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Attentats pendant la guerre d'Algérie

La guerre d'Algérie a connu de nombreux attentats contre les populations civiles des départements d'Algérie et de France métropolitaine, toutes confessions et tous milieux sociaux confondus[1]. Tous les belligérants du conflit ont commis des attentats, plus ou moins revendiqués : les indépendantistes du FLN (à la suite de l'Organisation spéciale), les communistes, les anti-indépendantistes de l'armée française (Organisation de la résistance de l'Algérie française – ORAF), de l'Organisation armée secrète (OAS), des services secrets français proches des milieux gaullistes (barbouzes du MPC, La Main rouge).

Généralités

Terrorisme nationaliste

Alors pour l'historien Jean-Charles Jauffret, « le terrorisme a été l'une des principales armes utilisées par les nationalistes algériens du FLN-ALN et par leurs concurrents du MNA »[1]. Le terrorisme est l'emploi délibéré de la violence (attentats, assassinats, enlèvements, etc.) à des fins politiques, de telle sorte que leur retentissement psychologique – terreur et peur – dépasse largement le cercle des victimes directes pour frapper massivement l'opinion publique concernée.

Terrorisme anti-nationaliste

Selon Jean-Charles Jauffret, c'est le terrorisme employé par les indépendantistes du FLN qui a suscité un terrorisme de représailles de la part des anti-indépendantistes[1]. Après les massacres du Constantinois en 1955, les autorités militaires françaises ont créé des groupes d'autodéfense et au sein de ces nouvelles formations sont nées des unités secrètes de « contre-terrorisme », utilisant les mêmes moyens que le FLN[1]. Dans ce contexte sont apparus les premiers attentats de l'ORAF, à partir de 1956, puis dès 1961, ceux de l'OAS.

Bilans

Selon Louis Joxe, la guerre d'indĂ©pendance menĂ©e par le FLN a causĂ© dans la population civile 19 166 tuĂ©s (dont 2 788 EuropĂ©ens et 16 378 AlgĂ©riens) et 21 151 blessĂ©s (dont 7 541 EuropĂ©ens et 13 610 AlgĂ©riens). Le nombre de disparus civils s'Ă©lève Ă  13 296 AlgĂ©riens et 371 EuropĂ©ens jusqu'au 19 mars 1962[2].

Extension géographique

Terrorisme en Algérie

L'une des formes les plus connues du terrorisme durant la guerre d'Algérie est celle du terrorisme urbain, Alger et Oran seront ainsi le siège d'attentats de masse relayés par les médias de métropole, dont l'Office de radiodiffusion-télévision française (RTF). En Algérie, la ville est le lieu principal de coexistence entre les communautés algérienne, juive et européenne. L'arrière-pays (djebel ou Sahara) n'offre pas ce type de mixité, mais des attentats sont néanmoins perpétrés contre les populations locales ou des fermes tenues par des européens.

Terrorisme en métropole

Le terrorisme durant la guerre n'a pas concerné que le territoire de l'Algérie, puisque des attentats contre diverses cibles et des assassinats de policiers ou d'Algériens refusant de payer l'impôt révolutionnaire, ont été commis en métropole par le FLN et ont entraîné le recours au couvre-feu pendant la période qui précède le massacre du 17 octobre 1961.

Le vit le début d'une vague d'attentats dans l'ensemble du territoire contre des postes de police, des casernes, des dépôts de carburants et autres intérêts économiques[3].

Selon les chiffres officiels, les affrontements entre le Front de libĂ©ration nationale et le Mouvement national algĂ©rien causèrent en mĂ©tropole, entre le et le 23 janvier 1962, 10 223 victimes dont 3 957 tuĂ©s[4] - [5].

L'OAS a également été active en métropole par l'intermédiaire de sa branche « OAS-Métro », responsable de l'attentat contre André Malraux qui déboucha sur l'affaire de la station de métro Charonne.

