Theo Francken
Theo J.E. Francken, nĂ© le Ă Lubbeek en Belgique, est un homme politique belge membre du parti nationaliste flamand N-VA, secrĂ©taire d'Ătat Ă l'Asile et aux Migrations et responsable de la Simplification administrative dans le gouvernement Michel I du au .
Theo Francken | |
Theo Francken en 2021. | |
Fonctions | |
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Député fédéral à la Chambre des représentants | |
En fonction depuis le (4 ans, 6 mois et 17 jours) |
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RĂ©Ă©lection | 26 mai 2019 |
Circonscription | Brabant flamand |
LĂ©gislature | 54e et 55e |
â (4 ans, 3 mois et 28 jours) |
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Ălection | 13 juin 2010 |
RĂ©Ă©lection | 25 mai 2014 |
LĂ©gislature | 53e et 54e |
Bourgmestre de Lubbeek | |
En fonction depuis le (10 ans, 5 mois et 29 jours) |
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Ălection | 14 octobre 2012 |
RĂ©Ă©lection | 14 octobre 2018 |
Coalition | N-VA-CD&V |
Prédécesseur | Freddy Vranckx |
SecrĂ©taire d'Ătat belge Ă l'Asile et Ă la Migration chargĂ© de la Simplification administrative | |
â (4 ans, 1 mois et 28 jours) |
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Monarque | Philippe |
Premier ministre | Charles Michel |
Gouvernement | Michel I |
Prédécesseur | Maggie De Block (Asile) Olivier Chastel (Simplification administrative) |
Successeur | Maggie De Block (Asile et Migration) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lubbeek (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Parti politique | Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) |
DiplÎmé de | KU Leuven |
Religion | Catholicisme |
RĂ©sidence | Lubbeek |
Biographie
Formation
Theo Francken est licencié en sciences pédagogiques de la Katholieke Universiteit Leuven en 2001[1] - [2].
CarriĂšre politique
De 2001 Ă 2004, Theo Francken est assistant parlementaire pour la Volksunie au Parlement flamand[2] - [3].
Il est ensuite, de 2004 Ă 2008, conseiller au cabinet du ministre flamand Geert Bourgeois pour les questions d'Ăducation, d'emploi, de sport et d'intĂ©gration[1] - [2] - [3].
Chef de la section locale de la N-VA à Lubbeek, il se présente aux élections communales de 2006, mais n'obtient qu'un résultat décevant.
En 2008 et 2009, il est collaborateur scientifique de la fraction N-VA au Parlement flamand[2].
En 2009 et 2010, il est chef de cabinet adjoint du vice-ministre-président du gouvernement flamand Geert Bourgeois pour l'intégration civique et la ceinture de communes flamandes « Vlaamse Rand »[2] - [3].
En 2010, chef de la N-VA dans la circonscription de Louvain, se présentant sur les questions d'asile, de la migration et d'intégration, il obtient 13 164 voix de préférence, et devient député fédéral le [1].
En 2012, son parti remporte les élections communales à Lubbeek : Theo Francken y détrÎne l'Open Vld (libéraux flamands) et devient bourgmestre[1].
Le , il est élu à la Chambre des représentants[3].
Le , il est nommĂ© SecrĂ©taire d'Ătat Ă l'Asile, Ă la Migration et Ă la Simplification administrative dans le gouvernement Michel I[1] - [3].
Le , Theo Francken est remplacĂ© par Maggie De Block Ă l'Asile et Ă la Migration[4] - [5] - [6] Ă la suite de la crise gouvernementale provoquĂ©e par le Pacte mondial sur les migrations et redevient dĂ©putĂ© Ă la Chambre des reprĂ©sentants, de mĂȘme que Jan Jambon et Zuhal Demir[7].
Présence à l'anniversaire du sympathisant nazi Bob Maes
Le , trois jours aprĂšs avoir Ă©tĂ© nommĂ© secrĂ©taire d'Ătat dans le gouvernement Michel I, Theo Francken essuie les critiques de l'opposition pour avoir assistĂ© quelques jours auparavant, avec le N-VA Ben Weyts (ministre flamand de la MobilitĂ©) au 90e anniversaire du sympathisant nazi et collaborateur Bob Maes, ex-membre du parti politique pro-nazi VNV (Vlaams Nationaal Verbond) pendant la Seconde Guerre mondiale, et fondateur en 1950 du Vlaamse Militanten Orde (VMO), une milice privĂ©e d'extrĂȘme droite[8] - [9] interdite depuis 1983. Le VMO Ă©tait l'hĂ©ritier direct du mouvement collaborationniste en Flandre et le prolongement des organisations d'extrĂȘme droite en Flandre dans l'entre-deux guerres[9]. Ă la suite de ces rĂ©vĂ©lations, plusieurs partis demandent la dĂ©mission du secrĂ©taire dâEtat Ă lâAsile et la Migration et du ministre flamand de la MobilitĂ©[9].
