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Ben-Hur (film, 1959)

Ben-Hur est un film américain de William Wyler, sorti en 1959.

Ben-Hur
Description de cette image, également commentée ci-après
Affiche originale du film.
RĂ©alisation William Wyler
Scénario Karl Tunberg
Acteurs principaux
Sociétés de production Metro-Goldwyn-Mayer
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre PĂ©plum
Durée 214 minutes
Sortie 1959

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Adapté du roman Ben-Hur : A Tale of the Christ (1880) de Lewis Wallace, ce péplum épique dont l'action se situe au Ier siècle est considéré comme un monument de l'histoire du cinéma, par l'ampleur de sa mise en scène et des séquences à très grand spectacle qui y figurent, notamment la bataille navale, la course de chars et la crucifixion du Christ. Il demeure également l'un des trois films les plus primés du cinéma américain, avec onze Oscars au total.

Le roman d'origine a fait l'objet de quatre autres adaptations, dont celle de 1925 avec RamĂłn Novarro dans le rĂ´le-titre.

Synopsis

Prologue

Avant le titre, la Nativité est racontée en plusieurs tableaux : le recensement, la crèche, l'Étoile de Bethléem, la visite des bergers et des mages, et se termine par un berger sonnant le chophar. Ce récit, tiré des évangiles selon Luc 2 1-20 et selon Matthieu 2 1-11[1] - [2], est un élément en rapport avec le sous-titre du livre : A tale of the Christ (en français Une histoire du Christ) repris dans le titre du film.

Résumé détaillé

Jérusalem au Ier siècle. Judah Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d'enfance Messala, venu prendre la tête de la garnison romaine de la ville. Messala est ivre de la puissance que lui a conférée l'empereur Tibère, alors que Ben-Hur ne souhaite que vivre en paix, malgré la rébellion qui menace en Judée. Devant choisir entre son amitié pour Messala et sa loyauté envers sa patrie, Ben-Hur choisit la loyauté qui le lie à son peuple, ce qui lui vaut la haine féroce de Messala. De retour chez lui, il apprend qu'Esther, la fille de son intendant, une esclave, va se marier avec un homme qu'elle connaît à peine. Ben-Hur, malgré son amour pour cette dernière, lui donne la liberté en cadeau de mariage.

Peu après, alors que le nouveau gouverneur, Valerius Gratus, parade en ville, des tuiles tombent de la maison de Judah et manquent de tuer le Romain. Messala sait son ami innocent mais, ayant pour tâche de mater la rébellion, estime qu'il sera redouté s'il se montre capable de cruauté envers un vieil ami ; il trahit alors Judah en le condamnant aux galères et en jetant en prison sa mère (Miriam) et sa sœur (Tirzah). Quand Esther et son père viennent peu après s'inquiéter de leur sort, ce dernier est aussi jeté au cachot.

En chemin vers la captivité et alors qu'il meurt de soif, on refuse à Ben-Hur le droit de se désaltérer ; il reçoit cependant de l'eau des mains d'un mystérieux homme que même les soldats romains respectent (il s'agit en fait de Jésus de Nazareth).

Trois ans plus tard, les Romains décident de purger la mer Méditerranée des pirates macédoniens. Lors de l'affrontement, le responsable de la galère où peine Judah, le consul romain Quintus Arrius, tombe à la mer et Ben-Hur lui sauve la vie. Sa flotte anéantie, convaincu de sa défaite, Quintus Arrius veut mettre fin à ses jours, mais Ben-Hur l'en empêche. Recueillis plus tard, ils apprendront la victoire romaine. Pour le remercier de lui avoir sauvé la vie, et après avoir obtenu pour lui une grâce de l'empereur Tibère, Quintus Arrius adopte Ben-Hur et lui offre la liberté.

Pendant son séjour à Rome, Ben-Hur fait la connaissance d'un ami d'Arrius, Ponce Pilate et se montre en outre habile conducteur de chars. Malgré ses victoires et l'affection paternelle, il aspire à retourner en Judée. De retour au pays natal, il rencontre le cheikh Ilderim, propriétaire de quatre magnifiques chevaux arabes blancs, qui lui propose de devenir son aurige lors d'une course de chars qui doit se dérouler à Jérusalem. Apprenant que Messala a remporté cette épreuve à de multiples reprises, Ben-Hur décline pourtant. Il rentre chez lui pour découvrir que son intendant vit encore dans son palais en décrépitude avec sa fille et un prisonnier muet rencontré lors de sa détention ; il a été torturé et a perdu l'usage de ses jambes, mais a pu cacher la fortune de son maître qui est restée intacte.

Inquiet pour sa sœur et sa mère, Ben-Hur va interroger Messala ; il se présente chez lui en toge sous sa nouvelle identité romaine Arrius le jeune et, comprenant que son ancien ami ignore le sort de ses détenus, jure de revenir le lendemain. Messala ordonne alors que l'on retrouve les prisonnières ; après consultation des archives et descente dans les cachots les plus profonds, on découvre qu'elles sont encore en vie et ont contracté la lèpre, maladie contagieuse alors inguérissable. Chassées de la ville, elles se rendent en cachette dans la cour de leur ancienne demeure ; Esther les aperçoit alors et, après s'être renseignées sur le destin de Judah, elles font promettre à Esther qu'elle lui annoncera leur mort afin qu'il puisse garder intacte leur image dans son souvenir, promesse qu'elle tiendra. Fou de douleur, Ben-Hur finit donc par accepter l'offre du cheik Ilderim.