Lutte contre le terrorisme en métropole

Le préfet de police de Paris ratifie le l'arrêté de création du Service de coordination des affaires algériennes (SCAA). Sous la direction du cabinet du préfet, le SCAA coordonne à partir de cette date l'action des services — existants et nouveaux — spécialisés dans la lutte contre le nationalisme algérien. Outre le SAT-FMA et la section de renseignement, le SCAA supervise les opérations d'unités actives : la BAV et ses deux sections (enquêtes et voie publique), la 8e brigade territoriale (8e BT), unité territoriale de police judiciaire, les équipes spéciales de district (composée d'éléments en civil chargés de la surveillance des milieux musulmans) et, à partir du , la Force de police auxiliaire (FPA), appelée également Force auxiliaire de police (FAP).

Listes d'attentats

Attentats du FLN

La guerre d'Algérie est une guerre asymétrique. Les indépendantistes luttent au travers d'actes terroristes, les attentats, les assassinats et massacres se comptent par millier. On compte par exemple plus de 200 actes terroristes en avril 1955 et plus d'un millier pour le mois de décembre 1955[6]. Liste non exhaustive :

  • Toussaint rouge,
  • Assassinat dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954 du garde forestier François Braun,par Ahmed Zabana il est le premier indĂ©pendantiste algĂ©rien guillotinĂ©, le 19 juin 1956,
  • Assassinat de l'administrateur Maurice Dupuy et son escorte Ă  Tebessa près du marchĂ© de Souk el Adjedj (douar Bedjen). 6 cadavres affreusement mutilĂ©s sont retrouvĂ©s le lendemain[7] - [8], 24 mai 1955
  • Massacres du Constantinois en 1955 (dans les secteurs de El-Halia - 132 morts - et Philipeville), 20 et 21 aoĂ»t 1955
  • Massacre de la famille Mello Ă  AĂŻn Abid, dont une enfant de 5 jours coupĂ©e en deux et introduit dans le ventre de sa mère Ă©viscĂ©rĂ©e[9]
  • Le maire de Fort National est abattu d'un coup de fusil dans le dos[10]
  • Attaque d'une ferme Ă  El-Hadjar, la famille Heffner dont les enfants âgĂ©s de 27, 20 et 15 ans est Ă©gorgĂ©e et mutilĂ©e, [11]
  • La ferme Cruet Ă  Saints-Pierre-et-Paul en Mitidja est attaquĂ©e, trois membres de la mĂŞme famille sont assassinĂ©s, 16 fĂ©vrier 1956[12]
  • Attaque du car Bou Saâda - Alger[13], 24 fĂ©vrier 1956
  • Massacre au col de Deux Bassins[14] ou embuscade dite de Sakamody, sur la route d'Alger Ă  Bir-Rabalou, un car et deux voitures sont mitraillĂ©s, 7 civils dont un couple et une fillette de sept ans sont assassinĂ©s[12] 24 fĂ©vrier 1956
  • Assassinat de 3 musulmans Ă  l’Arba, les tortionnaires ont commencĂ© par leur couper les paupières, le nez et les lèvres, avant de les achever tandis qu’un troisième Ă©tait Ă©gorgĂ© devant sa famille[15], 27 fĂ©vrier 1956
