Arpen Tavitian
Arpen Abramovitch Tavitian (en armĂ©nien : Ô±ÖÖŐ„Ő¶ ÔŽŐĄÖŐ«Ő©Ő„ŐĄŐ¶[1], aussi orthographiĂ© Arben Dawitian, Dav'Tian ou Davidian), dit aussi A. Tarov, Armenak Manoukian ou AndrĂ©, nĂ© vraisemblablement le Ă Azadachen (alors dans l'Empire russe) et fusillĂ© le au Mont-ValĂ©rien, est un rĂ©volutionnaire communiste et rĂ©sistant armĂ©no-russe connu pour avoir fait partie du groupe Manouchian.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs |
(à 48 ans) Forteresse du Mont-Valérien |
SĂ©pulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Ô±ÖÖŐ„Ő¶ ÔŽŐĄÖŐ«Ő©Ő„ŐĄŐ¶ |
Nom de naissance |
Arpen Abramovitch Tavitian |
Surnoms |
Armenak Manoukian, André, A. Tarov |
Nationalité | |
Activités |
Parti politique |
Parti communiste de l'Union soviétique (jusqu'en ) |
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Membre de | |
Arme | |
Conflits | |
Distinctions |
Inscription Arpen Tavitian
Biographie
Jeunesse
Il est difficile de savoir oĂč et quand est nĂ© Arpen Tavitian. Deux hypothĂšses existent :
- Selon ses papiers, il serait né le à Chouchi, ville d'Artsakh[2]. Cependant, ces papiers seraient des faux destinés à le soustraire au Guépéou[3] ;
- Selon Diran Vosguiritchian (dans son livre Les MĂ©moires dâun franc-tireur[4]), l'un de ses amis des FTP-MOI et confidents, qui rencontra d'ailleurs sa famille en ArmĂ©nie soviĂ©tique, il serait nĂ© le Ă AlĂ©gouchen (aujourdâhui Azadachen) au Syunik[3].
Son pĂšre est maçon, et lui-mĂȘme travaille dĂšs lâĂąge de quatorze ans Ă Tiflis (GĂ©orgie) comme mĂ©canicien, puis comme typographe[3]. Selon Diran Vosguiritchian, il aurait en mĂȘme temps fait des Ă©tudes et rĂ©ussi lâexamen dâentrĂ©e au sĂ©minaire Nercissian[3].
DĂ©buts
Arpen Tavitian rejoint le parti bolchevik de GĂ©orgie en 1917[3], puis l'armĂ©e rouge l'annĂ©e suivante[5], intĂ©grant une brigade de gardes rouges qui combat pour dĂ©fendre la commune de Bakou (voir 26 commissaires de Bakou) lors de la bataille de Bakou, affrontements lors desquels il aurait Ă©tĂ© blessĂ© 3 fois[3]. Il est fait prisonnier par les troupes anglaises qui sâemparent de la ville en aoĂ»t, mais parvient Ă sâĂ©chapper Ă TĂ©hĂ©ran[3]. Il revient ensuite combattre en AzerbaĂŻdjan et en ArmĂ©nie, oĂč il aurait vraisemblablement participĂ© Ă l'insurrection bolchevique de mai 1920[3] Ă©crasĂ©e par le gouvernement armĂ©nien dominĂ© par la FĂ©dĂ©ration rĂ©volutionnaire armĂ©nienne. Arpen Tavitian commence soldat, puis grimpe en 1920 les Ă©chelons et devient officier[5] et commissaire politique aprĂšs un court stage Ă lâĂ©cole militaire rouge Chaoumian Ă Bakou[3]. C'est avec cette fonction qu'il accueille la XIe ArmĂ©e rouge qui entre Ă Erevan le [3]. Il participe ensuite plus activement au parti communiste soviĂ©tique, devenant instructeur-organisateur auprĂšs du ComitĂ© central dâArmĂ©nie, de GĂ©orgie et dâAzerbaĂŻdjan[3]. Il combat durant toute la guerre civile russe dans le Caucase[5].
Membre persécuté de l'Opposition de gauche
Il entreprend Ă partir de 1923 des Ă©tudes Ă lâUniversitĂ© communiste de Transcaucasie (Tiflis) dont il est exclu en 1925 pour trotskisme[5] et pour appartenir Ă l'Opposition de gauche critique du stalinisme[3]. Il est renvoyĂ© en ArmĂ©nie, oĂč on lui confie un certain nombre de fonctions : responsable de lâAgitprop ; secrĂ©taire dâun comitĂ© de district puis secrĂ©taire de la section de presse du ComitĂ© central ; sur le plan syndical, prĂ©sident du comitĂ© ouvrier de la construction des chemins de fer[3].