Quadriges lors de la scène de la course des chars.

Au départ de la course, Messala arrive dans l'arène avec un char grec dont les roues sont munies de pointes, servant à détruire les chars adverses ou blesser les chevaux. La course est terrible : les conducteurs se livrent un combat acharné, Messala étant le plus redoutable. Il oblige Ben-Hur à se livrer à différentes prouesses pour rester en piste et en vie. Il use même de son fouet sur Ben-Hur, qui parvient à le lui prendre et à le fouetter à son tour. Peu près, le char de Messala se coince entre les roues de celui de Ben-Hur, détruisant celui de Messala. Ce dernier chute brutalement de son char et est tour à tour écrasé par son propre véhicule, puis par les chevaux et le char d'un autre compétiteur, ce qui lui broie les os et l'ensanglante. Finalement, Ben-Hur remporte la compétition. Il se rend ensuite au chevet de Messala qui doit être amputé ; avant de mourir des suites de ses blessures, Messala lui annonce avec cruauté le sort de Miriam et Tirzah.

Effondré, Ben-Hur rentre chez lui. Le lendemain, malgré le danger d'être contaminé, il se rend dans la Vallée des lépreux aux portes de Jérusalem, où sont reclus les incurables et les pestiférés. Il aperçoit alors à distance Miriam et Tirzah, lesquelles sont nourries par Esther. Une altercation s'ensuit, Ben-Hur accusant la jeune femme de mensonge.

Ben-Hur revoit Ponce Pilate, devenu gouverneur de Judée en remplacement de Gratus, qui lui annonce qu'il est devenu citoyen romain, mais Ben Hur refuse pour ne pas devenir comme Messala, et rend l'anneau de son père adoptif.

En rentrant chez lui, Esther avoue son amour à Ben-Hur puis lui affirme connaître quelqu'un qui pourra guérir les lépreuses : Jésus de Nazareth. Mais Ben Hur n'y croit pas, Esther lui reproche d'être devenu comme Messala, se nourrissant de la haine et cherchant la vengeance.

Finalement ils partent chercher sa mère et sa sœur pour les emmener à Jérusalem, mais Ponce Pilate vient tout juste de condamner Jésus à mort. Lors du chemin de croix, Ben-Hur reconnaît l'homme qui l'avait autrefois désaltéré et tente de lui retourner la faveur, il est alors brutalement repoussé par les soldats romains tandis que Jésus est conduit sur le lieu de la crucifixion. Pendant qu'Esther s'en retourne vers la vallée avec Miriam et Tirzah, Ben-Hur assiste, bouleversé, à la mort de Jésus.

Deux miracles se produisent alors : l'orage éclate, la terre tremble et la pluie tombe, rafraîchissant et lavant la terre de Judée. Les femmes, réfugiées dans une cavité au pied du mont Golgotha, lieu de supplice du Christ, sont mouillées par le sang s'écoulant des plaies du crucifié. De retour chez lui, Ben-Hur les découvre guéries. Il peut envisager l'avenir avec sérénité.

Le dernier plan du film montre un berger conduisant ses brebis devant le calvaire et ses trois croix dont les corps ont été descendus, se découpant sur le ciel d'une aube nouvelle, tandis que les chœurs de la chapelle Sixtine entonnent un alléluia sur le thème principal du film.

Fiche technique

Distribution

Et, parmi les acteurs non crédités :

Version française réalisée à l'été 1960 sous la direction artistique de Jacques Barclay à l'auditorium parisien de la M.G.M. rue Condorcet, 9e arrondissement[11] (créditée uniquement sur copies 70mm).

  • Charlton Heston (Ben-Hur).
    Charlton Heston (Ben-Hur).
  • Messala.
    Messala.
  • Quintus Arrius.
    Quintus Arrius.
  • Le cheik Ilderim.
    Le cheik Ilderim.
  • Esther.
    Esther.

Production

Choix des interprètes

Retraçant plus tard ce tournage, l'acteur Charlton Heston avait confié : « Je crois que c'est le seul film de ma carrière à la fin duquel je sentis non seulement mon énergie physique, mais mon énergie créative commencer à s'épuiser. »[12].

D'autres acteurs se sont vu offrir le rôle de Ben-Hur : Rock Hudson, Paul Newman et Burt Lancaster, ce dernier déclina l'offre. Quant à Paul Newman, il prétendit ne pas avoir les jambes adéquates pour porter les costumes.

Martha Scott interprète pour la seconde fois la mère de Charlton Heston, après son rôle dans Les Dix Commandements (1956) de Cecil B. DeMille.

Judah et Messala ne pouvant avoir des yeux de couleurs semblables, Stephen Boyd fut contraint de porter des lentilles marron pour le rôle ; sur certains plans éloignés toutefois, il n'en porte pas et l'on peut deviner son regard bleu (par exemple, lors du défilé d'entrée du nouveau procurateur, au moment où Messala lève les yeux pour regarder Judah et Tirzah sur la terrasse).

