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Arpen Tavitian

Arpen Abramovitch Tavitian (en armĂ©nien : Ô±Ö€ÖƒŐ„Ő¶ ÔŽŐĄÖ‚Ő«Ő©Ő„ŐĄŐ¶[1], aussi orthographiĂ© Arben Dawitian, Dav'Tian ou Davidian), dit aussi A. Tarov, Armenak Manoukian ou AndrĂ©, nĂ© vraisemblablement le Ă  Azadachen (alors dans l'Empire russe) et fusillĂ© le au Mont-ValĂ©rien, est un rĂ©volutionnaire communiste et rĂ©sistant armĂ©no-russe connu pour avoir fait partie du groupe Manouchian.

Arpen Tavitian
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
SĂ©pulture
Nom dans la langue maternelle
Ô±Ö€ÖƒŐ„Ő¶ ÔŽŐĄÖ‚Ő«Ő©Ő„ŐĄŐ¶
Nom de naissance
Arpen Abramovitch Tavitian
Surnoms
Armenak Manoukian, André, A. Tarov
Nationalité
Activités
Plaque commémorative française pour les membres du groupe Manouchian, 19, rue au Maire, Paris 3e.
Inscription Arpen Tavitian

Biographie

Jeunesse

Il est difficile de savoir oĂč et quand est nĂ© Arpen Tavitian. Deux hypothĂšses existent :

  • Selon ses papiers, il serait nĂ© le Ă  Chouchi, ville d'Artsakh[2]. Cependant, ces papiers seraient des faux destinĂ©s Ă  le soustraire au GuĂ©pĂ©ou[3] ;
  • Selon Diran Vosguiritchian (dans son livre Les MĂ©moires d’un franc-tireur[4]), l'un de ses amis des FTP-MOI et confidents, qui rencontra d'ailleurs sa famille en ArmĂ©nie soviĂ©tique, il serait nĂ© le Ă  AlĂ©gouchen (aujourd’hui Azadachen) au Syunik[3].

Son pĂšre est maçon, et lui-mĂȘme travaille dĂšs l’ñge de quatorze ans Ă  Tiflis (GĂ©orgie) comme mĂ©canicien, puis comme typographe[3]. Selon Diran Vosguiritchian, il aurait en mĂȘme temps fait des Ă©tudes et rĂ©ussi l’examen d’entrĂ©e au sĂ©minaire Nercissian[3].

DĂ©buts

Arpen Tavitian rejoint le parti bolchevik de GĂ©orgie en 1917[3], puis l'armĂ©e rouge l'annĂ©e suivante[5], intĂ©grant une brigade de gardes rouges qui combat pour dĂ©fendre la commune de Bakou (voir 26 commissaires de Bakou) lors de la bataille de Bakou, affrontements lors desquels il aurait Ă©tĂ© blessĂ© 3 fois[3]. Il est fait prisonnier par les troupes anglaises qui s’emparent de la ville en aoĂ»t, mais parvient Ă  s’échapper Ă  TĂ©hĂ©ran[3]. Il revient ensuite combattre en AzerbaĂŻdjan et en ArmĂ©nie, oĂč il aurait vraisemblablement participĂ© Ă  l'insurrection bolchevique de mai 1920[3] Ă©crasĂ©e par le gouvernement armĂ©nien dominĂ© par la FĂ©dĂ©ration rĂ©volutionnaire armĂ©nienne. Arpen Tavitian commence soldat, puis grimpe en 1920 les Ă©chelons et devient officier[5] et commissaire politique aprĂšs un court stage Ă  l’école militaire rouge Chaoumian Ă  Bakou[3]. C'est avec cette fonction qu'il accueille la XIe ArmĂ©e rouge qui entre Ă  Erevan le [3]. Il participe ensuite plus activement au parti communiste soviĂ©tique, devenant instructeur-organisateur auprĂšs du ComitĂ© central d’ArmĂ©nie, de GĂ©orgie et d’AzerbaĂŻdjan[3]. Il combat durant toute la guerre civile russe dans le Caucase[5].

