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Berre-l'Étang

Berre-l'Étang (en occitan provençal Bèrra de l'Estanh selon la norme classique ou Berro selon la norme mistralienne) est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole d'Aix-Marseille-Provence.

Berre-l'Étang
Berre-l'Étang
Blason de Berre-l'Étang
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Bouches-du-RhĂ´ne
Arrondissement Istres
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Mario Martinet
2020-2026
Code postal 13130
Code commune 13014
DĂ©mographie
Gentilé Berratins / Berrois
Population
municipale
13 834 hab. (2020 en augmentation de 1,06 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 317 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 28′ 36″ nord, 5° 10′ 07″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 146 m
Superficie 43,64 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Berre-l'Étang
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Berre-l'Étang
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Berre-l'Étang
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Berre-l'Étang
Liens
Site web http://www.berreletang.fr

    GĂ©ographie

    Situation

    Berre-l'Étang est situĂ©e sur une plaine alluviale formĂ©e par l'embouchure de la rivière Arc. La ville est situĂ©e en bordure de l'Ă©tang de Berre, sur la face est d'une pointe avancĂ©e qui sĂ©pare le petit Ă©tang de VaĂŻne de l'Ă©tang principal. Toute la rive droite de l'Arc est agricole, alors que la rive gauche est largement occupĂ©e par les installations pĂ©trochimiques qui entourent la ville. Ă€ l'exception d'une ligne de collines allant de la tour de Bruni Ă  la colline des Barjaquets (altitude 145 mètres) Ă  l'est, la quasi-totalitĂ© du territoire communal est Ă  moins de 40 mètres d'altitude, et plus de la moitiĂ© Ă  moins de 20 mètres[1].

    Le climat, de type méditerranéen, est plutôt doux, mais le mistral est souvent présent et les gelées possibles en hiver. Les sols, autrefois pierreux, ont été amendés et drainés par des canaux, et Berre l'Étang est devenu l'une des huertas du midi français, particulièrement dans les années 1970 aux années 2000[2], devenant le premier territoire français de production de fruits et de légumes sous serre.

    Communications

    La pointe de Berre est quelque peu Ă  l'Ă©cart des axes de circulation, mais est proche :

    La gare de Berre n'est desservie que par quelques TER Marseille - Miramas, mais de la gare d'Aix-en-Provence TGV, Ă  20 kilomètres de Berre, on joint Paris (gare de Lyon) en 3 h, Toulouse en 3 h 30 min, ou Lille-Europe en 4 h 20 min.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :

    Mois J F M A M J J A S O N D année
    Températures maximales (°C) 11,2 12,6 15,3 17,7 22,2 26,1 29,5 29,2 25,3 20,3 14,7 12,0 19,7
    Températures moyennes (°C) 7,1 8,3 10,7 13,1 17,4 21,1 24,1 24,0 20,4 16,0 10,8 8,1 15.1
    Températures minimales (°C) 3,0 3,9 6,0 8,5 12,6 16,0 18,7 18,7 15,5 11,6 6,8 4,1 10,5
    Précipitations (hauteur en mm) 54 44 40 58 41 25 13 31 61 85 51 52 554,5
    Source : Météo France[3] / Station de Marignane.

    Urbanisme

    Typologie

    Berre-l'Étang est une commune urbaine[Note 1] - [4]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[5] - [6]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 50 communes[7] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10] - [11].

    La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,3 %), terres arables (13,1 %), zones humides côtières (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones urbanisées (6,7 %), zones humides intérieures (5,7 %), prairies (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), eaux maritimes (0,8 %), forêts (0,6 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Histoire