Gore Vidal, le scénariste, a souhaité une homosexualité tacite entre les deux protagonistes, Messala (joué par Stephen Boyd) et Ben-Hur (joué par Charlton Heston), contre l'avis du réalisateur, William Wyler. Seul Stephen Boyd fut mis dans la confidence[13].

Le film gardait un secret. William Wyler ne voulait pas présenter le visage de Jésus-Christ, ni le nom de l'acteur qui jouait ce rôle. En fait, il s'agissait d'un baryton américain consacré à l'opéra, Claude Heater, qui avait été sollicité en 1958 à Rome, donc acteur idéal à rester inconnu[10].

Tournage

Costume de Charlton Heston et armure de Stephen Boyd.

Le clou du film, la fameuse course de chars, exigea cinq mois de prĂ©paration et 78 jours de tournage (61 pur-sangs furent sĂ©lectionnĂ©s). Sa mise au point et les entrainements s'effectuant sur une rĂ©plique de la piste amĂ©nagĂ©e derrière les gradins du cirque. Elle fut prise en charge par Andrew Marton et Yakima Canutt, spĂ©cialistes des scènes d'action.

Le dĂ©cor, reprĂ©sentant le cirque antique d'Antioche, s'Ă©tendait sur huit hectares et comportait une piste de 1 400 mètres tournant autour de statues monumentales de 26 mètres de haut, et 3 600 tonnes de sable provenant de diverses plages mĂ©diterranĂ©ennes[14]. On pouvait recevoir entre 6 000 et 15 000 spectateurs sur le plateau creusĂ© Ă  CinecittĂ  oĂą tout le film fut rĂ©alisĂ© pendant neuf mois après deux annĂ©es de prĂ©production[15].

L'emploi d'une pellicule large de 65 mm, dont l'image photographiĂ©e Ă©tait anamorphosĂ©e par un prisme au rapport 1,25 (soit une surface 275 % plus grande que celle du 35 mm standard), permettait une prise de vue particulièrement nette, très lumineuse, aux couleurs vives et sans grain, presque trois fois plus large que haute (2,76:1). Les cadreurs utilisaient des pick-up supportant le matĂ©riel et leurs techniciens roulants au plus près des Ă©quipages. Lors des collisions, de petites charges de dynamite commandĂ©es par les conducteurs pulvĂ©risaient les roues, tandis que les chevaux Ă©taient automatiquement dĂ©crochĂ©s de leur attelage et poursuivaient leur galop sans ĂŞtre blessĂ©s, chaque char pesant plus de 400 kilogrammes. Une des six volumineuses camĂ©ras MGM 65 dont le prix s'Ă©levait Ă  l'Ă©poque Ă  100 000 dollars l'unitĂ© fut dĂ©truite pendant la poursuite, deux auriges ayant mal nĂ©gociĂ© un virage[16].

Les chevaux blancs de l'attelage de Ben-Hur auraient été transportés de Tchécoslovaquie en avion première classe. Ce sont en réalité trois équipages de quatre chevaux semblables de race Lipizzan, qui apparaissent à l'écran ; dressés l'un au trot, un autre au grand galop auprès des plateformes supportant les caméras, et le dernier au saut d'obstacle. Pour les séquences dangereuses que Charlton Heston ne fut pas autorisé à effectuer lui-même par les assurances, un moulage souple de son visage fut appliqué sur les traits du cascadeur Joe Canutt (fils de Yakima Canutt), afin de parfaire l'illusion que l'acteur conduisait lui-même l'ensemble[17]. La scène où Ben-Hur est rejeté à l'extrémité de son char et parvient à y remonter, est en réalité un accident imprévu, survenu au cascadeur[18]. Les prises ont été gardées et intégrées dans le film avec un plan rapproché de Joe Canutt portant le masque souple de Ben Hur sur le visage, suivi sous un angle différent d'une prise plus serrée de Charlton Heston filmé sur le timon et enjambant le char pour reprendre sa place en se saisissant à nouveau des rênes.

Deux médecins et deux infirmières étaient en permanence dans un poste de secours aménagé près du plateau et disposant de vingt lits. Neuf conducteurs d'attelages furent sérieusement blessés.

Finalement, les prises gardées au montage ne constituent qu'une part infime de l'ensemble de celles tournées. En durée, le rapport entre les deux n'est en effet que de 1 sur 263[19].

C'est le seul film de la MGM où Leo, le lion emblématique, est statique et muet à la demande expresse de William Wyler qui tenait à garder sans rupture les trois notes fortissimo de l'ouverture musicale[20].

Au cours de son allocution de début de tournage à Cinecittà en avril 1958, William Wyler avait dit à son équipe : « Messieurs, j'ai été assistant sur la version de 1925. Donc l'un d'entre vous réalisera probablement le prochain Ben Hur au XXIe siècle ! »[21].

Afin d'Ă©viter que les dĂ©cors (reprĂ©sentant 300 sites diffĂ©rents) soient rĂ©utilisĂ©s sans permission par des producteurs italiens, la MGM a dĂ©cidĂ© de les faire dĂ©truire Ă  la fin du tournage.

