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Tramway de Besançon

Le tramway de Besançon est un réseau de deux lignes de tramway financé par Grand Besançon Métropole et exploité par Besançon Mobilités (filiale du groupe Keolis) qui relie l'agglomération d'ouest en est. L'inauguration a eu lieu les 30 et et la mise en service commerciale le lendemain, .

Tramway de Besançon
Image illustrative de l’article Tramway de Besançon
Un tramway de la ligne 2, près de la station Chamars.

Situation Besançon, Bourgogne-Franche-Comté
Drapeau de la France France
Type Tramway
Entrée en service
Longueur du rĂ©seau 14,5 km
Longueur additionnĂ©e des lignes 23 km
Lignes 2
Stations 31
Rames CAF Urbos 3
FrĂ©quentation 40 000 voyageurs/jour (2019)
Écartement des rails 1 435 mm
Propriétaire Grand Besançon Métropole
Exploitant Besançon Mobilités
Site Internet https://www.ginko.voyage
Vitesse moyenne 20 km/h
Vitesse maximale 70 km/h
Lignes du réseau  T1  T2
RĂ©seaux connexes

Image illustrative de l’article Tramway de Besançon

Un ancien réseau de tramway était précédemment en service dans la ville de 1897 à 1952.

L'ancien tramway (1887 - 1952)

L'ancien tramway à l'angle de la Grande-Rue et de la rue de la Préfecture.
On voit le tramway Ă  un des Ă©vitements de la voie unique, permettant le croisement des rames.

Dès 1887, la première ligne de transports en commun urbain de Besançon fut mise en service par des omnibus hippomobiles dénommés Cars Rippert. L'insuffisance de ces moyens de transport face à leur succès fait émerger l'idée d'un tramway en 1894.

L'ancien tramway de Besançon voit le jour en 1896. Il sillonnera la ville jusqu'en 1952 pour ensuite laisser place aux bus et aux voitures.

Les dates clés du tramway à Besançon :

  • : M. Charvolin met en service la 1re ligne (Gare Viotte - Tarragnoz), par des omnibus hippomobiles tractĂ©s par deux chevaux.
  • 1893 : prolongement de la ligne 1 jusqu'Ă  Fontaine de Flore.
  • 1894 : Alexandre Grammont, un industriel et Edmond Faye, banquier, dĂ©cident de crĂ©er un rĂ©seau de tramways Ă©lectriques composĂ© de 5 lignes.
  • : mise en service de la 1re ligne (PrĂ©fecture - Gare Viotte) et de la 2e ligne (Porte Rivotte - Gare Viotte).
  • : mise en service de la 3e ligne (Fontaine de Flore - Chaprais) et prolongement de la ligne 1.
  • : mise en service des lignes 4 et 5 (Gare de Rivotte - Saint-Claude et Faubourg de Tarragnoz - Place Jouffroy).
  • 1939 - 1945 : la seconde guerre mondiale aura Ă©tĂ© difficile pour la vie des tramways bisontins : destruction des ponts, incendies, bombardements aĂ©riens.
  • 1947 : la crise financière oblige la Compagnie Ă  appliquer la baisse des tarifs dĂ©crĂ©tĂ©e par le Gouvernement.
  • 1952 : apparition des autobus dans Besançon.
  • : le rĂ©seau de tramways cesse son activitĂ©.
Carte animée de l'évolution des infrastructures ferroviaires de l'agglomération de Besançon, dont celle des anciens et actuels tramways, de 1895 à nos jours.

Le renouveau (2014)

Évolution des tracés de l'ancien (en rouge, tracé approximatif) et du nouveau tramway (en bleu) de Besançon.

Dans les annĂ©es 2000, l'offre de transport est de 90 000 voyageurs par jour, soit 134 voyages par habitant et par an. C'est un chiffre comparable Ă  celui d'agglomĂ©rations plus importantes telles que Reims et Caen, mais le rĂ©seau de bus commence Ă  montrer ses limites. Il devient donc nĂ©cessaire d'Ă©tudier de nouvelles solutions pour accompagner le dĂ©veloppement de la mĂ©tropole rĂ©gionale de Franche-ComtĂ©[1].

HĂ©sitation entre BHNS et tramway

Des études d'opportunité ont été lancées en 2004 afin d'évaluer la faisabilité d'un tel projet, à l'issue desquelles le conseil d'agglomération approuve le le principe de réalisation d'un réseau de transport collectif en site propre (TCSP).