  • Massacre dans le village de Palestro[16], 8 mars 1956
  • DĂ©but mars six fermes sont attaquĂ©es entre Thiers et Palestro, 7 civils sont tuĂ©s dont trois femmes[12]
  • 22 Musulmans sont Ă©gorgĂ©s par le FLN et exposĂ©s sur la route, Ă  Seddouk Wilaya de BĂ©jaia 22 mars 1956[15]
22 Musulmans égorgés par le FLN et exposés sur la route, à Seddouk Wilaya de Béjaia.
22 Algériens égorgés par le FLN et exposés sur la route, à Seddouk Wilaya de Béjaia.
  • Attaque du SAS de Sidi Djillali, le mĂ©decin est torturĂ© au fer rouge, avec un liquide bouillant puis Ă©gorgĂ©, nuit du 28 au 29 mars 1956[17]
  • 9 attentats en 48 h Ă  Alger, (Belcourt, Casbah, rue de Lyon, Bd St Saens, Hussein Dey, Maison carrĂ©e, rue Randon)[18], 28 avril 1956
  • Nuit rouge de la Soummam ou massacre d’Oued Amizour : entre 490 et plus de 1200 villageois dont des enfants, du village de Tifraten dans la basse Soummam, torturĂ©s et Ă©gorgĂ©s, avril 1956[19] - [20] - [21] - [22] - [23]
  • Trois jeunes garçons d'AĂŻn BĂŞida enlevĂ©s[24], ils sont attirĂ©s dans un guet-apens par un de leurs camarades de classe musulman le 5 mai 1956, leurs corps sont retrouvĂ©s dans un puits le 23 juin 1956[11]
  • Massacre en Oranie dans la plaine d'AĂŻn Temouchent, les rebelles attaquent une cinquantaine de fermes et massacrent soixante personnes[25], 7 mai 1956
  • 46 villages attaquĂ©s dans le Constantinois[26], 9 mai 1956
  • Embuscade de Palestro, 18 mai 1956
  • deux musulmans du douar Zenata (Remchi), Benmrah Bouhassoun et Beneli Mohamed, sont dĂ©capitĂ©s avec une Houe après avoir eu la verge sectionnĂ©e et enfoncĂ©e dans la bouche par les fellaghas[15], 27 mai 1956
  • Attentats Ă  Alger, 20 et 21 juin 1956
  • Mitraillage du bdv National le 24 Juin 1956 Ă  Ain-TĂ©mouchent :non ciblĂ© 3 victimes 2 musulmans 1 Espagnol,plusieurs blessĂ©s
  • Attentats Ă  Alger, attaque Ă  la grenade dans un cafĂ©[27], 11 juillet 1956
  • 19 militaires tombent dans une embuscade en se rendant au Douar de Sidi-Ghalem oĂą ils Ă©taient invitĂ©s par des indigènes Ă  boire le thĂ©. Ils furent tous atrocement mutilĂ©s[28] - [29], 18 juillet 1956
  • Attentat au bain maure de la Casbah d'Alger, 10 aoĂ»t 1956
  • Attentats du Milk-Bar et de la CafĂ©tĂ©ria, [30]
  • Embuscades contre le 1er RIM et le RIM dans le secteur d'Aflou, 2 octobre 1956
  • Attentats PC et FLN : trois bombes explosent Ă  la Gare d'Hussein-Dey Maison CarrĂ©e[31], notamment dans un trolleybus rempli d’enfants[15] - [32], 12 novembre 1956
  • Assassinat d'AmĂ©dĂ©e Froger, maire de Boufarik par Ali la Pointe, 28 dĂ©cembre 1956[33]
  • Massacre de l'Ă©cole d'AĂŻn Seynour dans la rĂ©gion de Souk Ahras, 57 petits garçons et filles Ă©gorgĂ©s, la maĂ®tresse nue clouĂ©e sur la porte les seins coupĂ©s[34]
