Agkistrodon contortrix
Mocassin Ă tĂȘte cuivrĂ©e, Serpent cuivrĂ©
- Boa contortrix Linnaeus, 1766
- Agkistrodon mokason Palisot De Beauvois 1799
Agkistrodon contortrix, appelĂ© communĂ©ment Mocassin Ă tĂȘte cuivrĂ©e ou Serpent cuivrĂ© (en Louisiane), est une espĂšce de serpents de la famille des Viperidae[1].
Ce reptile se rencontre dans une large partie de l'est des Ătats-Unis, presque jusqu'Ă la frontiĂšre nord et jusqu'aux cĂŽtes est et sud Ă l'exception de la Floride, ainsi que dans l'extrĂȘme-nord du Mexique. C'est un serpent atteignant en gĂ©nĂ©ral de 74 Ă 76 cm chez les mĂąles pour un poids de 101,5 Ă 343 g, et de 60 Ă 66 cm chez les femelles pour un poids de 119,8 g en moyenne, bien qu'il existe un record de 134,6 cm. Il est de coloration bronze ou rosĂ©e, avec de 10 Ă 18 bandes transversales plus sombres, s'Ă©vasant du dos vers les flancs, et parfois dĂ©calĂ©es entre elles entre les deux cĂŽtĂ©s. Son ventre et sa tĂȘte sont de la mĂȘme couleur â un peu plus clair pour le ventre â et il prĂ©sente une bande plus claire sous l'Ćil. Toutefois il existe une grande variabilitĂ© de couleurs et de motifs et des individus prĂ©sentant des formes atypiques ne sont pas rares.
De comportement diurne, il peut devenir nocturne durant la saison chaude. Il chasse principalement de petits rongeurs mais peut aussi consommer des insectes, des lĂ©zards et des amphibiens, surtout lorsqu'il est jeune. Il chasse principalement en embuscade mĂȘme s'il a tendance Ă poursuivre les insectes Ă l'odorat. Vivipare, cette espĂšce donne naissance en gĂ©nĂ©ral Ă 4 Ă 7 petits mesurant environ 20 cm, qui sont autonomes et capables d'injecter du venin dĂšs leur naissance. Les femelles, en l'absence de mĂąle, peuvent devenir parthĂ©nogĂ©niques et donner naissance Ă des mĂąles sans fĂ©condation. L'espĂšce n'est pas considĂ©rĂ©e comme menacĂ©e mais elle est la proie de divers animaux â surtout les jeunes â dont certains sont immunisĂ©s contre son venin, considĂ©rĂ© comme relativement peu actif par rapport aux autres serpents venimeux d'AmĂ©rique du Nord.
Description
Agkistrodon contortrix atteint une longueur moyenne (queue incluse) de 50 à 95 cm. Certains individus peuvent dépasser 1 m mais c'est exceptionnel[2], le record étant de 134,6 cm[3]. Les mùles sont plus grands que les femelles, avec en général une longueur inférieure à 74 à 76 cm chez les mùles et à 60 à 66 cm chez les femelles[4] - [5]. Leur masse varie généralement entre 101,5 et 343 g pour les mùles[6] et est en moyenne de 119,8 g pour les femelles[7].
Le corps est relativement Ă©pais, et la tĂȘte est large et bien distincte du cou, assez triangulaire et au museau arrondi. Ce serpent a la particularitĂ© d'avoir le haut du museau qui avance plus loin que la bouche[8]. La tĂȘte prĂ©sente Ă©galement sur le dessus une large sĂ©rie d'Ă©cailles de grande taille.