Ce projet est structuré par plusieurs démarches essentielles :

  • Renforcer l’usage des transports collectifs : crĂ©er un lien social fort et prĂ©server l’environnement
    • desservir le plus grand nombre d’habitants de l’agglomĂ©ration
    • augmenter la vitesse des transports collectifs au bĂ©nĂ©fice des usagers
    • amĂ©liorer le confort des transports collectifs
    • assurer l’accessibilitĂ© des transports collectifs aux Personnes Ă  MobilitĂ© RĂ©duite (PMR)
    • accroĂ®tre la part de marchĂ© des transports collectifs pour rĂ©duire les nuisances liĂ©es Ă  la voiture particulière.
  • Renforcer l’usage des autres modes alternatifs Ă  la voiture particulière : crĂ©er une chaĂ®ne de dĂ©placement « vertueuse »
    • faciliter l’intermodalitĂ© : permettre l’utilisation facile par l’usager de plusieurs modes de transports lors de ses dĂ©placements
    • partager l’espace public entre les diffĂ©rents modes de transport en permettant Ă  chaque mode d’exister et de cohabiter dans la ville
    • maĂ®triser le trafic automobile par l’offre d’une alternative efficace Ă  la voiture particulière
  • Favoriser un dĂ©veloppement harmonieux
    • relier le maximum d’espaces Ă  vivre : espaces rĂ©sidentiels, zones d’emplois, sites de loisirs, ..
    • irriguer le centre-ville de Besançon tout en limitant les nuisances de la circulation automobile
    • Ă©quilibrer l’urbanisation en contribuant Ă  l’émergence de nouveaux quartiers soucieux d’une qualitĂ© de vie amĂ©liorĂ©e.

Pour cela, le schĂ©ma du rĂ©seau de transport prĂ©voit la crĂ©ation ou la transformation de plusieurs infrastructures, dont la rĂ©alisation serait Ă©talĂ©e sur une pĂ©riode de 10 Ă  12 ans :

  • Deux lignes en site propre intĂ©gral routier, l'une de 11 km environ, l'autre de km environ, comprenant un tronc commun en centre-ville, et dont la longueur de voie serait de 15 km environ, avec un nouveau matĂ©riel Ă  forte capacitĂ©, reliant l’ouest bisontin (Planoise – Les Hauts-du-Chazal) Ă  l’est (Palente - Chalezeule), via le centre-ville et desservant la Gare Viotte, permettant de desservir 40 000 habitants et 17 500 Ă©tudiants ou scolaires sur une aire d'influence de 300 m ;
  • Une offre d’itinĂ©raires en sites propre bus, sur une longueur totale estimĂ©e Ă  14 km, se dĂ©clinant sur les axes Temis - Campus - Vauban, Vaites - Orchamps et boulevards nord, ce dernier Ă©tant intĂ©gralement liĂ© Ă  la mise en Ĺ“uvre d’une liaison de transit nord Est, permettant de desservir 40 000 habitants et 17 500 Ă©tudiants ou scolaires sur une aire d'influence de 200 m ;
  • Une liaison ferroviaire Nord (Viotte - Auxon), sur la ligne Besançon-Devecey, desservant potentiellement de nouvelle haltes ferroviaires, en lien avec les projets de LGV Rhin-RhĂ´ne, et permettant de desservir 8 000 habitants situĂ©s Ă  moins de km des haltes ferroviaires.

La dĂ©libĂ©ration de 2005 prĂ©voyait une première phase de rĂ©alisation Ă  moyen terme (5 Ă  7 ans) s’appuyant sur la rĂ©alisation d’une première ligne en site propre intĂ©gral d’environ 11 km (Ă©quipĂ©e potentiellement de matĂ©riel type trolleybus), sur l’axe Hauts-du-Chazal - Centre-ville - Gare Viotte, et d’environ 7,5 kilomètres de sites propres bus (Centre-ville-Palente, TEMIS-Campus-Vauban), ainsi que du doublement d’une partie de la voie ferrĂ©e nord en fonction de l’avancement du projet LGV Rhin-RhĂ´ne.

En exécution de cette délibération de 2005 constitue le point de départ d'études de faisabilité approfondies réalisées en 2006 et 2007 sur l'axe structurant en site propre intégral est-ouest du réseau TCSP, comprenant également une étude d'insertion fonctionnelle et explorant différentes variantes d'insertion du tracé et des stations du futur TCSP, analysant les matériels roulants envisageables et proposant un chiffrage du projet.

Celui-ci Ă©tait dĂ©sormais constituĂ© par sur une ligne ouest - est d'environ 14 km entre les Hauts-du-Chazal et la ZAC des Marnières, avec un dĂ©branchement vers la gare Viotte, Ă  la place des deux lignes de TCSP sur 18 km imaginĂ©s en 2005 qui se superposaient dans le centre-ville de Besançon.

Ces études comprenaient des prévisions de trafic, s'élevant à :

  • 25 000 Ă  30 000 voyageurs par jour dans l'hypothèse d'un trolleybus ou d'un BHNS ;
  • 40 000 Ă  50 000 voyageurs par jour dans l'hypothèse d'un tramway[2].

Le , le conseil de la communauté d'agglomération approuve le lancement de la phase de concertation publique, qui se déroule du au sur l'ensemble du projet de restructuration de l'offre (TCSP en site propre routier intégral, autres TCSP, liaison ferroviaire nord, créations de parcs relais et de pôles d'échanges performants…).