    Faits historiques

    • Christianisation de Marignane et de Berre-l'Étang.
    • « Berra », citĂ© au XIe siècle.
    • Aux XIIe et XIIIe siècles, la seigneurie appartenait Ă  la famille des Baux (Guillaume (1225-1265), seigneur de Berre, et al) dont l'un des membres accorda l'Ă©tablissement de foires et marchĂ©s en 1291.
    • ÉrigĂ©e en baronnie au XVe siècle en faveur de Charles du Maine.
    • Lors des guerres de Religion, la ville fut assiĂ©gĂ©e par le duc de Savoie de Ă  .
    • Un procès opposera la communautĂ© de Berre au couvent royal des Dominicains de Saint-Maximin de 1608 Ă  1688 sur les revenus d'une bourdigue (sorte de vivier permettant la pĂŞche des poissons).
    • Passant au XVIIe siècle au duc de Beaufort auquel succĂ©da le duc de Villars en 1715, elle demeura dans les mains des Galliffet de 1770 Ă  la RĂ©volution.
    • 1978-1979: mobilisation contre l'installation par Shell d'une usine de PVC [17]. Soutenue par le maire Roger Martin (PCF), une manifestation a lieu le . L’État signe toutefois l'arrĂŞtĂ© autorisant l'installation en . En 1998, l'usine est revendue au groupe japonais Shin-Etsu.

    Projet d'aérodrome de l'Arc

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, un projet de création du plus grand aérodrome du sud de l'Europe fut envisagé sur la commune de Berre-l'Étang par le Gouvernement de Vichy. Ce projet devait exproprier 229 propriétaires, de l’embouchure de l’Arc au nord, des hameaux de Mauran et de Saint-Estève à l’est et des sorties de l’Étang de Drignon au sud et jusqu'aux confins des salins (route du Grand Port). L'aérodrome ne vit jamais le jour.

    " Ordonnance expropriation pour cause d’utilitĂ© publique du tribunal civil d’Aix-en-Provence le concernant la crĂ©ation dans la plaine de l’Arc, sur le territoire de Berre-l’Étang de 900 hectares, environ, englobant la totalitĂ© du hameau de Mauran. Avec 2 120 parcelles appartenant Ă  229 propriĂ©taires diffĂ©rents. Il s’agissait des quartiers les plus fertiles de la rĂ©gion de Berre : 400 hectares Ă©taient plantĂ©s en vigne, 200 hectares en prairies arrosables, 200 hectares en terre Ă  labour pour cĂ©rĂ©ales ou vergers d’oliviers et 199 hectares en lande inculte ou marais. 200 constructions Ă  usages d’habitation ou agricole existaient. L’ordonnance fut affichĂ©e en mairie et publiĂ©e dans le journal Petites affiches marseillaises du , mais pas notifiĂ©es aux parties intĂ©ressĂ©es ni « transcrite ». L’État ne prit jamais possession des biens expropriĂ©s ; les indemnitĂ©s ne furent jamais fixĂ©es ni payĂ©es. En fait, la procĂ©dure d’expropriation fut « suspendue » dès le prononcĂ© de l’Ordonnance « sur l’Ordre des Allemands » (?).

    Par la décision n° 127 57 DBA/2 du le ministre des Travaux publics et des Transports ordonna l’abandon du projet d’aérodrome. En 1950, 3,33 ha furent acquis afin de construire une radiobalise pour l’aérodrome de Marignane. Les autres terrains et immeubles restèrent en l’état. Trois propriétaires seulement (M. Aguillon lieu-dit « le clos de Calleigue pour 10 ha et MM. Pin et Capra) avaient accepté de vendre leurs propriétés dès 1942, mais des lenteurs administratives retardèrent les opérations de ventes qui n'avaient pas été effectuées à la Libération.

    Si l’Ordonnance du faisait sortir du patrimoine des expropriĂ©s les terrains concernĂ©s, l’État se retrouvant « irrĂ©vocablement » propriĂ©taire de tous les immeubles visĂ©s, les travaux conduits dès 1949 pour une rĂ©trocession gratuite ont montrĂ© un certain nombre de difficultĂ©s « inextricables » : caractère pĂ©rimĂ© du cadastre de la commune de Berre-l’Etang, certaines personnes inscrites Ă  la matrice n’en Ă©tant plus propriĂ©taires depuis plus de 60 ans ; nombreuses mutations Ă  titre onĂ©reux ou gratuit, ou morcellements, effectuĂ©s après l’Ordonnance ; un certain nombre de personnes en possession d'actes authentiques de propriĂ©tĂ© postĂ©rieurs Ă  l’Ordonnance refusèrent de considĂ©rer leur Ă©viction comme juridiquement possible. Par ailleurs attendre la prescription trentenaire renvoyant Ă  1974 pour rĂ©gulariser les possessions gĂŞnait d’anciens propriĂ©taires souhaitant vendre et se trouvant, en raison de leur incertitude de leurs droits, dans l’impossibilitĂ© d’obtenir un prix correspondant Ă  la valeur normale de leurs biens. Une Ă©ventuelle expropriation Ă©tait par ailleurs envisagĂ©e, en 1954, par EDF en cas de rĂ©alisation des projets d’amĂ©nagements de barrages dans la Basse Durance.

