Viviès
Viviès (Vivièrs en occitan languedocien) est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité.
Viviès | |
Le château de Gargas. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Pamiers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mirepoix |
Maire Mandat |
René Dedieu 2020-2026 |
Code postal | 09500 |
Code commune | 09341 |
Démographie | |
Gentilé | Viviésois |
Population municipale |
153 hab. (2020 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 03′ 52″ nord, 1° 47′ 01″ est |
Altitude | Min. 291 m Max. 476 m |
Superficie | 4,40 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pamiers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mirepoix |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Viviès est une commune rurale qui compte 153 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers. Ses habitants sont appelés les Viviésois ou Viviésoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Gargas, inscrit en 1997 puis classé en 1998.
Géographie
Localisation
Commune du piémont pyrénéen située entre Pamiers et Mirepoix.
Géologie et relief
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1057 - Pamiers » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[2] - [3] et sa notice associée[4].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 4,40 km2[5] - [Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 4,42 km2[3]. L'altitude du territoire varie entre 291 m et 476 m[8].
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[9]. Elle est drainée par le ruisseau de la Tuilerie et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 2 km de longueur totale[10] - [11].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune est du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[12].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] - [17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Cascades », sur la commune de Roquefort-les-Cascades, mise en service en 1996[18] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[19] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 053,2 mm pour la période 1981-2010[20]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 49 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[22], à 14,1 °C pour 1981-2010[23], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[24].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[25] : les « coteaux secs, vallons et collines de l'ouest du bas pays d'Olmes » (6 664 ha), couvrant 19 communes du département[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [25] : les « coteaux du Palassou » (26 749 ha), couvrant 48 communes dont 43 dans l'Ariège et 5 dans l'Aude[27].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Viviès est une commune rurale[Note 7] - [28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,1 %), prairies (34,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), terres arables (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux et lieux dits
Cassagne,Place Gaston, Gargas, Lassaladou,Place de Maraud, Pévival, le Picou, ancien hameau du Soldat, lieu dit de la plaine, lieu dit de l'Hermitage
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 56, alors qu'il était de 55 en 2013 et de 44 en 2008[I 4].
Parmi ces logements, 92,3 % étaient des résidences principales, 3,9 % des résidences secondaires et 3,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,3 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Viviès en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,9 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,2 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 5].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Viviès est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[31] - [32].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[33].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Viviès[34]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[35].
Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Viviès[34]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[35].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].
Toponymie
Du latin vivarium (« vivier »).
Viviès vient du mot vivier étant donné que c'est un lieu humide, il comporte de nombreuses nappes phréatiques et de nombreux puits.
A l'époque il y avait aussi des mares notamment sur la place de Gaston ainsi que celle de Maraud.
Histoire
C'est à la fin du 13 siècle que l'on aperçoit la première mention du château et de son domaine à l'époque nommé " Villa Vivieriis " lors du partage des biens de gui 3 de Lévis-Mirepoix, la famille le garde jusqu'en 1412 quand Roger Bernard de Lévis-Mirepoix le lègue à son noble écuyer Arnaud d'Armagnac.
En 1456 Gaston 3 de Foix Béarn octroie à Jean de Roquefort, son grand et fidèle conseiller ainsi que juge mage du comté de Foix, le quart de la tour de Viviès avec ses dépendances. Jean de Roquefort achète a Barthélémy Ysalguier le seigneur d'Auterive pour 320 écus d'or et le reste en vente publique des biens du défunt Jean du Falgar à Toulouse. Pour remercier Gaston de Foix, Jean de Roquefort nomma la place et le hameau principal du village " Gaston ".
À la mort de Jean de Roquefort le château ainsi que ses dépendances revinrent à son fils aîné Jean en 1473.
En 1592 après le décès de François Étienne de Roquefort, un des descendants de Jean de Roquefort, un procès s'éleva pour savoir qui serait l'héritier de la seigneurie de Viviès.
C'est Jean Mathieu de Rochefort, un lointain cousin, qui en hérite en 1599.
C'est ensuite Pierre Dutraud qui obtient le château ; il est le mari de Marguerite de Rochefort.
C'est en 1710 que le nom de Rochefort disparaît de la seigneurie de Viviès après la mort de François de Rochefort.
Le château appartiendra ensuite à la famille Johannis de Gargas, une noble famille toulousaine. Dans les années 1760, le dernier membre de cette famille, Jean baptiste de Johannis de Gargas meurt en 1854 et sa tombe se trouve encore au cimetière du village, c'est la plus ancienne.
Les familles se succédèrent jusque dans les années 1910 avec l'installation des Martel de Massilian et puis enfin les Trapier.