Deux modes de transport restent alors envisagés : le tramway ou le bus à haut niveau de service, ainsi que trois tracés différents sont étudiés : par la Boucle ou par les quais, avec deux variantes par le quartier de Palente[2].

Le choix du tramway

Le , le conseil de la communauté d'agglomération tire le bilan de la concertation publique[3] et approuve le projet de référence[4] - [5] du tramway.

Le tracé retenu est une ligne comprenant une fourche afin de desservir la gare Viotte :

Les Hauts-du-Chazal ↔ le CHRU Jean-Minjoz ↔ Planoise ↔ Micropolis (parc relais et pôle d'échanges) ↔ Grette ↔ Brulard ↔ Saint-Jacques (pôle d'échanges) ↔ le centre-ville de Besançon, par la Boucle (Nodier, Préfecture, Grande rue, République)
⇒ courte branche vers la gare Viotte
⇒ branche vers les Marnières ↔ Les Chaprais ↔ futur Écoquartier des Vaites ↔ Palente - Orchamps (pôle d'échanges) ↔ ZAC des Marnières à Chalezeule[6].

Ce tracé par la Boucle implique la création d'une voie unique gérée en sas entre Granvelle et la place du huit-Septembre, et le remplacement de la plupart des bus qui y passent par le tramway[6]. Le Conseil communautaire attribue le marché de maîtrise d'œuvre des infrastructures au groupement constitué par Egis Rail, Reichen et Robert et les Ateliers Ville et Paysages[7].

Des consultations pour les marchés sont lancés en , l'attribution du marché à l'issue des appels d'offres sur le matériel roulant et sur la maîtrise d'œuvre des systèmes ayant lieu après la déclaration d'utilité publique. C'est à ce moment que doit être choisi le mode de transport, tramway fer ou tramway sur pneu.

Le le dossier de demande de déclaration d'utilité publique est déposé en préfecture, en vue de l'ouverture de l'enquête publique, qui est envisagée au mois de . La déclaration d'utilité publique est alors prévue pour le printemps 2010, amenant au calendrier prévisionnel suivant :

  • Travaux de dĂ©viation des rĂ©seaux de mi-2010 Ă  la fin de l'annĂ©e ;
  • DĂ©but de la construction de la plate-forme vers la fin de l'annĂ©e 2010 ou le dĂ©but de l'annĂ©e 2011.
  • Mise en service escomptĂ©e pour le printemps 2014.

Le , sur avis du ministère de la Culture, le Préfet émet un avis défavorable sur l’installation de lignes aériennes de contact dans le centre ancien sauvegardé[8], bloquant de ce fait le dossier élaboré par Grand Besançon Métropole.

Cette décision oblige les collectivités à étudier d'autres alternatives, notamment un tramway fonctionnant par une alimentation par le sol dans le secteur protégé, mais qui génère un surcoût lors de la construction ainsi qu'en termes de maintenance. Divers groupes de travail entre l'État et les services de l'agglomération se mettent en place entre octobre et afin d'étudier les différentes alternatives possibles, et retiennent un nouvel itinéraire tangentant la Boucle par les quais du Doubs.

Le , le bureau de Grand Besançon Métropole valide ce tracé.

Le , le conseil de communauté décide, de poursuivre les études sur la variante du tracé passant par les secteurs Battant et Place de la Révolution, proposée dans la concertation préalable. Des études complémentaires sur le tracé en centre-ville de Besançon sont présentés au cours des mois de mai et .

Le , le projet est approuvé au conseil communautaire, et le tracé retenu pour être soumis à l'enquête publique est le suivant, toujours avec une fourche pour desservir la gare Viotte :

Les Hauts-du-Chazal ↔ le CHU Jean-Minjoz ↔ Planoise ↔ Micropolis (parc relais et pôle d'échanges) ↔ Grette ↔ Brulard ↔ Saint-Jacques (pôle d'échanges) ↔ le centre-ville de Besançon, par le quai Veil-Picard et la Place de la Révolution.
⇒ courte branche vers la gare Viotte
⇒ branche vers la Place Flore ↔ les Chaprais ↔ futur Écoquartier des Vaites ↔ Palente - Orchamps (pôle d'échanges, avec un tracé desservant au plus près les quartiers de ces villes) ↔ ZAC des Marnières à Chalezeule[9].
Ce tracé assure la desserte des quartiers relevant de la politique de la ville, dont les habitants sont moins motorisés que les autres habitants de l'agglomération et sont donc très demandeurs d'une offre attractive de transport en commun. Le tracé par les quais permet, grâce à ses cinq stations, un accès direct au centre-ville et à l’essentiel des commerces et des emplois qui s'y trouvent.

