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Armée française d'Orient

L’armée française d’Orient (AFO) ou corps expéditionnaire d'Orient (CEO) est une unité de l’armée de terre française qui a combattu durant la Première Guerre mondiale sur le front d’Orient entre 1915 et 1918[1].

AFO
Image illustrative de l’article Armée française d'Orient
Les troupes françaises à Zetenlik défilant devant Sarrail et Bailloud qui observent à cheval.

Création 1915
Dissolution 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Groupement d'armées
Rôle Coordination d'armées
Composée de 17e DIC, 8e régiment de marche de chasseurs d'Afrique
Guerres Première Guerre mondiale

Guerre civile russe

Batailles Bataille de Dobro Polje
Commandant Général Bailloud, Général Sarrail
Commandant historique Louis Franchet d'Espèrey

En 1916, l’armée française d’Orient (AFO) fait partie des armées alliées d’Orient (AAO) regroupant des troupes de l’armée britannique, de l’armée serbe, de l’armée italienne, de l’armée russe et de l’armée grecque qui en 1918, sous les ordres du général d’armée Louis Franchet d’Espèrey, provoquent la défaite de la Bulgarie, reconquièrent la Serbie et la Roumanie, puis envahissent l’Autriche-Hongrie.

Création et différentes dénominations

  • du 22 février 1915 au 4 octobre 1915 : corps expéditionnaire d’Orient (CEO) (Gallipoli et Dardanelles).
  • du 4 octobre 1915 au 11 janvier 1916 : corps expéditionnaire des Dardanelles (CED) (Gallipoli et Dardanelles)
  • 5 octobre 1915 : les premiers éléments du corps expéditionnaire débarquent à Salonique et forment l’armée d'Orient (AO), ensemble des armées françaises en Orient
  • 11 août 1916 : à partir du 11 août 1916, les forces françaises de l’armée d'Orient (AO) constituent l'armée française d'Orient (AFO). L'AFO est sous les ordres du commandement des armées alliées en Orient (CAA).
  • 1919 : l'AFO devient l'armée de Hongrie le 1er mars 1919 jusqu’au 31 août 1919, date de sa dissolution à la suite de laquelle l’armée du Danube reçoit, le 10 septembre 1919, la dénomination d'armée française d'Orient (AFO 2e formation)[2]. Après l'armistice, les unités de l’armée d'Orient, commandées par Franchet d'Esperey, sont articulées en trois groupements, composés de divisions aux effectifs réduits, dont l'action s'exerce entre fin 1918 et début 1920 en Hongrie, en Russie et en Turquie[3] :
    • L’armée du Danube (AD) : les forces de l’aile droite de l'armée française d'Orient stationnées sur le Danube le 11 novembre 1918 et commandées par le général Berthelot, reçoivent la dénomination d'« armée du Danube ».
    • L’armée de Hongrie (AH) : les forces stationnées au sud de la Hongrie, sous les ordres du général Paul de Lobit, reçoivent la dénomination d'« armée de Hongrie » le 14 mars 1919.
    • corps d'occupation de Turquie puis corps expéditionnaire d'occupation de Constantinople (COC)
  • 1920, le poste de Franchet d’Esperey est officiellement supprimé à sa demande et l'armée d'Orient ne se réduit plus qu’au COC.
Un exemple de collaboration alliée : un Cap. italien, un Lt. russe, un Col. serbe, un Lt. français, un gendarme grec

Les Sigles :

  • CEO : corps expéditionnaire d’Orient
  • CED : corps expéditionnaire des Dardanelles
  • AO : armée d’Orient (ensemble des armées françaises en Orient)
  • AFO : armée française d’Orient
  • CAA : commandement des armées alliées en Orient
  • AAO : armées alliées en Orient
  • AH : armée de Hongrie
  • AD : armée du Danube
  • COC : corps expéditionnaire d’occupation de Constantinople

Les commandants

Corps expéditionnaire (CEO et CED)

Armée française d’Orient (AFO) (sous les ordres du CAA[4])

Le général Grosseti et son état-major à Florina en 1917.