L'opposition reproche au Premier ministre son manque de prise de position Ă la suite des agissements de Theo Francken et, en rĂ©ponse, Charles Michel condamne au nom de son gouvernement la collaboration avec l'occupant pendant la Seconde Guerre mondiale : « Avec l'ensemble du gouvernement, sans ambiguĂŻtĂ©, nous condamnons la collaboration. Câest un crime, et un crime injustifiable »[10].
Organisation de rĂ©unions d'extrĂȘme-droite (VNV)
Le lendemain, , le cdH rĂ©clame la dĂ©mission du secrĂ©taire d'Ătat aprĂšs la rĂ©vĂ©lation par la presse du fait qu'il organisait des rĂ©unions d'extrĂȘme-droite pour le compte d'un groupe portant le nom VNV - une claire rĂ©fĂ©rence au Vlaams Nationaal Verbond, ce parti qui avait collaborĂ© avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale[11].
Les quotidiens du groupe Sudpresse publient des courriels envoyés en 2007 par M. Francken à propos de ce VNV dans lesquels il tient des propos menaçants et homophobes: "si certains révélaient ces réunions secrÚtes, ils recevraient une balle ou devraient passer une nuit avec Christian Dutoit" qui, précisent les journaux, est un homosexuel flamand notoire[11].
Politique inspirée du Vlaams Belang
Theo Francken est l'artisan de la ligne dure au sein de la N-VA, que le parti d'extrĂȘme droite Vlaams Belang lui reproche de lui avoir volĂ©e, ce qui lui a valu le surnom de « Xerox » dans les rangs de ce parti[12].
Le , dans un dĂ©bat avec le prĂ©sident du Vlaams Belang Tom Van Grieken, Theo Francken reconnaĂźt s'inspirer parfois du parti d'extrĂȘme-droite en matiĂšre migratoire[13] - [12]. Durant ce dĂ©bat, Francken affirme que « Le Vlaams Belang est comme le canari dans la mine », allusion aux avertissements de l'ancien prĂ©sident du Vlaams Belang Filip Dewinter sur le groupuscule jihadiste Sharia4Belgium[12]. Il poursuit « Je suis (ce qu'Ă©crit) le Vlaams Belang en matiĂšre de migration, je ne me sens pas Ă l'aise de le reconnaĂźtre » et avoue « Je lis vos textes, parfois je m'en inspire. Sur ce terrain, vous avez Ă©normĂ©ment conscientisĂ©, c'est mĂ©ritoire »[12]. Il dit aussi ĂȘtre opposĂ© au principe du « cordon sanitaire »[12], un principe qui exclut en Belgique et en Flandre toute alliance avec le parti d'extrĂȘme droite Vlaams Belang.
Les rĂ©actions Ă cette prise de position sont vives tant du cĂŽtĂ© de l'opposition que de la majoritĂ©, oĂč le chef de groupe des libĂ©raux Ă la Chambre, David Clarinval, est sĂ©vĂšre avec Theo Francken : « Ses propos sont inacceptables »[14].
Le , Karel De Gucht , ancien Commissaire europĂ©en au Commerce, ancien ministre des Affaires Ă©trangĂšres, ancien prĂ©sident des libĂ©raux flamands et une des figures de proue de l'Open Vld, estime que « les nationalistes basculent de plus en plus vers l'extrĂȘme-droite (...) Lorsque Theo Francken dĂ©clare, sans vergogne, s'inspirer du Vlaams Belang en matiĂšre migratoire, que doit-on penser? »[15] - [16].
Ă la suite des Ă©lections fĂ©dĂ©rales, rĂ©gionales et europĂ©ennes du , qui ont vu la percĂ©e du Vlaams Belang en Flandre, Francken annonce le ne pas exclure des nĂ©gociations avec le parti d'extrĂȘme-droite si celui-ci arrive avec des propositions concrĂštes similaires Ă celles de la N-VA, ce qui romprait le cordon sanitaire[17].
Doutes sur la valeur ajoutée de certaines diasporas
Le , quatre jours aprĂšs sa nomination comme secrĂ©taire d'Ătat, un post Facebook de Francken datant de 2011 refait surface et est mis en avant par la RTBF : « Je peux me figurer la valeur ajoutĂ©e des diasporas juive, chinoise et indienne mais moins celle des diasporas marocaine, congolaise ou algĂ©rienne »[18].
Le , Theo Francken prĂ©sente des excuses Ă la Chambre mais, le , le journal flamand De Morgen rĂ©vĂšle un e-mail du dans lequel Francken analysait pourquoi les homosexuels sont traitĂ©s de maniĂšre plus agressive Ă Bruxelles : « Cela nâa rien Ă voir avec nous mais avec le nombre Ă©levĂ© dâislamistes et de petits cons marocains »[19] - [20]. Et de terminer en ironisant : « Tous les musulmans en dehors de Bruxelles ? Ce serait assez amusant ;-) »[19] - [20].