Mais, en juillet-aoĂ»t 1927 Ă Erevan, la purge contre l'Opposition de gauche, dont il est porte-parole, bat son plein, ce qui lui vaut d'ĂȘtre exclu du parti communiste Ă la fin de l'annĂ©e puis d'ĂȘtre emprisonnĂ© le avec d'autres militants armĂ©niens[3]. Il reste sous le contrĂŽle de la GuĂ©pĂ©ou Ă Erevan[5] puis Ă Tiflis et enfin fin dĂ©cembre Ă Akmolinsk (Kazakhstan)[3]. Dans la nuit du , il est de nouveau arrĂȘtĂ© avec toute la colonie bolchevik-lĂ©niniste, incarcĂ©rĂ© Ă la prison de Petropavlosk et est condamnĂ© Ă trois ans de prison[3] - [5]. TransfĂ©rĂ© Ă Verkhneouralsk, il y entre dans le collectif bolchevik-lĂ©niniste et participe Ă une grĂšve de la faim de 18 jours en [3]. Ă la fin de sa peine, il est exilĂ© le en Asie centrale Ă Andijan (OuzbĂ©kistan)[3]. Il adresse en mars un tĂ©lĂ©gramme (puis une lettre en avril) au ComitĂ© central du parti, Ă Moscou, dans lequel il propose de quitter l'Opposition pour faire front dans la lutte contre le fascisme et ĂȘtre rĂ©intĂ©grĂ© dans le parti, mais cette proposition reste sans rĂ©ponse[3]. Le GuĂ©pĂ©ou essaye de le pousser pour qu'il dĂ©clare que ses opinions sont contre-rĂ©volutionnaires et pour qu'il pratique la dĂ©lation, mais il ne cĂšde pas ; toutefois, pendant ce temps, ses compagnons dâexil commencent Ă le considĂ©rer avec suspicion[3].
La fuite de l'URSS
Dans cette situation inconfortable, il dĂ©cide de s'enfuir : il songe Ă aller Ă Moscou pour s'expliquer, mais abandonne vite l'idĂ©e, trop dangereuse ; il quitte Andjian le et passe en Perse le [3]. Les garde-frontiĂšres perses l'arrĂȘtent et il est dĂ©tenu Ă Tabriz jusqu'en septembre dans un grand dĂ©nuement[3].
Arpen Tavitian dĂ©couvre que des publications mencheviques sont Ă©ditĂ©es Ă Paris[3]. En Ă©tĂ© 1935, il prend alors contact avec le fils de LĂ©on Trotski, LĂ©on Sedov, en lui adressant un texte intitulĂ© lâAppel au prolĂ©tariat mondial, datĂ© du , qu'il signe de son pseudonyme Tarov[3]. Ce document parle de son expĂ©rience et alerte lâopinion publique sur le sort des prisonniers politiques dĂ©tenus en URSS[3]. Il est diffusĂ© par la presse trotskyste internationale, accompagnĂ© dâun commentaire de Trotsky[3]. Il semblerait que ce soit ce rĂ©cit de son sĂ©jour dans les prisons staliniennes qui est publiĂ© en dans le journal socialiste amĂ©ricain New Militant[6] - [7] avec le pseudonyme A. Tarov[8].
Réfugié en France
GrĂące Ă Trotsky et Sedov, un « fonds Tarov » est crĂ©Ă© et alimentĂ© par une souscription internationale pour lui venir en aide et payer son voyage en Europe[3]. AprĂšs deux ans de rĂ©colte, il arrive Ă Marseille le et Ă Paris le 25[3] - [5]. On lui fournit de faux papiers au nom d'Armenak Manoukian et il trouve du travail en tant que serrurier[9]. Il est hĂ©bergĂ© Ă Maisons-Alfort chez les militants ouvriers Roland et Yvonne FiliĂątre, qui l'aurait d'ailleurs sauvĂ© d'une tentative d'enlĂšvement par trois hommes au mĂ©tro Porte DorĂ©e[9]. Il passe ensuite une partie de lâĂ©tĂ© chez Alfred Rosmer et sa femme Marguerite dans leur grange de PĂ©rigny-sur-Yerres[3].