Membre persécuté de l'Opposition de gauche

Il entreprend Ă  partir de 1923 des Ă©tudes Ă  l’UniversitĂ© communiste de Transcaucasie (Tiflis) dont il est exclu en 1925 pour trotskisme[5] et pour appartenir Ă  l'Opposition de gauche critique du stalinisme[3]. Il est renvoyĂ© en ArmĂ©nie, oĂč on lui confie un certain nombre de fonctions : responsable de l’Agitprop ; secrĂ©taire d’un comitĂ© de district puis secrĂ©taire de la section de presse du ComitĂ© central ; sur le plan syndical, prĂ©sident du comitĂ© ouvrier de la construction des chemins de fer[3].

Mais, en juillet-aoĂ»t 1927 Ă  Erevan, la purge contre l'Opposition de gauche, dont il est porte-parole, bat son plein, ce qui lui vaut d'ĂȘtre exclu du parti communiste Ă  la fin de l'annĂ©e puis d'ĂȘtre emprisonnĂ© le avec d'autres militants armĂ©niens[3]. Il reste sous le contrĂŽle de la GuĂ©pĂ©ou Ă  Erevan[5] puis Ă  Tiflis et enfin fin dĂ©cembre Ă  Akmolinsk (Kazakhstan)[3]. Dans la nuit du , il est de nouveau arrĂȘtĂ© avec toute la colonie bolchevik-lĂ©niniste, incarcĂ©rĂ© Ă  la prison de Petropavlosk et est condamnĂ© Ă  trois ans de prison[3] - [5]. TransfĂ©rĂ© Ă  Verkhneouralsk, il y entre dans le collectif bolchevik-lĂ©niniste et participe Ă  une grĂšve de la faim de 18 jours en [3]. À la fin de sa peine, il est exilĂ© le en Asie centrale Ă  Andijan (OuzbĂ©kistan)[3]. Il adresse en mars un tĂ©lĂ©gramme (puis une lettre en avril) au ComitĂ© central du parti, Ă  Moscou, dans lequel il propose de quitter l'Opposition pour faire front dans la lutte contre le fascisme et ĂȘtre rĂ©intĂ©grĂ© dans le parti, mais cette proposition reste sans rĂ©ponse[3]. Le GuĂ©pĂ©ou essaye de le pousser pour qu'il dĂ©clare que ses opinions sont contre-rĂ©volutionnaires et pour qu'il pratique la dĂ©lation, mais il ne cĂšde pas ; toutefois, pendant ce temps, ses compagnons d’exil commencent Ă  le considĂ©rer avec suspicion[3].

La fuite de l'URSS

Dans cette situation inconfortable, il dĂ©cide de s'enfuir : il songe Ă  aller Ă  Moscou pour s'expliquer, mais abandonne vite l'idĂ©e, trop dangereuse ; il quitte Andjian le et passe en Perse le [3]. Les garde-frontiĂšres perses l'arrĂȘtent et il est dĂ©tenu Ă  Tabriz jusqu'en septembre dans un grand dĂ©nuement[3].

Arpen Tavitian dĂ©couvre que des publications mencheviques sont Ă©ditĂ©es Ă  Paris[3]. En Ă©tĂ© 1935, il prend alors contact avec le fils de LĂ©on Trotski, LĂ©on Sedov, en lui adressant un texte intitulĂ© l’Appel au prolĂ©tariat mondial, datĂ© du , qu'il signe de son pseudonyme Tarov[3]. Ce document parle de son expĂ©rience et alerte l’opinion publique sur le sort des prisonniers politiques dĂ©tenus en URSS[3]. Il est diffusĂ© par la presse trotskyste internationale, accompagnĂ© d’un commentaire de Trotsky[3]. Il semblerait que ce soit ce rĂ©cit de son sĂ©jour dans les prisons staliniennes qui est publiĂ© en dans le journal socialiste amĂ©ricain New Militant[6] - [7] avec le pseudonyme A. Tarov[8].