Tweets aprĂšs l'Ă©lection de Catherine Moureaux
Le , Catherine Moureaux est pressentie pour devenir bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean aprĂšs les Ă©lections communales du .
Theo Francken poste plusieurs tweets basĂ©s sur une mĂȘme photo oĂč on aperçoit Catherine Moureaux fĂȘter sa victoire entourĂ©e par une foule en liesse composĂ©e majoritairement d'hommes issus de l'immigration : « Voici la nouvelle bourgmestre de Molenbeek. Toutes les autres femmes ont dĂ» rester Ă la maison. » et « Le plan Canal au canal, le plan jihad sur la table. OĂč sont les femmes? »[21] - [22] - [23] - [24].
Refus d'accorder des visas humanitaires Ă une famille syrienne
En , une famille syrienne fuyant Alep demande des visas humanitaires à la Belgique[25]. Une famille namuroise souhaite accueillir le ménage syrien et entame des démarches juridiques, et le tribunal de premiÚre instance condamne l'état belge à 4.000 euros d'astreinte par jour tant que ce document ne leur est pas délivré mais Francken va en appel en déclarant « Nous allons épuiser tous les moyens légaux afin de s'y opposer »[25].
Le , le Conseil du contentieux des étrangers impose aux autorités de délivrer des visas ou laissez-passer à la famille syrienne[26].
En dĂ©cembre, la cour d'appel de Bruxelles rend un arrĂȘt qui l'oblige Ă dĂ©livrer les visas mais Francken s'entĂȘte : « Les visas ne seront pas dĂ©livrĂ©s. Nous avons saisi le Conseil dâĂtat Ă ce sujet et je ne bougerai pas en attendant »[27]. « Cela menace de dĂ©clencher un afflux devant nos consulats Ă Beyrouth et Ankara. Ăa, je ne le veux pas »[26].
Mais en , la Cour de Justice de l'Union europĂ©enne rend un arrĂȘt favorable Ă la Belgique[28], estimant « que les Etats membres de l'UE ne sont pas obligĂ©s d'accorder de visas humanitaires Ă des personnes qui souhaitent demander l'asile sur leur territoire »[29] - [30]. Cette dĂ©cision constitue une victoire pour Theo Francken qui avait plaidĂ©, avec 13 autres Ătats europĂ©ens et la Commission, auprĂšs de la Cour pour ne pas rendre obligatoire l'octroi de visa humanitaire aux personnes souhaitant se rendre sur un territoire pour demander l'asile[30].
AprÚs cette décision de justice, Francken tweete « Yesss! Gewonnen! » (Yesss! Gagné!)[31]
Accueil préférentiel des réfugiés syriens chrétiens
PrĂ©sentĂ© par certains mĂ©dias de rĂ©fĂ©rence comme un Flamand anti-migrants[32], il assume son choix de privilĂ©gier lâaccueil de certaines minoritĂ©s plutĂŽt que d'autres : ainsi, en , il se fĂ©licite d'avoir sauvĂ© 903 chrĂ©tiens syriens[33]. L'un de ses proches collaborateurs sera condamnĂ© en 2021 pour corruption, fraude et trafic dâĂȘtres humains, ayant exigĂ© de familles syriennes chrĂ©tiennes de lui verser une rĂ©tribution (allant de 2 000 euros Ă 7 500 euros par personne) pour lâobtention dâun visa humanitaire[34].
Attaques contre MSF
Le , Theo Francken rĂ©dige des tweets acerbes contre l'association MĂ©decins sans FrontiĂšres qu'il accuse de contribuer Ă la traite des ĂȘtres humains et d'encourager l'immigration illĂ©gale[35] - [36] - [37].
Dans ses tweets, le secrĂ©taire d'Ătat Ă l'Asile et Ă la Migration reproche Ă MSF ses actions de sauvetage : « Par vos actions de sauvetage juste devant les cĂŽtes, vous crĂ©ez un effet d'aspiration et donc plus de morts », ajoutant « Ils font de la traite d'ĂȘtres humains. Cela n'a plus rien Ă voir avec les rĂ©fugiĂ©s. Migration illĂ©gale »[38].
StupĂ©faite, l'ONG s'adresse au Premier ministre Charles Michel[35] - [36] - [37], qui rappelle son secrĂ©taire d'Ătat Ă l'ordre et l'invite Ă rencontrer MSF[36]. Theo Francken rencontre des membres de l'ONG et admet avoir Ă©tĂ© trop loin, mais sans pour autant s'excuser[39]. Il exprime son respect pour le travail humanitaire effectuĂ© par MSF, mais il continue de dire que les opĂ©rations de sauvetage crĂ©ent un effet dâaspiration qui mĂšne Ă plus de noyades[39].
