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Vorges-les-Pins

Vorges-les-Pins est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté.

Vorges-les-Pins
Vorges-les-Pins
Église de Vorges-les-Pins.
Blason de Vorges-les-Pins
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Grand Besançon Métropole
Maire
Mandat
Maryse Viprey
2020-2026
Code postal 25320
Code commune 25631
DĂ©mographie
Gentilé Vorgiens
Population
municipale
591 hab. (2020 en diminution de 0,67 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 124 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 09′ 30″ nord, 5° 55′ 46″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 480 m
Superficie 4,76 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Besançon-6
Législatives Première circonscription
Localisation
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Vorges-les-Pins
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Vorges-les-Pins
Liens
Site web vorges-les-pins.fr

    Ses habitants se nomment les Vorgiens et Vorgiennes.

    GĂ©ographie

    Vorges-les-Pins est un petit village du département du Doubs situé entre les vallées du Doubs et celle de la Loue à 330 mètres d'altitude.

    Vue générale du village.

    Hydrographie

    La Loue, le ruisseau de Busy, qui prend sa source dans le territoire de Vorges, et le ruisseau du Moulin Caillet sont les principaux cours d'eau parcourant ou longeant la commune.

    Toponymie

    Vorges en 1049 ; de Vergis en 1124 ; Vorges en 1235 et au XIVe siècle ; de Vorgiis en 1362, Vorges-les-Pins depuis 1923[1].

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie

    Le territoire communal repose sur un lambeau du bassin keupérien Haute-Saônois[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Vorges-les-Pins est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,7 %), zones agricoles hétérogènes (34,4 %), zones urbanisées (8,6 %), prairies (1,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Vorges appartient successivement aux seigneuries d'Abbans, de Chalon puis de Thoraise au XIIIe siècle. En 1273, une querelle entre Hugues de Montferrand seigneur de Thoraise et son neveu Pierre de Montferrand allié à Guillaume d'Abbans aboutit à l'incendie du village et à la destruction du château de Thoraise. C'est Adelaïde de Bourgogne qui apaise le conflit en interdisant tout nouveau recours à la violence[Note 3]. Le village devient la propriété de Jean de Chalon[Note 4] en 1384 puis de ses descendants jusqu'au XVIIIe siècle. Il subit des destructions lors de diverses invasions dont celles des troupes de Bernard de Saxe-Weimar durant la guerre de Dix ans.

    Sous l'ancien régime, les habitants vivent de l'élevage, de la culture (blé, avoine, orge) et de la vigne. La communauté de Vorges produisait 357 muids[Note 5] de vin pour 87 arpents[Note 6] de vigne en 1773.

    En 1885, le phylloxéra s'attaque aux vignes locales ; en 1909, il ne reste que seize hectares, la vigne dépérissant progressivement. En 1900, on cultive le chanvre et l'absinthe, qui est en plein essor, mais, en 1915, une loi réglementant sa production contraint les cultivateurs à une reconversion dans les céréales (blé, maïs, avoine).

    Une mine de fer ainsi qu'une carrière de gypse ont été exploitées au XIXe siècle au lieu-dit Moulin Caillet[Note 7], du nom de son propriétaire Jean François Caillet, notaire royal en 1723 et usinier du moulin. À proximité de ces deux sites, au confluent de deux ruisseaux[Note 8], il utilisait un moulin dont les principales activités étaient la fabrication d'huile de noix et le sciage du bois[10].

    Chapelle puis Église

    Le 21 octobre 1683, Clère de Tournon sollicita le vicaire général de l'archevêché de Besançon pour faire construire une chapelle qui fut achevée en 1686[Note 9]. Elle fut dédiée à Notre Dame du Mont du Carmel et rattachée à la paroisse de Busy. En 1843, l'église, de style néo-classique, sera construite sur l'emplacement de la chapelle[Note 10], financée par les dons des habitants[11].

    Cette église est coiffée d'un clocher aux arêtes vives (lanterne) dominée par un coq. Elle possède deux cloches, dont l'une des plus petites du Doubs[Note 11] fondue au XIVe siècle. On peut lire l'épigraphe en lettres gothiques majuscules : « AVE MARIA GRATIA PLENA ».

