Épron
Épron est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 1 655 habitants[Note 1].
Épron | |
L'église Saint-Ursin. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Caen |
Intercommunalité | Caen la Mer |
Maire Mandat |
Franck Guéguéniat (PRG) 2020-2026 |
Code postal | 14610 |
Code commune | 14242 |
Démographie | |
Gentilé | Épronnais |
Population municipale |
1 655 hab. (2020 ) |
Densité | 1 165 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 19″ nord, 0° 22′ 16″ ouest |
Altitude | Min. 25 m Max. 60 m |
Superficie | 1,42 km2 |
Unité urbaine | Caen (banlieue) |
Aire d'attraction | Caen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Caen-3 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-epron.fr |
Géographie
Situation
La commune est au nord de la plaine de Caen et appartient à la communauté d'agglomération Caen la Mer. Son bourg est à 4,5 km au nord de Caen — dont la commune est limitrophe —, à 9 km au sud de Douvres-la-Délivrande et à 13 km au sud-ouest d'Ouistreham[1].
Le territoire est traversé par la route départementale no 7 reliant Caen au sud à Douvres-la-Délivrande et la Côte de Nacre au nord. Elle partage le territoire en deux parties comparables dont la quasi-totalité du bourg occupe la partie occidentale. Deux départementales se raccordent à cet axe : la D 177 traverse le sud du village et permet de rejoindre la colline aux Oiseaux au sud-ouest, et la D 226b mène à l'est à Lébisey (Hérouville-Saint-Clair). L'accès au boulevard périphérique de Caen est à 2 km au sud (échangeur n°5), permettant de rejoindre les grands axes rayonnant de Caen.
Aucun cours d'eau notable ne parcourt la commune. Épron est dans le bassin de l'Orne, par son affluent le Dan qui reçoit les eaux sortant du territoire par l'est et collectées par « le Vallon » au sud de Biéville-Beuville.
Le point culminant (60 m) se situe en limite sud. Le point le plus bas (25 m) est à l'est du territoire (le Vallon).
Transports
La commune d'Épron est desservie par la ligne 7 du réseau Twisto (Épron Mairie ou Caen Campus 2 <> Caen Gambetta).
Les lignes 3 (Caen<>Courseulles sur mer) et 4 (Caen<>Cresserons) des bus verts du Calvados ont un arrêt dans la commune (le long de la RD7).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945[10] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[11] - [Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Épron est une commune urbaine[Note 6] - [15]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Caen, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[18] et 205 163 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41,8 %), terres arables (36,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le toponyme est attesté sous les formes Esperon (cartulaire de l'abbaye d’Ardenne) en 1207[25] - [26]; Sanctus Ursinus de Hesperone XIVe siècle (taxat. decim. dioc. Baioc.)[25].
Formation toponymique obscure, aux vues des formes anciennes disponibles, elles sont partiellement identiques à celles d’Épron, hameau et moulin de la commune de Saint-Martin-de-Saint-Maixent (Deux-Sèvres, Esperum 1130, Esperons 1269; Esperon 1363 et 1528[27]).
Selon Albert Dauzat, il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine basé sur un nom de personne latin Asperius suivi du suffixe -onem, explication reprise sans commentaire par René Lepelley qui remplace nom d'homme latin par nom de personne roman et -onem par suffixe latin de propriété -o / -onis[28], considéré aussi comme gaulois par les celtisants.
Remarque : l'évolution d’Asp- (Asperius) en Esp- (Esperon) est conjecturelle. Par ailleurs, François de Beaurepaire a démontré qu'en Normandie, l'appellatif vieux norrois lundr « bosquet, petit bois » (voir la Londe) en seconde position -lund, évoluait parfois en -ron, par exemple dans Yébleron (pays de Caux, Eblelont vers 1210)[29]. Cela semble également être le cas dans Cresserons, nom d’une commune située à 9 km d'Épron mentionné sous les formes Crisselon en 1234; Crisseron en 1258[25]. Bien que cette évolution soit un peu précoce et qu’il faille aussi rejeter la forme du XIVe siècle, il est possible qu'Épron représente un ancien *Espelont, type toponymique attesté à plusieurs reprises dans la toponymie normande comme par exemple : Épelont (Saint-Valery-en-Caux, Espelont 1238), Épelont (Bermonville, Espelonc vers 1379) et Eperonde (L') (Mesnières-en-Bray, Ventes d'Esperonde 1540; L'Esperonde, bois taillis séparé de la forêt du Hellet, 1732). Ce dernier remonte au vieux norrois espi « peuplier tremble » + lundr « bosquet, petit bois », d'où le sens global de « petit bois de trembles ».
Le gentilé est Épronnais.
