Achery
Achery (prononcé [aʃʁi]) est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
Achery | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère | ||||
Maire Mandat |
Marc Legard 2020-2026 |
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Code postal | 02800 | ||||
Code commune | 02002 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Acheryens | ||||
Population municipale |
602 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 87 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 41′ 35″ nord, 3° 23′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 48 m Max. 103 m |
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Superficie | 6,9 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tergnier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tergnier | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
Le village se situe près des communes de Travecy, Mayot, Anguilcourt-le-Sart, Danizy, La Fère. L'Oise traverse la commune. Des écarts existent autour du village : Ferme de la Carrière et l'ancienne poudrière. La commune se situe entre les communes de La Fère et de Mayot.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clastres », sur la commune de Clastres, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 731,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 17 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Achery est une commune rurale[Note 6] - [14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tergnier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58 %), prairies (28,1 %), forêts (6,8 %), zones urbanisées (6,7 %), eaux continentales[Note 8] (0,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes sous la forme latine , Achiriacus en 990[21], Archiriacum en 1065[22], Acheri en 1151[22].
L'appellation variera ensuite de nombreuses fois au fil des ans en fonction des différents transcripteurs : Fines parrochie de Acheri et Maioc, Domus de Achiriaco, Territoruium de Achery-prope-Sartum, Achery-sur-Oise en 1495, Chéry-et-Mayot, Acheri-le-Maiot, Chery-Mayot, Achery-lez-Maiotz et enfin l'orthographe actuelle Achery sur la carte de Cassini vers 1750[23].
Ce toponyme, selon Ernest Nègre, dérive de l'anthroponyme germanique Acherius[22].
Histoire
En 1336, Achery et le village voisin, Mayot, appartenant au seigneur Enguerrand VI de Coucy, sont échangés avec Albert de Roye, évêque de Laon en échange du village de Septvaux qu'ils se disputaient.
Achery possédait ses propres seigneurs. La seigneurie avait son château féodal mais celui-ci fut détruit une première fois, avant d'être rebâti au XIVe siècle. La seigneurie relevait du comté d'Anizy. Pendant la Révolution, le château fut détruit et Achery devint une commune indépendante. Pendant la Première Guerre mondiale, le village fut anéanti mais il a été reconstruit après la guerre.
(vers 1750). |
Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Achery était un hameau qui ne possédait donc pas d'église situé sur la rive gauche de l'Oise. Le chemin de Ribemont à Tergnier traversait la Commune.
C'est le prêtre de Mayot qui était chargé d'enregistrer les actes de naissance, mariages et décès. Le plus vieux registre paroissial datant de 1668 indique Paroisse Saint-Martin d'Achery-Mayot
[24].
Un calvaire en pierre est représenté au nord-est du village.
Deux ponts en bois permettait aux charrettes de traverser les deux bras de l'Oise.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Achery est membre de la communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chauny. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[25].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[26]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tergnier pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[26], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[27].
Liste des maires
Tendances politiques et résultats
Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[31] :
Candidat | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||
Eva Joly (EÉLV) | 3 | 0,88 | |||
Marine Le Pen (FN) | 119 | 35,10 | |||
Nicolas Sarkozy (UMP) | 76 | 22,42 | 151 | 47,48 | |
Jean-Luc Mélenchon (FG) | 29 | 8,55 | |||
Philippe Poutou (NPA) | 7 | 2,06 | |||
Nathalie Arthaud (LO) | 5 | 1,47 | |||
Jacques Cheminade (SP) | 1 | 0,29 | |||
François Bayrou (MoDem) | 9 | 2,65 | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) | 6 | 1,77 | |||
François Hollande (PS) | 84 | 24,78 | 167 | 52,52 | |
Inscrits | 392 | 100,00 | 392 | 100,00 | |
Abstentions | 43 | 10,97 | 56 | 14,29 | |
Votants | 349 | 89,03 | 336 | 85,71 | |
Blancs et nuls | 10 | 2,87 | 18 | 5,36 | |
Exprimés | 339 | 97,13 | 318 | 94,64 | |
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[32] :
Candidat | Premier tour | Deuxième tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
% | Voix | % | Voix | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 4,22 | 14 | ||||
Marine Le Pen (FN) | 44,58 | 148 | 65,68 | 199 | ||
Emmanuel Macron (EM) | 15,96 | 53 | 34,32 | 104 | ||
Benoît Hamon (PS) | 2,11 | 7 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 1,20 | 4 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 2,11 | 7 | ||||
Jacques Cheminade (SP) | 0,00 | 0 | ||||
Jean Lassalle (RES) | 0,60 | 2 | ||||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 12,95 | 43 | ||||
François Asselineau (UPR) | 0,00 | 0 | ||||
François Fillon (LR) | 16,27 | 54 | ||||
Inscrits | 404 | 100,00 | 404 | 100,00 | ||
Abstentions | 60 | 14,85 | 67 | 16,58 | ||
Votants | 344 | 85,15 | 337 | 83,42 | ||
Blancs | 11 | 3,20 | 25 | 7,42 | ||
Nuls | 1 | 0,29 | 9 | 2,67 | ||
Exprimés | 332 | 96,51 | 303 | 89,91 | ||
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2020, la commune comptait 602 habitants[Note 9], en diminution de 1,95 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin d'Achery : reconstruite après la guerre 1914-1918
- Monument aux morts
- Ancien moulin d'eau
- Pigeonnier carré
- Marais et étangs
- Vestiges de nombreuses casemates de la ligne Hindenburg
- Église Saint-Martin.
- Monument aux morts.
- Un des casemates.
- Mairie d'Achery.
- Monument aux morts d'Achery.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Clastres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Achery et Clastres », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Clastres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Achery et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dans les archives du monastère de l'Éleu
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non-romanes, formations dialectales., Genève, Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), (1re éd. 1991) (ISBN 978-2-600-00133-5, OCLC 174640771, lire en ligne), p. 759.
- « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques » , sur Gallica, (consulté le ).
- Empreinte Digitale / Ligeo-Archives - https://empreintedigitale.fr/, « 5Mi0284 - 1668 1715 », sur Archives départementales de l'Aisne (consulté le ).
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- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
- « Marc Legard enfile l’écharpe à Achery », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur - Aisne (Picardie), « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 à Achery » (consulté le )
- Ministère de l'Intérieur - Aisne (Hauts-de-France), « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Achery » (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.