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Aéroport international d'Ushuaïa

L'aéroport international d'Ushuaïa - Malvinas Argentinas (code IATA : USH code OACI : SAWH code FA Argent. (es) : USU), communément appelé Aéroport d’Ushuaïa (en espagnol : Aeropuerto Internacional de Ushuaia Malvinas Argentinas), est un aéroport situé à Ushuaïa, dans la province de Terre de Feu, Antarctique et Îles de l'Atlantique Sud en Argentine. Inauguré le , son exploitation est assurée par London Supply. C'est l'aéroport le plus méridional de l'Argentine. En 2013, 556 963 passagers y ont été enregistrés. Il est notamment emprunté par les touristes de toutes nationalités qui se dirigent vers l'Antarctique en navires de croisière durant l’été austral et les skieurs dont les équipes de ski internationales, à destination de la station hivernale du Cerro Castor.

Aéroport international d'Ushuaïa - Malvinas Argentinas
Aeropuerto Internacional de Ushuaia Malvinas Argentinas
Vue aérienne de l’aéroport d’Ushuaïa.
Vue aérienne de l’aéroport d’Ushuaïa.
Localisation
Pays Drapeau de l'Argentine Argentine
Ville Ushuaïa
Date d'ouverture
Coordonnées 54° 50′ 32″ sud, 68° 17′ 38″ ouest
Superficie 274 ha
Altitude 22 m (71 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA USH
Code OACI SAWH
Code FA Argent. USU
Type d'aéroport Civil
Gestionnaire London Supply SA
Pistes
Direction Longueur Surface
07/25 2 800 m (9 186 ft) Béton
Géolocalisation sur la carte : Terre de Feu
(Voir situation sur carte : Terre de Feu)
USH
Géolocalisation sur la carte : Argentine
(Voir situation sur carte : Argentine)
USH

Géographie

Vue satellite de la ville d’Ushuaïa en 2007 (au centre de l’image, l’aéroport et sa piste (07/25). Perpendiculairement, l’ancienne piste 16/34.

Au pied de la partie méridionale de la cordillère des Andes, l’aéroport dessert la ville argentine d’Ushuaïa, sur la grande île de la Terre de Feu, dans la province de Terre de Feu, Antarctique et Îles de l'Atlantique Sud. Seule et unique construction, cet ensemble aéroportuaire est situé au sud de la ville, sur la péninsule d'Ushuaïa anciennement appelée péninsule La Misión ou MacClinton. La péninsule est baignée, au sud, par le canal Beagle, à l’ouest, par la baie Golondrina et à l’est par la baie d'Ushuaïa. On y accède par un isthme de 3,3 km appelé Paseo Roque Sánchez Galdeano. À une altitude de 31 m, l’aérogare se trouve du côté de la pointe occidentale de la péninsule. La piste a été construite dans le sens est-ouest (orientation magnétique de la piste : 07/25 soit 70° et 250°) sur la totale partie latérale de la péninsule. Du côté 07, l’altitude est de 26 m et du côté 25, l’altitude est de 22 m. La géologie de la péninsule est principalement constituée de dépôts sédimentaires marins issus de la dernière période glaciaire de la fin du Pléistocène. Le relief se compose de légères collines ondulées et érodées durant l’ère glaciaire ainsi que de tourbières. La végétation rase et pauvre y est composée de mousses, de sphaignes, mais aussi de joncs et carex. On y trouve aussi la plante à fleurs Chiliotrichum diffusum, le notro (Embothrium coccineum) et localement des jeunes lengas (Nothofagus pumilio), guindos (Nothofagus betuloides ) et nires (Nothofagus antarctica). Le long de la côte de la péninsule, vivent principalement des oiseaux marins comme l'ouette marine (Chloephaga hybrida), le cormoran impérial (Leucocarbo atriceps), le cormoran de Magellan (Phalacrocorax magellanicus), la sterne hirundinacée (Sterna hirundinacea), le goéland dominicain (Larus dominicanus), le goéland de Scoresby (Leucophaeus scoresbii), le labbe du Chili (Stercorarius chilensis), l'huîtrier de Garnot (Haematopus leucopodus), l'huîtrier noir (Haematopus ater), le brassemer cendré (Tachyeres pteneres). Parmi les mammifères, ce sont le lapin commun (Oryctolagus cuniculus) et le rat musqué (Ondatra zibethicus), deux espèces introduites par l’Homme, qui y sont les plus représentés.