Elle a été divisée en groupes de division d’infanterie :

  • 1er groupe de divisions d’infanterie commandée par :
    • 18 janvier 1917 - 19 octobre 1917 : général Lebouc
    • 19 octobre 1917 - 9 juillet 1918 : général Gérôme
    • 9 juillet 1918 : général Philippe D’Anselme.
  • 2e groupe de divisions d’infanterie commandée par :
  • 3e groupe de divisions d’infanterie commandée par :
    • 4 janvier 1918 : général Paul de Lobit.

Commandement des armées alliées en Orient (CAA)

Le commandement des armées alliées en Orient commande les armées alliées d’Orient (AAO) dont l’armée française d’Orient (AFO).

Une patrouille sur le Vardar en septembre 1916

Historique des garnisons, campagnes et batailles

Après la décision d’envoyer des troupes en Turquie, le , l’armée française d’Orient (AFO), d’abord appelée corps expéditionnaire d’Orient, puis armée d’Orient (AO), était commandée par le général d’Amade. Elle a été déployée à Gallipoli puis à Salonique pour finir par repousser les Bulgares, occuper leur capitale, combattre en Crimée et occuper Constantinople.

Cette armée était massée dans la région de Salonique, la gauche vers Monastir (aujourd’hui Bitola) et la droite appuyée sur le lac Doiran.

Expédition des Dardanelles

Au total, près de 80 000 soldats français sont engagés dans l’expédition des Dardanelles sur 450 000 au total pour l’ensemble des Alliés. Le maximum de l’effectif atteint est de 42 000 en mai 1915. Deux divisions ont été engagées[5] :

Composition à la mobilisation

Convois vers Monastir, une Decauville au premier plan avec un autre tiré par des bœufs (1916)

Composition du corps expéditionnaire (général d’Amade)[6] au 22 février 1915 :

  • 1re division d’infanterie du corps expéditionnaire d’Orient : général d'Amade commandant, lieutenant-colonel de cavalerie breveté Descoins, chef d’état-major, l’E-M, les services.
    • 1re brigade métropolitaine (général Vandenberg)
    • 2e brigade coloniale (colonel Ruef)
    • Artillerie : lieutenant colonel Brunet ; groupes de 75 Holtzapfel (12 pièces), Charpy (12 pièces), groupe de 65 Benedettini (8 pièces) ; ; 12e section de munitions mixte; 2 S.M.A venant de Bourges, France; un détachement de grand parc ; une Équipe mobile de réparation.
    • Génie : compagnie 4/13 ; détachement de parc du génie 4/24, 2 sections de projecteurs de campagne.
    • Télégraphie : détachement de sapeurs du 8e Génie (Angouleme) ; 2 postes de radio télégraphiques ; poste d'éclairage électrique du Q.G.
    • Train : 1 compagnie du train type Maroc (venant d'Algérie)
    • Intendance : 1 service des subsistances ; 1 parc de bétail ; 1 boulangerie de campagne ; 1 gestion d'habillement et de campement ; 1 détachement de C.O.A.
    • Santé : 2 luts de réapprovisionnement ; 2 ambulances de colonne mobile ; 1 groupe divisionnaire de brancardiers ; 1 hôpital de campagne ; 1 hôpital d'évacuation ; Réserve personnel sanitaire

Le général sir Ian Hamilton commandant les forces de terre franco-anglaises en Orient.

Transport en Orient

Transport des troupes par bateau pour concentration à Lemnos
Troupes à bord de La Provence.