Ce serpent a une couleur de base bronze ou bronze-rosĂ© avec de 10 Ă 18 bandes transversales. Ces bandes peuvent ĂȘtre bronze clair, rosĂ©es ou brun trĂšs clair mais devenant plus foncĂ©es sur les bords. Fines sur le dos (environ 2 Ă©cailles de large) ces bandes s'Ă©largissent sur les cĂŽtĂ©s pour atteindre 6 Ă 10 Ă©cailles de large, se touchant presque les unes les autres, et s'arrĂȘtent avant la face ventrale, qui est de la mĂȘme couleur que la couleur de base mais souvent un peu plus claire. Parfois ces bandes sont dĂ©calĂ©es longitudinalement entre les deux cĂŽtĂ©s de l'animal. Une sĂ©rie de points sombres est aussi gĂ©nĂ©ralement prĂ©sente sur les cĂŽtĂ©s. La queue comporte d'une Ă trois bandes sombres et elle se termine par une couleur unie, gris-noir. La tĂȘte est en gĂ©nĂ©ral de la mĂȘme couleur de base que le reste du corps, avec une bande plus claire partant du museau et passant sous les yeux[8].
Chez les juvéniles les motifs de la queue sont nettement plus marqués, avec de 7 à 9 bandes bien visibles, alors que le bout de la queue est jaune[8]. Il existe toutefois une assez grande variabilité au sein de cette espÚce et des individus atypiques ne sont pas rares. Des spécimens ont ainsi été décrits avec des bandes qui ne se joignent pas sur le dos, ou des bandes fusionnées longitudinalement, formant ainsi une bande ondulée continue. D'autres ont des bandes constituées de points sombres et ne rejoignant pas le dos[8].
Diagnose
Ce serpent a de 21 Ă 25 rangĂ©es d'Ă©cailles le long du dos Ă mi-corps (en gĂ©nĂ©ral 23), de 138 Ă 157 Ă©cailles ventrales, et de 38 Ă 62 et 37 Ă 57 Ă©cailles subcaudales respectivement pour les mĂąles et pour les femelles. Sur la tĂȘte il y a en gĂ©nĂ©ral 9 grandes plaques symĂ©triques, de 6 Ă 10 Ă©cailles supralabiales (en gĂ©nĂ©ral 8) et de 8 Ă 13 Ă©cailles sublabiales (en gĂ©nĂ©ral 10)[9].
- DĂ©tail de la tĂȘte (Agkistrodon contortrix laticinctus).
- Sous-espÚce A. c. contortrix, replié en position défensive.
- Sous-espÚce A. c. mokasen, replié en position défensive.
- Sous-espĂšce A. c. phaeogaster.
- Sous-espĂšce A. c. pictigaster.
- Individu presque mélanique.
- Bandes décalées entre les deux cÎtés.
RĂ©partition
Cette espĂšce se rencontre principalement aux Ătats-Unis et dans l'extrĂȘme Nord du Mexique[1]. Aux Ătats-Unis il vit dans une large moitiĂ© est du pays, remontant assez haut, et jusqu'au sud Ă l'exception notable de la Floride, ce qui couvre les Ătats de l'Alabama, de l'Arkansas, du Connecticut, du Delaware, de Floride, de GĂ©orgie, de l'Illinois, de l'Indiana, de l'Iowa, du Kansas, du Kentucky, de la Louisiane, de l'Ohio, de l'Oklahoma, du Massachusetts, du Mississippi, du Missouri, du Nebraska, du New Jersey, de New York, de Caroline du Nord, de Pennsylvanie, de Caroline du Sud, du Tennessee, du Texas, de la Virginie et de la Virginie-Occidentale.
Au Mexique il se rencontre dans le nord des Ătats de Coahuila et Chihuahua[10].
Contrairement Ă d'autres espĂšces de Viperidae d'AmĂ©rique du Nord â comme Crotalus horridus ou Sistrurus catenatus â ce serpent n'a pas rĂ©-Ă©tendu sa rĂ©partition gĂ©ographique lors du recul des glaciers Ă la fin de la derniĂšre pĂ©riode glaciaire[11], Ă part dans le sud de la Nouvelle-Angleterre et dans le sud-est de l'Ătat de New York.
Biologie et mĆurs
Ce serpent chasse plutĂŽt en embuscade, et se camoufle en attendant le passage d'une proie. Toutefois lorsqu'il chasse des insectes (principalement les jeunes) il va plutĂŽt les poursuivre[12].