Exploitation

Format de projection

Il est difficile de définir le format de projection original du film dès lors que l'Ultra Panavision 70 a été créé pour permettre un ratio variable, tout comme le Todd-AO, mis au point par Michael Todd en 1954 pour concurrencer le procédé Cinérama, trop coûteux et complexe.

Ă€ la sortie de La Tunique en 1953 (premier film en CinemaScope), l’immense majoritĂ© des salles possĂ©daient deux projecteurs 35 mm fonctionnant en alternance pour enchaĂ®ner les bobines en continu (les plateaux horizontaux Ă  boucle unique n’existant pas encore). Elles Ă©taient Ă©quipĂ©es de lentilles anamorphiques Hypergonar de rapport 2,66:1, puis 2,55:1 après ajout des pistes sonores magnĂ©tiques, et d'Ă©crans correspondants[22]. Les besoins de place pour intĂ©grer une piste optique monophonique avaient par la suite ramenĂ© l'image au ratio 2,35:1. Les Ă©crans restĂ©s au format supĂ©rieur Ă©taient alors rĂ©duits en largeur par des bordures mobiles en velours noir dont les supports mĂ©talliques se dĂ©plaçaient sur rails horizontalement – et verticalement pour le 70 mm – afin d'encadrer les diffĂ©rents formats projetĂ©s Ă  l’époque[23].

Les salles « haut de gamme » avaient optĂ© quant Ă  elles pour des projecteurs de films au format 70 mm (comme le Philips DP 70 ou le Victoria 8)[24], offrant une image au ratio 2,20:1 de qualitĂ© nettement supĂ©rieure au format 35 mm anamorphosĂ©, la lentille Hypergonar provoquant parfois Ă  l'Ă©poque des dĂ©formations gĂ©omĂ©triques et un manque de nettetĂ© indĂ©sirables. Enfin, quelques salles très haut de gamme s'Ă©taient Ă©quipĂ©es d'Ă©crans incurvĂ©s rappelant le CinĂ©rama et autres systèmes Ă©quivalents, dont le Kinopanorama (Ă©cran courbe de 240 m2) Ă  Paris oĂą des copies 70 mm sphĂ©riques furent exploitĂ©es.

Les finances de la MGM Ă©tant en danger Ă  la fin des annĂ©es 1950 et le projet Ben-Hur ayant Ă©tĂ© lancĂ© pour la remettre Ă  flot, le studio ne pouvait pas se permettre d'essayer d'imposer un nouveau format. La nĂ©cessitĂ© Ă©tait donc de rĂ©aliser un film qui pourrait ĂŞtre projetĂ© simultanĂ©ment en 35 mm anamorphosĂ© au ratio 2,55:1, tout en ayant la qualitĂ© visuelle suffisante pour tirer des copies 70 mm au ratio 2,20:1, voire en CinĂ©rama. Dans ce but, les producteurs choisirent de tourner avec des camĂ©ras 65 mm munies d'un prisme anamorphique de rapport 1,25 (crĂ©ditĂ©es au gĂ©nĂ©rique sous l'appellation MGM Camera 65) offrant un ratio de 2,76:1[25].

Ce système nommĂ© par la suite Ultra Panavision 70 permit de sortir des copies au ratio 2,59:1 (proche du rapport CinĂ©rama), des copies anamorphosĂ©es 35 mm recadrĂ©es (soft matte) en 2.55:1 et 2.35:1 ainsi que des copies « plates » [26] 70 mm au ratio 2,20:1, afin de diffuser le film dans un maximum de salles.

Lors de sa sortie en salles en 1960, Ben-Hur a Ă©tĂ© majoritairement projetĂ© en copies 35 mm 2,55:1 avec quatre pistes magnĂ©tiques stĂ©rĂ©o; en France des copies 2,35:1 furent Ă©galement distribuĂ©es du fait de l'ajout en parallèle d'une demi piste optique de secours large de mm, enfin des tirages 35 mm anamorphosĂ©s avec seulement une piste optique monophonique ont circulĂ© pour les salles non Ă©quipĂ©es[27]. Il a aussi Ă©tĂ© exploitĂ© en copies « plates » 70 mm au ratio 2,20:1 avec 6 pistes magnĂ©tiques stĂ©rĂ©o dans les salles de prestige, les mm supplĂ©mentaires (par rapport au format du nĂ©gatif) permettant l'ajout de deux pistes sonores magnĂ©tiques de part et d'autre des perforations, soient quatre voies sĂ©parĂ©es en plus des deux autres placĂ©es Ă  droite et Ă  gauche du photogramme. Quelques rares salles 70 mm s'Ă©quipèrent d’un Ă©cran 2,76:1 et de la lentille anamorphique au rapport 1,25, mais cela reste très anecdotique.

Lors de sa nouvelle exploitation en 1969, des copies plates, ainsi que quelques copies sphĂ©riques 70 mm pour Ă©crans courbes, furent projetĂ©es aux cĂ´tĂ©s des 35 mm anamorphosĂ©es 2,55:1 dĂ©jĂ  existantes. Si le format original de tournage de Ben-Hur est donc bien le 2,76:1, son format de projection a majoritairement Ă©tĂ© le 2,55:1.