    Cette situation avait une portée politique et conduisit Denis Padovani, conseiller général du canton de Berre et ancien vice-président du conseil général des Bouches-du-Rhône à faire publier en 1954 des avis dans la presse afin de grouper les expropriés et d’agir auprès de pouvoirs publics. Par ailleurs aucune demande formelle de rachat n’avait été formulée dans le délai de 10 ans. En fait les procédures administratives de restitution des propriétés ne furent pas achevées avant 1962."" (Source : Henri Conan)

    • Fiche du projet avortĂ© aĂ©rodrome de l'Arc par RenĂ© Coste
    • Histoire de l'hydrobase de Berre par Henri Conan
    • Projet de port de Marseille - L'ARC (Bouches-du-RhĂ´ne) Atlas-Aviation

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1723 ?Joseph VaranchanD'abord négociant à Marseille, il est accusé d'avoir détourné les recettes des gabelles de Berre. L'affaire est classée quand son épouse devient nourrice royale en 1727. Il fut nommé par décret royal maire de Berre en 1723, trois ans après la grande peste qui fit périr les deux tiers de la population de cette ville, riche par ses salines.
    février 17901790Antoine LauthierAgent municipal sous Louis XVI durant la révolution. Le 14 décembre 1789, les institutions municipales sont mis en place par l'assemblée constituante. Un membre est élu au suffrage universel ainsi qu'une équipe municipale par des citoyens actif c'est-à-dire des citoyens payant des impôts.
    novembre 1791novembre 1792Paul BillonAgent municipal sous la Convention (1ere Terreur)
    novembre 17921793Michel GuilhenAgent municipal sous la Convention nommé par le Préfet - Profession Négociant
    17931795Jean DurandAgent municipal sous la Convention (seconde Terreur)
    17951797Paul BillonAgent municipal sous le Directoire nommé par le Préfet
    17971798Jean DurandAgent municipal sous le Directoire nommé par le Préfet
    17981799Noël PhilipAgent municipal sous le Directoire nommé par le Préfet
    17 février 1800 ou 28 pluviôse an VIII1808François VaranchanMaire sous le gouvernement du Consulat nommé par le Préfet
    18081815Paul CastillonMaire sous Napoléon 1er et sous le gouvernement provisoire de 1814 Charles Philippe de France et la 1ere Restauration de Louis XVIII
    18151815Michel SimonMaire les cent jours retour de Napoléon 1er - 1799-1864 Juge de paix et propriétaire
    18151824Joseph Dominique DevolxMaire sous Louis XVIII - profession notaire royal de Berre l'Etang[18] - [19] 1776-1839
    18251830Antoine Alexandre de GordesMaire sous Charles X
    183021 mars 1831Noël CoutureMaire Sous Louis-Philippe 1er Noêl François couture est né à Berre l'Etang le 21 germinal an VII (10 avril 1799), mort le 7 février 1868 à Berre l'Etang, il était propriétaire terrien. Gendre de Joseph Dominique Devolx, maire de Berre l'Etang 1815-1824[20]
    21 mars 183118 juillet 1837Henri GuesMaire sous la loi du 21 mars 1831, le maire et ses adjoints font désormais partie intégrante, avec les conseillers municipaux, du « corps municipal ». S'ils sont toujours nommés par le chef de l'exécutif (le roi) ou par les préfets, ces derniers doivent les choisir parmi les membres du conseil municipal.
    18 juillet 18371846Joseph CastillonMaire sous la loi du 18 juillet 1937 qui confère aux communes des nouveaux droit ainsi qu'à ses conseillers municipaux.
    18461851Joseph AdoulMaire - Un décret du 3 juillet 1848 organise provisoirement les institutions locales, confirme le suffrage universel pour l'élection des conseils municipaux, mais garde trace de la défiance dans laquelle on place le choix de l'électeur : les maires des villes de plus de 6000 habitants continuent d'être nommés par le pouvoir
    18511856Joseph CastillonMaire sous le second empire
    18561871Benjamin LaveirariéMaire sous le second empire
    18711876Jules CoutureMaire élus sous le système actuel
    18761876Auguste DurandMaire
    18771877Joseph BertheMaire
    18781881Jean Honoré PontoisMaire
    18811882Jean-François ImbertMaire
    18825 avril 1884Noël BlancMaire sous loi du 28 mars 1882 instituant l'élection de tous les maires par les conseils municipaux- constituera longtemps la charte républicaine des « libertés communales », c'est-à-dire de l'organisation territoriale et de la démocratie locale à l'échelon de la commune jusqu'aux lois de décentralisation.
    18841888Louis CastillonMaire sous la loi du 5 avril 1884 qui consacrera la fameuse « clause de compétence générale » du conseil municipal : « le conseil municipal règle par ses délibérations les affaires de la commune ».
    18881891Benjamin LaveirarieMaire
    18911896Auguste GautierMaire
    18961900Eugène ImbertMaire
    19001905Antoine SauzeMaire - Marchand de grains
    19051925Henri JouvalParti RadicalMaire et conseiller général de 1919 à 1934 Propriétaire et agriculteur
    19251929Alfred CastillonMaire
    19291931Désiré ChauvinMaire
    19311935François ImbertMaire
    19351941Denis PadovaniSFIOMaire
    19411944Sauveur ImbertMaire
    19441945Denis PadovaniSFIOMaire
    19451948Désiré BorghinoMaire élu aux suffrage universel avec pour la 1ere fois avec le vote des femmes.
    1948mars 1983Roger MartinPCF
    mars 1983mars 1989Maurice GuiouPCFConseiller général du Canton de Berre-l'Étang (1974-1992)
    mars 1989Serge AndréoniPSRetraité - Sénateur des Bouches du Rhône (depuis 2008)
    en coursMario MartinetPSConseiller général du Canton de Berre-l'Étang (2008-2015)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelage

    Depuis 1989, la ville de Berre-l'Etang est jumelé avec Meolo (Italie - Province de Venise). De nombreux échanges culturels, scolaires et sportifs ont lieu tout le long de l'année entre les deux villes. En 2014, sa jumelle a inauguré une Piazza Berre l'Etang, dans son centre-ville.

    En 2017, la ville de Berre-l'Étang inaugure un rond-point Meolo (Italie - Province de Venise).

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 13 834 habitants[Note 4], en augmentation de 1,06 % par rapport Ă  2014 (Bouches-du-RhĂ´ne : +2,09 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6301 0691 3741 6221 8711 9281 9261 9051 883
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9302 0911 9801 9182 0361 9221 8111 6951 570
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9381 9761 7252 3762 3554 6115 9985 8597 922
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10 32711 58812 06912 56212 67213 41413 95313 84013 483
    2020 - - - - - - - -
    13 834--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee Ă  partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le Forum de Berre

    Le Forum des Jeunes et de la Culture ou Forum de Berre est une association Loi 1901 créé en 1989. Ce lieu à vocation culturelle propose des ateliers, de l’animation à destination des 13/17 ans et une programmation spectacle éclectique. Depuis sa création de nombreux artistes de renoms s'y sont produits. (Charlélie Couture, Dee Dee Bridgewater, Jeanne Cherhal, Michel Fugain, Liz Mc Comb, Luther Allison, Abdel Rahman El Bacha Léo Ferré, Alex Metayer, Jane Birkin…)

    Le Forum de Berre organise chaque année le Carnaval de la Ville de Berre.