Accord avec le Soudan pour l'identification des migrants
Le , Theo Francken annonce que le Soudan est prĂȘt Ă dĂ©livrer des laissez-passer pour permettre le rapatriement de ses ressortissants qui sĂ©journent illĂ©galement en Belgique et Ă envoyer une Ă©quipe Ă Bruxelles permettant l'identification de ses ressortissants[40] - [41] - [42]. Cette annonce suscite une vive polĂ©mique, le spĂ©cialiste du Moyen Orient Koert Debeuf soulignant qu'il est vraisemblable que cette Ă©quipe soit composĂ©e d'agents des services secrets soudanais[40] - [41]. L'affaire suscite alors de vives rĂ©actions de la Ligue des droits de l'homme, qui rappelle que le prĂ©sident soudanais Omar el-BĂ©chir est poursuivi par la Cour pĂ©nale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanitĂ©, ainsi que des rĂ©actions d'Ecolo et du PS[40] - [41].
Le , la presse rĂ©vĂšle que plusieurs Soudanais entendus par l'Ă©quipe d'identification Ă Bruxelles et renvoyĂ©s dans leur pays auraient Ă©tĂ© enfermĂ©s et maltraitĂ©s Ă leur retour, selon des tĂ©moignages que l'Institut Tahrir pour la politique au Moyen-Orient (Tahrir Institute for Middle East Policy) a pu rĂ©colter[43] - [44]. Le dĂ©putĂ© Ă©cologiste Benoit Hellings souligne : « En Belgique, la dĂ©lĂ©gation soudanaise disposait de la libertĂ© la plus totale et faisait ce qu'elle voulait de ses ressortissants : aucune prĂ©sence d'interprĂšte, aucun contrĂŽle de la part des autoritĂ©s belges lors des auditions. Les droits de ces personnes ont Ă©tĂ© complĂštement bafouĂ©s », avant de conclure que la faute commise par le secrĂ©taire d'Ătat « est lourde » et « ne peut pas rester sans consĂ©quences »[45].
Le , le Premier ministre Charles Michel évoque un moratoire sur les rapatriements de Soudanais jusqu'à la fin janvier, ce que Theo Francken qualifie « d'absurde » puisque, selon lui, aucun nouveau rapatriement n'était programmé avant cette date[46]. Or il apparaßt trÚs vite qu'au moins une expulsion vers le Soudan était bien prévue durant le mois de janvier, ce qui oblige Theo Francken à présenter ses excuses au Premier ministre le [46].
Devant la commission des Affaires intĂ©rieures de la Chambre convoquĂ©e en urgence, le secrĂ©taire d'Ătat admet « avoir menti sciemment au sujet du moratoire sur les expulsions des Soudanais » selon le dĂ©putĂ© Ă©colo BenoĂźt Hellings[46]. Ă la suite de ce mensonge, Karel De Gucht (ex-Commissaire europĂ©en), Elio Di Rupo, Olivier Maingain, Alda Greoli et la FGTB rĂ©clament sa dĂ©mission[47].
Hashtag #opkuisen (#nettoyer)
Le Francken publie un message sur Facebook « Ce matin, 14 personnes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es dans le parc Maximilien et 9 dans la gare du Nord » suivi du hashtag #opkuisen, ce qui signifie « nettoyer »[48] - [49] - [50].
Le vice-premier ministre libéral Alexander De Croo (Open VLD) réagit en affirmant « Aucun homme, Belge, réfugié, peu importe qui, ne mérite un tel langage »[51].
Le président du CD&V, Wouter Beke, n'apprécie pas non plus le ton de Francken : « On ne parle pas des gens en termes de nettoyage. Si un membre du gouvernement ne fait pas preuve de respect, comment peut-on alors attendre du respect des citoyens ? »[51].
Du cÎté de l'opposition, le parti écologiste flamand Groen réagit en tweetant « Vuil moet je #opkuisen, mensen niet » (il faut #nettoyer la saleté, pas les gens) et en invitant les gens à poster des photos de leurs déchets en réutilisant le hashtag en question ; les réactions sont nombreuses, dont celle du député Groen Wouter De Vriendt qui dénonce un langage dégoûtant venant du politicien le plus populaire de Flandre et le silence de la majorité gouvernementale[48] - [49] - [51].
L'ancien secrĂ©taire d'Ătat sp.a Bruno Tuybens parle d'un "choix de termes humiliants et dĂ©shumanisants" et le prĂ©sident du PTB demande « Nettoyer des enfants, comment fais-tu cela, Theo ? »[49] - [50].