Afin de réaliser le projet dans des conditions économiques favorables, la communauté d'agglomération a mis en œuvre de nombreuses solutions d'abaissement des coûts, et notamment :

  • un appel d'offres ouvert Ă  5 entreprises, afin d'accroĂ®tre leur concurrence
  • des matĂ©riels issus des gammes standards des constructeurs, sans personnalisation coĂ»teuse
  • Stations Ă©quipĂ©es d’un mobilier standard
  • RĂ©utilisation du système d’aide Ă  l’exploitation des bus Ginko existant actuellement, Ă©tendu au tramway
  • Centre de maintenance avec remisage Ă  l'air libre, procĂ©dures de maintenance optimisĂ©es, sur un terrain de taille rĂ©duite
  • Optimisation des installations en Ă©nergie Ă©lectrique liĂ©e Ă  la fiabilitĂ© du matĂ©riel tramway
  • AmĂ©nagements urbains sobres sur une emprise rĂ©duite[9]

Le , le dossier d'enquête publique est remis par le président de l'agglomération, Jean-Louis Fousseret, au préfet[10].

Coût et financement

Le coĂ»t du projet est estimĂ© Ă  16 millions d'euros le kilomètre. Ce tramway sera un tramway optimisĂ©, plusieurs pistes d'Ă©conomie Ă©tant prĂ©vues, notamment par des amĂ©nagements urbains plus sobres, un design et un amĂ©nagement des rames standards, une optimisation des systèmes[11].

Il se décompose, en valeur 2008, comme suit :

PosteCoût HT 2008
Études1 190 717 â‚¬
MaĂ®trise d'ouvrage11 159 649 â‚¬
MaĂ®trise d'Ĺ“uvre13 649 718 â‚¬
Acquisitions foncières et libĂ©rations d'emprises5 000 100 â‚¬
DĂ©viation de rĂ©seaux2 150 000 â‚¬
Travaux prĂ©paratoires8 823 850 â‚¬
Ouvrages d'art18 776 200 â‚¬
Plate-forme8 495 725 â‚¬
Voie ferrĂ©e39 074 100 â‚¬
RevĂŞtement du site propre10 437 175 â‚¬
Voirie et espaces publics13 785 800 â‚¬
Équipements urbains8 185 200 â‚¬
Signalisation routière3 241 125 â‚¬
Stations2 201 600 â‚¬
Alimentation Ă©lectrique20 521 750 â‚¬
Courants faibles et PCC10 504 900 â‚¬
DĂ©pĂ´t tramway13 112 702 â‚¬
MatĂ©riel roulant35 296 094 â‚¬
OpĂ©rations induites2 393 595 â‚¬
Sous-total228 000 000 â‚¬

Le coĂ»t du projet, pilotĂ© par Grand Besançon MĂ©tropole, est Ă©valuĂ© Ă  210 millions d'euros, rĂ©Ă©valuĂ© Ă  228 millions d'euros Ă  raison de 3 % par an en tenant compte de l'inflation d'ici 2015 (budget votĂ© en 2010 Ă  240 millions d'euros). Le projet sera financĂ© Ă  50 % par l'emprunt, Ă  25 % par l'autofinancement provenant de la provision du versement transport effectuĂ©e depuis 2006 et Ă  25 % de subventions : 20 millions d'euros de la ville de Besançon, 0,9 million d'euros du Fonds europĂ©en de dĂ©veloppement rĂ©gional et 30,1 millions d'euros provenant de l'État par le biais de l'appel Ă  projet du gouvernement dans le cadre du Grenelle de l'environnement. Le dĂ©pĂ´t de ce dossier a lieu le . Le , l'État annonce qu'il apportera une aide de 30,1 millions d'euros au projet de tramway de Besançon[12] dans le cadre d'un programme de subventions aux transports urbains pour un total de 800 millions d'euros au niveau national.

Les travaux

Inauguration des premiers rails place de la RĂ©volution, le , par le maire Jean-Louis Fousseret.

Les premiers travaux de dévoiement des réseaux débutent à l'automne 2010. Neuf réunions publiques d'information sont organisées dans les quartiers et communes de l'agglomération entre le et le . L'enquête publique se tient du au , les cinq commissaires-enquêteurs chargés d'étudier le dossier remettent un avis favorable, sans aucune réserve, le [13]. Le , les délégués de Grand Besançon Métropole approuvent lors d'un vote du conseil communautaire la déclaration de projet intégrant les recommandations des commissaires enquêteurs. La déclaration d'utilité publique est signé le par le préfet du Doubs[14]. Les travaux de la plateforme ont débuté au mois de , pour s'achever à l'automne 2013. Les premiers essais ont débuté en [15]. La marche à blanc débutera le [15] et s'achèvera la veille de l'inauguration, les 30 et [16] et la mise en service commerciale le [17], avec huit mois d'avance par rapport au calendrier du début des travaux[16].

Infrastructure

La ligne 1 sur voie unique, près de la station Croix de Palente.