    Depuis 2009, il a fondé le Festival des Cultures Urbaines et le Battle Europa

    Médiathèque Edmonde-Charles-Roux

    La médiathèque municipale Edmonde-Charles-Roux propose des livres, des CD et DVD au prêt, pour un total de 60000 supports[24].

    Sports

    Rugby Ă  XV

    Football

    • Berre sporting club engagĂ© en RĂ©gionale 1 et Ă©voluant au stade Roger Martin.

    Économie

    B.A.N - Base AĂ©ronavale

    La base d'aĂ©ronautique navale de Berre fut l'une des plus importantes pendant l'entre-deux-guerres. De nombreuses escadrilles s'y succĂ©dèrent de 1919 Ă  1942. Jean Mermoz y a prĂ©parĂ© son record de vitesse et le record mondial de distance qu'il a effectuĂ© en 1936 avec 4 308 km en 30 h 25 min sur un LatĂ©coère 228[25]. La BAN a cessĂ© toute activitĂ© en 1972. L'un des deux anciens hangars de type "Limousin" restaurĂ© abrite la piscine municipale Claude-Jouve depuis .

    Shell-Berre

    La construction de la raffinerie de Berre par la Cie des Produits Chimiques et Raffineries de Berre, filiale de Saint-Gobain, a commencĂ© en 1929. La première unitĂ© de distillation est mise en service en 1931. L'annĂ©e 1932 voit l'ouverture de l'Ă©tang de Berre aux navires de haute mer. En 1937, la capacitĂ© de distillation de la raffinerie Ă©tait de 600 000 tonnes par an. Sorties pratiquement intactes de la pĂ©riode 1939-1945, les installations de la Compagnie reprirent rapidement leur rythme d'avant-guerre. En 1947, crĂ©ation de la Compagnie de raffinage Shell Berre avec la fusion de la SociĂ©tĂ© des PĂ©troles Jupiter et la Cie des Produits Chimiques et Raffineries de Berre. Le premier directeur en est l'ingĂ©nieur AndrĂ© Loizillon.

    Les installations de Shell se sont progressivement Ă©tendues tout autour de la ville, et couvrent aujourd'hui quelque 800 hectares. Avec 1 500 salariĂ©s, Shell-Berre est devenu le principal employeur de la ville. Ses activitĂ©s vont de l'importation de pĂ©trole Ă  la fabrication de polypropylène et de polyĂ©thylène, en passant par le raffinage et le stockage des produits pĂ©troliers et dĂ©rivĂ©s. Un important embranchement ferroviaire de la ligne de Paris-Lyon Ă  Marseille-Saint-Charles dessert les unitĂ©s de traitement.

    Ă€ partir de 1998, « la Shell » a entrepris de se dĂ©sengager de ses activitĂ©s de chimie, et a vendu des unitĂ©s de production Ă  Dow Chemicals, Arkema et au Texas Facific Group. En , le groupe a annoncĂ© la reprise de l'ensemble du site par le groupe nĂ©erlandais Lyondell Basell, lui-mĂŞme contrĂ´lĂ© par le fonds amĂ©ricain Access Industries de Leonard Blavatnik. Cette cession est effective depuis le . Shell stoppera son unitĂ© de solvants d'ici fin 2009, et envisage de se retirer d'Infineum (production d'additifs pour carburants). Selon le plan de sauvegarde de l'emploi annoncĂ©, 300 postes devraient disparaĂ®tre sans licenciements. La nouvelle sociĂ©tĂ© quant Ă  elle se propose de dĂ©velopper la production de polymères pour les plastiques, oĂą elle est leader mondial, et de biocarburants[26].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments laĂŻques

    • Les Vestiges de l'Ă©poque romaine ; sĂ©pultures avec mobilier.
    • La Tour CarrĂ©e, vestige du mur d'enceinte qui protĂ©geait la ville dès l'an mil
    • La Maison des Lions, ancien hĂ´tel seigneurial.
    • Le Château de Bruni, bastide du XVIe sur le site pĂ©trochimique, ancienne propriĂ©tĂ© de la maison de Bruny, barons de la Tour d'Aygues. Le roi Louis XIV est venu chasser dans les bois de Bruny, lors d'un sĂ©jour Ă  Aix-en-Provence, en 1660.
    • La CoopĂ©rative Vinicole, construite en 1923 par l'architecte Hourst. IntĂ©ressante par sa conception symĂ©trique et monumentale ainsi que par sa dĂ©coration : chaĂ®nage d'angle et dĂ©cor en cĂ©ramique. Du point de vue esthĂ©tique, cette coopĂ©rative constitue la rĂ©alisation la plus accomplie de l'architecte Hourst.