Le , il est entendu par la commission dâenquĂȘte parisienne sur les procĂšs de Moscou, et sa dĂ©position, reproduite dans la presse trotskyste, fait une forte impression[3]. Il se rapproche ensuite de LĂ©on Sedov, participant notamment au groupe russe qu'il anime[3] - [5]. Il finit par sâen Ă©loigner au bout de quelques mois, ne supportant pas lâatmosphĂšre de querelle qui y rĂšgne[5]. En effet, le climat y est souvent Ă©lectrique, sans doute Ă cause des agissements de lâagent du GuĂ©pĂ©ou qui y est infiltrĂ©, Zborowski, proche collaborateur de Sedov[3]. Zborowski fait tout ce qu'il peut pour empĂȘcher la publication des mĂ©moires de Tavitian intitulĂ©es Dans les prisons du Thermidor russe et Ă©crites Ă Tabriz[3]. Arpen Tavitian s'Ă©loigne dĂ©finitivement du groupe aprĂšs la mort de Sedov, dans des conditions peu claires, le [3]. Il Ă©crit d'ailleurs Ă ce sujet Ă Trotsky le , laissant entendre que le malaise Ă©tait dĂ» Ă la prĂ©sence « dâun Ă©lĂ©ment Ă©tranger qui sâest introduit dans notre milieu », ce qui semblait viser Zborowski[3].
Au printemps 1939, il fait paraĂźtre, avec lâaide de Georges Servois du syndicat des correcteurs, une brochure imprimĂ©e en français (traduite du russe), signĂ©e Tarov, prĂ©sentĂ©e comme une « contribution Ă la critique du programme dâaction de la QuatriĂšme Internationale » et intitulĂ©e Le ProblĂšme est : viser juste[3]. Comme le note Rodolphe Prager, auteur de la notice de Arpen Tavitian dans le Maitron et qui a vraisemblablement pu lire sa brochure, « Ce pamphlet "gauchiste" prĂ©sentait comme entachĂ©e de rĂ©formisme la lutte pour les revendications immĂ©diates des travailleurs et pour les objectifs de transition, et prĂ©conisait le combat direct pour la prise du pouvoir. Il se rĂ©clamait de lâorthodoxie trotskyste »[3]. Des proches de la revue La RĂ©volution prolĂ©tarienne, dont Servois, trouvent un emploi Ă Arpen Tavitian Ă lâAssociation des ouvriers en instruments de prĂ©cision, entreprise coopĂ©rative du 13e arrondissement, oĂč il travaille du au [3]. Il sâinstalle alors dans un hĂŽtel de lâavenue Daumesnil et fait de rapides progrĂšs en français, bien quâil eĂ»t un fort accent[3].
Le résistant
Ă la fin des annĂ©es 1930 et dĂ©but des annĂ©es 1940, Arpen Tavitian se rapproche des milieux de lâĂ©migration armĂ©nienne[5], en particulier de communistes armĂ©niens, pour sortir de son isolement[3]. Il dĂ©clare Ă Servois partir travailler en Allemagne, oĂč il aurait sĂ©journĂ© du 14 janvier 1941 au 26 mars 1942, obĂ©issant alors Ă une consigne communiste[3]. Il confie Ă ce premier ses documents, en particulier le manuscrit de ses mĂ©moires, que Servois dĂ©truit quelques annĂ©es plus tard en dĂ©couvrant l'Affiche rouge[3].
Ă son retour d'Allemagne, Arpen Tavitian tisse des liens avec Missak Manouchian[3]. MĂ©linĂ©e Manouchian se souvient dans ses mĂ©moires que son mari lui prĂ©sente Tavitian en 1942 dans un cafĂ©, en disant : « Il est avec nous »[3]. Selon elle, Missak voulait, par cette prĂ©sentation, connaĂźtre lâimpression que lui produisait cette nouvelle recrue[3]. Elle ajoute que Manouchian savait quâil Ă©tait anti-stalinien et quâil sâĂ©tait enfui dâURSS[3]. Il s'occupe de lâintĂ©grer dans le groupe armĂ©nien de la Main dâĆuvre immigrĂ©e puis de le faire rejoindre le premier dĂ©tachement des Francs-tireurs et partisans (FTP) oĂč il est admis en [5] avec le matricule 10 050 sous le pseudonyme dâAndrĂ© par le responsable politique des effectifs Abraham Lissner[3].