Box-office

Le film a engrangĂ© 74 millions US$ de recettes lors de sa première exploitation aux États-Unis[28] et totalisĂ© au cours des 50 dernières annĂ©es 13 853 547 entrĂ©es en France (dont 1 199 966 Ă  Paris) plaçant Ben Hur en tĂŞte des films sortis en 1960[29].

Ressorties

Ben-Hur est sorti en Blu-ray aux États-Unis le 27 septembre 2011 et en France le 26 octobre suivant. Pour la première fois, le nĂ©gatif original 65 mm a Ă©tĂ© scannĂ© en 6K haute dĂ©finition et est prĂ©sentĂ© dans son format original de 2,76:1 (offrant ainsi une image plus large mais moins haute que lors de l'exploitation en salles). RestaurĂ© image par image pour un coĂ»t total d'un million de dollars US il est prĂ©sentĂ© sous label Warner Bros.

Le film est accompagnĂ© d'un documentaire inĂ©dit d'une durĂ©e de 78 minutes sur la vie de Charlton Heston, illustrĂ©e par des photos et films de famille en 16 mm couleurs tournĂ©s par son Ă©pouse Lydia Clarke. Le commentaire est assurĂ© par leur fils Fraser, qui lit de nombreuses pages du journal intime de son père, rĂ©digĂ© pendant les neuf mois du tournage, dont le premier « tour de manivelle » fut donnĂ© le 20 mai 1958 aux studios CinecittĂ  de Rome.

Après restauration, le film est disponible à l'exploitation en salles en DCP (Digital Cinéma Package) qui est l'équivalent en cinéma numérique de la copie argentique du cinéma traditionnel.

Distinctions

RĂ©compenses

Avec onze Oscars, Ben-Hur est le film le plus primé de l'histoire du cinéma, plus tard rejoint par Titanic en 1998 et Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi en 2004.

Nominations

Conservation

Le film est inscrit depuis 2004 au National Film Registry pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès du fait de son intérêt « culturellement, historiquement ou esthétiquement important »[30].

Autour du film

Records

  • Environ 15 000 figurants apparaissent dans le film.

Erreurs historiques

  • La loi romaine ne condamnait pas aux galères, oĂą l’on employait des marins libres très bien entraĂ®nĂ©s, jamais des esclaves.
  • L’immense avenue rectiligne oĂą dĂ©file Ben-Hur après la bataille navale n’a jamais existĂ© dans l’AntiquitĂ© Ă  Rome. Les triomphateurs suivaient des rues Ă©troites et sinueuses.
  • La bataille navale montre la flotte romaine affrontant une flotte de pirates macĂ©doniens. Mais sous Tibère, au Ier siècle, cela faisait plus d'un siècle qu'il n’y avait plus de pirates en MĂ©diterranĂ©e après la campagne de PompĂ©e, et la MacĂ©doine Ă©tait une province romaine depuis 146 avant J-C.
  • Il n’y avait pas de cirque pour les courses de chars Ă  JĂ©rusalem au Ier siècle.

La course de chars

  • La course de chars a nĂ©cessitĂ© Ă  elle seule près de trois mois de prises de vues (78 jours) avec pour certains plans la prĂ©sence de 15 000 figurants, les chevaux dressĂ©s ne pouvant travailler au-delĂ  de 45 minutes[31].
  • Mario Luraschi, dresseur et cascadeur Ă©questre dans près de 500 films, rĂ©pondant Ă  une question de Bernard Achour, dĂ©clare : « Selon moi, c'est dans Ben-Hur que les chevaux sont le mieux dressĂ©s »[31].
  • MalgrĂ© tout le soin apportĂ© Ă  la sĂ©quence, on peut Ă  de nombreuses reprises apercevoir les traces de pneus du vĂ©hicule ayant servi pour les prises de vues. Les plus flagrantes sont visibles Ă  25 min 14 s sur le 2e blu-ray, dans le tournant au 4e tour de course, Ă  gauche de l'image.
  • D'autre part Ă  l'instant du saut pĂ©rilleux du char au-dessus de l'obstacle (chapitre 8 Ă  27 minutes et 6 secondes) on voit très brièvement mais nettement une camĂ©ra 65 mm posĂ©e Ă  mĂŞme le sol en lĂ©gère contre-plongĂ©e et abritĂ©e du soleil par un support bâchĂ©, au bas du bord droit de l'Ă©cran[32].
  • Comme l'explique le cheik arabe interprĂ©tĂ© par l'acteur Hugh Griffith, les quatre chevaux blancs que guide Ben-Hur lors de la course de chars portent tous des noms d'Ă©toiles : Antarès, AldĂ©baran, AltaĂŻr et Rigel.