Le climat de la région est un climat subpolaire océanique (dans la classification de Köppen). Le sud et l'ouest subissent des vents forts, avec un brouillard et un taux d'humidité élevé toute l'année. Les jours sans pluie, névasse, grêle ou neige sont rares. La limite pluie/neige se trouve à une altitude de 700 mètres. L’hiver (juin), la longueur du jour est de 7 heures et 11 minutes[1] tandis qu’en été (décembre), elle est de 17 heures et 20 minutes[2].

Situation

Carte des aéroports de l'Argentine

100 km
1:20 642 000
Bahía Blanca
Bahía Blanca
San Carlos de Bariloche
San Carlos de Bariloche
Buenos AiresJ.-Newbery
Buenos AiresEzeiza
Buenos AiresEl Palomar
Catamarca
Catamarca
Comodoro Rivadavia
Comodoro Rivadavia
Córdoba
Corrientes
El Calafate
Esquel
Esquel
Formosa
Formosa
Gobernador Gregores
Gobernador Gregores
San Salvador de Jujuy
San Salvador de Jujuy
La Rioja
Malargüe
Malargüe
Mar del Plata
Mendoza
Neuquén
Neuquén
Paraná
Paraná
Perito Moreno
Perito Moreno
PuertoIguazú
Puerto Madryn
Puerto Madryn
Reconquista
Resistencia
Río Cuarto
Río Cuarto
Río Gallegos
Río Grande
Rosario
Rosario
Salta
San Juan
San Juan
San Luis
San Luis
San Martín de los Andes
San Martín de los Andes
San Rafael
San Rafael
Santa Fe de la Vera Cruz
Santa Fe de la Vera Cruz
Santa Rosa
Santa Rosa
Santiago del Estero
Santiago del Estero
Sunchales
Sunchales
Tandil
Tandil
Termas de Río Hondo
Termas de Río Hondo
Trelew
Trelew
Tucumán
Tucumán
Ushuaia
Viedma
Viedma

Histoire

L’histoire de l’aéroport s’inscrit intrinsèquement dans l’exploration tardive et difficile de cette région australe montagneuse et isolée ainsi que de la promiscuité des zones potentielles à la construction d’une piste aéronautique.

Premières liaisons aériennes

Le Tsingtau sur les eaux de la baie d’Ushuaia en 1928.

