol. 697,‎ , p. 7-11 (DOI 10.4028/www.scientific.net/KEM.697.7, lire en ligne)
  7. (en) Tokumatsu Tachiwaki, Masaru Yoshinaka, Ken Hirota, Takayasu Ikegami et Osamu Yamaguchi, « Novel synthesis of Y3Al5O12 (YAG) leading to transparent ceramics », Solid State Communications, vol. 119, nos 10-11,‎ , p. 603-606 (DOI 10.1016/S0038-1098(01)00293-9, Bibcode 2001SSCom.119..603T, lire en ligne)
  8. (en) Jean Huie et Richard Gentilman, « Characterization of transparent polycrystalline yttrium aluminum garnet (YAG) fabricated from nano-powder », Proceedings of the SPIE, vol. 5786,‎ , p. 251-257 (DOI 10.1117/12.606599, Bibcode 2005SPIE.5786..251H, lire en ligne)
  9. (en) Akio Ikesue, Toshiyuki Kinoshita, Kiichiro Kamata et Kunio Yoshida, « Fabrication and Optical Properties of High‐Performance Polycrystalline Nd:YAG Ceramics for Solid‐State Lasers », Journal of the American Ceramic Society, vol. 78, no 4,‎ , p. 1033-1040 (DOI 10.1111/j.1151-2916.1995.tb08433.x, lire en ligne)
  10. (en) Akio Ikesue, « Polycrystalline Nd:YAG ceramics lasers », Optical Materials, vol. 19, no 1,‎ , p. 183-187 (DOI 10.1016/S0925-3467(01)00217-8, Bibcode 2002OptMa..19..183I, lire en ligne)
  11. (en) Norimasa Nishiyama, Ryo Ishikawa, Hiroaki Ohfuji, Hauke Marquardt, Alexander Kurnosov, Takashi Taniguchi, Byung-Nam Kim, Hidehiro Yoshida, Atsunobu Masuno, Jozef Bednarcik, Eleonora Kulik, Yuichi Ikuhara, Fumihiro Wakai et Tetsuo Irifune, « Transparent polycrystalline cubic silicon nitride », Scientific Reports, vol. 7,‎ , p. 44755 (PMID 28303948, PMCID 5355983, DOI 10.1038/srep44755, Bibcode 2017NatSR...744755N, lire en ligne)
  12. (en) Daniel C. Harris, Materials for Infrared Windows and Domes: Properties and Performance, vol. PM70, SPIE Press Book, 16 août 1999. (ISBN 9780819459787)
  13. (en) B. E. Yoldas, « Monolithic glass formation by chemical polymerization », Journal of Materials Science, vol. 14, no 8,‎ , p. 1843-1849 (DOI 10.1007/BF00551023, Bibcode 1979JMatS..14.1843Y, lire en ligne)
  14. (en) Jahangir Hasani Barbaran, Morteza Farmahini Farahani et Fereshteh Hajiesmaeilbaigi, « Synthesis of highly doped Nd:YAG powder by SOL-GEL method », Semiconductor Physics, Quantum Electronics & Optoelectronics, vol. 8, no 1,‎ , p. 87-89 (lire en ligne)
  15. (en) S. Prochazka et F. J. Klug, « Infrared‐Transparent Mullite Ceramic », Journal of the American Ceramic Society, vol. 66, no 12,‎ , p. 874-880 (DOI 10.1111/j.1151-2916.1983.tb11004.x, lire en ligne)
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  17. (en) Koji Tsukuma, Isao Yamashita et Takafumi Kusunose, « Transparent 8 mol% Y2O3–ZrO2 (8Y) Ceramics », Journal of the American Ceramic Society, vol. 91, no 3,‎ , p. 813-818 (DOI 10.1111/j.1551-2916.2007.02202.x, lire en ligne)
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  19. (en) Jeff Hecht, Beam: The Race to Make the Laser, Oxford University Press, 2005. (ISBN 0-19-514210-1)
  20. (en) W. David Kingery, H. K. Bowen, Donald R. Uhlmann, Introduction to Ceramics, 2nd Edition, mai 1976. (ISBN 978-0-471-47860-7)
  21. (en) Konstantin Moskalik, Alexander Kozlov, Eugeny Demin et Ernest Boiko, « The Efficacy of Facial Skin Cancer Treatment with High-Energy Pulsed Neodymium and Nd:YAG Lasers », Photomedicine and Laser Surgery, vol. 27, no 2,‎ , p. 345-349 (PMID 19382838, DOI 10.1089/pho.2008.2327, lire en ligne)
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