Rue Saint-Marc (Paris)
La rue Saint-Marc est une voie du 2e arrondissement de Paris, en France.
 2e arrt Rue Saint-Marc
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| Situation | |||
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| Arrondissement | 2e | ||
| Quartier | Vivienne | ||
| DĂ©but | 149, rue Montmartre | ||
| Fin | 10, rue Favart | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 320 m | ||
| Largeur | 10 m | ||
| Historique | |||
| Création | 1650 | ||
| DĂ©nomination | 1847 | ||
| Ancien nom | Rue Neuve-Saint-Marc | ||
| GĂ©ocodification | |||
| Ville de Paris | 8909 | ||
| DGI | 8686 | ||
| GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
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 Images sur Wikimedia Commons |
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Situation et accès
La rue Saint-Marc est une voie publique située dans le 2e arrondissement de Paris. Elle débute au 149, rue Montmartre et se termine au 10, rue Favart.
Origine du nom
Cette rue doit sa dénomination à une enseigne[1].
Au milieu du XVIIème siècle la famille Vivien (seigneur de Saint-Marc ou Saint-Mard en Seine-et-Marne) réalisa un lotissement et donna son nom à plusieurs voies dont les rues Vivienne et Saint-Marc[2].
Historique
Cette rue a été construite vers 1650.
Une décision ministérielle à la date du 5 germinal an VI (), signée Letourneux, fixe la largeur de cette voie publique à 8 mètres. En vertu d'une ordonnance royale du , cette dimension est portée à 10 mètres.
Rue Neuve-Saint-Marc
C'est une des rues percées vers l'an 1784, par lettres-patentes à la date du . Celles-ci indiquent qu'il sera ouvert aux frais d'Étienne-François duc de Choiseul-Amboise et de son épouse, sur le terrain de leur hôtel et jardin, et en continuité de la rue Saint-Marc[3].
Cette rue de 25 pieds de largeur prit le nom de « rue Neuve-Saint-Marc » parce qu'elle prolongeait la rue Saint-Marc. Le percement fut immédiatement exécuté.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 8 : L’entrée sud du passage des Panoramas avec la boutique Stern.
- No 10 : l’éditeur Auguste Sautelet (1800-1830) s’y tire une balle dans la tête le , à 5 heures et demie du matin, dans son appartement.
- No 14 : ici est né et mort le poète et auteur dramatique Ernest Legouvé[4] (1807-1903) ; son petit-fils, le peintre George Desvallières (1861-1950), y est né également. À la mort d'Ernest Legouvé, la maison est occupée par le compositeur Émile Paladilhe (1844-1926), qui avait épousé Georgina Desvallières, sœur de George Desvallières et petite-fille d'Ernest Legouvé.
- No 15 : adresse du peintre Jean-Louis Laneuville (1756-1826), portraitiste, marchand d'art et collectionneur dont la collection fut dispersée ici même du 5 au .
- No 18 : ancien hĂ´tel particulier des Magon de La Balue.
- No 24 : « Maison commerciale » (1894, Louis Thalheimer architecte[5]) construite pour un grossiste de tissus. Consistant essentiellement en un vaste hall de vente montant du plancher bas du rez-de-chaussée jusqu'au troisième étage, avec des galeries entourant chacun des étages, l'immeuble était équipé d'un ascenseur à l'air comprimé[6]. Il est largement éclairé par de grandes ouvertures vitrées permettant une exposition avantageuse de la marchandise.
Notes, sources et références
- Jean de Marlès, Paris ancien et moderne, Paris, Parent-Desbarres, (lire en ligne), p. 525
- Alfred Fierro, Mystère de l’histoire de Paris, Paris, Parigramme, (ISBN 2-84096-185-7), Page 165
- Les rues ouvertes sont : rue d'Amboise, rue Favart, rue Grétry, rue Neuve-Saint-Marc et rue de Marivaux-des-Italiens.
- « Une plaque commémorative sur la maison de Legouvé », Gil Blas, .
- Louis Thalheimer (1859-1910), architecte à Montrouge (Hauts-de-Seine), 15 rue Gossin, demeurant à Paris, 24 rue Richer (9e) avec son épouse Suzanne née Halimbourg. Leur fils commun est l'architecte français Henri Thalheimer, né en 1893. Cf. Acte de naissance Paris 9e arrondissment, 1893, no 911, aux Archives de Paris.
- Bernard Marrey, Le fer Ă Paris : architectures, Picard, 1999, p. 74.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Rue Saint-Marc (mairie de Paris)
- Carte interactive des voies de Paris