En provenance de Punta Arenas, le 3 décembre 1928, un hydravion Heinkel HD-24 W, le Tsingtau — aussi nommé le Cóndor de Plata — amerrit dans la baie d’Ushuaïa. Piloté par Gunther Plüschow en compagnie de son ingénieur, cameraman et photographe Ernst Dreblow, ils sont les premiers à atteindre en vol aérien cette région de Patagonie et les premiers à inaugurer un vol postal entre ces deux villes. Au début de l'année 1929, ils repasseront à Ushuaïa (vol postal) et continueront à explorer cette zone australe jusqu'au cap Horn avant de mourir d'un accident de vol le 28 janvier 1931. Le 28 décembre 1931, un des pionniers de la Compagnie générale aéropostale et de l'Aeroposta Argentina, le pilote Rufino Luro Cambaceres accompagné de Francisco Ragadale fait atterrir son Waco Aso Sport de 220 ch (le R-43) sur un terrain de sport improvisé en terrain d'atterrissage. C'est à partir de 1933, que les prisonniers du pénitencier (Cárcel de Reincidentes de Tierra del Fuego) commencent à construire le premier terrain d'aviation, soit 400 m2 au lieu-dit Punta Observatorio (au début de l’isthme qui attache la péninsule où se trouve l’actuel aéroport). C'est ainsi qu'y atterrit le 19 février 1933, le premier avion militaire, un Vought V-66F Corsair (le R-61) de l’escadrille de la base aéronavale de Punta Indio (BAPI), piloté par le capitaine de frégate Marcos Zar accompagné par le sous-officier pilote Felipe Milillo, qui a relié pour la première fois Buenos Aires et Ushuaïa soit un parcours de 2 709 km en 13 heures et cinq minutes sur six étapes en deux jours[3]. Ce terrain d’aviation atteint une surface de 800 par 350 mètres en 1936 et y est prévu une rampe pour hydravions. Le 12 janvier 1937, le même Marcos Zar rallie en une seule étape la capitale et la ville la plus australe d’Argentine avec un vol de 2 700 km en onze heures et demie, à bord d'un Fairchild 45, accompagné par le sous-officier pilote Domingo Giovanetti. De 1939 à 1941, des vols expérimentaux sont effectués afin de créer de futures lignes régulières à la fois civile et militaire sur des avions de type Curtiss Condor.

Premier aéroport et base aéronavale

Un Douglas DC-3 atterrissant sur la piste principale (16/34) vers les années 1940.

C’est à partir des années 1940 que sont réalisées les premières études et réalisations d’un aérodrome et de pistes toujours au lieu-dit Punta Observatorio qui se prêtait au mieux à l’époque. Jusqu’à la fin des années 1946, le terrain d’aviation avait une superficie 1 050 mètres par 20 mètres non asphalté. Le 24 mars 1947, la base aéronavale d'Ushuaïa est officiellement inaugurée. L’édifice de la base sera terminé le 28 septembre 1948 et, le 26 septembre 1949, l’aérodrome obtient le statut de station aéronavale. C’est à partir de mai 1948, que commencent les premiers vols commerciaux sur Douglas DC-3 en provenance de Buenos Aires par la compagnie Aeroposta Argentina S.A.. En 1949, il existait deux pistes : l'une de 1 200 m orientée 16/34 et l'autre de 700 m orientée 03/21. En 1970, la première piste est asphaltée et augmentée de 200 m pour atteindre en 1987 1 687 m tandis que la deuxième piste est allongée de 100 m et ne sera jamais asphaltée. Un Boeing 707, atterrit pour la première fois en novembre 1973, afin de tester la possibilité d’ouvrir de nouvelles lignes commerciales. En raison de son positionnement difficile (montagne, baie et opposé aux vents dominants), l’aéroport, surnommé « le porte-avions », il survient plusieurs accidents. Le 26 septembre 1988, le Boeing 737-287 du vol 648 de la compagnie Aerolineas Argentinas, quitte la piste à l’atterrissage et termine sa course dans la baie sans faire de victimes parmi les 62 passagers et membres d’équipage[4]. À l’ouverture du nouvel aéroport en 1995, ces infrastructures et la piste 16/34 — la piste 03/21 n’existant plus — sont utilisés par l’aéroclub de Ushuaïa, fondé en 1954, par les avions militaires de la Force aérienne argentine et de la Dirección Aeronáutica aussi comme lieu d’atterrissage pour hélicoptères civils et militaires[5].

Actuel aéroport

Vue de face de l’aérogare en 2013.

Sur une surface totale de 274 hectares[6], l'aéroport est inauguré le 27 novembre 1995 afin de remplacer le précédent, qui opérait depuis 1940, devenu obsolète et inadapté (celui-ci est l'aéroclub actuel). Il a été nommé Malvinas Argentinas afin de souligner la demande de souveraineté de l’Argentine sur les îles Malouines (Islas Malvinas en espagnol) par la loi provinciale no 257 du 21 novembre 1995 ; cette même loi désigne l'homme d'État Carlos Saúl Menem comme parrain de l’aéroport[7].

