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Évasion de Mauzac

L'Évasion de Mauzac dont il est question dans cet article est celle effectuĂ©e dans la nuit du 15 au par onze agents secrets français et britanniques du Special Operations Executive (SOE) dĂ©tenus au camp d'internement de Mauzac en Dordogne. Ils avaient Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s en en zone non-occupĂ©e, dans le cadre d'un coup de filet de la police française : trois Ă  Châteauroux et huit sur la cĂ´te mĂ©diterranĂ©enne. La rĂ©ussite de l'Ă©vasion leur permit de retourner Ă  Londres et de se remettre tous en selle. Certains d'entre eux furent renvoyĂ©s en mission en France comme chefs de rĂ©seau (rĂ©seaux action dits « rĂ©seaux Buckmaster Â», rattachĂ©s Ă  la section F du SOE), oĂą ils jouèrent un rĂ´le dĂ©terminant pour approvisionner les rĂ©sistants en armes et explosifs et perpĂ©trer des attentats et sabotages contre l'ennemi, dans leurs zones d'action respectives.

Protagonistes

Onze évadés

Personnes ayant échappé aux arrestations

Aides extérieures

  • Virginia Hall, chef d'un rĂ©seau SOE Ă  Lyon : liaisons avec Londres, coordination d'ensemble des rĂ©seaux Buckmaster de la zone libre, fabrication des faux papiers d'identitĂ© des Ă©vadĂ©s ;
  • Victor Gerson, chef du rĂ©seau VIC (rĂ©seau d’évasion du SOE) : exfiltration des agents ;
  • Armand GoĂ«au-Brissonnière, avocat de Philippe Liewer ; pour organiser l’évasion, il propose Lazare Rachline Ă  Victor Gerson ;
  • Lazare Rachline, dit Lucien Rachet, concepteur, organisateur, superviseur et acteur de l’évasion ;
  • Raoul Lambert, du rĂ©seau VIC, pseudo « Christian Â»[1] ;
  • ThĂ©rèse Mitrani « Denise Â» ; elle convoye les Ă©vadĂ©s jusqu'Ă  la frontière espagnole ;
  • Odette, fiancĂ©e de Robert Lyon ;
  • Gaby Pierre-Bloch [2], femme du dĂ©putĂ© prisonnier : visites frĂ©quentes (grâce Ă  la proximitĂ© de son domicile, Villamblard), liaison avec Virginia Hall et avec Lazare Rachline ; remise de colis ;
  • Albert Rigoulet « Le FrisĂ© Â» : rĂ©cupĂ©ration des Ă©vadĂ©s Ă  la sortie de prison et transport en camionnette.

Complicités intérieures

  • Deux gardiens qui guettent chaque soir du haut de leurs miradors : Joseph Velten, qui reste au camp ; Sevilla, qui a obtenu de partir avec les Ă©vadĂ©s.
  • Le gĂ©rant du mess, qui accepte d'allumer, le moment venu, son briquet devant le mess pour indiquer que le chemin est libre.
  • Maurice Dezès, le mĂ©decin du camp, prĂ©pare le somnifère que lui demande George Langelaan.

Autres prisonniers

Parmi les prisonniers du camp au moment de l'évasion, voici quelques noms signalés dans les témoignages des évadés :

  • Pierre SĂ©ailles, Ă  qui Michael Trotobas fera appel plus tard pour devenir son adjoint dans le rĂ©seau Sylvestre-FARMER ;
  • Jacques Pigeonneau, ex-consul gĂ©nĂ©ral de France Ă  Madrid ;
  • Commandant Breuillac, futur gĂ©nĂ©ral ;
  • FrĂ©dĂ©ric O'Brady, acteur ;
  • Marcel Fleuret, dont le garage Ă  Châteauroux fut l'une des premières boĂ®tes aux lettres du SOE en France (dès ) ; au camp, il est surnommĂ© « le père Sabre Â» ;
  • Colonel Alexandre ;
  • NoĂ«l Guillery ;
  • Fernandez ;

Chronologie

Arrestations en octobre 1941

Sur indication de la police spéciale locale, la Brigade de la surveillance du territoire de Limoges arrête Gerry Morel le , et trouve sur lui l'adresse de Marcel Fleuret, garagiste à Châteauroux (c'est une boîte aux lettres). Elle arrête Marcel Fleuret le à son garage, y tend une souricière et accentue sa surveillance dans la ville. C'est le point de départ d'une série d'arrestations, dont celles des onze agents (futurs évadés), entre le 6 et le , selon la séquence suivante[3] :