  • Attentat Ă  la bombe dans un trolleybus reliant Hydra Ă  la grande Poste, 2 mort, 03 janvier 1957[33]
  • 22 janvier 1957, attaque du car au Mazafran - RN 11 - Zeralda
  • Attentats du Coq Hardy et de l'Otomatic, deuxième attentat de la CafĂ©tĂ©ria, 5 morts et 32 blessĂ©s[33], [35]
  • Attentats au stade d'Alger (stade du ruisseau)[33] et au stade d'El-Biar[36] (la bombe est dĂ©posĂ©e par Baya Hocine et Bellamine Mohamed[37]), - 11 morts dont 3 enfants[33] et 50 blessĂ©s[38]
  • Attentat Ă  la grenade , cinĂ©ma Ain-TĂ©mouchent, plusieurs victimes ,europĂ©ens et musulmans
  • 15 indĂ©pendantistes massacrent au couteau la famille Barral et leur trois enfants de 20, 16 et 12 ans dans leur ferme situĂ©e Ă  km de SĂ©tif, la fille de 12 ans a Ă©tĂ© violĂ©e, 11 mai 1957[17]
  • ExĂ©cutions de militaires en permission, du 3 au [39]
  • Assassinats de La Rosa Augusta et OntĂ©nient Emile, le 12 mai 1957 Ă  Bordj-Menaiel
  • Assassinat d'Ali Chekkal Ă  Colombes, 26 mai 1957
  • Tueries dans les villages de d'AĂŻn-Manaa (27 tuĂ©s, 20 blessĂ©s) et Wagram (8 tuĂ©s, 4 blessĂ©s), 30 mai 1957[40]
  • Massacre de Melouza (338 morts) et Wagram[41], mai-juin 1957
  • Attentats des lampadaires, 10 morts dont 3 enfants et 92 blessĂ©s dont 33 amputations[33], [42]
  • Massacre de Kashbah Metchta[43], 4 juin 1957
  • Attentat au dancing du Casino de la Corniche, 8 morts et 92 blessĂ©s dont 10 amputations[33], [44] - [45]
  • Embuscade Ă  la frontière tunisienne : seize soldats tuĂ©s, 11 janvier 1958
  • Assassinat du maire de Thiersville et son Ă©pouse, FĂ©lix et Madeleine Viallat, devant leurs enfants, le 8 avril 1958[46]
  • ExĂ©cution par le FLN de trois soldats français, prisonniers sur le sol tunisien, 9 mai 1958
  • Tuerie de HonaĂŻne, dans l'Ouest Oranais Ă  l'encontre de populations suspectĂ©es de vouloir rĂ©pondre favorablement au rĂ©fĂ©rendum, 25 morts, Ă©tĂ© 1958[47]
  • Attentat contre une jeep de la gendarmerie dans l'oued Djen Djen, 29 octobre 1958[33]
  • Assassinat au pistolet mitrailleur d'une mère et ses deux enfants dont un bĂ©bĂ© dans son berceau, 30 octobre 1958[33]
  • Nombreux attentats FLN en MĂ©tropole, 4-9 avril 1959
  • Assassinat du sĂ©nateur ChĂ©rif Benhabyles Ă  Vichy, 28 aoĂ»t 1959
  • Assassinat du SCH Monnier du 145ème Bataillon de Transmissions le 24 dĂ©cembre 1959 alors qu'il revenait en car d'un enterrement Ă  Alger.
  • Pendant trois heures des membres du FLN lancent des grenades et mitraillent des cafĂ©s et restaurants, 14 mai 1962 - 24 morts et plus de 60 blessĂ©s[6]
  • massacre d' Oran, juillet 1962
  • Massacre des harkis, juillet aoĂ»t septembre 1962