Bien que diurnes la plupart du temps ils deviennent nocturnes durant les mois les plus chauds de l'été.
Comme la plupart des Viperidae cette espĂšce prĂ©fĂšre s'enfuir lorsqu'elle est dĂ©rangĂ©e. Toutefois elle peut aussi rester immobile et la plupart des morsures ont lieu avec des animaux immobiles trop approchĂ©s par des humains[13], attitude probablement liĂ©e Ă leur excellent camouflage â l'immobilitĂ© Ă©tant alors efficace.
Agkistrodon contortrix se nourrit principalement de petits rongeurs (souris, campagnols) qui représentent 90 % de son alimentation, mais consomme également de gros insectes et des grenouilles. Bien que principalement terrestre il n'hésite pas à grimper dans les arbres pour se nourrir de cigales.
Reproduction
Agkistrodon contortrix est une espĂšce vivipare[1]. La reproduction a lieu Ă la fin de l'Ă©tĂ©, mais de façon irrĂ©guliĂšre : une femelle peut se reproduire plusieurs annĂ©es de suite puis ne pas donner naissance durant un an ou deux. Les mĂąles cherchent une compagne en dĂ©tectant les phĂ©romones avec leur langue â plus longue que celle des femelles. Ils peuvent se battre contre d'autres mĂąles dans des combats d'intimidation pour l'accĂšs aux femelles. Le mĂąle tente ensuite de sĂ©duire sa partenaire et s'enroule autour d'elle. La femelle rĂ©ceptive soulĂšve sa queue pour donner accĂšs Ă son cloaque en signe de rĂ©ceptivitĂ©. Les femelles peuvent s'accoupler avec plusieurs mĂąles, donnant naissance Ă des petits issus de paternitĂ©s multiples. Si elle n'accepte pas le mĂąle elle bouge sa queue et se dĂ©place en permanence pour signaler son dĂ©saccord[14].
Une femelle a gĂ©nĂ©ralement une portĂ©e de 4 Ă 7 petits, mais des extrĂȘmes allant de 1 Ă 20 petits sont possibles. Les nouveau-nĂ©s mesurent environ 20 cm et sont semblables aux adultes, avec une couleur plus claire et le bout de la queue jaune, qu'ils utilisent comme appĂąt pour attirer les lĂ©zards et les grenouilles[14].
Les juvĂ©niles peuvent injecter du venin dĂšs la naissance, en mĂȘme quantitĂ© (toute proportion gardĂ©e par rapport Ă leur taille) que les adultes[14].
Bien que leur reproduction soit sexuĂ©e, les femelles, en l'absence de mĂąle, peuvent adopter une reproduction parthĂ©nogĂ©nique, produisant des mĂąles. Ce mĂ©canisme, constatĂ© en captivitĂ©, ne semble pas ĂȘtre liĂ© Ă cet Ă©tat et relever plutĂŽt d'une stratĂ©gie biologique[14].
Venin
Bien que venimeuse, cette espĂšce ne semble pas particuliĂšrement agressive et les morsures sont rares. Les symptĂŽmes d'une morsure comprennent une trĂšs forte douleur, des Ă©lancements, un gonflement des zones touchĂ©es ainsi que de fortes nausĂ©es et une dĂ©tresse respiratoire. Le venin peut endommager les muscles et le tissu osseux, en particulier lors d'une morsure Ă un membre, oĂč la masse musculaire capable d'absorber le venin est moindre.
MĂȘme si en thĂ©orie les antivenins sont efficaces contre les morsures d'Agkistrodon contortrix ils ne sont gĂ©nĂ©ralement pas utilisĂ©s car les risques de complications allergiques sont plus Ă©levĂ©s que les risques liĂ©s au venin[15].
Le venin de ce serpent contient une protĂ©ine nommĂ©e « contortrostatine » qui semble arrĂȘter la croissance des cellules cancĂ©reuses ainsi que la migration des tumeurs[16] mais ceci n'a Ă©tĂ© testĂ© que chez la souris[17].