  • Le 6, George Langelaan, au cafĂ© du Faisan, Ă  Châteauroux, alors qu'il attend une prise de contact avec Georges BĂ©guĂ© ; il reconnaĂ®t avoir Ă©tĂ© chargĂ© d'une mission de renseignement et de propagande ;
  • Le 8, Michael Trotobas, au cours d'un contrĂ´le d'hĂ´tel Ă  Châteauroux ;
  • Le 9, Jean Bouguennec, au garage Fleuret, Ă  Châteauroux, oĂą il a Ă©tĂ© envoyĂ© de Marseille par Gilbert Turck pour y reprendre contact avec Georges BĂ©guĂ© ; il indique l'adresse de la Villa des Bois, vallon de la Baudille Ă  Marseille, oĂą une surveillance est organisĂ©e Ă  partir du 10, qui permettra sept arrestations du 17 au 24 ;
  • Le 11, Philippe Liewer, Ă  son domicile Ă  Antibes ; la police l'a trouvĂ© car il a Ă©tĂ© en relation avec George Langelaan qui a probablement commis une indiscrĂ©tion ;
  • Le 17, ClĂ©ment Jumeau, Ă  la Villa des Bois, Ă  Marseille ;
  • Le 19[4], Jean Le Harivel au Noailles[5], [Ă  Marseille ?] ;
  • Le 20, Jean Pierre-Bloch, Ă  la Villa des Bois, Ă  Marseille ; accompagnĂ© de sa femme, il vient remettre 1 150 000 francs Ă  Gilbert Turck ;
  • Le 24, Robert Lyon et Jack Hayes, au cafĂ© Le Mont Ventoux, Ă  Marseille ;
  • Le 24, Georges BĂ©guĂ© et Raymond Roche, Ă  la Villa des Bois, Ă  Marseille ;

Dès leur arrestation, les agents, inculpés d'atteinte à la sûreté extérieure de l'état, sont emprisonnés à Marseille ou à Limoges, et le transférés à la prison de Beleyme, à Périgueux, où ils vont rester cinq mois. Édouard Herriot proteste contre l'emprisonnement d'un député ; l'ambassadeur des États-Unis, William Leahy, intervient en faveur des prisonniers auprès du gouvernement français. En , ils sont transférés au camp de Mauzac, où les conditions de détention sont un peu moins sordides.

Préparatifs de l'évasion

Après plusieurs tentatives menées par Gaby Pierre-Bloch et Virginia Hall, à Lyon, Maître Goéau-Brissonnière, avocat de Philippe Liewer, propose à Lazare Rachline (qui gardera après guerre l’un de ses noms d’emprunt de la Résistance, Lucien Rachet), qui s’était porté volontaire pour mener à bien des missions dangereuses, de prendre en main le projet d'évasion. Il s'agit de faire évader 6 agents britanniques. Lazare Rachline apprend alors par Gaby Bloch que son mari est interné à Mauzac [6]. Il décide donc de faire évader son ami par la même occasion, bien que celui-ci lui ait fait passer, par sa femme Gaby, un message lui disant qu'avec trois enfants, cela lui semblait très risqué. Rachline la convainc qu'il faut faire sortir Pierre-Bloch [6]. Les Britanniques sont très réticents mais il obtient leur accord, ce qui fait passer le nombre de personnes à faire évader de 6 à 11 [7]. Dès lors, il conçoit, organise et supervise l’ensemble de l’opération, s’entourant de plusieurs aides. Gaby Bloch, notamment, dont il apprécie particulièrement l'efficacité [8]lui sert de liaison entre l’extérieur du camp et l’intérieur, où elle peut rendre visite à son mari. Lazare Rachline va s'appuyer sur Raoul Lambert, qu'il connaît, qu'il a fait venir tout exprès, en qui il a confiance [8].