Combats maritimes

  • La galère utilisĂ©e dans certaines scènes de combat a Ă©galement posĂ© beaucoup de problèmes :
    • le modèle rĂ©alisĂ© d'après les plans d'un spĂ©cialiste historique Ă©tait trop lourd et ne tenait pas sur l'eau lors des essais en mer. Elle fut donc installĂ©e dans une piscine avec des câbles attachĂ©s Ă  l'ancre pour assurer sa stabilitĂ©.
    • l'eau de la piscine n'ayant pas la couleur de la MĂ©diterranĂ©e, un chimiste fut engagĂ© pour y remĂ©dier. Cependant, les composants chimiques qu'il utilisa créèrent une croĂ»te Ă  la surface de l'eau, qu'il fallut arracher Ă  grands frais des flancs du navire.
    • les volumineuses camĂ©ras 65 mm (coĂ»tant chacune 100 000 $ Ă  l'Ă©poque) ne pouvant ĂŞtre manĹ“uvrĂ©es Ă  bord, la galère fut enlevĂ©e de la piscine, coupĂ©e en deux et placĂ©e sur un plateau pour le tournage des scènes intĂ©rieures.
    • les rames, trop longues, durent ĂŞtre raccourcies ; mais devenues trop lĂ©gères Ă  manĹ“uvrer, elles en devenaient peu crĂ©dibles. Le problème fut rĂ©solu cette fois en utilisant des vĂ©rins hydrauliques qui les tiraient vers le bas.
  • 600 dĂ©cors et 50 000 costumes furent rĂ©alisĂ©s, et de nombreuses Italiennes ont « sacrifiĂ© » leur chevelure (environ 200 kilos) pour confectionner les perruques et barbes que devaient porter les milliers de figurants.
  • Au total 381 000 mètres de pellicule en 65 mm furent impressionnĂ©s[33].

Censure et problèmes religieux

  • Arguant du fait que le film reprĂ©sentait la personne de JĂ©sus, Ben-Hur fut interdit de projection en Arabie saoudite. Dans certains pays communistes tels que la Yougoslavie, les scènes oĂą apparaĂ®t le Christ furent coupĂ©es.
  • William Wyler exigea des acteurs Ă  l'accent britannique pour les Romains, et Ă  l'accent amĂ©ricain pour les Juifs. Soucieux de ne pas choquer chrĂ©tiens et juifs, il demanda la prĂ©sence de reprĂ©sentants du Vatican et de la communautĂ© juive pour tous les aspects religieux du film. Cette anecdote a inspirĂ© une scène du film Ave, CĂ©sar ! des frères Coen oĂą il y avait ce problème similaire pour le film (fictif) oĂą le personnage de George Clooney jouait.
  • Quelques articles publiĂ©s expliquent pourquoi Wyler ne fit pas prĂ©senter le visage de JĂ©sus-Christ (jouĂ© par Claude Heater) dans ce film. Il semble qu'il voulĂ»t Ă©viter une polĂ©mique Ă©ventuelle au Royaume-Uni, oĂą, Ă  cette Ă©poque-lĂ , une loi interdisait la parole et le visage dans le tournage, si JĂ©sus n'Ă©tait autre que le rĂ´le secondaire[34]. Ce pays anglophone Ă©tait, pour lui, très important.

Sortie en France

  • Lors de la sortie en France en 1960, la MGM Ă©quipa certains des cinĂ©mas de son parc privĂ© d'un système sonore « bi-amplification », tel le cinĂ©ma Plaza Ă  Toulouse, une luxueuse salle de 1 890 places. Les frĂ©quences infĂ©rieures Ă  120 Hz Ă©taient sĂ©parĂ©es sur les bandes sonores magnĂ©tiques par un seuil de coupure et traitĂ©es par des amplificateurs spĂ©cifiques alimentant des haut-parleurs d'Ă©cran de 55 cm de diamètre ne rĂ©agissant qu'au bas spectre compris entre 120 et 20 Hz. Les effets ainsi obtenus donnaient un relief acoustique très efficace Ă  la partition musicale de MiklĂłs RĂłzsa, ainsi qu'aux sĂ©quences spectaculaires telles que la bataille navale, la course de chars ou le dĂ©chaĂ®nement des Ă©lĂ©ments au moment de la mort du Christ puis du miracle qui s'ensuit. Cette application ne fut pas reprise pour les sorties ultĂ©rieures de Ben-Hur après la fermeture de nombreux cinĂ©mas vendus en 1963, aux États-Unis et en Europe (dont le Plaza) Ă  la suite des problèmes financiers de la MGM.
  • L'excellence du travail de doublage en français de Jean-Claude Michel poussa Charlton Heston Ă  lui Ă©crire une lettre Ă©logieuse Ă  l'issue de la première parisienne qui eut lieu en sa prĂ©sence le au Gaumont-Palace[35]. En voici un extrait : « j'ai toujours Ă©tĂ© opposĂ© aux versions doublĂ©es des films. Un acteur est naturellement très sensible de voir son propre travail rĂ©interprĂ©tĂ© par un autre acteur, et presque impossible Ă  satisfaire. Pourtant ce que vous avez accompli dans le rĂ´le de Judah Ben-Hur m'a satisfait Ă©normĂ©ment. Cela a dĂ» ĂŞtre d'une difficultĂ© presque incroyable de rendre avec une telle prĂ©cision l'interprĂ©tation et l'ambiance Ă©motionnelle que j'ai crĂ©Ă©es en anglais. [..] Si les Français aiment ce que j'ai fait dans ce film, c'est vous que je dois remercier. Je souhaite vous en exprimer toute ma reconnaissance. Très sincèrement, Charlton Heston[36] ».

Autres adaptations

Films
Télévision
Théâtre

DVD et Blu-ray

Il y a eu de nombreuses éditions du film au format DVD et Blu-ray par l'éditeur Warner Home Vidéo.