Liste des sous-espĂšces
Selon Reptarium Reptile Database (29 octobre 2015)[18] les sous-espĂšces suivantes sont reconnues :
- Agkistrodon contortrix contortrix (Linnaeus, 1766) â Ătats-Unis : rĂ©partition autre que les sous-espĂšces ci-dessous
- Agkistrodon contortrix laticinctus Gloyd & Conant, 1934 â du Texas au Kansas en passant par l'Oklahoma
- Agkistrodon contortrix mokasen Palisot de Beauvois, 1799 â sud de l'Illinois, extrĂȘme nord-est du Mississippi, nord de l'Alabama, nord de la GĂ©orgie, nord-est du Massachusetts, la rĂ©gion des Appalaches
- Agkistrodon contortrix phaeogaster Gloyd, 1969 â est du Kansas, extrĂȘme sud-est du Nebraska, la majeure partie du Missouri
- Agkistrodon contortrix pictigaster Gloyd & Conant, 1943 â ouest du Texas, Mexique
Menaces
L'espÚce est classée en « Préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge de l'UICN[19]. Ce classement indique que sa répartition est assez grande, que sa population assez nombreuse et/ou qu'elle ne va pas décliner dans les années à venir. Sa population était considérée comme stable par l'UICN en 2007 lors de la derniÚre évaluation effectuée[19].
Cette espĂšce est la proie de diffĂ©rents prĂ©dateurs â en particulier les jeunes â comme certains serpents du genre Lampropeltis, les alligators, corbeaux, faucons, opposums, coyotes⊠Comptant sur son camouflage elle n'hĂ©site toutefois pas Ă mordre pour se dĂ©fendre, bien que les Lampropeltis et les opossums semblent ĂȘtre immunisĂ©s contre leur venin[14].
Taxinomie
Cette espÚce a été décrite par Carl von Linné en 1766 sous le nom de Boa contortrix. Elle a ensuite été placée dans le genre Agkistrodon par Spencer Fullerton Baird et Charles Frédéric Girard en 1853. Les différentes sous-espÚces ont été décrites dans la premiÚre moitié des années 1900, à part A. c. mokasen décrite par Ambroise Marie François Joseph Palisot de Beauvois en 1799, qui avait décrit l'espÚce Agkistrodon mokasen (depuis synonyme) et a créé le genre[1].
Dans la culture
- Copperhead, le nom commun anglais de l'Agkistrodon contortrix, est le surnom de Vernita Green, un des personnages de Kill Bill ;
- les Copperheads Ă©taient un groupe de dĂ©mocrates du Nord des Ătats-Unis, opposĂ©s Ă la Guerre de SĂ©cession ;
- dans le film Copperhead (en) (2008) une ville est attaquée par des hordes de Agkistrodon contortrix dont un géant ;
- le personnage Copperhead (en) est un super-vilain de l'univers DC Comics ;
- un pistolet de la marque SIG Sauer s'appelle le P238 Copperhead[20].
Voir aussi
Publications originales
- Gloyd, 1969 : Two additional subspecies of North American crotalid snakes, genus Agkistrodon. Proceedings of the Biological Society of Washington, vol. 82, p. 219-232 (texte intégral).
- Gloyd & Conant, 1934 : The broad-banded copperhead: a new spubspecies of Agkistrodon mokasen. Occasional Papers of the Museum of Zoology, University of Michigan, no 283, p. 2.
- Gloyd & Conant, 1943 : A synopsis of the American forms of Agkistrodon (Copperheads and Moccasins). Bulletin of the Chicago Academy of Sciences, vol. 7, p. 147-170.
- Linnaeus, 1766 : Systema naturae per regna tria naturae, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis, Tomus I. Editio duodecima, reformata. Laurentii Salvii, Stockholm, Holmiae, p. 1-532 (texte intégral).