    Monuments religieux

    • Église paroissiale Saint-CĂ©saire, romano-gothique. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historique en 1989[27]. Elle comprend une première nef de style roman avec deux travĂ©es, une coupole carrĂ©e sur angles arrondis, particularitĂ© rare pour une Ă©glise paroissiale et une abside en pierre de Calissanne. Construite au XIe siècle (1041), elle fut agrandie plusieurs fois jusqu'Ă  presque doubler son importance. Lors des extensions entre 1470 et 1520, une troisième travĂ©e de style gothique tardif a Ă©tĂ© rajoutĂ©e ainsi qu'une tour octogonale gothique. On y trouve des fonts baptismaux en pierre sculptĂ©e du XVIIIe siècle, classĂ©s aux monuments historiques, ainsi qu'une huile sur toile « l'adoration des bergers Â», attribuĂ©e Ă  Joseph BlaĂż, vers 1780. La façade restaurĂ©e au XIXe siècle est sans caractère. Le clocher dominant la ville a Ă©tĂ© rĂ©cemment reconstruit.
    La chapelle Notre-Dame-de-Caderot.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Caderot, construite dès le IIIe siècle sur les fondations d'un temple paĂŻen, dĂ©truite lors des guerres de Religion, rĂ©Ă©difiĂ©e au XVIIe siècle, but d'un pèlerinage jusqu'au milieu du XIXe siècle) : longue de 32 mètres, abrite un magnifique retable en bois polychrome XVIe siècle avec statue de la Vierge en marbre de Carrare, des stalles sculptĂ©es, ainsi qu'un autel et tabernacle sculptĂ©s. Également, un ex-voto « Sauvetage en mer Â» attribuĂ© Ă  Joseph BlaĂż en 1777.
    • NĂ©cropole de Saint-Estève. Des campagnes de fouilles archĂ©ologiques en 1999 ont permis de mettre au jour un Ă©difice religieux Ă  vocation funĂ©raire. Une chapelle Ă  nef unique (VIIe-Xe) de surface importante ainsi que 137 sarcophages.
    • Couvent des dominicains de Saint-Maximin bâti Ă  partir de 1715 succĂ©dant Ă  la citadelle dont il a conservĂ© un Ă©pais pan de muraille.
    • Chapelle de la CitĂ©.
    • MosquĂ©e de la MariĂ©lie
    • MosquĂ©e du centre ville
    • Église rĂ©formĂ©e de Berre l'Etang / Marignane / Vitrolles

    Cinéma

    Films liés à la commune de Berre-l'Étang.

    Patrimoine naturel

    Les hivers 2006, 2007, 2008, un Héron vert Butorides virescens a été identifié dans le port de plaisance ; c'était la deuxième observation en France de cet oiseau très occasionnel, originaire du continent américain. Cette observation a interpellé la communauté des ornithologues de par sa rareté d'abord, puis par l'habitude qu'avait cet oiseau d'estiver dans une roselière bien déterminée près d'Amsterdam, comme il hivernait avec régularité dans le port Samson de Berre-l'Etang.