Attentats des communistes

  • Attentats PC et FLN : trois bombes explosent Ă  Alger Hussein Dey Maison CarrĂ©e[31], 12 novembre 1956
  • Attentats : quatre bombes dans les Ă©glises d'Alger, cathĂ©drale et St Vincent de Paul Ă  Bab El Oued[48], 30 dĂ©cembre 1956

Attentats de l'ORAF

Attentats de l'OAS

Attentats de La Main rouge

  • 28 septembre 1956 (Hambourg) : dans les bureaux de la sociĂ©tĂ© Otto SchlĂĽter GmbH, une bombe de cinq kilos avec un dĂ©tonateur Ă  l'acide explose. La mère de SchlĂĽter est grièvement blessĂ©e. Son associĂ©, Wilhelm Lorenzen, âgĂ© de 62 ans, dĂ©cède des suites de ses blessures graves.
  • 3 juin 1957 (Hambourg) : la Mercedes-Benz 220 de SchlĂĽter explose sous le feuOtto Ernst Remer. Ingeborg, la fille de SchlĂĽter, est lĂ©gèrement blessĂ©e et sa mère mortellement blessĂ©e.
  • 18 juillet 1957 (port de Tanger) : le cargo Bruja Roja de Georg Puchert est coulĂ© par une charge.
  • 20 juillet 1957 (port de Tanger) : le cotre Sirocco de Puchert est coulĂ© par une charge.
  • 1957 (Charleroi) : le patron du FLN pour la Belgique est abattu.
  • 1957 (Madrid) : le secrĂ©taire espagnol de la dĂ©lĂ©gation du FLN est abattu.
  • (Hambourg) : le cargo Bremer Atlas est partiellement coulĂ© par des charges explosives.
  • 5 novembre 1958 (Bonn) : le chef de l’agence FLN pour l'Allemagne de l'Ouest, l’avocat AmĂ©ziane AĂŻt Ahcène âgĂ© de 27 ans, est mitraillĂ© devant l’ambassade de Tunisie. Il meurt des mois plus tard dans un hĂ´pital tunisien.
  • 28 novembre 1958 (Rabat) : l'avocat Auguste Thuveny est tuĂ© par une bombe placĂ©e dans sa voiture. Il Ă©tait l'un des avocats du FLN.
  • 19 janvier 1959 (gare de Sarrebruck) : le membre du FLN, Abd-El Soualem, est assassinĂ©.
  • 3 mars 1959 (Ostende) : Al Kahira est coulĂ© par une charge explosive.
  • 21 mai 1959 (Paris) : l'avocat algĂ©rien Ould Aoudia est abattu devant son bureau, rue Saint-Marc.
  • 5 juillet 1959 (Rome) : un attentat Ă  la voiture piĂ©gĂ©e contre le reprĂ©sentant du FLN, Tajeb Bouhlahrouf, Ă©choue car un enfant jouant envoie accidentellement sa balle sur sa voiture, ce qui dĂ©clenche la bombe. Le garçon de dix ans est tuĂ© par l'explosion.
  • 7 septembre 1959 (Beyrouth) : Mohammed Mahmoud Djami, qui veut rencontrer Ferhat Abbas, est atteint par quatre coups de revolver alors qu'il monte Ă  bord d'un vol Ă  destination des États-Unis.
  • 15 octobre 1960 (Munich) : Wilhelm Beissner est sĂ©rieusement blessĂ© dans une attaque.
  • 1962: Ernst-Wilhelm Springer Ă©chappe Ă  un attentat.

Attentats des barbouzes

Le fonds d'archives Jacques Foccart mentionne plusieurs centaines d'attentats ou d'assassinats commandités[49].

Parmi les cas élucidés, celui du docteur Louis Tonellot, à l'hôpital Maurice-Loustau (Al Farabi) d'Oujda (Maroc) en juin 1957[50].