Theo Francken rĂ©pond le soir mĂȘme sur Facebook « Je ne nettoie pas des gens, je nettoie des problĂšmes et je vais continuer Ă le faire »[48] - [49] - [51] - [50].
Le , le secrétaire d'état se fait rappeler à l'ordre par son premier ministre, Charles Michel[52] qui a fait savoir qu'il ne considérait pas cette formulation comme appropriée[53].
Trois jours plus tard, Francken déclare à la radio flamande « Nous essayons de résoudre le problÚme dans le Parc Maximilien. J'ai utilisé le mot "nettoyer", je n'aurais pas dû utiliser ça. Il ne s'agit pas de nettoyer les gens, bien sûr, mais de s'attaquer au problÚme. C'est une chose à laquelle je travaille jour et nuit. Nettoyer, résoudre... Il ne s'agit pas de ces gens, pour moi. Pas du tout. »[52] - [53].
Enfermement d'enfants
En , Theo Francken obtient du comité ministériel restreint (le « kern ») le feu vert pour son projet d'extension du centre fermé 127 bis de Steenokkerzeel au moyen d'« unités (ou logements) pour les familles » destiné aux familles avec enfants qui refusent de quitter volontairement le territoire[54] - [55]. Ce projet déclenche la colÚre du monde associatif, de la Ligue des droits de l'Homme et du délégué général aux droits de l'enfant qui martÚle « On n'enferme pas un enfant. Point »[55]. Pour les associations, détenir un enfant est inacceptable et contraire à la Convention relative aux droits de l'enfant de 1989, que la Belgique a ratifiée[55]. Le Ciré (Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers), la Ligue des droits de l'Homme et le délégué général aux droits de l'enfant rappellent que la Cour européenne des droits de l'homme a condamné trois fois la Belgique pour avoir enfermé, entre 2004 et 2008, plus de 2 000 enfants avec leurs parents dans des centres fermés[55].
En juin, Francken rĂ©pond au courrier envoyĂ© par Dunja Mijatovic, la commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, qui dĂ©plorait l'absence de solutions de rechange efficaces Ă l'enfermement d'enfants avec leur famille : la commissaire rappelait que des enfants ne devraient jamais ĂȘtre enfermĂ©s, et pas non plus en raison du statut migratoire de leurs parents[56]. Theo Francken rĂ©pond en confirmant que les unitĂ©s en question seront bien ouvertes Ă l'Ă©tĂ© 2018, que « ces unitĂ©s sont destinĂ©es Ă accueillir des familles qui rĂ©sident illĂ©galement sur le territoire belge et refusent manifestement de retourner dans leur pays d'origine, seulement aprĂšs avoir Ă©puisĂ© toutes les voies de recours possibles » et que la dĂ©tention de ces familles nâintervient qu'aprĂšs « un systĂšme en cascade de mesures moins coercitives» et une « sĂ©rie dâalternatives »[56]. Il insiste sur le fait que, selon la loi belge, des familles avec enfants ne peuvent ĂȘtre dĂ©tenues que « pour une courte pĂ©riode et dans un environnement adaptĂ© Ă leurs besoins » et que « les intĂ©rĂȘts de l'enfant sont toujours pris en compte lors d'une telle dĂ©cision»[56].
En , une premiÚre famille est enfermée dans l'une des nouvelles « unités familiales » : il s'agit d'une famille serbe comptant quatre enfants, qui a été déboutée de toutes les procédures en vue d'obtenir un titre de séjour et est en séjour illégal depuis 2013[57]. A deux reprises, elle a été placée dans une maison ouverte, dont elle a fui à chaque fois[57].
Ces enfermements d'enfants provoquent plusieurs initiatives comme le lancement d'une campagne « On n'enferme pas un enfant. Point », rejointe par trois cents associations, et la création du collectif « NotinMyName »[57].
Livre Continent sans frontiĂšre
Fin , Theo Francken publie un livre intitulé Continent sans frontiÚre dans lequel il expose son analyse géopolitique d'une Europe perçue à un tournant aprÚs des années d'erreurs et d'errements[58].
Francken y Ă©crit que « l'histoire de la crise migratoire europĂ©enne est une saga qui dĂ©passe l'imagination. Elle est celle d'entĂȘtements, d'opportunitĂ©s manquĂ©es et d'une naĂŻvetĂ© que frĂŽle la caricature. Cela parce que l'Union europĂ©enne a tolĂ©rĂ© la migration illĂ©gale pendant toutes ces annĂ©es, et n'arrive toujours pas Ă formuler une rĂ©ponse commune au problĂšme »[59].
Il accuse les journalistes d'avoir réalisé un cadre médiatique (« framing ») qui présente les réfugiés comme des familles syriennes fuyant la guerre, alors qu'il s'agissait surtout d'Irakiens et d'Afghans qui sont arrivés en Europe pour des raisons économiques[59].
