Accueil🇫🇷Chercher

Écoles militaires en France

La formation des militaires des Forces armées françaises et des services de soutien s'effectuent dans :

  • des Ă©coles de formation initiale ;
  • des Ă©coles d'application ;
  • des centres de formation.

Ces écoles et ces centres forment des militaires de tous grades en formation initiale ou en formation continue. D'autres dispensent l'enseignement militaire supérieur.

Histoire

Sous l'Ancien régime

Sous l'Ancien RĂ©gime, il y avait en France :

Création d'une École supérieure de guerre (Armée de terre)

À la suite de la défaite de 1871, une École supérieure de guerre française est créée en 1876 sur le modèle de l'École de guerre prussienne.

L'armée de métier

La professionnalisation des armées entamée en 1996 et qui a trouvé son plein effet en 2002 impliquait la disparition de la conscription mais une filière de formation des officiers de réserve est maintenue.

Lycées de la Défense et assimilés

Les écoles de l'Armée de terre

Écoles de formation initiale

Dans l'Armée de terre, il existe quatre écoles de formation initiale :

En plus de ces écoles, il existe treize centres de formation initiale des militaires du rang (CFIM), en 2019, il a décidé d’associer chaque CFIM au nom d’un régiment dissous[5] :

  • le centre de formation initiale militaire d'AngoulĂŞme ;
  • le centre de formation initiale militaire de Bitche ;
  • le centre de formation initiale militaire de Carpiagne ;
  • le centre de formation initiale militaire de Caylus, 6e RPIMa ;
  • le centre de formation initiale militaire de CoĂ«tquidan ;
  • le centre de formation initiale militaire de Dieuze ;
  • le centre de formation initiale militaire de FrĂ©jus ;
  • le centre de formation initiale militaire de Gap ;
  • le centre de formation initiale militaire de MontlhĂ©ry ;
  • le centre de formation initiale militaire de NĂ®mes ;
  • le centre de formation initiale militaire de Saint-Maixent-l'École ;
  • le centre de formation initiale militaire de Valdahon ;
  • le centre de formation initiale militaire de Verdun.

Pour la Légion étrangère, la formation du personnel non officier s'effectue au 4°RE de Castelnaudary.

Pour la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, unité de génie de l'Armée de terre, la formation s'effectue au fort de Villeneuve-Saint-Georges.

Écoles d'application

Enseignement supérieur Terre

Les Ă©coles de la Marine nationale

Dans la Marine nationale française, il existe quatre écoles de formations initiales :

  • deux situĂ©es Ă  LanvĂ©oc forment les officiers :
  • l'École de maistrance ;
  • l’École des mousses ;
  • une rĂ©partie sur plusieurs sites forme les Ă©quipages : l'École des matelots.
  • il existe en outre l'Ă©cole d'administration des affaires maritimes, grande Ă©cole militaire qui forme un corps d'officiers de la marine nationale : les administrateurs des affaires maritimes; elle est rattachĂ©e au ministre chargĂ© de la mer. Ses Ă©lèves sont en partie formĂ©s par l'Ă©cole navale dans le cadre d'une convention.

La Marine dispose également d'écoles et de centres formant les marins à leur spécialité :

À cela s'ajoutent les centres de formation de l'aéronautique navale :

  • la base d'aĂ©ronautique navale de LanvĂ©oc ;
  • l'Ă©cole de l'aĂ©ronautique navale de Dax, spĂ©cialitĂ© hĂ©licoptère ;
  • la base de l'aĂ©ronautique navale de Salon-de-Provence pour les ingĂ©nieurs ;
  • l'Ă©cole de l'aĂ©ronautique navale de Le Luc pour les pilotes d'hĂ©licoptère ;
  • l'Ă©cole de l'aĂ©ronautique navale de Cognac pour les pilotes de chasse ;
  • l'Ă©cole de l'aviation de transport d'Avord, spĂ©cialitĂ© multimoteurs ;
  • la base de l'aĂ©ronautique navale de Lorient-Lann BihouĂ© ;
  • la base de l'aĂ©ronavale de Landivisiau pour les pilotes de chasse.