L’avant garde embarque sur l’Armand-Béhic et le Savoie (T.M.) à Toulon, départ le 4 février ; sur le Djurdjura et le Vin-Long à Bizerte, le Chaouïa à Philippeville et le Carthage à Oran qui se concentrent à Sidi-Abdallah (Bizerte) pour former convoi et partir le 4 mars. Tous arrivent à Malte le 6 mars pour se joindre au St-Louis et l’Edgar-Quinet qui font route vers Lemnos le 6 mars et arriver le 11 mars.

Un deuxième départ de Marseille le 4 mars : la Lorraine, le Dumbéa, le Magellan, l’Australien, le Charles-Roux, le Moulouya, le Théodore Mante, l’Italie, le Pélion, de Toulon le 4 mars : le Savoie (C.A.), la Lorraine, le Paul Lecat, le Bien-Hoa, le Ceylan partent d’Oran le 7 mars. Pour passer par Bizerte et alors former deux groupes :

  • Premier groupe : la Provence, le Dumbéa, le Magellan, le Théodore Mante, le Moulouya, le Charles-Roux. Départ de Bizerte le 14 pour arriver à Lemnos le 15 mars.
  • Deuxième groupe : La Savoie (C.A.), la Lorraine, le Paul Lecat, le Bien-Hoa, l’Italie, le Pélion, le Ceylan. Départ de Bizerte le 13 mars pour arriver à Lemnos le 17 mars.

Le 1er échelon sur le Hérault part le 4 de Marseille, passe le 6 à Toulon et arrive à Lemnos le 10.

Le 2e échelon sur le Amiral-Hammelin passe par Bizerte le 17 et arrive à Lemnos le 27.

Le contre-amiral Guepratte commandant de la division navale française, qui fait partie des forces navales alliées en Orient commandées par l’amiral de Robeck[7] - [8] - [9] - [10].

La flotte Alliée en rade de Salonique.

Renfort d’une division au 14 mai

Expédition de Salonique

Au total, près de 400 000 soldats français sont engagés sur ce théâtre. Entre décembre 1916 et mai 1918, les effectifs passent de 56 000 hommes à un maximum d’environ 225 000. Les troupes sont formées essentiellement d’unités métropolitaines avec également une proportion d’indigènes coloniaux (Maghrébins et Sénégalais) plus importante que sur le front français et qui s’élève à 18 % de l’effectif total[5].

En septembre 1918, 6 divisions serbes (et une brigade de cavalerie), 4 britanniques, 9 grecques et une italienne combattent aux côtés de 8 divisions (et une brigade de cavalerie) de l’armée française d’Orient lors de l’offensive finale du Drobopolje en Serbie.

Les escadres navales

Un navire en réparation dans le port de Salonique, au premier plan un scaphandrier.
Françaises

Commandé par l’amiral Louis Dartige du Fournet à Moudros,

Anglaises

Quelques éléments du en:Mediterranean Fleet du Royal Navy.

Russes

Askold, un croiseur protégé de la Marine impériale de Russie.

Les troupes de l’armée française d’Orient (AFO)

Environ 210 000 hommes répartis de la façon suivante :

Nolich, soldat Serbe et ses fils, novembre 1915.

Les troupes serbes

Après la retraite de l’armée serbe fin 1915 et son évacuation sur l’île de Corfou, il ne reste plus que 120 000 soldats, sur une armée de 400 000 en 1914. Les Français équipent et remontent l’armée serbe sous la tutelle du général Jean de Montdésir et de l’intendant anglais Taylor, pour la transporter ensuite en Chalcidique.

Le 6 janvier 1916 débute l’exode depuis la côte albanaise pour Courfou, le 8 avril 1916 un premier transport de la nouvelle armée serbe qui se compose[12] :

  • la division Morava et la division Vardar qui forment la 1re armée serbe commandée par le général Misitch ;
  • la division Chnadia et la division Timok qui forment la 2e armée serbe commandée par le général Stépanovitch ;
  • la division Drina et la division Danube qui forment la 3e armée serbe commandée par le général Sturm, puis par le colonel Vasitch.