    Personnalités liées à la commune

    • Adel Taarabt, footballeur franco-marocain, a grandi Ă  Berre-l’Étang.
    • Albert Samson, rĂ©sistant, fusillĂ© le Ă  Châtillon-d'Azergues (RhĂ´ne). Titulaire de la LĂ©gion d'honneur, Croix de la Vaillance (Pologne), Croix de guerre tchĂ©coslovaque, Croix de la LibĂ©ration. Son nom a Ă©tĂ© donnĂ© au port de plaisance. Alexandre Albert Gabriel Samson est nĂ© le Ă  Romilly-sur-Andelle dans l’Eure. Second maĂ®tre, Samson, de sa propre initiative, met au point un viseur rĂ©pondant Ă  un besoin rĂ©el des escadrilles d’avions torpilleurs. Parmi tous les diffĂ©rents viseurs proposĂ©s pour remplacer le viseur rĂ©glementaire, celui rĂ©alisĂ© par Samson prĂ©sentait suffisamment d’indĂ©niables avantages pour que le prototype rĂ©alisĂ© soit soumis par le lieutenant de vaisseau ThĂ©denat, commandant l’escadrille 3.B.2, Ă  la C.E.P.A. pour examen au capitaine de corvette, Amet, commandant de la 3e FB de la base de Berre le . Celui-ci appuiera cette proposition Ă  M. le capitaine de vaisseau, commandant la base de Berre, en rĂ©clamant l’attribution de point Ă  Albert Samson pour reconnaĂ®tre son mĂ©rite. Plus tard, Premier maĂ®tre pilote d’avion, il sera rayĂ© des cadres par le gouvernement de Vichy pour avoir refusĂ© de renier son appartenance Ă  la franc-maçonnerie. Albert Samson est mort pour la France [1[ Ă  l’âge de 41 ans, fusillĂ© le Ă  Azergues Ă  Châtillon dans le RhĂ´ne. Chef de renseignements français et alliĂ©s dans la RĂ©sistance du au , date Ă  laquelle il est arrĂŞtĂ© par la Gestapo. Le , cinquante deux personnes furent extraites de la prison de Montluc (Lyon, RhĂ´ne) et furent massacrĂ©s Ă  Châtillon d’Azergues (Châtillon, RhĂ´ne) par les Allemands. Le monument des 52 fusillĂ©s, inaugurĂ© le , fut Ă©rigĂ© Ă  Châtillon d’Azergues en hommage aux victimes du . Il porte les noms des massacrĂ©s et l’inscription traduite en plusieurs langues « Ici la au matin 52 patriotes, extraits des geĂ´les de Montluc furent lâchement assassinĂ©s par es Allemands. Leur forfait accompli ils partirent en chantant ». Albert Samson avait 41 ans. CitĂ© Ă  l’ordre du corps d’ArmĂ©e Ă  titre posthume, il est dĂ©corĂ© de la Croix de guerre avec palmes, Croix de la vaillance polonaise, Croix de guerre tchĂ©coslovaque. ----[1] Cote CC8 62 J 12166 - La ville reconnaissante a donnĂ© son nom Ă  son Port de plaisance. "Port Albert Samson"
    • Alex MĂ©tayer (1930-2004), comĂ©dien, est nĂ© Ă  Berre-l'Etang. Une rue porte son nom.
    • Jean Mermoz vĂ©cut dans la base aĂ©ronavale.
    • Albert Emon, ancien entraĂ®neur de l'OM, est nĂ© sur la commune de Berre-l'Étang le .
    • Armelle Deutsch, comĂ©dienne, originaire de Rognac, elle participa au cours de théâtre d'Akel Akian au Forum de Berre puis intĂ©gra la troupe du théâtre d'Astromela.
    • David Vuillemin, pilote de motocross, est nĂ© le Ă  Berre-l'Étang. Il fait carrière aux États-Unis.
    • Claude Jouve (1929-1996), fut en 1965 champion du monde par Ă©quipe de chasse sous-marine, capitaine de l'Ă©quipe de France de 1969 Ă  1980, mĂ©daille du sauvetage, mĂ©daille d'or de la jeunesse et sports. Son engagement pour la lutte en faveur de la rĂ©habilitation de l'Ă©tang de Berre ainsi que le sauvetage de trois personnes de la noyade (en 1947-1948-1949) et sa participation au sauvetage lors de deux catastrophes aĂ©riennes lui valurent le titre de chevalier de la LĂ©gion d'honneur en 1994. La piscine municipale porte son nom "Piscine Claude Jouve", construit dans l'un des anciens hangar de la Base AĂ©ronavale.
    • Kalash l'Afro, rappeur issu du groupe Berreta, a grandi Ă  Berre-l’Étang.
    • Henry Padovani membres fondateurs du groupe The Police a grandi Ă  Berre l'Etang
    • Jean-Paul Delfino, journaliste, Ă©crivain et scĂ©nariste français il a vĂ©cu Ă  Berre jusqu’à ses 14 ans. - il Ă©voque la ville au travers de son roman Chair de Lune (2008)
    • Ginie Line, chanteuse, a fait sa scolaritĂ© au collège Fernand-LĂ©ger de Berre l'Etang
    • Denis Padovani est nĂ© le Ă  Berre-l'Etang et mort le Ă  Berre-l'Etang est un homme politique français. Il y fut maire de 1935 Ă  1940 puis de 1944 Ă  1947 - Puis de 1955 Ă  1957 il fut prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral des Bouches du RhĂ´ne.
    • Paul Quilès ancien ministre socialiste, a commencĂ© sa carrière d’ingĂ©nieur Ă  la raffinerie Shell, fonction qu'il exerça jusqu'en 1978.
    • RĂ©gis Dubois Ă©crivain et rĂ©alisateur a grandi Ă  Berre l'Etang. Il est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages, essentiellement sur le cinĂ©ma.
    • Nassim Mendil (en), footballeur (Attaquant - Avant-centre) a fait sa carrière Ă  Bastia et dans diffĂ©rents clubs de Serie B italienne (Avellino, Cosenza, Reggina,Ascoli,Salernitana,Catania,La spezia) - Le joueur a grandi Ă  Berre l'Etang. Ă€ Ă©voluĂ© dans sa jeunesse dans le Club Omnisport Berrois COB.
    • Karim Azamoum, nĂ© le Ă  Rognac, est un footballeur franco-algĂ©rien Ă©voluant actuellement au poste de milieu offensif Ă  l'ESTAC Troyes. Le joueur a fait ses dĂ©buts au Berre Sporting Club.
    • Alain Ortega, chanteur, compositeur et interprète est originaire de Berre L'Etang - Ancien leader du groupe Antidote