Le 22 juin 1883 un homme du village, Pierre Amouroux, promit à la commune de lui vendre une part de terrain au hameau de Gaston pour la construction de l'école et son appartement. Malheureusement cet homme était illettré et il fit faire les papiers par un témoin mais les preuves de son consentement n'étaient pas suffisantes. Il mourut peu de temps avant de finir les papiers. Des agents se mirent alors en quête d'hériter. Le fils de Pierre Amouroux, Bernard, qui était limonadier à Carcassonne fit faillite et partit en tant que meunier au Sénégal et mourut peu de temps après. Sa veuve était enfermée à la maison d'aliénation de Limoux. La fille de Pierre Amouroux, Élise, étant décédée, les seuls héritiers furent son veuf et sa fille mais ces derniers avaient disparu. La commune ne sachant pas comment faire, ils déclarent le projet de construction de l'école d'utilité publique. La commune acquit le terrain par voie d'expropriation et le premier instituteur Mr Maris en 1888.
Le village était bien plus attractif dans les années 1900, il comptait 3 fournils au hameau de Gaston ainsi qu'une fontaine et des lavoirs, il y avait 1 fournil et une épicerie ainsi qu'un menuisier, ensuite il y avait un four et un boulanger à Pevidal ainsi qu'une fontaine, un lavoir et un bistrot. Et pour finir il y avait au Picou une épicerie et un lavoir avec une source qui servait pour les habitants du Soldat et de l'Hermitage.
Les origines des noms des hameaux :
- Le Picou se nomme ainsi puisqu'il se trouve sur un pic en hauteur, pour y parvenir il faut monter une route sinueuse
- La place de Maraud tient son nom de la famille Maraud dont les plus anciens membres seraient Raymond et Lisette Maraud, il était brassier et a vécu au 17ème siècle.
- Le hameau de Pévidal serait assimilé à la famille Vidal originaire de ce même lieu. Dans les années 1910 il n'y avait plus de curé à Viviès ; c'était le curé de Tourtrol qui s'occupait des deux villages, alors l'ancien presbytère se retrouva vide et le conseil municipal décida d'abord d'y faire installer l'instituteur et puis finalement d'aménager le salon en salle de mairie et de faire du reste de la maison un bien locatif dont les revenus seraient pour la commune. C'est ensuite dans les années 1980 que la grange de l'ancien presbytère fut aménagée en mairie.
Les chemins vicinaux datent des années 1900 et ont ensuite été réaménagés à l'arrivée massive des première automobiles puisqu'ils étaient praticables seulement en charrettes, il y avait des arbres sur la route qui ont dû être abattus.
Héraldique
Blason | De sable, Ã un pal flamboyant d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Viviès est membre de la communauté de communes du Pays de Mirepoix[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Mirepoix. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[37].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Mirepoix pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[38].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40]. En 2020, la commune comptait 153 habitants[Note 9], en augmentation de 28,57 % par rapport à 2014 (Ariège : +0,9 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Économie
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 6,6 % | 21,1 % | 12,3 % |
Département[I 10] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 75 personnes, parmi lesquelles on compte 76,5 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 12,3 % de chômeurs) et 23,5 % d'inactifs[Note 10] - [I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pamiers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2] - [I 12]. Elle compte 7 emplois en 2018, contre 3 en 2013 et 11 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 49, soit un indicateur de concentration d'emploi de 15,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,4 %[I 13].
Sur ces 49 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 96,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
8 établissements[Note 11] sont implantés à Viviès au [I 16]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 8 entreprises implantées à Viviès), contre 27,5 % au niveau départemental[I 17].
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 3 | 6 | 3 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 221 | 302 | 219 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[43]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[44]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 13] de 2010 (trois en 1988). La superficie agricole utilisée est de 219 ha[44].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Gargas, inscrit et classé partiellement à l'inventaire des Monuments historiques, privé. La seigneurie de Gargas et de Viviès fut aux Lévis-Mirepoix aux XIIIe – XIVe siècles ; en 1412, Roger-Bernard II de Lévis-Mirepoix donna à son fidèle écuyer Arnaud d'Armagnac de Castanet (fils de Pierre) ; il existait d'autres seigneurs, comme les Ysalguier, sgr. d'Auterive (cf. Barthélemy Ysalguier, fils de Jacques II et Jeanne de L'Isle-Jourdain) ; enfin, la famille des juges-mages du comté de Foix Jean Ier et Jean II de Roquefort, fl. au XVe siècle, originaires de Pamiers, liés au comte Gaston et à Charles VII, réunit l'ensemble de la seigneurie. Les Roquefort, devenus les Rochefort, gardèrent Viviès jusqu'à François (†1710), sire de Daumazan et châtelain de Quéribus. En 1710, apparaissent les Salva, suivis en 1760 des Johannis de Gargas jusqu'en 1854[46].
- Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
- La mairie.
- L'église de la Nativité-de-Notre-Dame de Viviès.
- Paysage de la moyenne vallée de l'Hers, près de Viviès.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Viviès sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[6] - [7]
- Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Viviès - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Viviès - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Viviès » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Viviès » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Viviès » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Viviès » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- « Carte géologique de Viviès » sur Géoportail (consulté le 23 avril 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Viviès », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille n°1057 - Pamiers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Viviès », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Viviès », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- « Carte hydrographique de Viviès » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
- « Station Météo-France Les Cascades - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Viviès et Roquefort-les-Cascades », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Les Cascades - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Viviès et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Viviès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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