Arpen Tavitian commence alors ses activités de résistant :
- dans la nuit du 12 au , il participe à une opération de déraillement sur la ligne Paris-Verdun, à proximité de Chalons-sur-Marne, conduite par Joseph Boczov[3] ;
- le , il jette une grenade sur un camion rempli de soldats allemands à la sortie des usines Renault à Boulogne-Billancourt, couvert par ses camarades FTP arméniens[3] ;
- le , il est blessĂ© lors d'une opĂ©ration ratĂ©e visant Ă abattre Gaston Bruneton, directeur de la main-dâĆuvre française en Allemagne, devant lâĂcole des mines, boulevard Saint-Michel[3]. Cette opĂ©ration, dirigĂ©e par le Roumain Alexandre Jar avec quatre autres partisans qui ne semblent pas bien se connaĂźtre, tourne mal et, au cours du repli, lâun des FTP tire par mĂ©garde sur Arpen Tavitian au bras gauche et Ă la hanche alors quâil sâapprĂȘtait Ă rendre son arme Ă Olga Bancic, avenue de lâObservatoire[3]. Son camarade Diran Vosguiritchian le soutient et l'emmĂšne chez un mĂ©decin armĂ©nien, puis Ă la clinique AlĂ©sia oĂč il est opĂ©rĂ©[3]. Le lendemain, ArmĂ©nouhie Assadourian, la sĆur de MĂ©linĂ©e, recueille Arpen Tavitian chez elle, puis il est installĂ© dans une chambre dâhĂŽtel de la rue des Gravilliers cĂ©dĂ©e par Henri Karayan, jeune FTP armĂ©nien[3]. Pendant prĂšs de six semaines, MĂ©linĂ©e lui apporte chaque jour nourriture, mĂ©dicaments et renouvelle ses pansements, pĂ©riode pendant laquelle ils font plus ample connaissance, Arpen Tavitian lui confiant son passĂ© trotskyste[3].
Arpen Tavitian est finalement arrĂȘtĂ© par la Brigade spĂ©ciale n° 2 des Renseignements gĂ©nĂ©raux le [10], Ă son domicile, 200 rue de Belleville[3]. Il est jugĂ© et le verdict tombe le au matin : les 23 rĂ©sistants arrĂȘtĂ©s sont condamnĂ©s Ă mort[11]. La sentence prĂ©cise qu'ils ont cinq jours pour prĂ©senter leur recours en grĂące. Cette clause n'est pas respectĂ©e[12] et vingt-deux d'entre eux sont fusillĂ©s au Mont-ValĂ©rien le jour mĂȘme[13] - [14], en refusant d'avoir les yeux bandĂ©s[15], tandis qu'Olga Bancic est transfĂ©rĂ©e en Allemagne et dĂ©capitĂ©e Ă la prison de Stuttgart le [16]. « Il faut penser Ă©galement Ă Manoukian qui meurt avec moi »[17], Ă©crit Missak Manouchian Ă la sĆur de MĂ©linĂ©e, deux heures avant son exĂ©cution, soulignant son attachement Ă ce compagnon[3].
Sur la tombe de Arpen Tavitian au cimetiĂšre parisien d'Ivry, dans le carrĂ© rĂ©servĂ© aux membres du « groupe Manouchian » fusillĂ©s le , se trouve une plaque de la RĂ©publique socialiste dâArmĂ©nie portant la mention : « Tes camarades de combat qui ne tâoublieront jamais ». Arpen Tavitian aurait Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ© en ArmĂ©nie, ainsi que sa femme et sa fille, qui avaient Ă©tĂ© dĂ©chues de leurs droits civils[3].
Ćuvre
- Dans les prisons du Thermidor russe (manuscrit détruit) ;
- A. Tarov, Le problĂšme est : viser juste, Paris, 1939.
Notes et références
- Diran Vosguiritchian 1974, p. 15.
- « Armenak MANOUKIAN alias Dav'tian Arben », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
- Rodolphe Prager 2009.
- (hy) Diran Vosguiritchian, ŐÔ±Ő Ô±ŐŐÔ±ÔżÔ±Ô¶Ô·ŐŐÔ» ŐÔž Ő ŐŐŐÔ”ŐÔž [« MĂ©moires dâun franc tireur armĂ©nien »], Beyrouth, Impr. Donigiuan et Fils,â , 351 p. (lire en ligne).
- Grégoire Georges-Picot, « Arben Abramovitch Dav'Tian », sur l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com.
- (en) A. Tarov, « Tarov relates torture of real bolsheviks in Stalin's prisons », New Militant, Official Organ of the Workers Party of the U.S., vol. 1, no 43,â (lire en ligne [PDF]).
- (en) « Tarov Reveals Torture of Real Bolsheviks in Stalinâs Prisons (4 August 1935) [Transcription du texte] », sur marxists.org
- (en) « Tarov Reveals Torture of Real Bolsheviks in Stalinâs Prisons (voir la Note by ETOL) », sur marxists.org.