Dans le camp :

  • Michael Trotobas organise l'entretien physique de ses camarades : une heure de gymnastique tous les matins ;
  • Georges BĂ©guĂ©, bon mĂ©canicien et bricoleur de prĂ©cision, rĂ©ussit Ă  fabriquer une clĂ© pour sortir du baraquement, lequel est verrouillĂ© par les gardiens tous les soirs après l'appel : modelage Ă  la mie de pain, utilisation d'outils apportĂ©s par Gaby Pierre-Bloch dans des colis, rĂ©alisation de la clĂ© en fer blanc, etc. Il rĂ©alise aussi deux chevaux de frise en bois.
  • Un prisonnier rĂ©alise une fausse porte en toile. En effet, la porte du baraquement, Ă©clairĂ©e toute la nuit, est visible depuis l'un des miradors. La fausse porte sera donc substituĂ©e Ă  la vraie pendant les quelques minutes que durera l'opĂ©ration.

À l'extérieur du camp[9] :

  • Courant juin, Lazare Rachline est sur place, avec Raoul Lambert, pour s'assurer de la bonne exĂ©cution du plan et pour mettre au point la rĂ©cupĂ©ration - difficile - des Ă©vadĂ©s Ă  leur sortie, avant de les prendre en charge pour leur exfiltration.
  • Gaby Pierre-Bloch s'assure de la complicitĂ© de trois gardiens.
  • Le au matin (veille de l'Ă©vasion), Odette (fiancĂ©e de Robert Lyon) et Gaby Pierre-Bloch (avec ses trois enfants) viennent rendre visite aux prisonniers. Lazare Rachline conseille Ă  Gaby Pierre-Bloch de s'Ă©loigner, ce que conseille Ă©galement Georges BĂ©guĂ©, qui s'inquiète et leur explique que, l'Ă©vasion Ă©tant proche, elles doivent quitter le secteur pour ne pas ĂŞtre accusĂ©es de complicitĂ©. Odette part pour Ă  Marseille et Gaby Pierre-Bloch Ă  Vichy, oĂą elle rend ostensiblement visite Ă  la belle-sĹ“ur de Pierre Laval sous le prĂ©texte de demander la mise en libertĂ© provisoire des dĂ©tenus. Avant de rentrer chez elle Ă  Villamblard, elle restera Ă  Vichy quelques jours, puis passera Ă  Cannes.

Évasion

Dans la soirée du :

  • Au dĂ®ner, George Langelaan verse le somnifère dans le verre de Marcel Fleuret qui, craignant les reprĂ©sailles, s'Ă©tait dĂ©clarĂ© opposĂ© au projet d'Ă©vasion ;
  • les lits sont Ă©quipĂ©s de mannequins, pour faire illusion ;

Ă€ 3 heures du matin, le gardien complice, du haut de son mirador, donne le signal convenu en agitant son briquet. Alors :

  • Georges BĂ©guĂ© ouvre la porte du baraquement (la serrure a Ă©tĂ© graissĂ©e la veille) ; et la porte de toile est tendue sur le battant ;
  • Michael Trotobas arrache quelques piquets de barbelĂ©s ; il pose les chevaux de frise pour permettre aux Ă©vadĂ©s de ramper sans risque ; et il installe un tapis pour qu'en rampant, les Ă©vadĂ©s ne laissent aucune trace ; il reste debout au milieu de barbelĂ©s pour venir en aide Ă  ceux qui s'accrocheraient ;
  • puis les autres passent, un par un, avec un dĂ©part toutes les minutes : Robert Lyon, Jean Pierre-Bloch, George Langelaan, etc.

L'opération aura duré onze minutes. Puis, les onze agents — ainsi que le gardien qui a obtenu de les accompagner — se rendent au point de rendez-vous fixé par Lazare Rachline, à trois kilomètres de là, où les attendent Lazare Rachline, Albert Rigoulet et Raoul Lambert.

De l'intérieur, des détenus font disparaître les ustensiles utilisés (la clé, la porte en toile, les chevaux de frise, le tapis), de manière à rendre incompréhensible aux enquêteurs le mode d'évasion.

Exfiltration

C'est le début d'exécution du plan d’exfiltration mis au point par Lazare Rachline, qui doit amener les évadés à Londres, après leur avoir fait traverser les Pyrénées et l’Espagne.