Réfugié en France

GrĂące Ă  Trotsky et Sedov, un « fonds Tarov » est crĂ©Ă© et alimentĂ© par une souscription internationale pour lui venir en aide et payer son voyage en Europe[3]. AprĂšs deux ans de rĂ©colte, il arrive Ă  Marseille le et Ă  Paris le 25[3] - [5]. On lui fournit de faux papiers au nom d'Armenak Manoukian et il trouve du travail en tant que serrurier[9]. Il est hĂ©bergĂ© Ă  Maisons-Alfort chez les militants ouvriers Roland et Yvonne FiliĂątre, qui l'aurait d'ailleurs sauvĂ© d'une tentative d'enlĂšvement par trois hommes au mĂ©tro Porte DorĂ©e[9]. Il passe ensuite une partie de l’étĂ© chez Alfred Rosmer et sa femme Marguerite dans leur grange de PĂ©rigny-sur-Yerres[3].

Le , il est entendu par la commission d’enquĂȘte parisienne sur les procĂšs de Moscou, et sa dĂ©position, reproduite dans la presse trotskyste, fait une forte impression[3]. Il se rapproche ensuite de LĂ©on Sedov, participant notamment au groupe russe qu'il anime[3] - [5]. Il finit par s’en Ă©loigner au bout de quelques mois, ne supportant pas l’atmosphĂšre de querelle qui y rĂšgne[5]. En effet, le climat y est souvent Ă©lectrique, sans doute Ă  cause des agissements de l’agent du GuĂ©pĂ©ou qui y est infiltrĂ©, Zborowski, proche collaborateur de Sedov[3]. Zborowski fait tout ce qu'il peut pour empĂȘcher la publication des mĂ©moires de Tavitian intitulĂ©es Dans les prisons du Thermidor russe et Ă©crites Ă  Tabriz[3]. Arpen Tavitian s'Ă©loigne dĂ©finitivement du groupe aprĂšs la mort de Sedov, dans des conditions peu claires, le [3]. Il Ă©crit d'ailleurs Ă  ce sujet Ă  Trotsky le , laissant entendre que le malaise Ă©tait dĂ» Ă  la prĂ©sence « d’un Ă©lĂ©ment Ă©tranger qui s’est introduit dans notre milieu », ce qui semblait viser Zborowski[3].

Au printemps 1939, il fait paraĂźtre, avec l’aide de Georges Servois du syndicat des correcteurs, une brochure imprimĂ©e en français (traduite du russe), signĂ©e Tarov, prĂ©sentĂ©e comme une « contribution Ă  la critique du programme d’action de la QuatriĂšme Internationale » et intitulĂ©e Le ProblĂšme est : viser juste[3]. Comme le note Rodolphe Prager, auteur de la notice de Arpen Tavitian dans le Maitron et qui a vraisemblablement pu lire sa brochure, « Ce pamphlet "gauchiste" prĂ©sentait comme entachĂ©e de rĂ©formisme la lutte pour les revendications immĂ©diates des travailleurs et pour les objectifs de transition, et prĂ©conisait le combat direct pour la prise du pouvoir. Il se rĂ©clamait de l’orthodoxie trotskyste »[3]. Des proches de la revue La RĂ©volution prolĂ©tarienne, dont Servois, trouvent un emploi Ă  Arpen Tavitian Ă  l’Association des ouvriers en instruments de prĂ©cision, entreprise coopĂ©rative du 13e arrondissement, oĂč il travaille du au [3]. Il s’installe alors dans un hĂŽtel de l’avenue Daumesnil et fait de rapides progrĂšs en français, bien qu’il eĂ»t un fort accent[3].