Attentats non élucidés

Notes et références

  1. Maurice Vaïsse, Militaires et guérilla dans la guerre d'Algérie, Bruxelles, A. Versaille, , 564 p. (ISBN 978-2-87495-183-1), p. 449-450
  2. Louis Joxe, Journal Officiel de la République française, 4 août 1962
  3. « Le 25 août 1958 : Une date tombée dans l’oubli », El Watan,
  4. Rémy Valat, « Un tournant de la « Bataille de Paris » », Revue d'Histoire : Outre-Mers, 1er semestre 2004, no 342-343
  5. Omar Carlier, « Violence(s) », dans Renaud de Rochebrune et Benjamin Stora (préf. Mohammed Harbi), La guerre d'Algérie vue par les Algériens. des origines à la bataille d'Alger, Paris, Gallimard, coll. « Histoire » (no 254), , 624 p. (ISBN 978-2-07-079374-7, BNF 45146025), p. 511
  6. Jean Sévillia, Les vérités cachées de la Guerre d'Algérie, Fayard, , 416 p. (ISBN 978-2-213-67426-1, lire en ligne)
  7. Philippe Tripier, Autopsie de la Guerre d'Algérie, Éditions France-Empire, (lire en ligne)
  8. Michel Klen, L'Algérie française, un tragique malentendu, ou, Les périls de l'ambiguïté, France Europe éditions livres, , 518 p. (ISBN 978-2-84825-112-7, lire en ligne)
  9. Guy Pujante, Itinéraire Lambda : de l'Algérie de Papa à l'O.A.S., Godefroy de Bouillon, , 421 p. (ISBN 978-2-84191-165-3, lire en ligne)
  10. « Mort du maire de Fort National ( Kabylie) Marcel Frappoli », La Dépêche Quotidienne,‎
  11. Cercle national des anciens combattants, Torture ? Ils ont dit torture !, , 56 p.
  12. Pierre Montagnon, La guerre d'Algérie : Genèse et engrenage d'une tragédie, Pygmalion, , 469 p. (ISBN 978-2-7564-0875-0, présentation en ligne)
  13. « Le car Bou Saâda tombe dans une embuscade », La Dépêche Quotidienne d'Algérie,‎
  14. « Horrible tuerie des Deux Bassins Algérie », La Dépêche Quotidienne,‎ 26-27 février 1956
  15. Jean-Pierre Rondeau, Jean-Pierre Rondeau présente Aspects véritables de la rébellion algérienne : Suivi de, Algérie médicale : documents publiés à l'origine par le Cabinet du Ministre du Ministère de l'Algérie, Dualpha, , 245 p. (ISBN 978-2-912476-41-8, lire en ligne)
  16. « Les assassins de Palestro ont trompé leurs victimes », La dépêche Quotidienne d'Algérie,‎
  17. France Ministère de l'Algérie, Aspects véritables de la rébellion algérienne, (lire en ligne), p. 22, 23
  18. « 9 attentats en 48 h dans l'agglomération algéroise », Le Journal d'Alger,‎ 29 et 30 avril 1956
  19. « Les archives devraient être ouvertes avec précaution », sur lejournaldalgerie.com (consulté le )
  20. Charles-Robert Ageron, « Complots et purges dans l'armée de libération algérienne (1958-1961) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 59, no 1,‎ , p. 15–27 (DOI 10.3406/xxs.1998.3775, lire en ligne, consulté le )
  21. Gilbert Meynier, Histoire intérieure du F.L.N. 1954-1962, Fayard, , 812 p. (ISBN 978-2-213-61377-2, lire en ligne)
  22. Gilbert Meynier, « Le FLN/ALN dans la guerre d'indépendance : un monopole de la violence ? », Histoire de l'Algérie à la période coloniale,‎ , p. 533-539 (lire en ligne)
  23. Mohammed Harbi et Gilbert Meynier, Le FLN, documents et histoire : 1954-1962, Fayard, (lire en ligne)
  24. « Trois jeunes garçons d'Aïn Beïda enlevés par les rebelles », La Dépêche Quotidienne d'Algérie,‎
  25. « Nuit de terreur en Oranie près de Aîn Témouchent rebelles attaquent 50 fermes et tuent 60 personnes », L'Écho d'Alger,‎
  26. « 46 villages attaqués dans le Nord Constantinois de nombreux civils musulmans égorgés », Le Journal d'Alger,‎
  27. « Série d'attentats dans Alger grenade au café du rond-point rue de Lyon », L'Echo d'Alger,‎