Histoire
Le , la 59th Staffordshire Division entre dans Épron, occupée par la 21e Panzer Division. Les pertes seront lourdes des deux côtés. Par vingt fois, le village sera pris et repris[30], deux cent mille obus le bombardent.
Village de la radio
Épron est appelée « le village de la radio » car sa reconstruction après la guerre a été parrainée par la Radiodiffusion française, en . En été cette année-là , les animateurs Jean Nohain et Francis Bernard suivent le Tour de France pour la radio et traversent des régions où les séquelles de la guerre sont encore visibles[31]. La radio demande alors aux auditeurs de désigner quel département, selon eux, a été le plus sinistré durant la guerre : le Calvados l'emporte, du fait que sur près de 800 communes, seule une vingtaine ont échappé à la destruction[31] - [32]. Le préfet du département se voit alors confier la tâche de dresser la liste des dix communes les plus touchées[31] : Authie, Touffréville, Soumont, Truttemer-le-Grand, Pontécoulant, May-sur-Orne, Maltot, Cheux, Noyers-Bocage et Épron ; début décembre, c'est le nom d'Épron qui est tiré[32]. Un appel aux dons lancé par la radio permet d'obtenir plusieurs millions d'anciens francs en billets de 5, 10 et 20[31]. Le , Jean Nohain, le ministre de la Reconstruction et le directeur de la RTF Wladimir Porché lancent les travaux qui reconstruiront tout le village (y compris le clocher de l'église Saint-Ursin, typique des XIe et XIIe siècles, relativement épargnée par les combats) sur le tracé d'antan en quelques mois[32].
Un film documentaire, Au fil des ondes, est sorti en 1951. En souvenir de ce partenariat, la commune a donné le nom de Jean-Nohain à un square, la place de la Mairie a été baptisée place Francis-Bernard (chef du service des relations avec la presse à la RTF, à l'origine du parrainage[33]) et une rue du nom de la RTF. Peuplé d'environ 200 habitants à sa reconstruction, le village en compte aujourd'hui deux milliers et les projets d'aménagement pourraient faire doubler la population en quelques années[32].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et quatre adjoints[35].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2020, la commune comptait 1 655 habitants[Note 8], en augmentation de 2,41 % par rapport à 2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Épron a compté jusqu'à 1 755 habitants en 1999.
Économie
Le Grand accélérateur national d'ions lourds est en grande partie situé sur le territoire communal. Le , Spiral 2 est inaugurée par le président de la République, François Hollande en présence des ministres de la Recherche et des Affaires européennes.
Culture locale et patrimoine
Distinction
Candidat au palmarès 2019 du Concours départemental des villes et villages fleuris, Épron a reçu le 3ème prix dans la 3ème catégorie (communes de plus de 5 000 habitants) le 14 octobre 2019[40].
Lieux et monuments
- Église Saint-Ursin, reconstruite après la Seconde Guerre mondiale.
- Chemin de la 59th-Staffordshire-Division. Le , dans le cadre de l'opération Charnwood, la 59th Staffordshire Division britannique, emprunta ce chemin venant de Cambes-en-Plaine pour entrer dans Épron.
Manifestations
Chaque année est organisée la foire aux greniers d'Épron, une des plus importantes du nord de Caen, dans la cour du foyer du père Robert et dans les rues alentour. En 2005, une série de concerts de groupes locaux (Utopia…) est appelée Épr'on The Rock.
À chaque printemps depuis 2002, la commune organise durant un week-end le printemps de la peinture et des arts. Lieu d'éveil culturel, il accueille près d'une quarantaine d'exposants.
Personnalités liées à la commune
- Michel de Boüard (1909-1989), historien et archéologue, résistant et déporté. Un square, inauguré le , porte désormais son nom.
- La commune accueille aussi depuis 2012 une préparation militaire de la Marine nationale intitulée « Amiral Hamelin ». 25 jeunes y sont formés chaque année.
Héraldique
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Les armes de la commune d'Épron se blasonnent ainsi : |
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Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Caen-Carpiquet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Épron et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Caen », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du Calvados, Paris, 1883, pp. 106 et 91.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse (Réédition Guénégaud), , p. 267a
- Bélisaire Ledain, Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres, Poitiers, 1902, p. 107.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (BNF 36174448), p. 116
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 166.
- « 1949 : La radio reconstruit un village », sur franceinter.fr, (consulté le ).
- Christian David, « 70e anniversaire du D-Day: Epron, le village de la radio », sur lexpress.fr, (consulté le ).
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- « Epron - Village de la radio » (consulté le ), sur le site de la commune.
- « Franck Guéguéniat briguera un troisième mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- Réélection 2020 : « Municipales à Épron. Franck Guéguéniat est réélu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Concours des villes et villages fleuris », sur www.calvados.fr (consulté le )
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.