Le résistant

À la fin des annĂ©es 1930 et dĂ©but des annĂ©es 1940, Arpen Tavitian se rapproche des milieux de l’émigration armĂ©nienne[5], en particulier de communistes armĂ©niens, pour sortir de son isolement[3]. Il dĂ©clare Ă  Servois partir travailler en Allemagne, oĂč il aurait sĂ©journĂ© du 14 janvier 1941 au 26 mars 1942, obĂ©issant alors Ă  une consigne communiste[3]. Il confie Ă  ce premier ses documents, en particulier le manuscrit de ses mĂ©moires, que Servois dĂ©truit quelques annĂ©es plus tard en dĂ©couvrant l'Affiche rouge[3].

À son retour d'Allemagne, Arpen Tavitian tisse des liens avec Missak Manouchian[3]. MĂ©linĂ©e Manouchian se souvient dans ses mĂ©moires que son mari lui prĂ©sente Tavitian en 1942 dans un cafĂ©, en disant : « Il est avec nous »[3]. Selon elle, Missak voulait, par cette prĂ©sentation, connaĂźtre l’impression que lui produisait cette nouvelle recrue[3]. Elle ajoute que Manouchian savait qu’il Ă©tait anti-stalinien et qu’il s’était enfui d’URSS[3]. Il s'occupe de l’intĂ©grer dans le groupe armĂ©nien de la Main d’Ɠuvre immigrĂ©e puis de le faire rejoindre le premier dĂ©tachement des Francs-tireurs et partisans (FTP) oĂč il est admis en [5] avec le matricule 10 050 sous le pseudonyme d’AndrĂ© par le responsable politique des effectifs Abraham Lissner[3].

Arpen Tavitian commence alors ses activités de résistant :

  • dans la nuit du 12 au , il participe Ă  une opĂ©ration de dĂ©raillement sur la ligne Paris-Verdun, Ă  proximitĂ© de Chalons-sur-Marne, conduite par Joseph Boczov[3] ;
  • le , il jette une grenade sur un camion rempli de soldats allemands Ă  la sortie des usines Renault Ă  Boulogne-Billancourt, couvert par ses camarades FTP armĂ©niens[3] ;
  • le , il est blessĂ© lors d'une opĂ©ration ratĂ©e visant Ă  abattre Gaston Bruneton, directeur de la main-d’Ɠuvre française en Allemagne, devant l’École des mines, boulevard Saint-Michel[3]. Cette opĂ©ration, dirigĂ©e par le Roumain Alexandre Jar avec quatre autres partisans qui ne semblent pas bien se connaĂźtre, tourne mal et, au cours du repli, l’un des FTP tire par mĂ©garde sur Arpen Tavitian au bras gauche et Ă  la hanche alors qu’il s’apprĂȘtait Ă  rendre son arme Ă  Olga Bancic, avenue de l’Observatoire[3]. Son camarade Diran Vosguiritchian le soutient et l'emmĂšne chez un mĂ©decin armĂ©nien, puis Ă  la clinique AlĂ©sia oĂč il est opĂ©rĂ©[3]. Le lendemain, ArmĂ©nouhie Assadourian, la sƓur de MĂ©linĂ©e, recueille Arpen Tavitian chez elle, puis il est installĂ© dans une chambre d’hĂŽtel de la rue des Gravilliers cĂ©dĂ©e par Henri Karayan, jeune FTP armĂ©nien[3]. Pendant prĂšs de six semaines, MĂ©linĂ©e lui apporte chaque jour nourriture, mĂ©dicaments et renouvelle ses pansements, pĂ©riode pendant laquelle ils font plus ample connaissance, Arpen Tavitian lui confiant son passĂ© trotskyste[3].