  28. Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (France) Musée d'histoire contemporaine, La France en guerre d'Algérie, BDIC, (lire en ligne)
  29. Jean André Faucher, L'Algérie rebelle, Éditions du Grand Damier, (lire en ligne)
  30. « Bombes au Milkbar et à la cafétaria », sur histoire-en-questions.fr
  31. « Attentats communistes et FLN à Alger Maison Carrée et Hussein Dey », Echo d'Alger,‎
  32. Guy Forzy, Ça aussi -- c'était De Gaulle, Muller édition, , 311 p. (ISBN 978-2-904255-49-6, lire en ligne)
  33. Alain Vincenot, Algérie. Les oubliés du 19 mars 1962, Archipel, , 352 p. (ISBN 978-2-8098-2628-9, présentation en ligne)
  34. « La torture en Algérie (5/5) - Radio », sur Play RTS (consulté le )
  35. « Attentats à l'Otomatic et au Coq Hardi », sur histoire-en-questions.fr
  36. « Bombes dans les tribunes du stade municipal d'Alger et au stade d'El-Biar », l’Écho d'Alger,‎ 10 et 11 février 1957
  37. Le Soir d'Algérie, « http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2016/07/11/article.php?sid=198925&cid=16 », sur lesoirdalgerie.com (consulté le )
  38. « Histoire vivante du 01.08.2018 - », sur rts.ch, (consulté le )
  39. « Récits de la Bataille d’Alger par Yacef Saâdi : Opération “Bérets verts” », elmoudjahid.com, , récit de Yacef Saâdi
  40. Jean Sévillia, Les vérités cachées de la Guerre d'Algérie, Fayard, , 416 p. (ISBN 978-2-213-67426-1, présentation en ligne), p. 191-192
  41. « Massacre par le FLN de la population de Mélouza et Wagram 338 musulmans massacrés », Le Journal d'Alger,‎
  42. « Après les bombes et les lampadaires le terrorisme joue son va-tout au Casino de la Corniche », Historia Magazine n°228-35,
  43. « Massacre par le F.L.N. de la population de Kashbah Metchta 250 musulmans massacrés », Le Journal d'Alger,‎
  44. « Attentat du Casino de la Corniche - Algérie », Antenne 2,
  45. « Bombe au Casino de la Corniche 8 morts dont le chef d'orchestre Lucky Starway », La Dépêche Algérie,‎ 9 et 10 juin 1957
  46. thiersville - THORRIGNAC Jean-Yvesjeanyvesthorrignac.fr › INFO_20646_20THIERSVILLE
  47. Jean-Charles Jauffret, Maurice Vaïsse et Centre d'études d'histoire de la défense (France), Militaires et guérilla dans la guerre d'Algérie, Éditions Complexe, , 561 p. (ISBN 978-2-87027-853-6, présentation en ligne)
  48. « Ajoutant la profanation au crime les communistes posent quatre bombes dans les églises d'Alger, Cathédrale et St Vincent de Paul à Bab el Oued », Écho d'Alger,‎ 30 et 31 décembre 1956
  49. « Un document signé Jacques Foccart établit la pratique des assassinats ciblés de l’État français », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  50. Jacques Follorou, « Guerre d’Algérie : comment la France en est venue à tenter d’assassiner l’un de ses propres ressortissants », sur lemonde.fr, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Roland Gaucher, Les Terroristes, Albin Michel, 1965
  • Lucien Bitterlin, Nous Ă©tions tous des terroristes : L'histoire des « barbouzes » contre l'O.A.S. en AlgĂ©rie, Éditions du TĂ©moignage chrĂ©tien, 1983
  • RĂ©mi Kauffer, Jean Monneret, et alii, « La Face cachĂ©e de la guerre d'AlgĂ©rie - L'OAS, les secrets d'une organisation clandestine », Historia thĂ©matique, no 76, mars-avril 2002 :
  • Pierre Abramovici, « L'attentat ferroviaire restĂ© secret d’État », Historia, no 689, , [lire en ligne]
  • Eric Michel, AlgĂ©rie ! AlgĂ©rie !, Presses de la Renaissance, 2007

Articles connexes

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