- Palisot de Beauvois, 1799 : Memoir on Amphibia. Transactions of the American Philosophical Society, vol. 4, p. 362-381 (texte intégral).
Articles connexes
- le genre Agkistrodon, dont plusieurs espÚces s'appellent « Mocassin »
- les crotales
- Venin
Liens externes
- (en) Référence Animal Diversity Web : Agkistrodon contortrix (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Agkistrodon contortrix (Linnaeus, 1766) (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Agkistrodon contortrix (Linnaeus, 1766) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Agkistrodon contortrix (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Agkistrodon contortrix (LINNAEUS, 1766) (consulté le )
- (en) Référence uBio : site déclaré ici indisponible le 7 avril 2023
- (en) Référence UICN : espÚce Agkistrodon contortrix (Linnaeus, 1766) (consulté le )
Notes et références
- Reptarium Reptile Database, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- C. Ernst & R.W. Barbour, 1989 : Snakes of eastern North America. George Mason University Press, 1re Ă©dition. p. 282. (ISBN 978-0913969243)
- R.L. Ditmars, 1931 : Snakes of the world. N.Y. MacMillan
- W.M. Palmer, 1995 : Reptiles of North Carolina. University of North Carolina Press.
- L.H. Stejneger, 1895 : The poisonous snakes of North America. US Government Printing Office.
- G.W. Schuett & M.S. Grober, 2000 : Post-fight levels of plasma lactate and corticosterone in male copperheads, Agkistrodon contortrix (Serpentes, Viperidae): differences between winners and losers. Physiology & behavior, vol. 71, no 3, p. 335-341
- R. Shine, 1992 : Relative clutch mass and body shape in lizards and snakes: is reproductive investment constrained or optimized?. Evolution, p. 828-833
- H.K. Gloyd & R. Conant, 1990 : Snakes of the Agkistrodon Complex: A Monographic Review. Society for the Study of Amphibians and Reptiles. p. 614. (ISBN 0-916984-20-6)
- J.A. Campbell & W.W Lamar, 2004 : The Venomous Reptiles of the Western Hemisphere. Ithaca and London: Comstock Publishing Associates. p. 870. (ISBN 0-8014-4141-2)
- R.W. McDiarmid, J.A. Campbell & T. Touré, 1999 : Snake Species of the World: A Taxonomic and Geographic Reference, Volume 1. Washington, District of Columbia: Herpetologists' League. p. 511. (ISBN 1-893777-00-6) (séries), (ISBN 1-893777-01-4) (volume)
- Anonyme : Copperhead Snake, Life History Notes. Ohio Division of Wildlife. Publication 373
- R.S. Reiserer, 2002 : Stimulus control of caudal luring and other feeding responses: A program for research on visual perception in vipers. p. 361-383. In G.W. Schuett, M. Höggren, D.E. Douglas & H.W. Greene (éditeurs). Biology of the Vipers. Eagle Mountain, Utah: Eagle Mountain Publishing. p. 580. (ISBN 978-0972015400)
- Venomous Snakes sur le site du CDC
- Myers, P., R. Espinosa, C. S. Parr, T. Jones, G. S. Hammond, and T. A. Dewey. The Animal Diversity Web (online). Accessed at https://animaldiversity.org, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- Moccasin Envenomation sur le site MedScape
- Robert Finn, « Snake Venom Protein Paralyzes Cancer Cells », J. National Cancer Institute, vol. 93, no 4,â , p. 261â262 (lire en ligne)
- Pyrko P, Wang W, Markland FS, Swenson SD, Schmitmeier S, Schönthal AH, Chen TC, « The role of contortrostatin, a snake venom disintegrin, in the inhibition of tumor progression and prolongation of survival in a rodent glioma model », J. Neurosurgery, vol. 103, no 3,â , p. 526â537 (PMID 16235686, DOI 10.3171/jns.2005.103.3.0526)
- Reptarium Reptile Database, consulté le 29 octobre 2015
- UICN, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- P238 Copperhead sur le site de SIG Sauer