    HĂ©raldique

    De gueules, au lion d’argent, la queue fourchue, armé, lampassée et couronné d’or, portant sur l’épaule une moucheture d’hermine de sable tirée des armes de Bretagne. Au chef parti : au 1er d’azur, semé de fleurs des lis d’or, Au lambel à trois pendants de gueules, qui est d’Anjou Ancien. Au 2e d’azur, semé de fleurs de lis d’or, à la bordure de gueules, qui est d’Anjou Moderne[28].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. source IGN, carte Top 25 au 1/25000e n° 3144OT
    2. Anne Lascaux, « Carte à la une. La plaine agricole de Berre : essor et déclin d’un espace productif maraîcher français (années 1970-2020) », sur Géoconfluences, .
    3. « PREVISIONS METEO FRANCE - Site Officiel de Météo-France - Prévisions gratuites à 15 jours sur la France et sur le monde », sur meteofrance.com (consulté le ).
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    13. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    17. Caty Gilbert-François. « La rumeur de Berre-l'Etang. Etude de cas sur la crĂ©ation d'une unitĂ© de polychlorure de vinyle Ă  Berre-L'Etang par la sociĂ©tĂ© Shell-Chimie Â». In: Revue Juridique de l'Environnement, n°3, 1980. pp. 222-235. DOI : 10.3406/rjenv.1980.1565 [lire en ligne]
    18. « Généalogie de Joseph "Dominique" Rigobert DEVOLX », sur Geneanet (consulté le ).
    19. « Dossier Emma », sur genearobinot.free.fr (consulté le ).
    20. « Généalogie de Emmanuelle "Léontine" DEVOLX », sur Geneanet (consulté le ).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    24. « Site officiel de la commune »,
    25. source : office de tourisme de Berre-l'Etang
    26. source : journal La Provence, 2 avril 2008
    27. « Eglise paroissiale Saint-Cézaire », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    28. « Le lion d'argent », sur berreletang.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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