Les divisions se composent de quatre régiments d’infanterie plus une du IIIe ban (équivalent des territoriaux français), un escadron de cavalerie, un régiment d’artillerie, un groupe d’artillerie motorisée, un groupe d’obusiers de 120, une colonne de munitions, un atelier mobile de réparation, soit 15 800 combattants et 6 200 non-combattants.

Au début les troupes serbes sont autonomes sous le commandement d’Alexandre et avec comme chef le général Bojovitch ; le 2 août 1916 les instances politiques donnaient au Général en chef de l’armée d’Orient le commandement des troupes serbes.

Les troupes du Monténégro
Soldats monténégrins en 1916

Après la retraite d’Albanie, le 29 décembre 1915, le Monténégro capitule et le prince Mirko licencie les troupes le 8 janvier 1916. En 1916, une unité a pris les armes et combattu de façon indépendante contre les forces de la Triplice, ils refusèrent l’intégration aux troupes serbes. Elles furent commandées par Nicolas Ier de Monténégro et eurent une cocarde personnelle, mais leur indiscipline fit que le général Sarrail, sous la pression des chefs serbes, a dissous ces unités pour les intégrer au commandement serbe[13].

Les troupes albanaises

Une unité d’Albanais (1 000 hommes) a servi dans l’armée d’Orient sous le commandement d’Essad Pacha, elle était active sur le front ouest pendant l’année 1916, devant couper les communications autour de Flórina.

Les troupes britanniques

Troupes anglaises débarquant à Salonique

L’armée britannique de Salonique, ou B.S.F (British Salonika Force) était composée des XIIe et XVIe corps d'armée britanniques, soit 138 000 hommes :

  • XVIe corps :
    • 10e division (Irlande) général Bryan Mahon,
    • 27e division d’infanterie britannique, général Guillaume Raine Marshall
    • 28e division britannique général C. Briggs,
    • 1/1 Surrey Yeomanry (cavalerie),
  • XIIe corps du général Wilson,
    • 22e division britannique,
    • 26e division britannique,
    • 60e division londonienne,
    • 1/1 Lothian and border horse,
  • Q.G :

Commandées par le général Charles Monro puis par le général George Milne[14].

Les troupes grecques

Vénizelistes prêtant serment et formant les troupes grecques qui aident les Alliés

L’armée de Défense Nationale était fidèle au gouvernement de défense nationale de Vénizelos.

En août 1916, il y avait 1 300 hommes sous les ordres des colonels Zymvrakakis et Mazarakis qui étaient à Salonique et se composaient de volontaires, de gendarmes crétois, pour parvenir à 10 000 hommes le 25 septembre 1916 lorsqu’arrivèrent les troupes qui avaient fui lors de l’abandon du Fort Rupel.

En janvier 1918, les Grecs sont 204 000 (hors les dépôts) répartis dans les 1er, 2e, 5e corps d’armées de la Défense Nationale plus 2 divisions isolées[15] commandées par le général Danglis.

Les troupes italiennes

Le corps expéditionnaire italien en Orient ou Corpo di Spedizione Italiano in Oriente dépend du quartier-général italien de Rome mais a détaché la 35e division d’infanterie sous commandement français. Carlo Petitti di Roreto arrive en juillet 1916 comme commandant en chef des armées italiennes à Salonique :

  • chef d’état-major : le colonel Garbasso,
    • colonel commandant l’artillerie Giardano,
    • major Pierini chef du génie,
  • 35e division d’infanterie,
    • brigade Sicilia a deux régiments (61 & 62e R.I),
    • brigade Ivrea a deux régiments (161 & 162e R.I),
    • brigade Cagliari a deux régiments (63 & 64e R.I)[16],
    • deux escadrons de cavalerie Lucques[17],
    • une escadrille d’aviation,
    • huit batteries de montagne,
    • un contingent de génie a son arrivée à Salonique[18]

Le commandement français lui a octroyé neuf batteries de 75, une lourde (sept batteries de 120 long, une batterie de 105 et deux batteries de 155 court) pendant son affectation en premier lieu autour du lac Doïran puis dans la boucle de la Cerna fin 1916. Pettit di Roreto a été remplacé par le général Giuseppe Pennella en mai 1917 et le 16 juin 1917 il le fut par Ernesto Mombelli.

