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Maurice Bailloud

Biographie

Né à Tours le , il est le fils d'Ennemond Henri Bailloud, lieutenant de vaisseau, et de Virginie Marie Marchand ; il est le neveu de Camille Bailloud (1800-1888), inspecteur général des ponts et chaussées. Il épouse Marie Chambert le . Il est le père d'Ennemond Bailloud, aviateur mort pour la France en 1914, ainsi que le beau-père de Charles Castillon du Perron et de Félix Desmousseaux de Givré, également mort pour la France en 1915.

Il entre à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en pour faire ses premières armes au 3e régiment de chasseurs d'Afrique en 1868 ; c'est avec ce régiment qu'il participe à la bataille de Sedan, lors de laquelle il est blessé à Floing. Il entre début 1869 à l'école d'application d'État-major avec laquelle il sert au régiment d'où il vient puis dans l'infanterie et dans l'artillerie. Il sert ensuite auprès des généraux Ducros, de Gallifet, alors ministre de la Guerre et à l'état-major du 8e Corps en 1878. Il sert ensuite dans deux régiments d'artillerie avant de le faire dans cette arme à l'état-major du 4e Corps. Lieutenant colonel au 22e régiment d'artillerie en . En 1895, il prend part à la deuxième expédition française à Madagascar, en tant que directeur des étapes[3].

Première Guerre mondiale

Il était dans la section de réserve depuis 1912 quand éclatait la Grande Guerre. Il fut rappelé et commandait la 156e division d'infanterie (France) qui fut envoyé vers l'expédition des Dardanelles puis à Salonique en 1915 commandant de Armée française d'Orient.

Lors de sa campagne au Moyen-Orient, ses subordonnés l'avaient familièrement surnommé : Cacaouët. Lors de la déclaration de guerre en 1914 il était à la retraite (hors cadre) et demanda à servir, quelle que soit son affectation : après avoir commandé un corps d'armée et une région militaire, il se retrouva à la tête du 156e D.I. « Enfin, un petit vieillard maigre et sautillant grimpait l'échelle de bord, avec l'agilité d'un jeune homme, et venait présenter ses hommages au chef de l'Armée d'Orient qui l'attendait à la coupée, c'était le général Bailloud, commandant la 156e D.I., arrivé deux jours avant nous des Dardanelles. »[4] Voici une description du d'un jeune officier arrivant avec le général Sarrail à bord de La Provence en la rade de Salonique.

Le , son fils Ennemond, maréchal des logis aviateur, pilote à l'escadrille de Saint-Cyr, quitta l’aérodrome de Saint-Cyr-l’École à 15 h 45, et, surpris par un violent orage, tomba avec son appareil dans le bois de Vincennes, où il fut découvert mort.

En , le général Bailloud est nommé membre du comité directeur de la Ligue des patriotes présidée par Maurice Barrès[5].

Grades

  • : Ă©lève Ă  Saint-Cyr
  • : sous-lieutenant
  • : lieutenant
  • : capitaine
  • : chef d'escadrons
  • : lieutenant-colonel
  • : colonel
  • : gĂ©nĂ©ral de brigade
  • : gĂ©nĂ©ral de division

Campagnes

  • Contre l'Allemagne en 1870-71.
  • En AlgĂ©rie en 1871-73 puis de nouveau fin 1876.

DĂ©corations

Postes

Notes et références

  1. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
  4. Jean-José Frappa, Makédonia souvenirs d'un officier de liaison en Orient, E. Flammarion, 1921.
  5. La Presse, 28 mai 1920, p. 2.
  6. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).

Voir aussi

Iconographie

  • MĂ©daillon de son portrait par le statuaire Émile Joseph Nestor Carlier, (1849-1927) rĂ©alisĂ© en 1912 pour une plaque apposĂ© sur l'obĂ©lisque de 50 mètres composant le Monument aux Morts de l'ArmĂ©e d'Afrique Ă  Alger et dĂ©truit Ă  l'explosif pour la sĂ©curitĂ© de la ville en 1943.

Références

CĂ´tes S.H.A.T.: 9 Yd 336

Liens externes

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