En janvier et en décembre 1999, un Concorde d’Air France, le F-BTSD, un vol charter, South America Tours, organisé par Abercrombie & Kent, y atterrit. C'est le vol le plus austral d'un Concorde et la troisième et quatrième visite de cet avion sur le sol argentin (1971 : Buenos Aires ; 1978 : Buenos Aires (coupe du monde football) ; janvier et décembre 1999 : Iguazú, Buenos Aires et Ushuaïa)[8].

En 2007, la société internationale London Supply est retenue afin d'investir 19 millions de pesos argentins pour l'agrandissement de l’aérogare pour l'année 2008. La surface initiale de 5 700 m2 ne correspondant plus à la fréquentation des 470 000 passagers en 2006, les travaux consistent à augmenter de 4 000 m2 la surface notamment le hall d'arrivée, le hall et les points enregistrement, le hall de récupération des bagages, les zones commerciales et le hall de sortie[9]. Le magazine de voyages américain Travel + Leisure désigne l’aéroport en janvier 2010 comme étant l'un des quinze aéroports internationaux les meilleurs au monde, à la fois pour son architecture et son environnement naturel[10] - [11]. Après avoir désigné les dix aéroports les plus détestés au monde, l’édition internationale CNN Travel publie en novembre 2011, la liste des dix aéroports les plus aimés au monde. Dans cette liste celui d'Ushuaïa arrive en cinquième position[12]. En 2013, selon une étude de l’ORSNA (es), l'aéroport génère un impact économique territorial (Impacto Económico-Territorial, IET) de 1 700 millions de pesos argentins et 3 700 emplois directs et indirects pour un total de 556 963 passagers[6].

Infrastructures et équipements

Piste

Vue aérienne des infrastructures de l’aéroport et de la piste.

L’aéroport possède une seule piste, longue de 3 064 mètres (TODA - Takeoff Distance Available) et large de 45 mètres, qui est orientée 07/25 (70° / 250°), les vents dominants dans le secteur étant du sud-ouest. Située à 28 mètres d'altitude, ses coordonnées sont 54° 50′ 35,6″ S, 68° 17′ 39,12″ O. La bande de piste, large de 7,5 m de chaque côté est en béton. Chacune des deux zones anti-souffle ou prolongements d’arrêt (PA) mesurent 150 m[13]. La piste a été conçue pour pouvoir recevoir des avions longs courriers aussi gros qu’un Boeing 747 ou un Airbus A300 et a, par ailleurs, accueilli par deux fois, un charter du Concorde en 1999. Toutefois, selon la classification OACI, l’aéroport est classé en catégorie 4D.

Détails des longueurs disponibles :

Piste TORA ASDA TODA LDA
25 2 914 m 3 004 m 3 064 m 2 640 m
07 2 800 m 2 914 m 2 950 m 2 620 m

Légende : TORA : Takeoff Run Available ; ASDA : Accelerate-Stop Distance Available ; TODA : Takeoff Distance Available ; LDA : Landing Distance Available

Instruments de navigation aérienne

Comme aide à la navigation, est installé un VOR (VHF Omnidirectional Range). Quant aux aides à l'atterrissage, l’aéroport possède un PAPI (Precision Approach Path Indicator) et un ILS (Instrument Landing System) de catégorie 1 (CAT I)[14].

Aérogare

Inaugurée en 1998, l’aérogare est l'œuvre de l'architecte uruguayen Carlos Ott, elle présente une surface totale de 5 500 m2 sur deux niveaux. La structure portante de l’ouvrage a été réalisée en bois laminé de pin de Monterey[15]. En 2009, une surface de 4 000 m2 supplémentaires est inaugurée. L'aérogare possède 20 banques d’enregistrement (1er niveau), deux salles d'embarquement d'une capacité chacune de 300 passagers assis, une salle VIP d'une capacité de 24 personnes assises (2e niveau). On y trouve une boutique hors taxes, un guichet automatique bancaire, un café, un kiosque à journaux ainsi que des compagnies de location de voiture[16]. En 1998, l’œuvre de Ott — City of Ushuaia International Airport — fait partie des finalistes du prix de la fondation Mies van der Rohe — Architecture latino-américaine[17].