Le rĂ©seau est constituĂ© de deux lignes pour une longueur totale de 14,5 km et 31 stations, comprenant un tronc commun des Hauts-de-Chazal au parc Micaud. Il est rĂ©alisĂ© Ă  voie normale, en site propre intĂ©gral Ă  double voie et Ă©lectrifiĂ© sous courant continu 750 V par ligne aĂ©rienne de contact.

Une petite section du rĂ©seau, toutefois, est Ă  voie unique, entre Croix de Palente et Lilas (ligne 1), et les sections de la ligne comprises entre Canot et RĂ©volution (1 150 m, lignes 1 et 2) ainsi qu'entre Parc Micaud et BrĂ»lefoin (1 245 m, ligne 1) ne sont pas en site propre, mais partagent l'espace avec les autres usagers de la voirie[18].

Le choix d'une voie normale de chemin de fer permet de réserver la possibilité de faire circuler sur les voies du tramway un tram-train provenant des voies du réseau ferré national, ce qui pourrait permettre une desserte périurbaine.

Le rĂ©seau traverse quatre fois le Doubs, ce qui a nĂ©cessitĂ© la rĂ©alisation d'un encorbellement de 270 m de long sur le quai Veil-Picard, sur une largeur d'au moins trois mètres, ainsi que la reconstruction du pont Battant, Ă©largi Ă  24 m[1]. Pour cette reconstruction, une passerelle provisoire avait Ă©tĂ© installĂ©e en amont de l'actuel pont. Les travaux de dĂ©construction du pont Battant ont Ă©tĂ© achevĂ©s en et le premier tronçon du nouveau pont a Ă©tĂ© posĂ© en .

Les lignes

Ligne Caractéristiques
 T1
Accessible aux personnes à mobilité réduite
 T1 Hauts-du-Chazal ⥋ Chalezeule
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
13,4 km
Durée
42 min
Nb. d’arrêts
29
Matériel
Urbos 3
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S, D
Jour / Soir / Nuit / FĂŞtes
O / O / — / O
Voy. / an
—
Exploitant
Besançon Mobilités
Desserte : Besançon et Chalezeule
Autre : Fonctionne du lundi au samedi de 5 h à 1 h et le dimanche et jours fériés de 5 h 30 à 1 h (sauf 1er mai)
 T2
Accessible aux personnes à mobilité réduite
 T2 Hauts-du-Chazal ⥋ Gare Viotte
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
9,6 km
Durée
30 min
Nb. d’arrêts
20
Matériel
Urbos 3
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S, D
Jour / Soir / Nuit / FĂŞtes
O / O / — / O
Voy. / an
—
Exploitant
Besançon Mobilités
Desserte : Besançon
Autre : Fonctionne du lundi au samedi de 5 h à 1 h et le dimanche et jours fériés de 5 h 30 à 1 h (sauf 1er mai)

La desserte

Le service sera assurĂ© au moyen de 19 rames circulant de 5 h Ă  1 h avec des frĂ©quences de passage de cinq minutes en heure de pointe sur le tronc commun. La mise en service de la ligne de tramway s'accompagnera naturellement d'une rĂ©organisation complète des transports urbains et pĂ©riurbains.

Le matériel roulant

Modèles de rames du tramway de Besançon
Constructeur Modèle Nombre Numérotation Années de
livraison
Longueur
CAF Urbos 3 19 801 - 819 2013 - 2014 23,021 mètres
  • Maquette de prĂ©sentation du tramway de Besançon

Le , Grand Besançon MĂ©tropole a lancĂ© un appel d'offres europĂ©en pour la conception, la construction et la maintenance pour une durĂ©e de 15 ans de ses rames de tramway. Le marchĂ© pour l'acquisition de 19 rames reprĂ©sentait un montant de 34,8 millions d'euros, soit 1,81 million par rame. Sept constructeurs ont participĂ© Ă  cet appel d'offres, six ont Ă©tĂ© admis Ă  nĂ©gocier et cinq candidatures ont finalement Ă©tĂ© retenues pour ĂŞtre analysĂ©es par la Commission d'appel d'offres: Alstom Transport (France), Stadler (Suisse), CAF - Construcciones y auxiliar de ferrocarriles S.A. (Espagne), Lohr Industrie (France) et AnsaldoBreda SpA (Italie). Le , le conseil communautaire a retenu la proposition du constructeur espagnol CAF qui remporta alors son premier marchĂ© sur le territoire français, avant d'en remporter un autre quelques mois plus tard pour le tramway de Nantes.

Les dix-neuf rames Urbos 3 mises en service pour l'ouverture du nouveau rĂ©seau en 2014 sont longues de 23 mètres, larges de 2,40 mètres et peuvent transporter 132 voyageurs. Chaque rame comporte trois caisses reposant sur deux bogies moteurs, avec un moteur asynchrone par roue. La possibilitĂ© de rajouter des modules supplĂ©mentaires porterait la capacitĂ© Ă  230 voyageurs par rame. Au niveau de l'accessibilitĂ©, les rames prĂ©sentent un plancher bas intĂ©gral, quatre portes par face (dont deux doubles) et deux emplacements pour fauteuils roulants par rame[1]. La vitesse maximale est de 70 km/h.