Theo Francken consacre une partie de son ouvrage Ă dĂ©tailler le systĂšme australien de « tolĂ©rance zĂ©ro » Ă lâĂ©gard de l'immigration clandestine[60]. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, le gouvernement australien a mis en place l'opĂ©ration « Relex » par laquelle l'armĂ©e avait pour mission d'intercepter les navires chargĂ©s de migrants avant leur arrivĂ©e dans les eaux territoriales et de les remettre aux garde-cĂŽtes indonĂ©siens : « En 2001, 5.516 personnes avaient atteint illĂ©galement lâAustralie par voie maritime. L'annĂ©e suivante, un seul et unique migrant rĂ©ussit la traversĂ©e. En quelques semaines, lâAustralie Ă©tait parvenue Ă dĂ©manteler le modĂšle commercial des passeurs »[60].
Dans son livre, Theo Francken envoie quelques missiles à destination d'une certaine gauche qu'il juge naïve et pour laquelle « L'Australie est le diable incarné »[60].
Pacte mondial sur les migrations et crise gouvernementale
En , le Premier ministre belge Charles Michel annonce devant l'Assemblée générale de l'ONU que la Belgique signera le Pacte mondial sur les migrations à Marrakech en décembre mais, six semaines plus tard, une porte-parole de Theo Francken affirme « Nous ne signerons pas ce texte »[61] - [62]. Selon cette porte-parole, le pacte n'est compatible ni avec l'accord de gouvernement, ni avec le programme du parti[62].
Le , la question est soumise au Parlement Ă la demande du premier Ministre Charles Michel, qui espĂšre y trouver une « majoritĂ© de rechange » lui permettant de passer outre Ă l'opposition de la N-VA, son partenaire au gouvernement. La Chambre approuve, par 107 voix pour et 36 voix contre[63] - [64], la proposition de rĂ©solution demandant au gouvernement d'approuver le Pacte de l'ONU sur la migration grĂące Ă une majoritĂ© de rechange associant trois des quatre partis de la coalition gouvernementale (le MR, le CD&V et l'Open Vld) et sept partis de l'opposition (socialistes sp.a et PS, Ă©cologistes Groen et Ecolo, centristes cdH, libĂ©raux-sociaux DĂ©FI, extrĂȘme-gauche PTB/PvdA)[65]. Seuls le parti nationaliste flamand N-VA et les partis d'extrĂȘme droite Vlaams Belang et PP votent contre[63] - [66].
Le lendemain, Theo Francken annonce via Twitter qu'il organise le dimanche dans sa commune de Lubbeek une conférence publique consacrée au Pacte de l'ONU et explique via Facebook les raisons de l'opposition de son parti au Pacte : « Un pacte migratoire ne peut pas lier la Belgique », « Je me battrai contre cela jusqu'à la derniÚre seconde », « L'idée selon laquelle les Flamands doivent pouvoir décider seul de leur avenir appartient à l'ADN de notre parti. C'est pour cela que nous nous battons pour une indépendance flamande par le biais d'un modÚle de gestion confédérale »[67]. Il dénonce le carcan international qui enserre la politique migratoire, qu'il s'agisse de la Commission européenne et des juridictions européennes ou des Nations unies[67].
Le , le nationaliste flamand dĂ©clare dans une interview : « S'il y a un engagement sur le pacte sans notre accord, la N-VA sortira du gouvernement »[68] - [69]. Le mĂȘme jour, Ă 20h40, les ministres N-VA Jan Jambon et Theo Francken claquent la porte du Conseil des ministres[70]. Peu aprĂšs 22h30, le Premier ministre acte la chute de sa coalition : « La N-VA est partie du Conseil des ministres ce samedi soir. Je constate qu'elle a quittĂ© la majoritĂ© suĂ©doise »[71]. Il annonce qu'il va remplacer les trois ministres N-VA et confirme qu'il prendra l'avion dimanche pour Marrakech pour « dĂ©fendre au nom du gouvernement, la parole de la Belgique »[71].
Le , durant la matinée, Francken fait part de l'envoi de sa lettre de démission[72] et la presse annonce qu'il est remplacé par Maggie De Block à l'Asile et à la Migration, les compétences des autres ministres et secrétaires d'état N-VA (Jan Jambon, Johan Van Overtveldt, Sander Loones et Zuhal Demir) étant également redistribuées entre les membres du gouvernement[4] - [5] - [6].