À noter le cas particulier de l'école du service hydrographique et océanographique de la Marine qui forme les marins de spécialité hydrographe mais dépend de l'établissement public administratif « service hydrographique et océanographique de la Marine ».

Les écoles de l'Armée de l'air

Écoles de formation initiale

Dans l'Armée de l'air, il existe trois écoles de formations initiales :

Écoles d'application

Les Ă©coles de la Gendarmerie

Dans la gendarmerie française, il existe six écoles:

Afin de former les militaires dans les spécialités de la gendarmerie, il existe plusieurs centres nationaux de formation ou d'instruction, répartis à l'intérieur ou en dehors des écoles nommées ci-dessus. Parmi ces spécialités : nautique, cynophile, ski et alpinisme, systèmes d'information et de communication, police judiciaire, sécurité routière, langues et international, entraînement des forces, commandement, renseignement opérationnel.

Service du commissariat des armées

Service d'infrastructure de la DĂ©fense

Service de santé des armées

Direction générale de l'Armement

Les écoles formant les ingénieurs de l'armement sont :

Les écoles formant les ingénieurs des études et techniques de l'armement sont :

La DGA exerce une tutelle sur les écoles d'ingénieurs formant ses ingénieurs militaires. Ces écoles forment aussi des ingénieurs civils. Les élèves de l'École polytechnique ont un statut de militaire durant leur scolarité qu'ils conservent s'ils choisissent de devenir ingénieur de l’armement ou officier de l’Armée française : pour devenir ingénieur de l’armement, ils doivent, en fonction de leur classement de sortie, demander d’intégrer le corps des ingénieurs de l’armement et poursuivre leur formation à l'ENSTA ou l'ISAE-SUPAERO en tant qu'ingénieurs-élèves.

Direction du renseignement militaire

Écoles interarmées du haut commandement

L'École militaire est le nom de l'édifice parisien qui a été construit pour abriter l'école militaire. Il abrite actuellement plusieurs établissements d'enseignement supérieur du ministère de la Défense français sous la tutelle de la Direction de l'enseignement militaire supérieur :

L'école militaire a été créée au XVIIIe siècle sous le règne de Louis XV sur proposition du maréchal de Saxe. Joseph Paris Duverney en est le créateur et le premier intendant. Napoléon Bonaparte y fait ses études militaires, de 1784 à 1785. S'y trouve aussi un centre de documentation abritant deux bibliothèques ouvertes au public[7].

Secrétariat général pour l'administration

  • Centre de formation de la DĂ©fense (CFD) de Bourges

Notes et références

Notes

  1. Elles sont situées dans le camp de Coëtquidan sur le territoire de la commune de Guer.
  2. Elle est située à Saint-Maixent-l'École.

Références

  1. Le Collège et École Militaire d’Auxerre.
  2. 1776 : Ordonnance royale accordant au Collège de Vendôme le titre d’École Militaire.
  3. L'Ă©cole militaire royale de Beaumont-en-Auge. Calvados.
  4. L’Ecole royale militaire de Pontlevoy. Bénédictins de Saint-Maur et boursiers du roi. 1776-1793.
  5. « Le Centre de formation initiale des militaires du rang de la 11e Brigade Parachutiste prend le nom du 6e RPIMa », sur Zone Militaire, (consulté le ).
  6. Philippe Chapleau, « L'École des fourriers rejoint le service du commissariat des armées », sur Ouest-France, (consulté le )
  7. Frédéric de Berthier de Grandry (préf. M. Gérard Larcher, président du Sénat), Des premières écoles militaires aux lycées de la Défense : L'Éducation des enfants au sein de l'armée, Association des AET, .

Voir aussi

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.