Au niveau du design, les rames sont de couleur bleu turquoise, à la suite du résultat le du vote sur le site Internet de Grand Besançon Métropole qui avaient le choix entre cette couleur (41,38 % des suffrages), le blanc nacré (30,28 %) et le rose fuchsia (28,37 %). De plus, chacune des rames se verra apposer sur le flanc le portrait et la signature de personnages ayant marqué l'histoire de la Franche-Comté.

Une partie du travail d'assemblage des rames sera réalisé dans l'usine CFDB à Bagnères-de-Bigorre (anciennes usines Soulé), qui dépendent désormais de CAF[1] - [19].

La première rame a été livrée le [20], à la date prévue[21], de manière à permettre la réalisation des diverses phases d'essais avant la mise en service commercial le .

Le centre de maintenance

SituĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© ouest du rĂ©seau, entre les Hauts-du-Chazal et Franois, la première pierre du centre de maintenance est posĂ©e le . Il entre en fonction le [22]. Il est officiellement inaugurĂ© le . Son coĂ»t est de 12 millions d'euros. Sur une surface de 47 000 m2, il se compose de trois Ă©lĂ©ments : le bâtiment atelier (6 500 m2), l'aire de remisage (stationnement) en extĂ©rieur qui pourra accueillir 20 rames sur quatre voies et un bassin de rĂ©tention et de rĂ©cupĂ©ration des eaux de pluie.

La fréquentation

Le rĂ©seau est prĂ©vu pour une affluence estimĂ©e Ă  50 000 voyageurs par jour. Le trafic escomptĂ© Ă  la mise en service (initialement prĂ©vue en ), est de 43 000 voyageurs par jour, avec des pointes de 1 200 voyageurs par heure dans le sens le plus chargĂ©. La vitesse commerciale escomptĂ©e est de 19,8 km/h[1].

Le tramway a Ă©tĂ© mis en service le . En un an, il a transportĂ© un peu plus de 10 millions de voyageurs. En pratique, entre 37 000 voyageurs[23] et 40 000 voyageurs[24] par jour sont comptĂ©s entre mars et , contre 35 000 voyageurs[25] en , 32 000 en novembre, et 30 000 en septembre[26].

En 2018, la frĂ©quentation annuelle est de 8 647 561 voyageurs[27]. La vitesse commerciale est de 18,07 km/h jusqu’en juin et de 19,13 km/h Ă  partir de septembre[28].

Après cinq ans de fonctionnement, selon les chiffres officiels, la frĂ©quentation quotidienne en 2019 est de 36 000 voyageurs[29] soit 28 % de moins que ce qui Ă©tait prĂ©vu.

La ligne T1 en janvier et février 2020 (juste avant COVID19) transportait 20 260 voy/j[30]

La ligne T2 à la même période transportait 15 000 voy/j[30]

Tarification et billetterie

La mise en service du tramway s'accompagne d'une nouvelle billettique « sans contact », mise en place le .

Parcs relais

Quatre parkings relais (appelés « P+R » et gratuits pour les abonnés Ginko), ont été mis en place à proximité de certaines stations du tramway afin d’inciter les automobilistes à emprunter les transports en commun (principalement le tramway de par sa proximité et sa performance). L'accès est libre pour tous les usagers, qui doivent présenter un titre de transport validé dans la journée (voyageurs abonnés comme occasionnels) pour sortir.

Deux autres parkings relais ne sont quant Ă  eux pas en connexion avec le tramway, il s'agit des P+R Temis et Vesoul.

Parcs relais du réseau de tramway de Besançon
Nom du parc Latitude/Longitude Nombre de places Lignes desservies Statut
Micropolis 47° 13′ 17″ N, 5° 58′ 45″ E 142  TRAM T1  T2  BUS 7  51  52  53  54  55  56  57  58  84  Ginko Diabolo  D6  D10  Ginko Clinique Ouvert
Hauts-du-Chazal 47° 13′ 17″ N, 5° 57′ 01″ E 200  TRAM T1  T2  BUS 7 Ouvert
ĂŽle-de-France 47° 13′ 23,5″ N, 5° 58′ 01″ E 63  TRAM T1  T2  BUS L4  22 Ouvert
Fort-Benoit 47° 15′ 42,5″ N, 6° 03′ 00,5″ E 112  TRAM T1  BUS 11  Ginko Diabolo  D3  Ginko HĂ´pital Ouvert

Projets

Allongement et anomalies sur les rames courtes

Dès la construction du tramway, les infrastructures ont été pensées pour accueillir des rames plus longues que celles actuellement en circulation sur le réseau. Les quais des stations ont été prévus pour une longueur de 36 mètres, alors que les rames Urbos 3 ne mesurent que 24 mètres. Grand Besançon Métropole avait convenu à la commande de ces rames que celles-ci pourraient être rallongées dans le futur par le constructeur CAF, afin de suivre les évolutions de la fréquentation. Tout le parc des rames de 3 caisses, ou seulement une partie, aurait été porté à 5 caisses au total, ce qui aurait augmenté leur capacité de 150 voyageurs à 220[31] - [32].