Les quinze hommes (les 11 évadés, le gardien Sevilla, Lazare Rachline, Albert Rigoulet, Raoul Lambert) s'entassent dans la camionnette Citroën commerciale, qui part aussitôt. Sur leur route, ils passent à Villamblard et poursuivent quinze kilomètres plus loin, où on les dépose dans la bruyère et la rosée. Il est 6 h 30. Albert Rigoulet s'absente une heure ; puis, revenu, il organise une cordée dans la forêt. Au bout de trois heures de marche, ils parviennent à la cachette qui a été préparée au milieu de la forêt : une maison et une grange délabrées et abandonnées, avec de quoi manger et faire sa toilette. Ils restent là treize jours, le temps de laisser passer l’effervescence provoquée par leur évasion et de faire établir des papiers d'identité[10].

Puis ils vont à Lyon, par groupes de deux et selon des chemins différents. Ils y sont hébergés quelques jours dans différentes familles. Puis a lieu le départ pour l'Espagne. Deux groupes de six sont formés, qui doivent être convoyés jusqu'à la frontière espagnole par Thérèse Mitrani.

Le , le premier groupe, réuni, quitte Lyon : Georges Bégué, Jack Hayes, Clément Jumeau, Jean Le Harivel, Jean Pierre-Bloch[11] et Raymond Roche. Trajet : gare de Perrache… Le 9, à Banyuls-sur-Mer. Les quatre nuits suivantes, ils marchent pour franchir les Pyrénées et arrivent près de Barcelone. Ils y sont arrêtés par la garde civile. Ils changent de prison (Barcelone, Saragosse, Figueras, puis Miranda de Ebro). Cas de Jean Pierre-Bloch : le , l'enquête ayant abouti (l'ambassade d'Angleterre confirme qu'il est bien le capitaine Peter Martin, d'Ottawa), il est libéré ; il passe à Madrid et Gibraltar, et rentre par avion « avec un autre libéré des camps » jusqu'à Londres.

Le , le deuxième groupe quitte Lyon (bien que sans nouvelles du sort du premier groupe, qui devait être une condition) : Jean Bouguennec, George Langelaan, Philippe Liewer, Robert Lyon, Michael Trotobas, et Sevilla, le gardien de Mauzac. Thérèse Mitrani les convoie jusqu'à la frontière espagnole. Trajet : gare de Perrache à 10 h ; train pour Perpignan avec changement à Narbonne ; taxi de Narbonne à la frontière, via Collioure, Elne, Argelès. Traversée des Pyrénées dans la nuit du 28 au . Le , ils dorment toute la journée. Le , séparation en deux sous-groupes :

  • Philippe Liewer et Robert Lyon continuent. Le 1er septembre, ils arrivent Ă  Gerone, puis Ă  Barcelone : ils sont reçus par le consul britannique, qui leur donne leurs nouvelles identitĂ©s (Staunton pour Liewer et Bradley pour Lyon). Liewer passe par Lisbonne et arrive Ă  Londres le . Lyon passe par Gibraltar et arrive Ă  Londres le .
  • Jean Bouguennec et Michael Trotobas ont pris le mĂŞme chemin, mais ayant souffert des intestins et de l'estomac, arrivent un peu plus tard Ă  Barcelone, et sont logĂ©s chez des sympathisants espagnols.

Remarque : George Langelaan, qui fait partie du deuxième est découvert par une patrouille de la garde civile espagnole frontalière et, après des étapes dans la prison de Figueras et le camp de Reas à Saragosse, il est, comme ceux du premier groupe, dirigé sur le camp de Miranda de Ebro.

Poursuite des activités des évadés

Après leur retour à Londres, furent renvoyés en France comme chefs de réseau :

Continuèrent le combat à Londres, dans des fonctions diverses :

Reconnaissance

Pour son rĂ´le dans l’organisation de l’évasion de Mauzac, Lazare Rachline fut dĂ©corĂ© par le Royaume-Uni, ainsi qu’en tĂ©moigne la citation comme Officier Honoraire de la Division Civile de l’Ordre de l'Empire britannique, ainsi rĂ©digĂ©e : « Exploit audacieux et brillamment exĂ©cutĂ©s — Monsieur Lazare Rachline — : […] Il organisa et supervisa une Ă©vasion de prison, avec corruption des gardiens, contrebande d’outils aux prisonniers et le transport rapide desdits prisonniers loin de la prison. Rachline avait organisĂ© cette expĂ©dition dans les dĂ©tails les plus minutieux. Tous les prisonniers reçurent de fausses cartes d’identitĂ©s, on les a cachĂ©s un certain temps puis on leur a donnĂ© des provisions et des guides qui les conduisirent Ă  la frontière espagnole. Après cet exploit, les recherches de la Gestapo se resserrent autour de Rachline […].».