    HĂ©raldique

    Blason de Vorges-les-Pins Blason
    D'or à trois emmanches de sinople dentées en sapin [Coupé en sapin d'or et de sinople de trois pièces], celle du milieu abaissée ; au chef parti au 1er d'argent à deux pics de mineur de sable passés en sautoir, au 2e d'azur au vigneron au naturel.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Transport

    La commune est desservie par la ligne  51 du réseau de transport en commun Ginko.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    20012013Charles Batiste[12]
    2013 En cours Jean-Paul Pécaud SE Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2020, la commune comptait 591 habitants[Note 12], en diminution de 0,67 % par rapport Ă  2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    266269269278273259260229248
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    204196189181172187176166175
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    141145131137162174156148148
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    163161148256370435493555597
    2020 - - - - - - - -
    591--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie locale

    Économie

    Traditionnellement, l'agriculture est tournée vers l'élevage laitier.

    Lieux et monuments

    Le village possède plusieurs lieux et monuments remarquables.

    • Grande rue, un linteau de porte du XVIIe siècle, finement sculptĂ© de motifs religieux. Ce linteau, datĂ© de 1688, orne une porte d'habitation. Il porte les symboles IHS[Note 13], cĹ“ur[Note 14], croix-compas (symbole maçonnique) et la devise : « DIEV ET LA PAIX SOIT EN TOVS TEM AVEC NOVS »[Note 15].
    • Dans la combe Bouvot, un pont de pierre, dit « pont romain », franchit le ruisseau du Moulin Caillet. Il est Ă©crit « pont et levĂ© et pavage au delĂ  du pont 1719.1729 ».
    • Au-dessus du pont se trouvent, sur la pente d'un prĂ©, les vestiges d'un site de production de plâtre : deux carrières de gypse[Note 16] Ă  ciel ouvert et un bâtiment en maçonnerie, assurant la transformation du minerai en poudre. La roche, extraite des carrières, Ă©tait transportĂ©e, par des wagonnets sur rails, jusqu'Ă  la partie supĂ©rieure du bâtiment[17] - [Note 17], que l'on appelle localement « la gypserie ». Le procĂ©dĂ© consistait Ă  broyer le minerai, le dĂ©shydrater par chauffage vers 150°, et enfin le moudre dans un moulin mĂ» par une machine Ă  vapeur[18]. L'usine dirigĂ©e par l'ingĂ©nieur ThĂ©odore Poulet n'a fonctionnĂ© qu'une dizaine d'annĂ©es Ă  partir de 1846. Le plâtre produit Ă©tait de très bonne qualitĂ©[Note 18] mais la difficultĂ© et donc le coĂ»t de son transport a conduit Ă  la fermeture de l'exploitation. Un incendie a dĂ©truit la ferme attenante, en 1923.
    • Le village est surplombĂ© par la route royale no 83 reliant Strasbourg Ă  Lyon qui longe le coteau jusqu'au croisement avec la voie romaine.
    • Un monument est Ă©levĂ© au Montgardot en mĂ©moire des combats des 24, 25 et durant la guerre franco -prussienne[19].
    • Sur la commune se trouvait une mine de fer Ă  ciel ouvert et en sous-sol Ă  la Combe au Berger. Elle Ă©tait exploitĂ©e par Charles Saint, maĂ®tre de forges Ă  Torpes. Le minerai, « 300 tonnes annuelles », Ă©tait transportĂ© jusqu'au haut fourneau de Torpes, mais, riche en phosphore, il fournissait une fonte cassante[20].
    • L'Ă©glise Saints-Pierre-et-Paul de Vorges-les-Pins, datant de 1843, est inscrite aux monuments historiques en 1926[21].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Jacques Caillet (1743-1820), gĂ©nĂ©ral de brigade nĂ© dans la paroisse de Busy-Vorges.
    • Jean Baptiste François Domet (1754 - 4 Janvier 1818), seigneur de Vorges[22], nĂ© Ă  Besançon, inhumĂ© dans la chapelle de Vorges, a Ă©pousĂ© Charlotte D'Orival (1756-1838). Il fut conseiller lai[23] au Parlement de Besançon. Il quitta Besançon et s'Ă©tablit Ă  Vorges le 15 avril 1794. Il fut maire de Vorges de 1807 jusqu'Ă  sa mort. Il fut membre de la confrĂ©rie de la croix[24], « Ă©rigĂ©e en la citĂ© Royale de Besançon, en date du 9 FĂ©vrier 1781 ».
    • Paul Boiteux (1918-2005), curĂ© de la paroisse de Busy-Vorges de 1952 Ă  1976, est auteur, en 1979, du livre « Les LĂ©opards » appelĂ©s Ă  la libertĂ©[25].