En 2020, le constructeur CAF a néanmoins refusé le rallongement des rames[33], en plus de l'achat de 2 rames supplémentaires, ce qui aurait permis d'atteindre un parc de 13 rames à 24 mètres et de 8 rames à 36 mètres.

Par ailleurs, dans un audit du 18 décembre 2017, réalisé lors du changement d'exploitant de Transdev vers Keolis, il a été révélé que les rames du tramways faisaient l'objet de fissures. Le constructeur espagnol a reconnu avoir identifié le même problème sur les rames du tramway de Belgrade, et dans un protocole de 2020, s'engage à reprendre chacune des rames du parc[34].

Les réparations étant lourdes, les rames ont été immobilisées une par une pour impacter le moins possible le réseau, chacune pour une durée de 4 semaines. Dans le détail, les façades de la caisse suspendues ont été remplacées, les cabines de conduite renforcées, et les fissures en toiture dans l'intercirculation reprises[35]. Les techniciens sont intervenus directement au centre de maintenance, pour une durée totale de 19 mois.

Achat de nouvelles rames longues

Compte tenu de l'augmentation de la fréquentation des transports en commun, et de la situation actuelle où les 19 rames sont toutes engagées sur le réseau en heure de pointe, Grand Besançon Métropole privilégie la piste de l'achat de rames supplémentaires[36], plus longues que les actuelles, et capables d'accueillir 230 passagers chacune. A terme, la fréquence de passage des rames devrait également être réduite de 12 à 10 minutes sur chacune des deux lignes du réseau.

Lors des rencontres nationales des transports publics 2021 à Toulouse, les agglomérations de Brest, Besançon et Toulouse confirment l'achat groupé de 22 rames en tranche ferme (et de 7 rames en tranche optionnelle)[37] - [38]. Cinq rames seront destinées au réseau de Besançon (3 rames en tranche optionnelle), dont les livraisons seront échelonnées entre mars et juin 2025[39]. Alstom remporte l'appel d'offre commun en avril 2023. Les rames, de type Citadis X05, seront entièrement produites en France, avec des moteurs issus de l'usine d'Ornans[40].

Le choix d'un achat groupé est justifié, selon les trois agglomérations, par la volonté de réduire les coûts de production. Elles estiment qu'une économie de 10 à 20% pourrait être réalisée sur le prix d'achat global des rames, pour un coût unitaire estimé à 2,5 millions d'euros en 2021[41]. Le budget total alloué à cette commande sera finalement de 18 millions d'euros[42], soit 3,6 millions d'euros par rame, en raison de l'augmentation du coût des matières premières. A titre de comparaison, le prix unitaire d'un rame de type Urbos 3 était d'environ 2 millions d'euros en 2014.

Extension du réseau

Une extension a été étudiée, et il est inclus dans le projet urbain "grand site de Grette-Brulard-Polygone", le projet urbain sera réalisé entre 2025-2030 et il prévoit un court prolongement d'environ 1,50km, ce projet doit être validé par les élus du Grand Besançon[44] - [45]

Le terminus actuel des Hauts-du-Chazal n'étant situé qu'à quelques centaines de mètres de la zone commerciale de Châteaufarine, une prolongation du réseau d'environ 1 km fut un temps envisagée avant les municipales de 2020[46] afin de desservir cette zone commerciale, la plus importante de Franche-Comté. Cette prolongation n'est néanmoins pas d'actualité, car elle risquerait de favoriser les enseignes de la zone commerciale, au détriment des boutiques du centre-ville.

D'autre part, une prolongation de la ligne 2 est envisagé à moyen terme vers le principal campus de la ville : la Bouloie. Cette prolongation reprendrait en très grande partie le tracé de la ligne de BHNS L3 ouverte en . Elle desservirait notamment le stade Léo-Lagrange et le palais des sports Ghani-Yalouz. Celle ligne pourrait même être prolongée jusqu'à la technopole Temis.