  • Le terminal des passagers
    Le terminal des passagers
  • La salle de pré-embarquement
    La salle de pré-embarquement
  • Le hall principal (zone départ et check-in)
    Le hall principal (zone départ et check-in)

Autres infrastructures

Quelques infrastructures et la tour de contrôle au fond.

La tour de contrôle dont la vigie se situe à 36 mètres d’altitude, est construite à une distance de 600 mètres de l’aérogare sur une petite colline. Un parc de stationnement gratuit de 150 places s’y trouve à proximité immédiat. La caserne des pompiers se situe à l’est du terminal et l’ensemble de ses équipements, dont une réserve d’eau contre les incendies de 600 000 litres permet son classement dans la catégorie 9 (Rescue and fire fighting system) de l’OACI. La plate-forme de combustible JP-1 est opérée par la société YPF-Repsol et possède trois réservoirs de 400 000 litres chacun.

Compagnies et destinations

CompagniesDestinations
Drapeau de l'Argentine Aerolíneas Argentinas Buenos Aires-J. Newbery, Buenos Aires-Ezeiza, Córdoba, El Calafate, Salta

En saison : San Carlos de Bariloche (en), Rosario - îles Malouines (en)[18], Trelew-Almirante Zar (es)

Drapeau de l'Argentine Aerolíneas Argentinas opéré par Austral Líneas Aéreas Buenos Aires-Ezeiza, Bahia Blanca (es), Mar del Plata
Aerovías DAP En saison : Punta Arenas
Drapeau du Brésil Gol Transportes Aéreos En saison : São Paulo/Guarulhos
LADE Comodoro Rivadavia (es), El Calafate, Rio Gallegos-N. Fernández, Rio Grande
Drapeau du Chili LATAM Chile En saison : Punta Arenas
Drapeau de l'Argentine LATAM Argentina Buenos Aires-J. Newbery, El Calafate
Drapeau du Brésil LATAM Brasil En saison : São Paulo/Guarulhos

Édité le 22/11/2018

Évolution du trafic passagers et fret

Ancien aéroport

Les statistiques sur les mouvements des passagers commencent à partir des années 1976 et les années 1979 pour le fret quand les vols de ligne régulière civils ont été autorisés. Ce tableau présente l’évolution des passagers entre 1976 et 1994 juste avant la création du nouvel aéroport[6] - [19].

Évolution du trafic passagers
[passagers]
Évolution du trafic fret avionné
[kilos]
AnnéePassagersÉvolutionTotalÉvolution
1994 200 276en augmentation--
1993 158 092en diminution--
1992 159 765---
1982 18 867en augmentation28 012en augmentation
1981 15 190en diminution22 404en diminution
1980 15 482en augmentation26 605en augmentation
1979 14 722en augmentation25 098-
1978 14 068en diminution--
1977 15 649en augmentation--
1976 14 916---

Aéroport actuel

Ce tableau représente l’évolution des passagers (total des passagers débarquants et embarquants) de la création du nouvel aéroport en 1995 jusqu’à 2013[19].

Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.

Évolution du trafic passagers
[passagers]
AnnéePassagersÉvolution
2013 556 963en augmentation
2009 535 692en diminution
2008 554 614en augmentation
2007 519 575en augmentation
2006 460 730en augmentation
2005 446 218en augmentation
2004 403 046en augmentation
2003 327 080en augmentation
2002 268 946en augmentation
2001 243 303en diminution
2000 261 728en augmentation
1999 245 821en augmentation
1998 235 900en augmentation
1997 220 599en augmentation
1996 201 494en diminution
1995 205 538-

Opérateurs

Les principales compagnies aériennes opérant à l’aéroport sont les deux compagnies nationales Aerolíneas Argentinas et Austral Líneas Aéreas ainsi que celle de la filiale LAN Airlines, LAN Argentina mais aussi Líneas Aéreas del Estado (LADE) et Sol Lineas Aereas[20].