Au mĂȘme moment, lors de la confĂ©rence publique qu'il tient en sa commune de Lubbeek devant ses partisans, Francken explique le silence entretenu durant de longs mois par la N-VA sur le Pacte : « Si jâavais critiquĂ© le Pacte avant lâĂ©lection de notre reprĂ©sentant au Conseil de SĂ©curitĂ©, on aurait sans doute eu des problĂšmes pour lâobtenir »[73]. Il pointe du doigt l'attitude haineuse de l'Open VLD et du CD&V et dit, par contre, ne pas accuser Charles Michel qui « cherchait vraiment un compromis »[73]. Il reconnait que le Premier ministre a tout fait pour le retenir au gouvernement : « Il a fait beaucoup dâeffort jusquâĂ la derniĂšre minute. Mais les deux autres partenaires flamands, CD&V et Open VLD, ont dit "non, la NV-A doit partir". A ce moment-lĂ , ça devient impossible pour Monsieur Michel, donc sans rancune »[74].
Sympathie envers les indépendantistes catalans
Le , le parti nationaliste flamand N-VA, auquel appartient Theo Francken, manifeste sa sympathie envers les indépendantistes catalans en déployant un drapeau catalan dans les couloirs du parlement fédéral belge[75] et un autre dans l'hémicycle du Parlement européen[76].
Quelques semaines plus tard, le , Theo Francken dĂ©clare que le prĂ©sident catalan Carles Puigdemont, destituĂ© aprĂšs la dĂ©claration d'indĂ©pendance de la Catalogne, pourrait faire une demande d'asile en Belgique[31] et s'interroge sur le fait qu'il puisse « ĂȘtre assurĂ© d'un procĂšs Ă©quitable en Espagne ».
Cette déclaration est qualifié d'« inacceptable » par Madrid et force le Premier ministre belge Charles Michel à appeler son secrétaire d'Etat à ne pas « jeter d'huile sur le feu »[77] - [78].
Position sur la burqa et le niqab
Le , Francken publie un tweet oĂč il plaide pour une interdiction europĂ©enne de la burqa et du niqab[31].
Il évoque à cette occasion une danoise en burqa à Zaventem que l'on n'a pas laissé entrer dans le pays et que l'on a renvoyée en Tunisie[31]. Il dit en avoir ensuite discuté avec son collÚgue danois Inger Stojberg : le Parlement danois a agi et il y aura une interdiction de la burqa, tout comme en Belgique et en France, selon Francken[79]. Et de conclure « Il faudrait une interdiction européenne de la burqa et du niqab. Ces robes ne conviennent pas en Europe. C'est contre nous. C'est utilisé comme une résistance contre l'Occident. Pourquoi tolérons-nous tout cela ? »[79].
Sabine de Bethune
La politique menĂ©e par Francken provoque le rejet non seulement de l'opposition et du monde associatif mais Ă©galement dans les partis de la majoritĂ© : ainsi l'ancienne prĂ©sidente du SĂ©nat Sabine de Bethune s'exclame sur les rĂ©seaux sociaux « Envie de pleurer. Ce nâest pas mon pays, ce nâest pas ma Flandre », dĂ©claration apprĂ©ciĂ©e entre autres par Herman Van Rompuy, ancien PrĂ©sident du Conseil europĂ©en et membre du mĂȘme parti social-chrĂ©tien Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V)[1].
Maggie De Block et Gwendolyn Rutten
Le , alors qu'elle rĂ©cupĂšre les compĂ©tences de l'ancien secrĂ©taire d'Ătat Ă l'Asile et Ă la Migration, Maggie De Block dĂ©clare rĂ©cupĂ©rer « un dĂ©partement en crise et en situation de chaos » et vouloir revoir les quotas d'asile de Theo Francken[80].
La présidente des libéraux flamands, Gwendolyn Rutten, déclare de son cÎté qu'avec Maggie De Block, « il y a aura moins de paroles et de tweets, mais plus d'actes en matiÚre d'asile et de migration »[81].