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • AndrĂ© Jacquot, « Les anciens tramways de Besançon », Connaissance du rail, nos 354-355,‎ , p. 15-21 (ISSN 0222-4844) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Marie Pellefigue, « A Besançon, le tramway comme moyen de dĂ©veloppement Ă©conomique », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  • Jean-Claude Vaudois, « Le 30 aoĂ»t 2014, Besançon inaugure son tramway Ă  bas coĂ»t », Chemins de fer rĂ©gionaux et tramways, no 367,‎ , p. 4-11 (ISSN 1141-7447).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Pierre Bazin, art. cit. en bibliographie
  2. [PDF] « Délibération du conseil communautaire relative aux modalités de la concertation sur le projet TCSP », sur http://www.besancon.fr, (consulté le )
  3. [PDF] « Délibération du conseil communautaire approuvant le bilan de la concertation préalable du projet TCSP », sur http://www.besancon.fr, (consulté le )
  4. [PDF] « Délibération du conseil communautaire validant le tracé de référence du TCSP », sur http://www.besancon.fr, (consulté le )
  5. Dépêche AFP, « L'agglomération de Besançon vote pour un tramway de 14,5 km », http://www.google.com/, (consulté le )
  6. Dossier de presse de décembre 2008, doc. cit. en bibliographie
  7. « Délibération du Conseil communautaire notifiant le marché de maîtrise d'œuvre infrastructure », sur http://www.besancon.fr, (consulté le )
  8. « Tramway de Besançon : pas de fils électriques aériens dans la Boucle ! », sur http://www.macommune.info, (consulté le )
  9. Dossier de presse de juin 2010, doc. cit. en bibliographie
  10. « Tramway : le dossier de l’enquête publique remis au préfet », sur http://www.macommune.info, (consulté le )
  11. Un tramway optimisé sur macommune.info
  12. « Subvention de 30,1 millions d'euros de l'État »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  13. « Tramway : la commission d’enquête émet un avis favorable », sur http://www.macommune.info, (consulté le )
  14. « Déclaration d'utilité publique obtenue », sur http://www.letram-grandbesancon.fr, (consulté le )
  15. « le Tramway - Grand Besançon - Les étapes du projet », sur www.letram-grandbesancon.fr (consulté le )
  16. Le tramway de Besançon sera en service en septembre 2014 ! sur bisonteint.net. Consulté le 14 décembre 2013.
  17. Besançon : le futur tramway arrive à son terminus sur mobilicites.com. Consulté le 30 mai 2014.
  18. « Tramway : les réponses à vos questions », Besançon, votre ville,‎ , p. 13-15 (ISSN 1257-564X, lire en ligne [PDF])
  19. Article sur www.usinenouvelle.com du 29 septembre 2011, consulté le 25 avril 2013
  20. « Les rames livrées au centre de maintenance », article sur http://www.letram-grandbesancon.fr du 7 juin 2013, consulté le 6 juin 2014.
  21. « Tramway : les travaux en bonne voie, en attendant la première rame », article sur www.macommune.info du 29 mars 2013, consulté le 8 mai 2013.
  22. Besançon : Le centre de maintenance du tram entre en service www.laviedurail.com
  23. [PDF] « Besançon en bus et en tram le centre-ville c'est facile », sur https://www.estrepublicain.fr/, (consulté le )
  24. « Fréquentation - Premier bilan 2015 pour le réseau de transports en commun « Ginko » 96.000 voyages par jour en 2015 », sur https://www.estrepublicain.fr/, (consulté le )
  25. [PDF] « Tramway de Besançon : Des débuts prometteurs » (consulté le )
  26. [PDF] Shahinez Benabed, « Tramway de Besançon : Des débuts prometteurs », sur http://www.busetcar.fr, (consulté le )
  27. « Délibération du conseil de communauté du 27 juin 2019 » [PDF], Communauté d’agglomération du Grand Besançon, p. 7.
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  29. « Ginko en chiffres Édition 2019 », Ginko (consulté le ), p. 5.
  30. « Rapport activité en 2020 »
  31. « Besançon: les rames du tram rallongées de 24 à 36 mètres? », sur France Bleu, (consulté le )
  32. « Besançon. Les rames du tram pourraient passer de 24 m à 36 m », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  33. « Besançon : le constructeur espagnol ne veut plus rallonger le tramway », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
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  35. Grand Besançon Métropole, « Protocole de reprise des fissures sur les rames de tramway » Accès libre [PDF], (consulté le )
  36. « Doubs. L’agglo de Besançon projette l’achat de 4 à 5 rames de tram pour 11,5 M € », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  37. « Communiqué presse achat commande groupée »
  38. « De nouvelles rames de tramway de 36 mètres pour 2025 à Besançon • macommune.info », sur www.macommune.info (consulté le )
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  40. « Du renouveau pour les tramways de Besançon », sur www.pleinair.net (consulté le )
  41. « Transport. Le Grand Besançon va acheter 8 "grandes" rames de tramway », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  42. « Nouveaux tramway et programme local d’habitat au menu du prochain conseil communautaire • macommune.info », sur www.macommune.info (consulté le )
  43. « Diagnostic : L'approche du site et ses enjeux »
  44. « Diagnostic : l’approche du site et ses enjeux - Mobilité en pages 102-103 »
  45. « Projet "Le grand site de Grette-Brulard-Polygones" »
  46. « La Presse Bisontine n°207 | La Presse Bisontine », sur www.presse-bisontine.fr (consulté le )
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