CompagnieDestinations [aéroport (ville desservie)]
Aerolineas et Austral Lineas Aereas Aeroparque Jorge Newbery (Buenos Aires), El Calafate, Ezeiza (Buenos Aires), Trelew, Río Gallegos
LADE (Líneas Aéreas del Estado) Aeroparque Jorge Newbery (Buenos Aires), Comodoro Rivadavia, El Calafate, Gobernador Gregores, Mar del Plata, Perito Moreno, Puerto Madryn, Río Gallegos
LAN Argentina Aeroparque Jorge Newbery (Buenos Aires), El Calafate
Sol Lineas Aereas Río Gallegos, Comodoro Rivadavia, Neuquén, Mendoza, Córdoba

Accès à l’aéroport

Situé sur la péninsule d’Ushuaïa à 5,5 km du centre-ville et accessible par son unique route à quatre voies, l'aéroport est desservi par taxi, remís ou mini-bus privé. Il n'existe pas de transports en commun. Une voie verte longe toute cette route.

Voir aussi

Bibliographie

  • (es) Arnoldo Canclini, Ushuaia 1884-1984 Cien años de una ciudad argentina, Municipalidad de Ushuaia, , 605 p.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Météorologie Historique pour Ushuaia, Argentina sur wunderground.com, à la date du 21 décembre 2013. Consulté le 30 juin 2014.
  2. Météorologie Historique pour Ushuaia, Argentina sur wunderground.com, à la date du 21 décembre 2013. Consulté le 30 juin 2014.
  3. (es) « Pioneros », sur oni.escuelas.edu.ar (version du 8 septembre 2009 sur Internet Archive)
  4. « Fiche accident », sur aviation-safety.net (consulté le )
  5. (es) « Los primeros 50 años de la Base Aeronaval Ushuaia: », sur escuelas.edu.ar
  6. (es) « El Aeropuerto de Ushuaia generó 3.700 empleos », sur radionacional.com.ar, (consulté le )
  7. (es) « La loi no 257 », sur legistdf.gov.ar (consulté le )
  8. (en) « FTG Concorde Operations » (consulté le )
  9. (es) « London Supply informó a TELAM que la ampliación del Aeropuerto de Ushuaia se concluye en 2008 », sur reporteaustral.com.ar, (consulté le )
  10. (es) « El aeropuerto de Ushuaia, uno de los mejores 15 del mundo », sur eldiariodelfindelmundo.com, (consulté le )
  11. (en) « Article sur l’aéroport », sur magazine Travel & Leisure, (consulté le )
  12. (en) « 10 of the world's most loved airports », sur travel.cnn.com, (consulté le )
  13. (es) « Datos tecnicos (données techniques) », sur aeropuertoushuaia.com
  14. (es) « Installations », sur tierradelfuego.org.ar (consulté le )
  15. (es)
  16. (es) « Fiche aéroport », sur orsna.gov.ar (consulté le )
  17. (es) « Globalización de experiencias estéticas », sur vitruvius.com.br, (consulté le )
  18. t&hl=es&ie=UTF-8&u=http%3A%2F%2Fwww.lacapital.com.ar%2Fla-ciudad%2Ffisherton-incorpora-ushuaia-y-santiago-chile-como-destinos-partir-julio-n1380649.html&edit-text=&act=url AR add Ushuaia with Rosario
  19. (es) « Capítulo 2 : Vías de arribo », sur turismoushuaia.com
  20. (es)Aerolineas que operan sur aeropuertoushuaia.com. Consulté le 30 juin 2014.
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