  • Coffret DVD Double Face le au format 2.55:1 (*) panoramique 16/9 en français et anglais Dolby Digital 5.1 avec sous-titres français, anglais, italiens, nĂ©erlandais, arabes, espagnols, allemands, roumains, bulgares et anglais pour sourds et malentendants. Sur la face A, la 1re partie du film avec l'entracte et le commentaires audio de Charlton Heston. Sur la face B, la 2e partie du film avec la seconde partie du commentaire audio de Charlton Heston ; le Making Of du film ; les bouts d'essai et une galerie de photos avec un livret collector [37]. (*) annoncĂ© en 1.66:1
  • DVD Double Face Snap Case le avec les mĂŞmes spĂ©cificitĂ©s techniques que le prĂ©cĂ©dents [38].
  • Coffret Prestige 3 DVD sous fourreau cartonnĂ© le avec les mĂŞmes spĂ©cificitĂ©s technique que les autres Ă©ditions mais avec une diffĂ©rence : sur la face A, en plus du commentaire audio de Charlton Heston et l'entracte, la piste musicale seule est prĂ©sente et sur la face B, la piste musicale seule est aussi incluse. Sur le second DVD, la version muette de 143 minutes sous-titrĂ©e datant de 1925. Sur le troisième DVD, un documentaire de 60 minutes "Ben Hur revisitĂ©" ; le making of de 58 minutes ; reportages sur William Wyler ; Bout d'essai des acteurs ; Reportage d'Ă©poque : CĂ©rĂ©monie des Oscars 1960 et des bandes annonces [39].
  • Ben Hur Edition Collector 3 DVD Digipack le au format 2.55:1 panoramique 16/9 en français, anglais et italien Dolby Digital 5.1 avec sous-titres français, anglais, italiens, nĂ©erlandais, arabes, espagnols, allemands, roumains, bulgares, anglais et italiens pour sourds et malentendants. Le DVD 1 contient la 1re partie du film avec le commentaire audio de Charlton Heston et de T. Gene Hatcher, historien du cinĂ©ma ; Entracte ; Piste musicale seule. Le DVD 2 contient la 2e partie du film avec la suite du commentaire audio de Charlton Heston et T. Gene Hatcher et la piste musicale seule. Le DVD 3 est celui des bonus prĂ©sents dans le Coffret Prestige paru auparavant [40].
  • Boitier DVD Ă©cologique WB Environmental le qui est l'Ă©dition du premier DVD paru en 2001 [41].
  • Boitier Keep Case le qui est la mĂŞme Ă©dition que la prĂ©cĂ©dente de 2010 [42].
  • Edition Ultimate Coffret mĂ©tal le contenant 6 disques et un livre collector (3 Blu-ray, 2 DVD et 1 CD audio) :
    • Blu-ray 1 : 1re partie du film en haute dĂ©finition au format 2.76:1 16/9 1080p en anglais 5.1 DTS HD Master Audio, français, allemand, italien, castillan, brĂ©silien, polonais et tchèque en 5.1 Dolby Digital et hongrois 1.0 avec sous-titres français, espagnols, castillans, portugais, brĂ©siliens, polonais, tchèques, hongrois, nĂ©erlandais, danois, finlandais, suĂ©dois, norvĂ©giens, croates, grecs, hĂ©breux, islandais, roumains, corĂ©ens, thaĂŻlandais, anglais pour sourds et malentendants, allemands pour sourds et malentendants et italiens pour sourds et malentendants ; 5 bandes annonces et piste musicale isolĂ©e. Disque Zone A, B et C
    • Blu-ray 2 : 2e partie du film avec les mĂŞmes spĂ©cificitĂ©s techniques que le premier disque. Disque Zone A, B et C
    • Blu-ray 3 : Nouveau making of de Laurent Bouzereau en haute dĂ©finition de 78 minutes sous-titrĂ© ; Making of de 58 minutes datant de 2005 ; Making of de 1993 en VOST ; Diaporama du film ; Film Ben Hur de 1923 prĂ©sent dans l'Ă©dition prestige ; 4 essais d'acteurs ; 6 cinĂ© journaux d'Ă©poque ; cĂ©rĂ©monie des Oscars 1960.
    • DVD 1 et DVD 2 de l'Edition Collector de 2009.
    • CD de la bande originale du film.
    • Livre avec photos et notes de production en papier glacĂ© (68 pages).
  • Blu-ray Ben Hur le contenant les deux premiers Blu-ray de l'Edition Ultimate [43].
  • Blu-ray Ben Hur en Edition Steelbook parue le avec deux disques semblables Ă  ceux de l'Ă©dition Blu-ray de 2012, un mixage de la version française rĂ©Ă©quilibrĂ© notamment dans les haut-parleurs d'ambiance salle (d'oĂą l'absence totale de souffle), et la piste musicale sĂ©parĂ©e[44].