- « Tarov (1892-1944) », sur marxists.org.
- Bastien Hugues, « Les derniers instants du groupe Manouchian », sur lefigaro.fr, .
- « Le groupe Manouchian, Ces étrangers et nos frÚres pourtant » [PDF], sur ivry94.fr, Ville d'Ivry-sur-Seine, (consulté le ).
- http://www.lalande2.com/articles.php?lng=fr&pg=572#eighteen
- « Hommage à Marcel Rajman et à ses camarades de combat fusillés au Mont-Valérien le 21 février 1944 », sur crif.org, .
- « Photographies de 22 membres du groupe Manouchian, dont Arben Dawitian », sur l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com
- Adam Rayski, « L'Affiche Rouge », op. cit., p. 57-58 et « L'Affiche Rouge » .
- Adam Rayski, « L'Affiche Rouge », op. cit., p. 65-66.
- Denis Donikian, « Missak, de Didier Daeninckx », sur denisdonikian.wordpress.com, .
Voir aussi
Bibliographie
- Rodolphe Prager, Dictionnaire biographique des fusillĂ©s et exĂ©cutĂ©s par condamnation et comme otages et guillotinĂ©s en France pendant l'Occupation, (lire en ligne), Notice « MANOUKIAN Armenak [DAVâTIAN Arben, Abramovitch, dit TAVITIAN (Holban), dit DAVIDIAN (SGE), dit ANDRE]âŻÂ»
- ArsĂšne Tchakarian, Les Francs-Tireurs de lâAffiche Rouge, Paris, Ăd. sociales, , 250 p. (ISBN 978-2-209-05794-8)
- MĂ©linĂ©e Manouchian, Manouchian, Paris, Les Ăditeurs français rĂ©unis,
- (hy) Diran Vosguiritchian, ŐÔ±Ő Ô±ŐŐÔ±ÔżÔ±Ô¶Ô·ŐŐÔ» ŐÔž Ő ŐŐŐÔ”ŐÔž [« MĂ©moires dâun franc tireur armĂ©nien »], Beyrouth, Imprimerie Donigiuan et Fils,â , 351 p. (lire en ligne), p. 15-19 et p. 161-165
- Gaston Laroche, On les nommait des Ă©trangers, Les Ăditeurs français rĂ©unis, 1965.
- Philippe Ganier-Raymond, L'Affiche rouge, Fayard, 1975
- Philippe Robrieux, L'Affaire Manouchian. Vie et mort d'un héros communiste, Fayard, Paris, 1986.
- Stéphane Courtois, Denis Peschanski et Adam Rayski, Le Sang de l'étranger : les immigrés de la MOI dans la Résistance, Paris, Fayard, , 470 p. (ISBN 2-213-01889-8, présentation en ligne). Nouvelle édition corrigée : Stéphane Courtois, Denis Peschanski et Adam Rayski, Le Sang de l'étranger : les immigrés de la MOI dans la Résistance, Paris, Fayard, , 470 p. (ISBN 978-2-21301-889-8).
- Anahide Ter Minassian (préf. Pierre Vidal-Naquet), Histoires croisées : Diaspora, Arménie, Transcaucasie, 1880-1990, ParenthÚses, , 291 p. (ISBN 978-2863640760, lire en ligne), p. 49
- Cyril Le Tallec, La communautĂ© armĂ©nienne de France, 1920-1950, Ăditions L'Harmattan, , 226 p. (ISBN 978-2-7475-0480-5, lire en ligne)
- Astrig Atamian, « Les ArmĂ©niens communistes en France, une histoire oubliĂ©e », Amnis, Revue de civilisation contemporaine, no 7 « Histoire de l'immigration, traces et mĂ©moires »,â (lire en ligne)
- BenoĂźt Rayski, L'Affiche rouge, Ăditions DenoĂ«l, Paris 2009.
- Didier Daeninckx, Missak, Perrin, 2009.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :
- Ressource relative Ă la vie publique :
- « Arben Abramovitch Dav'Tian », sur l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com, site sur l'Affiche rouge, les FTP-MOI et la Résistance juive
- Hommage à Marcel Rajman et à ses camarades de combat fusillés au Mont-Valérien le 21 février 1944, site du CRIF, 22 février 2010
- Tarov
- Biografische Angaben vom Mehring-Verlag (en allemand)
- Daten aus dem Museum Marina Zwetajewa (en russe)