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Anguilcourt-le-Sart

Anguilcourt-le-Sart est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.

Anguilcourt-le-Sart
Anguilcourt-le-Sart
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère
Maire
Mandat
Bernard Lemire
2020-2026
Code postal 02800
Code commune 02017
Démographie
Gentilé Anguilcourtois
Population
municipale
308 hab. (2020 en stagnation par rapport à 2014)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 41′ 23″ nord, 3° 26′ 39″ est
Altitude 56 m
Min. 50 m
Max. 111 m
Superficie 9,14 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Tergnier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tergnier
Législatives Première circonscription
Localisation
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Anguilcourt-le-Sart
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Anguilcourt-le-Sart
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Anguilcourt-le-Sart
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Anguilcourt-le-Sart

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique.

    Localisation

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 697 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pouilly-sur-Serre », sur la commune de Pouilly-sur-Serre, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 735,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Anguilcourt-le-Sart est une commune rurale[Note 6] - [14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tergnier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,2 %), prairies (18,8 %), forêts (13,4 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %), zones humides intérieures (0,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Entrée d'Anguilcourt-le-Sart.

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Anguilcurtis en 1132[21], Anguilicurtis en 1287.

    Il s'agit de la ferme d'Anghila[22].

    Entre 1795 et 1800, la commune d'Anguilcourt absorbe celle voisine de Le Sart[23], peuplée, au recensement de 1793, de 110 habitants[24].

    Le Sart est un ancien village et paroisse de la commune que nous retrouvons sous la forme Sartum en 1274, puis Sart-sur-Serre en 1554[25].
    Le toponyme Sart est un nom issu du bas-latin sartum (défrichement), doit originairement se lire « l'Essart »[26] - [27].

    Durant la Révolution, la commune d'Anguilcourt porte les noms de Séricourt, Serre-y-Court ou Serricourt[23].
    Dans les communes alentour, au siècle dernier, les habitants d'Anguilcourt portaient le sobriquet de bilotier (éleveur de canards ou de petites oies en picard) du fait qu'on voyait beaucoup de ces volatiles dans les prairies du village[28].

    Histoire

    Carte de Cassini du secteur
    (vers 1750).
    Carte postale de l'ancien moulin d'Anguilcourt.

    Carte de Cassini
    La carte de Cassini montre qu'au XVIIIè siècle, Anguilcourt était une paroisse, dont le patron est Saint-Quentin située sur la rive droite de la Serre.
    Un moulin à eau, dont les vestiges sont encore présents de nos jours, est symbolisé par une roue dentée sur la rivière.
    Le château, qui existe encore de nos jours, est également représenté entre les deux bras de la rivière.
    Au sud, Le Sart était un hameau sur la rive gauche d'un bras de la Serre.

    Passé ferroviaire du village

    Anguilcourt-le-Sart
    La gare d'Anguicourt-le-Sart vers 1920.
    La ligne passait au sud-ouest du village. La gare aujourd'hui disparue,était située au lieu-dit les Larris.

    De 1878 à 1959, Anguilcourt-le-Sart a été traversée par la ligne de chemin de fer Dercy-Mortiers à Versigny, qui , venant de Nouvion-le-Comte, passait au sud-ouest du village et se dirigeait vers Versigny.
    Cette ligne servait aux transport de passagers, de marchandises, de betteraves sucrières, de pierre à chaux.
    À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1959. Les rails ont été retirés. De la gare, il ne reste aucune trace aujourd'hui.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune d'Anguilcourt-le-Sart est membre de la communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chauny. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[29].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[30]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tergnier pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[30], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[31].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mars 2008 Hubert Duez DVD
    mars 2008[32] En cours
    (au 27 mai 2020)
    Bernard Lemire DVD Agriculteur
    Réélu pour le mandat 2020-2026[33] - [34]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

    En 2020, la commune comptait 308 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    454617713698706726715705715
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    725745735705678685652632558
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    528506466335360360341410393
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    346343295299278268279298313
    2020 - - - - - - - -
    308--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Galerie

    • L'église Saint-Quentin.
      L'église Saint-Quentin.
    • Vue du transept de l'église.
      Vue du transept de l'église.
    • Le Calvaire au bord de la Serre.
      Le Calvaire au bord de la Serre.
    • Le château.
      Le château.
    • Le monument.
      Le monument.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Pouilly-sur-Serre - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Anguilcourt-le-Sart et Pouilly-sur-Serre », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Pouilly-sur-Serre - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Anguilcourt-le-Sart et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Dans une charte de l'Abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois.
    22. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 881.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Le Sart », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    25. Dans les comptes de l'Hôtel-Dieu de Laon.
    26. Edouard Peiffer, Légende territoriale de la France pour servir à la lecture des cartes topographiques, Paris, Delagrave, (lire en ligne), p. 76.
    27. Congrès international de sciences onomastiques, vol. 3, , p. 593.
    28. « Dictons et sobriquets populaires des départements de l'Aisne, de l'Oise et de la Somme / par Ylliatud [A.-J. Dutailly] » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
    29. « communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    30. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Anguilcourt-le-Sart », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    31. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    32. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    33. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    34. « A Bernard Lemire l’écharpe de maire d'Anguilcourt-le-Sart », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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