Dans la culture populaire

  • Le groupe de death metal Children of Bodom a utilisĂ© un passage du film comme introduction de leur chanson The Nail.
  • Les trois premières notes fortissimo de la musique originale de MiklĂłs RĂłzsa sont reprises dans le film Deux heures moins le quart avant JĂ©sus-Christ (1982) de Jean Yanne ; par ailleurs, son affiche, imaginĂ©e par Laurent PĂ©tin et reprĂ©sentant le titre du film en lettres majuscules monumentales taillĂ©es dans la pierre, est une parodie de l'affiche originale de Ben-Hur[45].
  • L'expression française « ArrĂŞte ton char, Ben-Hur » existait prĂ©cĂ©demment sous la forme d'« ArrĂŞte ton charre » au sens de « charrier », puis aurait Ă©tĂ© modifiĂ©e dans le parler populaire après le succès du film en 1959[46]. Autre phrase humoristique crĂ©Ă©e Ă  l'occasion du film : « Mets-ça lĂ , Ben Hur ! » (en rĂ©fĂ©rence Ă  Messala).
  • A la page 11 de l'album de la bande dessinĂ©e La Serpe d'or d'AstĂ©rix, publiĂ© en 1962, un conducteur de char mentionne Ben-Hur, synonyme de chauffard dans la scène.

Notes et références

  1. « Évangile selon Luc », sur aelf.org, Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones (consulté le ), chap II 1-20.
  2. « Évangile selon Matthieu », sur aelf.org, Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones (consulté le ), chap II 1-11.
  3. Pour les copies anamorphosées. 2,50:1 « recommandé » pour les copies « plates ».
  4. Par soft matte, au lieu du format habituel 2,35:1. Cf. Ultra Panavision 70 - Anamorphic 65/70 mm System.
  5. Plus une piste mono optique de secours qui ramène le ratio à 2,35:1.
  6. Certificat de projection+Fiche IMDb.
  7. The 70 mm. Newsletter Ben-Hur.
  8. Le doublage par Thierry Le Nouvel page 45 (2007 Éditions Eyrolles).
  9. Carton de doublage insĂ©rĂ© sur les copies 70 mm.
  10. Site Sudinfo, Décès du baryton Claude Heater, qui joua Jésus dans Ben-Hur, le 7 juin 2020
  11. Rencontres autour des doublages des films, par François Justamand et Thierry Attard. Éditions Objectif Cinéma (2006).
  12. "Charlton Heston a biography" par Michael Munn (phrase traduite de l'anglais par Adrien Pislard)
  13. Films cités dans The Celluloid Closet.
  14. 70 mm Newsletter Ben-Hur
  15. Film 16 mm tournĂ© sur le plateau en 1959-1960 figurant dans les bonus de l'Ă©dition prestige 4 DVD Ă©ditĂ©e en 2005 par Turner Entertainment.
  16. Ray Freiman, L'Histoire de la réalisation de Ben-Hur, Random House, 1960.
  17. Laurent Bouzerau, Charlton Heston et Ben-Hur : Une vie Ă©pique, documentaire bonus du coffret Blu-ray 50e anniversaire.
  18. Selon une note sur le site de l'AFI (Cf. lien externe).
  19. Ben Hur : Le Film épique qui a changé le cinéma, documentaire bonus des coffrets DVD édition prestige et Blu-ray 50e anniversaire.
  20. The Internet's largest film Technology Resource.
  21. « Ben Hur / Charlton Heston : un Film, et une Vie épiques », documentaire des suppléments du coffret Blu-Ray de luxe édités à l'occasion des 50 ans du film.
  22. Traité des techniques audio-visuelles de Jean Vivié.
  23. 1,37:1, 1,66:1, 2,35:1 (35 mm) et 2,20:1 (70 mm).
  24. Traité des techniques audio-visuelles par l'Ingénieur général Jean Vivié (1973).
  25. (en) Martin Hart, « Solving The Mysteries of MGM Camera 65 and Ultra Panavision 70 », WidescreenMuseum.com, septembre 2002 (accédé le 30 janvier 2012).
  26. C'est-à-dire non amorphosées.
  27. Stock de l'agence MGM sud-Ouest Ă  Bordeaux (1960).
  28. « Business », IMDb.
  29. [PDF] Box-office 1960, sur le site du CNC, 2010.
  30. (en) « Liste du National Film Registry » (consulté le ).
  31. Les Années laser no 199, p. 52.
  32. https://www.youtube.com/watch?v=2q2eN_1CWsQ.
  33. Random House1960.
  34. The Hollywood Reporter, Claude Heater Dead : Opera Singer Who Played Jesus in ' Ben Hur ', Died at 92 , le 6 juin 2020 (en)
  35. The 70 mm.newsletter Ben-Hur.
  36. Le Cinéma et la Musique en haute définition, catégorie bandes son.
  37. .
  38. .
  39. .
  40. .
  41. .
  42. .
  43. .
  44. .
  45. Jérémie Imbert, « Création affiche : Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ », sur CineComedies, .
  46. expressio.fr.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jon Solomon, Ben-Hur. The Original Blockbuster, Edinburgh University Press, 2016.
  • Claude Aziza, « N'arrĂŞte pas ton char, Ben-Hur ! » in L'Histoire no 312, septembre 2006, pp. 30-31 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Ned Price, Les AnnĂ©es laser no 180, novembre 2011, pp. 90-91. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • L'Histoire de la rĂ©alisation de Ben-Hur, programme officiel de la MGM Ă©ditĂ© par Random House pour la sortie du film en 1960. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles connexes

Liens externes

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