    Galerie

    • Pont sur le ruisseau du Moulin Caillet.
      Pont sur le ruisseau du Moulin Caillet.
    • Lieu d'extraction du gypse.
      Lieu d'extraction du gypse.
    • Monument de 1871 au Montgardot.
      Monument de 1871 au Montgardot.
    • Mine de fer de la Combe au Berger.
      Mine de fer de la Combe au Berger.
    • Carrière de gypse Ă  ciel ouvert.
      Carrière de gypse à ciel ouvert.
    • Ruisseau du Moulin Caillet et vestiges de l'ancien moulin.
      Ruisseau du Moulin Caillet et vestiges de l'ancien moulin.
    • Linteau de porte de 1688.
      Linteau de porte de 1688.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Adélaïde stipula que les agresseurs "...n'auraient pas à indemniser le Seigneur de Thoraise des pertes infligées mais que ce dernier pourrait « refermer » à loisir son château et son bourg de Thoraise".
    4. Pour 1500 florins.
    5. Soit 970 hl avec un muid de 272,4 l.
    6. Soit 3 670 ares pour l'arpent commun de 42,2 a.
    7. Lors des recensements des années 1930, le lieu était nommé le hameau du Moulin Caillet.
    8. L'un a sa source dans la combe des Lanternières, l'autre vient des Curtils. Long de 4,5 km il va rejoindre la rive gauche du Doubs.
    9. Orientée dans le sens est-ouest
    10. Orientée sud-nord.
    11. 49 cm de diamètre.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    13. « Iesus Hominum Salvator » (« Jésus sauveur des hommes »).
    14. À l'intérieur est écrit « J'aime Dieu ».
    15. « Dieu et la paix soient en tous temps avec nous ».
    16. On appelle ces carrières des plâtrières.
    17. Deux conduits permettaient de déverser le gypse dans les fours.
    18. La gypserie produisait 2600 litres de plâtre très blanc par heure. Le prix de vente à Besançon était de 1,1 F les 50 litres pour la construction et de 0,9 F pour l'amendement des sols.

    Références

    1. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 6, Besançon, Cêtre, .
    2. Henri-Amé Resal, Statistique géologique, minéralogique et minéralurgique des départements du Doubs et du Jura, (lire en ligne), p. 84.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr, ministère de la Transition écologique (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Christian Rieb, Lacs, rivières et ruisseaux du Doubs, Cabédita, 2021, p. 151-152.
    11. « Chapelle de Vorges », Publication du diocèse de Besançon,‎ (lire en ligne).
    12. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. Éditions Larousse, « Définitions : plâtrerie - Dictionnaire de français Larousse », sur Larousse (consulté le ).
    18. Annuaire départemental du Doubs, (lire en ligne).
    19. « Pugey dans la guerre de 1870-1871 », sur commune de Pugey (consulté le ).
    20. Michel Mangin, De la mine à la forge en Franche-Comté : des origines au XIXe siècle, Presses universitaires de Franche-Comté, , 313 p. (ISBN 978-2-251-60410-7, lire en ligne).
    21. « Eglise - POP », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Famille Domet », sur man8rove.com (consulté le )
    23. « Définitions : lai », sur Dictionnaire de français Larousse (consulté le )
    24. Confrérie du Saint Suaire et de la Croix pour la sépulture des pauvres à l'hôpital Saint-Jacques de Besançon.
    25. Yvon Tranvouez, « Boiteux (Paul) "Les Léopards". Appelés à la liberté. Cheminement d'un prêtre et d'une communauté chrétienne sur les traces du Christ libérateur », Archives de Sciences Sociales des Religions, vol. 48, no 2,‎ , p. 257–258 (lire en ligne, consulté le ).
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