Pierre-Bloch Ă©crira de Lazare Rachline : « Pour moi, je le revois après l’évasion sensationnelle du camp de Mauzac qu’il avait organisĂ©e de main de maĂ®tre […] Â»[12].

Sources et liens externes

TĂ©moignages directs

  • George Langelaan, Missions spĂ©ciales, Ă©d. Hachette 1963 ; rĂ©Ă©d. Club des Amis du Livre, 1963.
  • Robert Lyon, tĂ©moignage in Danièle Lheureux, La RĂ©sistance "Action Buckmaster" Sylvestre-Farmer, Roubaix, Le Geai Bleu, 2001-2002, vol. I : Avec le capitaine "Michel", 2001, (ISBN 2-914670-01-X) ;
  • Jean Pierre-Bloch
    • Le Temps d'y penser encore, Jean-Claude SimoĂ«n, 1977.
    • NumĂ©ro spĂ©cial des Perspectives France IsraĂ«l en hommage Ă  Lazare Rachline, no 21, .
  • Lazare Rachline, TĂ©moignage recueilli pour la Commission d'Histoire de l’Occupation et de la LibĂ©ration de la France par Mlle Gouineau les 23/10/50 — 17/2/51 — 9/10/51, etc., consultable au CARAN (Paris) (cote AN : 72 AJ 1911).
  • ThĂ©rèse Mitrani "Denise", Service d’évasion, Ă©ditions Continents, 1946.

RĂ©cits

  • Michael R. D. Foot, Des Anglais dans la RĂ©sistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis CrĂ©mieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8) / (EAN 9782847343298). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004. Voir le rĂ©cit de l'Ă©vasion de Mauzac p. 301-302.
    Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France.
  • Lt. Col. E.G. Boxshall, Chronology of SOE operations with the resistance in France during world war II, 1960, document dactylographiĂ© (exemplaire en provenance de la bibliothèque de Pearl Witherington-Cornioley, consultable Ă  la bibliothèque de Valençay). Voir sheet 0, FIRST STEPS BY SOE TO START OPERATIONS IN FRANCE, p. 4.
  • Vincent Nouzille, L'espionne : Virginia Hall, une AmĂ©ricaine dans la guerre, Paris, Fayard, , 443 p. (ISBN 978-2-213-62827-1, prĂ©sentation en ligne), chap. 13 (« La grande Ă©vasion de Mauzac »), p. 179-187.
  • Maurice Nicault, RĂ©sistance et LibĂ©ration de l'Indre — Les InsurgĂ©s, Royer, passĂ© simple, 2003, (ISBN 2-908670-85-2).
  • François Rachline, L. R. Les Silences d’un RĂ©sistant, Albin Michel, 2015 ; (ISBN 978-2-226-31818-3).
    Biographie de Lazare Rachline par son fils. L’évasion de Mauzac est traitée pages 99 à 125.

Téléfilm

Notes

  1. F. Rachline, p. 115.
  2. Gaby Pierre-Bloch est, avec Berty Albrecht et Marie-Madeleine Fourcade, l’une des Résistantes qui ont inspiré Jean-Pierre Melville, dans le film L'Armée des ombres, pour le personnage de Mathilde joué par Simone Signoret.
  3. Source : Nicault, p. 77 et suivantes.
  4. Source Boxshall.
  5. Source : Lheureux.
  6. TĂ©moignage de Lazare Rachline, Archives Nationales, 72 AJ 1911
  7. Archives Nationales, 72 AJ 1911
  8. Archives Nationales 72 AJ 1911
  9. Source : témoignage d'Odette dans Lheureux, p. 30-31.
  10. Jean Pierre-Bloch Ă©crit (p. 194) : « Le quinzième jour Ă©tait le jour « J Â». Denise Mitrani, qui a racontĂ© cette Ă©vasion dans son livre RĂ©seaux d'Ă©vasion et qui appartenait au rĂ©seau VIC nous apporta nos faux papiers d'identitĂ© parfaitement en règle. Â»
  11. Pierre-Bloch a précisé avoir fait partie du même groupe que Jumeau [p. 201]
  12. Perspectives France Israël, Hommage à Lazare Rachline, no 21, mars 1968.
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