Maurice Bailloud
Maurice Camille Bailloud (1847[1]-1921)[2] est un général de division français dont le nom est associé à la Première Guerre mondiale.
Maurice Bailloud | ||
Naissance | Tours |
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Décès | Paris (XVIe) |
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Origine | France | |
Arme | cavalerie puis Artillerie Infanterie |
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Grade | Général de division | |
Années de service | 1866 – 1917 | |
Commandement | 20e Corps d'Armée 16e Corps d'Armée 19e Corps d'Armée 156e Division d'Infanterie |
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Conflits | Guerre de 1870 Première Guerre mondiale |
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Faits d'armes | bataille de Sedan | |
Distinctions | Légion d'honneur Médaille militaire Croix de guerre 1914-1918 Médaille interalliée 1914-1918 Médaille commémorative de la Guerre 1870-1871 Médaille commémorative de Madagascar Médaille commémorative de l'expédition de Chine 1900-1901 Médaille commémorative de la guerre 1914-1918 Médaille commémorative du Maroc Médaille coloniale |
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Biographie
Né à Tours le , il est le fils d'Ennemond Henri Bailloud, lieutenant de vaisseau, et de Virginie Marie Marchand ; il est le neveu de Camille Bailloud (1800-1888), inspecteur général des ponts et chaussées. Il épouse Marie Chambert le . Il est le père d'Ennemond Bailloud, aviateur mort pour la France en 1914, ainsi que le beau-père de Charles Castillon du Perron et de Félix Desmousseaux de Givré, également mort pour la France en 1915.
Il entre à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en pour faire ses premières armes au 3e régiment de chasseurs d'Afrique en 1868 ; c'est avec ce régiment qu'il participe à la bataille de Sedan, lors de laquelle il est blessé à Floing. Il entre début 1869 à l'école d'application d'État-major avec laquelle il sert au régiment d'où il vient puis dans l'infanterie et dans l'artillerie. Il sert ensuite auprès des généraux Ducros, de Gallifet, alors ministre de la Guerre et à l'état-major du 8e Corps en 1878. Il sert ensuite dans deux régiments d'artillerie avant de le faire dans cette arme à l'état-major du 4e Corps. Lieutenant colonel au 22e régiment d'artillerie en . En 1895, il prend part à la deuxième expédition française à Madagascar, en tant que directeur des étapes[3].
Première Guerre mondiale
- Avec le casque lourd dans la boucle de la Cerna, fin 1915.
- Avec la 156e D.I.
- En Judée avec Allenby.
Il était dans la section de réserve depuis 1912 quand éclatait la Grande Guerre. Il fut rappelé et commandait la 156e division d'infanterie (France) qui fut envoyé vers l'expédition des Dardanelles puis à Salonique en 1915 commandant de Armée française d'Orient.
Lors de sa campagne au Moyen-Orient, ses subordonnés l'avaient familièrement surnommé : Cacaouët. Lors de la déclaration de guerre en 1914 il était à la retraite (hors cadre) et demanda à servir, quelle que soit son affectation : après avoir commandé un corps d'armée et une région militaire, il se retrouva à la tête du 156e D.I. « Enfin, un petit vieillard maigre et sautillant grimpait l'échelle de bord, avec l'agilité d'un jeune homme, et venait présenter ses hommages au chef de l'Armée d'Orient qui l'attendait à la coupée, c'était le général Bailloud, commandant la 156e D.I., arrivé deux jours avant nous des Dardanelles. »[4] Voici une description du d'un jeune officier arrivant avec le général Sarrail à bord de La Provence en la rade de Salonique.
Le , son fils Ennemond, maréchal des logis aviateur, pilote à l'escadrille de Saint-Cyr, quitta l’aérodrome de Saint-Cyr-l’École à 15 h 45, et, surpris par un violent orage, tomba avec son appareil dans le bois de Vincennes, où il fut découvert mort.
En , le général Bailloud est nommé membre du comité directeur de la Ligue des patriotes présidée par Maurice Barrès[5].
Grades
- : élève à Saint-Cyr
- : sous-lieutenant
- : lieutenant
- : capitaine
- : chef d'escadrons
- : lieutenant-colonel
- : colonel
- : général de brigade
- : général de division
Campagnes
- Contre l'Allemagne en 1870-71.
- En Algérie en 1871-73 puis de nouveau fin 1876.
DĂ©corations
- LĂ©gion d'honneur : Chevalier (), Officier (), Commandeur (), Grand Officier (), Grand Croix ()[6]
- MĂ©daille militaire
- Croix de guerre 1914-1918
- Médaille interalliée 1914-1918
- Médaille commémorative de la guerre 1870-1871
- Médaille commémorative de Madagascar
- Médaille commémorative de l'expédition de Chine 1900-1901
- Médaille commémorative de la Grande Guerre
- Médaille commémorative du Maroc avec agrafes Oudjda, Haut Guir et Maroc
- Médaille coloniale avec agrafe Algérie
- Chevalier de l'Ordre de LĂ©opold ( Belgique)
- Chevalier de l'ordre de la couronne de fer
- Grand Officier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare ( Italie)
- Commandeur du Nicham Iftikhar ( Tunisie)
- Commandeur de l'Ordre royal de Victoria ( Royaume-Uni)
Postes
- : chef de corps du 11e régiment d'artillerie
- : secrétaire général de la Présidence et chef de la Maison militaire du président de la République
- : commandant de la 2e Brigade du Corps expéditionnaire de Chine
- : en disponibilité
- : commandant de la 20e division d'infanterie et des subdivisions de région de Cherbourg, de Saint-Lô, de Granville et de Saint-Malo
- : commandant de la division d'Alger
- : commandant du 20e Corps d'Armée
- : commandant du 16e Corps d'Armée
- : commandant du 19e Corps d'Armée
- : placé dans la section de réserve
- : commandant de la 17e RĂ©gion (Toulouse)
- : commandant de la 10e RĂ©gion (Rennes)
- - : commandant de la 156e Division d'Infanterie
- - : commandant du Corps expéditionnaire d'Orient pour l'Expédition de Salonique
- : en disponibilité
- : inspecteur général des Troupes françaises en Égypte, en Palestine et à Chypre
- : replacé dans la section de réserve
Notes et références
- « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
- Jean-José Frappa, Makédonia souvenirs d'un officier de liaison en Orient, E. Flammarion, 1921.
- La Presse, 28 mai 1920, p. 2.
- « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
Voir aussi
Iconographie
- Médaillon de son portrait par le statuaire Émile Joseph Nestor Carlier, (1849-1927) réalisé en 1912 pour une plaque apposé sur l'obélisque de 50 mètres composant le Monument aux Morts de l'Armée d'Afrique à Alger et détruit à l'explosif pour la sécurité de la ville en 1943.
Références
CĂ´tes S.H.A.T.: 9 Yd 336
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressource relative aux militaires :