Cette campagne a coûté 8 324 tués et 10 000 blessés, la plupart de froid et de maladie comme le paludisme, une grande part reposent au cimetière de Zeitenlik.

Les troupes russes

Les généraux Sarrail et Léontieff devant les troupes russes à Salonique.

Les deuxième et quatrième brigades commandées par le général Maxime Nicolaïevitch Léontieff et le général Mikhail Dieterichs, ont embarqué à Arkhangelsk. Après un passage par Marseille, ces deux brigades furent dirigées sur Salonique où la première arrive le 30 juillet 1916, la quatrième ne sera opérationnelle que le 20 novembre. Ces deux brigades furent régulièrement renforcées par des troupes venant de Russie, jusqu'en 1917. Elles combattirent dès leur arrivée, sur le front de Macédoine, dans la région entre Flórina et Monastir (aujourd'hui Bitola) et participèrent à la prise de cette ville, en décembre 1916. Amoindries par les pertes et, surtout, la malaria et le paludisme, qui faisaient des ravages chez les soldates opérant dans la région, elles furent retirées du front et envoyées à Athènes, début 1917, pour participer au maintien de l'ordre dans la capitale grecque, soumise à une grande agitation. En juin 1917, elles furent envoyées de nouveau au front et elles combattirent dans la région entre le lac Prespa et le lac Ohrid. Après la révolution bolchevik d'octobre 1917, les deux brigades furent démobilisées, en janvier 1918, devant le désir du nouveau pouvoir bolchevik de se retirer de la guerre, ce qui fut fait lors du traité de Brest-Litovsk, une paix signée entre les allemands et les bolcheviks. Certains soldats russes d'Orient, continuèrent le combat au sein de la Légion russe ou dans la Légion étrangère, d'autres, travaillèrent derrière les lignes de front sur le front d'Orient ou furent internés dans un camp érigé pour les Russes à Salonique. Certains furent même envoyés en Afrique du Nord, condamnés aux travaux forcés[19].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Ferdinand-Joseph Deygas, L’armée d’Orient dans la guerre mondiale (1915-1919): Dardanelles, Grèce, Macédoine, Albanie, Serbie, Bulgarie, Constantinople, Danube, Hongrie, Roumanie, Russie, Payot, 1932
  • Pierre Gosa, Franchet d’Esperey : un maréchal méconnu : le vainqueur des Balkans, Nouvelles éditions latines, 1999
  • Gustave Gouin et Léon Schneider, L’armée d’Orient aux Dardanelles, en Serbie, en Macédoine, à Monastir, F. Detaille, 1923
  • Jacques Ancel, Les travaux et les jours de l’armée d’Orient, Paris, 1921
  • Robert David, Le drame ignoré de l’armée d’Orient, Dardanelles, Serbie, Salonique, Athènes, Plon, 1927
  • Lt-col Deloste, Histoire postale et militaire de l’armée d’Orient, 1915-1920
  • Patrick Facon, Soldats français de l’armée d’Orient, 1915-1919 : recherches sur le moral et approche des mentalités, 1977
  • Gérard Fassy, Le commandement français en Orient (octobre 1915 - novembre 1918), Economica, 2003.
  • Thierry Moné et Mary Moné, Du burnous rouge au burnous bleu : les Spahis du 1er Marocains dans la Grande guerre, Panazol, Lavauzelle, , 205 p. (ISBN 978-2-7025-1194-7)
  • Général Bernachot, Les armées françaises en Orient après l’armistice de 1918, Imprimerie nationale, 1970, 3 volumes :
    • 1. L’armée française d’Orient, l’armée de Hongrie (11 novembre 1918 - 10 septembre 1919).
    • 2. L’armée du Danube, l’armée française d’Orient (28 octobre 1918 - 25 janvier 1920).
    • 3. Le corps d’occupation de Constantinople (6 novembre 1920 - 2 octobre 1923).
  • Vincent Lepetit, Alain Tournyol du Clos et Ilario Rinieri, Les armées françaises dans la Grande guerre. Tome VIII. La campagne d'Orient (Dardanelles et Salonique) Premier Volume. (février 1915-août 1916) [8,1], Paris, Imprimerie Nationale, (OCLC 491775878, lire en ligne)

