Accueil🇫🇷Chercher

Floing

Floing est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.

Floing
Floing
La mairie et à droite l'église.
Blason de Floing
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Sedan
Intercommunalité Ardenne Métropole
Maire
Mandat
Martine Lessertisseur
2020-2026
Code postal 08200
Code commune 08174
Démographie
Population
municipale
2 293 hab. (2020 en diminution de 7,8 % par rapport à 2014)
Densité 309 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 43′ 22″ nord, 4° 55′ 52″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 281 m
Superficie 7,43 km2
Unité urbaine Sedan
(banlieue)
Aire d'attraction Sedan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sedan-2
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Floing
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Floing
Géolocalisation sur la carte : Ardennes
Voir sur la carte topographique des Ardennes
Floing
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Floing
Liens
Site web http://www.villedefloing.com/

    Géographie

    Communes limitrophes de Floing
    Saint-Menges Saint-Menges Fleigneux
    Glaire Floing Illy
    Glaire Sedan Sedan
    Carte de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Floing est une commune urbaine[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sedan, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[4] et 25 118 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sedan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 32 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42 %), zones urbanisées (19 %), zones agricoles hétérogènes (18,1 %), forêts (13 %), terres arables (7,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Floin en 1190.

    Histoire

    Guerre franco-allemande de 1870

    Lieu d'intenses combats pendant la bataille de Sedan en 1870. Le 1er septembre 1870 voulant briser l'encerclement du plateau d'Illy au nord-ouest de la citadelle de Sedan, les cavaliers du général Margueritte, malgré plusieurs charges héroïques n'y parvinrent pas. Ce qui provoqua une exclamation du roi Guillaume de Prusse qui observait le déroulement de la bataille depuis une colline du village de Frénois, il aurait dit « die tapferen leute Â» (que l'on peut traduire "les braves gens"). La colline d'où sont partis ces chasseurs d'Afrique a repris cette exclamation comme lieu-dit. L'échec de ces charges entraîna le repli en désordre des troupes françaises à l'intérieur du château de Sedan. Voulant éviter des massacres inutiles, surtout de populations civiles, Napoléon III fit hisser le drapeau blanc et accepta la reddition de la ville. Napoléon III fut fait prisonnier avec ces troupes ce qui provoqua la chute du Second Empire.

    Seconde Guerre mondiale

    Pont flottant de l'armée allemande à Floing le 14 mai 1940. Une ambulance chenillée allemande croise des prisonniers français.

    Le , lors de la bataille de France, Floing est prise par les Allemands de la 1re Panzerdivision[11] de Friedrich Kirchner, une division du XIX. Armee-Korps (mot.) de Heinz Guderian. Floing est le lendemain matin tenue sous le feu de l'artillerie française (principalement du 110e régiment d'artillerie lourde hippomobile) qui tire sur les concentrations de troupes allemandes[12], lesquelles se préparent à franchir la Meuse. Pour cela, les Allemands utilisent l'usine de l'Espérance, située à Gaulier et aujourd'hui disparue, comme base de départ pour lancer leur attaque car elle leur fournit une certaine protection contre l'artillerie française[13]. L'attaque du Schützen-Regiment 1 (infanterie de la 1. Panzer-Division) aidé du II./Infanterie-Regiment Grossdeutschland (II./IRGD) débute à 15 h le après un intense bombardement aérien[14]. Appuyés par leurs nombreux chars et leurs canons de 88 mm, les Allemands réussissent avec succès[Note 3] à franchir la Meuse sous le feu affaibli du II/147e régiment d'infanterie de forteresse (capitaine Carribou) tenant plusieurs blockhaus[13]. Les Allemands poursuivent leur attaque pour agrandir une tête de pont, bientôt élargie sur ses ailes par le succès des deux autres divisions de Guderian à Wadelincourt et Donchery.

    Une fois la traversée de la Meuse réussie, les pionniers du Pionier-Bataillon 37 et du Pionier-Bataillon 505 construisent un pont de bateaux[13], opérationnel avant minuit à Gaulier, qui permet à l'artillerie puis aux chars de la 1. Panzer-Division de se déployer sur l'autre rive dans la nuit[15], ils contribueront à la percée de Sedan qui aboutira à couper la France et son armée en deux, l'entraînant dans l'une des plus grandes défaites militaires de son histoire.

    Héraldique

    Blason de Floing Blason
    Tranché : au 1er de sinople à la navette de tisserand d'or posée en fasce soutenue à senestre d'une gerbe de blé du même, au 2e de gueules aux trois poivrières (tourelles) d'argent ajourées et maçonnées de sable rangées en bande, à la bande ondée d'azur brochant sur la partition.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Monuments

    Statue du général Margueritte.

    Ayant une histoire de batailles il y a sur son territoire :

    Édifices religieux

    Église Saint-Rémi.
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation.
    • Église Saint-Remi, fortifiée XVIIIe siècle.
    • Chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation, XVIIIe siècle Vierge à l'enfant.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1876 ? Day-Wat[16]
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? 1927
    (démission)
    Jean Blum-Klein Industriel
    juin 1927 mai 1929 Léon Gillet[17] SFIO Pharmacien
    Les données manquantes sont à compléter.
    ca. 1944 Léon Gigleux
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 mars 2001 Bruno Chenot
    mars 2001 mars 2008 Catherine Frankinet DVG Enseignante
    mars 2008 juin 2020 Dominique Meurie[18] DVD Négociatrice immobilière
    juin 2020 En cours Martine Lessertisseur [19] DVD Retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].

    En 2020, la commune comptait 2 293 habitants[Note 4], en diminution de 7,8 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1511 0461 0351 2031 3121 5091 4991 6811 712
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    1 9472 0172 2382 3742 4072 3452 2362 1822 070
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    1 9151 7611 9041 8671 9021 6691 7502 0372 332
    1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2020
    2 8002 8902 6362 4542 4742 4762 4852 3492 293
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les premiers essais du II./IRGD avaient toutefois été repoussés par un blockhaus qui a dû être réduit au silence par un 8,8 cm FlaK pour que les Allemands puissent réussir à passer.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Sedan », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 203-204
    12. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 237
    13. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 243-244
    14. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 238-240
    15. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 269
    16. Almanach historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, 1877, p241.
    17. Notice GILLET Léon, Joseph par Didier Bigorgne, version mise en ligne le 1er avril 2016, dernière modification le 1er avril 2016
    18. Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
    19. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    24. Souvenir des combats de la Rouge-Mare sur paris-normandie.fr
    25. La mémoire des Poilus sur paris-normandie.fr

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.