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HMS Queen Elizabeth (1913)

Le HMS Queen Elizabeth était un cuirassé et le navire de tête de la classe Queen Elizabeth de la Royal Navy qui a servi durant la Première et la Seconde Guerre mondiale.

HMS Queen Elizabeth
illustration de HMS Queen Elizabeth (1913)
Le HMS Queen Elizabeth en 1936.

Type Cuirassé
Classe Queen Elizabeth
Histoire
A servi dans Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Chantier naval HMNB Portsmouth
Quille posée
Lancement
Armé
Statut démoli en
Équipage
Équipage 950 à 1 300 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 196,8 m[n 1] - [1]
Maître-bau 27,6 m
Tirant d'eau 8,80 m
À pleine charge 32 004 t
Propulsion 2 turbines à vapeur Parsons
24 chaudières Babcock & Wilcox
Puissance 56 000 ch
Vitesse 23 nœuds (43 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture : 102 - 330 mm
Tourelles : 127 - 330 mm
Pont : 25 - 75 mm
Barbettes : 102 - 254 mm
Château : 280 mm
Bulbes : 51 - 152 mm
Armement 4 × 2 canons de 15 pouces
16 canons de 6 pouces
2 canons AA de 3 pouces
4 TLT de 533 mm
Rayon d'action 4 500 milles marins (8 300 km) à 10 nÅ“uds (19 km/h)
(3 400 tonnes de fioul)
Carrière
Pavillon Royaume-Uni
Indicatif 00

Conception

Le Queen Elizabeth durant la bataille des Dardanelles.

La classe Queen Elizabeth est à l'origine prévue pour être basée sur la classe précédente, la classe Iron Duke, munie de canons de 13,5 pouces (343 mm). Cependant, les grandes nations maritimes de l'époque, telles le Japon, les États-Unis ou l'Allemagne équipant leurs cuirassés de canons de calibre 356 mm, l'Amirauté décide d'équiper ces nouveaux navires de canons de 15 pouces (381 mm). La conception des cuirassés de la classe est alors entièrement revue ; de nouveaux plans sont dessinés dans l'urgence pour des navires de cinq tourelles filant 21 nÅ“uds (39 km/h). Une tourelle est finalement retirée, la puissance de feu restant conséquente malgré cela, et ce retrait permet d'installer des chaudières supplémentaires. Grâce aux accords pétroliers avec l'Iran, l'utilisation de fioul à la place du charbon est adoptée, permettant au cuirassé d'atteindre 24 à 25 nÅ“uds (46 km/h)[2].

Finalement, le Queen Elizabeth est muni de huit canons de marine de 15 pouces BL Mark I répartis en quatre tourelles. L'armement secondaire est composé de 16 canons de 6 pouces BL Mk XII (2 d'entre eux sont démontés peu après les essais du navire car inutilisables par mauvais temps), de 2 canons antiaériens de 3 pouces QF 20 cwt et de 4 tubes lance-torpilles. Les machines développent une puissance de 56 000 chevaux qui peut atteindre les 74 000 chevaux à marche forcée, pour des vitesses respectives de 23 et 24 nÅ“uds (44 km/h)[2]. Le blindage de la ceinture principale est épais de 6 à 13 pouces (330 mm), celui des barbettes varie de 4 à 10 pouces (254 mm), celui du château est de 11 pouces (279 mm) et celui des bulbes anti-torpilles varie de 4 à 6 pouces (152 mm). Les tourelles de la batterie principale ont une protection frontale de 13 pouces (330 mm) ; l'arrière et les côtés sont protégés par 11 pouces (279 mm) pouces de blindage, et celui du toit est épais de 5 pouces (127 mm)[3].

Service

Notes et références

Notes

  1. Les données indiquées dans l'infobox concerne le navire lors de sa construction initiale, sans les modifications apportées ultérieurement.

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • (en) Norman Friedman, Naval Weapons of World War One : Guns, Torpedoes, Mines and ASW Weapons of All Nations, Seaforth Publishing, [détail de l’édition]
  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]
  • (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]
  • (en) John Jellicoe, vicomte de Scapa, The Grand Fleet 1914 - 1916 : Its Creation, Development and Work, Stowmarket, Ad Hoc Publications, (1re éd. 1919), 320 p. (ISBN 9780946958504, OCLC 258062367, lire en ligne)
  • (en) Robert K. Massie, Castles of Steel : Britain, Germany and the winning of the Great War at sea, Londres, Vintage Random House, (1re éd. 2003), 865 p. (ISBN 978-0-099-52378-9)
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