Arpen Tavitian est finalement arrĂȘtĂ© par la Brigade spĂ©ciale n° 2 des Renseignements gĂ©nĂ©raux le [10], Ă  son domicile, 200 rue de Belleville[3]. Il est jugĂ© et le verdict tombe le au matin : les 23 rĂ©sistants arrĂȘtĂ©s sont condamnĂ©s Ă  mort[11]. La sentence prĂ©cise qu'ils ont cinq jours pour prĂ©senter leur recours en grĂące. Cette clause n'est pas respectĂ©e[12] et vingt-deux d'entre eux sont fusillĂ©s au Mont-ValĂ©rien le jour mĂȘme[13] - [14], en refusant d'avoir les yeux bandĂ©s[15], tandis qu'Olga Bancic est transfĂ©rĂ©e en Allemagne et dĂ©capitĂ©e Ă  la prison de Stuttgart le [16]. « Il faut penser Ă©galement Ă  Manoukian qui meurt avec moi »[17], Ă©crit Missak Manouchian Ă  la sƓur de MĂ©linĂ©e, deux heures avant son exĂ©cution, soulignant son attachement Ă  ce compagnon[3].

Sur la tombe de Arpen Tavitian au cimetiĂšre parisien d'Ivry, dans le carrĂ© rĂ©servĂ© aux membres du « groupe Manouchian » fusillĂ©s le , se trouve une plaque de la RĂ©publique socialiste d’ArmĂ©nie portant la mention : « Tes camarades de combat qui ne t’oublieront jamais ». Arpen Tavitian aurait Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ© en ArmĂ©nie, ainsi que sa femme et sa fille, qui avaient Ă©tĂ© dĂ©chues de leurs droits civils[3].

ƒuvre

  • Dans les prisons du Thermidor russe (manuscrit dĂ©truit) ;
  • A. Tarov, Le problĂšme est : viser juste, Paris, 1939.

Notes et références

  1. Diran Vosguiritchian 1974, p. 15.
  2. « Armenak MANOUKIAN alias Dav'tian Arben », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
  3. Rodolphe Prager 2009.
  4. (hy) Diran Vosguiritchian, Ő€Ô±Ő… ԱՐՁԱԿԱԶԷ՛ՆԻ ՄԾ Ő…ŐˆŐ’Ő‡Ô”ŐÔž [« MĂ©moires d’un franc tireur armĂ©nien »], Beyrouth, Impr. Donigiuan et Fils,‎ , 351 p. (lire en ligne).
  5. Grégoire Georges-Picot, « Arben Abramovitch Dav'Tian », sur l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com.
  6. (en) A. Tarov, « Tarov relates torture of real bolsheviks in Stalin's prisons », New Militant, Official Organ of the Workers Party of the U.S., vol. 1, no 43,‎ (lire en ligne [PDF]).
  7. (en) « Tarov Reveals Torture of Real Bolsheviks in Stalin’s Prisons (4 August 1935) [Transcription du texte] », sur marxists.org
  8. (en) « Tarov Reveals Torture of Real Bolsheviks in Stalin’s Prisons (voir la Note by ETOL) », sur marxists.org.
  9. « Tarov (1892-1944) », sur marxists.org.
  10. Bastien Hugues, « Les derniers instants du groupe Manouchian », sur lefigaro.fr, .
  11. « Le groupe Manouchian, Ces étrangers et nos frÚres pourtant » [PDF], sur ivry94.fr, Ville d'Ivry-sur-Seine, (consulté le ).
  12. http://www.lalande2.com/articles.php?lng=fr&pg=572#eighteen
  13. « Hommage à Marcel Rajman et à ses camarades de combat fusillés au Mont-Valérien le 21 février 1944 », sur crif.org, .
  14. « Photographies de 22 membres du groupe Manouchian, dont Arben Dawitian », sur l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com
  15. Adam Rayski, « L'Affiche Rouge », op. cit., p. 57-58 et « L'Affiche Rouge » .
  16. Adam Rayski, « L'Affiche Rouge », op. cit., p. 65-66.
  17. Denis Donikian, « Missak, de Didier Daeninckx », sur denisdonikian.wordpress.com, .

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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