Notes et références

  1. C'est l'un des cinq groupes d'armées (GAN, GAC, GAE, GAR) créées et mises sur le pied de guerre par le Grand Quartier Général lors de l'ouverture d'un second front à Salonique et en soutien à l'armée Serbe
  2. Jean Nicot, Conservateur au Service historique de l’Armée, Répertoire numérique es journaux des marches et opérations 1914 - 1918
  3. Pierre Gosa, Franchet d'Esperey : un maréchal méconnu : le vainqueur des Balkans, 1918, Paris, Nouvelles éditions latines, , 335 p. (ISBN 978-2-7233-2011-5, présentation en ligne)
  4. (en) « French Army in Macedonia », sur www.bulgarianartillery.it (consulté le )
  5. Jacques Frémeaux, Les colonies dans la Grande Guerre : Combats et épreuves des peuples d'outre-mer, Saint-Cloud (Hauts de Seine, Ed. 14-18, , 393 p. (ISBN 978-2-9519539-7-0, OCLC 951649837), p. 131
  6. 'APPENDICE 1. TABLEAU DE COMPOSITION DU CORPS EXPEDITIONNAIRE D'ORIENT (C.E.O.) À SON DÉPART DE FRANCE ET D'ALGÉRIE (4 MARS 1915)' Dans AFGG 8,1 1923, p. 539-542
  7. 'APPENDICE 2. TRANSPORT DU CORPS EXPEDITIONNAIRE D'ORIENT' Dans AFGG 8,1 1923, p. 542-546
  8. « Organisation du CEO le 22 février 1915 », memoire des hommes (consulté le )
  9. « Concentration à Lemnos » (consulté le )
  10. « Transport jusqu'à Lemnos »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  11. 'APPENDICE 3. RENFORCEMENTS DU C.E.O. APRES SON DEPART DE FRANCE ET D'ALGERIE. DÉPART DE FRANCE UNITÉS et ARRIVÉE EN ORIENT DE L'AFRIQUE DU NORD' Dans AFGG 8,1 1923, p. 547
  12. Les travaux et les jours de l'Armée d'Orient, 1915-1918, Jacques Ancel, Bossard, 1921.
  13. General Sarail, Mon Commandement En Orient., Paris, Ernest Flamarion, (réimpr. 2012 (978-2-916-38576-1)), 424 p. (OCLC 1124564569)
  14. Alan Wakefield & Simon Moody, Under the Devil's Eye: Britain's Forgotten Army at Salonika 1915–1918, Stroud: Sutton Publishing (2004).
  15. Les travaux et les jours de l'Armée d'Orient, 1915-1918, Jacques Ancel, Bossard, 1921. page 89.
  16. « site parlant de la Première Guerre mondiale en anglais »
  17. « site italien sur la Première Guerre mondiale »
  18. Jean-José Frappa, Makédonia, souvenirs d'un officier de liaison en Orient, 1921, Ernest Flammarion, p. 246.
  19. Gwendal Piégais, « Le corps expéditionnaire russe en Macédoine, 1916-1920. Combats et mutineries sur un front périphérique. », En Envor : Revue d'histoire contemporaine de Bretagne., , p. 29 (ISSN 2266-3916, lire en ligne)
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