Articles connexes
Notes et références
- Benoßt Mathieu, « Theo Francken, "Monsieur Clivant", star montante de la N-VA », L'Echo,
- IBZ - Service public fédéral Intérieur
- (nl) Présentation de Theo Francken sur le site de la N-VA
- « Maggie De Block succÚde à Theo Francken à l'Asile et à la Migration », L'Echo,
- Didier Swysen, « Crise gouvernementale: Maggie de Block remplace Theo Francken Ă lâAsile et Ă la Migration », SudInfo,
- « Maggie De Block remplace Theo Francken à l'Asile et à la Migration », 7sur7,
- (nl) Ann Van den Broek, « Jambon, Francken en Demir terug naar Kamer, Loones en Van Overtveldt zonder job », De Morgen,
- (nl) « Linkse oppositie eist ontslag Theo Francken na feestje oud-VMO-leider Bob Maes », sur Het Laatste Nieuws,
- « Francken et Weyts (N-VA) Ă lâanniversaire dâune figure du VMO », Le Soir,
- « Charles Michel : la collaboration est un crime que nous condamnons », le Soir,
- « La polémique enfle : des mails de Théo Francken (N-VA) révélés par la presse », sur RTL Info, (consulté le )
- « Francken reconnaßt suivre en partie le Vlaams Belang en matiÚre de migrations », L'Echo,
- « Theo Francken avoue que le Vlaams Belang inspire sa politique migratoire », RTBF,
- P.W. et A.F., « Olivier Chastel aprÚs les propos de Francken: "le MR s'opposera toujours aux thÚses extrémistes" », RTBF,
- « "La N-VA se rapproche de plus en plus de l'extrĂȘme-droite", selon Karel De Gucht », Le Vif,
- « Pour Karel De Gucht, "La N-VA se rapproche de plus en plus de l'extrĂȘme-droite", mais il ne veut pas de cordon sanitaire », RTBF,
- « Theo Francken (N-VA): "Il ne faut pas exclure immédiatement le Vlaams Belang" », sur RTBF Info, (consulté le )
- G.My, « Théo Francken émet des doutes quant à la « valeur ajoutée » des Marocains et des Congolais », sur Le Soir, (consulté le )
- Gaëlle Moury, « «Petits cons marocains»: nouvel e-mail douteux pour Theo Francken », Le Soir,
- « Nouvelle archive de Theo Francken sur "les petits cons de Marocains" », La Libre,
- « Cette photo de Catherine Moureaux a inspiré Theo Francken », 7sur7,
- « Theo Francken réagit à la photo de la victoire de Catherine Moureaux à Molenbeek, elle réplique », Le Soir,
- « "Les femmes ont dû rester à la maison": Theo Francken interprÚte à sa façon une photo des élections », RTBF,
- Marie Frankinet, « "OĂč sont les femmes?" la photo de la victoire de Catherine Moureaux Ă Molenbeek a fait rĂ©agir Francken », Moustique,
- « Refus de visa à une famille syrienne: Theo Francken n'entend pas se laisser faire », La Libre,
- « Visa à une famille d'Alep: Theo Francken refuse toujours d'appliquer la loi », RTBF,
- Albert Jallet, « ThĂ©o Francken refuse d'accorder des visas: «Le seul illĂ©gal, câest vous» », L'Avenir,
- « Visas pour une famille syrienne: la justice européenne donne raison à Francken », L'Echo,
- « Visas humanitaires à une famille syrienne: la Cour de justice de l'Union européenne soutient Theo Francken », La Libre,
- « Visas pour une famille syrienne: la Cour européenne donne raison aux arguments de Theo Francken », RTBF,
- (nl) « Deze 13 tweets van Theo Francken (N-VA) uit 2017 zullen we niet snel vergeten », Newsmonkey.be,
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- « Theo Francken: "Depuis 2015, nous avons sauvé 903 chrétiens syriens" », La Libre,
- « En Belgique, un Ă©lu nationaliste condamnĂ© Ă huit ans de prison pour trafic de visas humanitaires », Le Monde.fr,â (lire en ligne)
- « MSF encourage la traite d'ĂȘtres humains, selon Theo Francken », L'Echo,
- « "Vous ne faites que causer plus de morts": Theo Francken s'écharpe avec Médecins Sans FrontiÚres, Charles Michel le rappelle à l'ordre », LaLibre,
- « Gros clash entre Theo Francken et MSF sur Twitter: Charles Michel intervient! », DH.be,
- Julien Vlassenbroek, « Charles Michel rappelle Francken à l'ordre aprÚs ses tweets acerbes envers MSF », RTBF,
- J.Dy, « Theo Francken: «Je retire ce que jâai dit contre MĂ©decins sans FrontiĂšres » », Le Soir,
- « Une délégation soudanaise pour identifier les migrants en Belgique: indignation », RTBF,
- L.V., « Identification des migrants: La collaboration entre Theo Francken et le Soudan crée la polémique », LaLibre.be,
- « Migrants: la collaboration entre Theo Francken et le Soudan fait polémique », Le Vif,
- Sophie Leroy, « Que sont devenus les Soudanais expulsés? Francken est sous le feu des critiques », L'Echo,
- « Theo Francken sur les Soudanais expulsĂ©s: «Sâils sont en effet torturĂ©s, câest un gros problĂšme» », Le Soir,
- « Mission d'identification du Soudan: pour les Verts, Francken "a franchi la ligne rouge" », Le Vif,
- Benoßt Doppagne, « Discorde au sein du gouvernement belge autour de l'expulsion de Soudanais », France 24, 230 décembre 2017
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- « Gouvernement sous haute tension: les membres de la N-VA quittent le Conseil des ministres », RTBF,
- « Charles Michel "prend acte que la N-VA quitte la majorité suédoise" et ira "à Marrakech au nom du gouvernement" », RTBF,
- « Crise gouvernementale : Jan Jambon et Theo Francken ont annoncé leur démission formelle », Le Vif,
- « Theo Francken : "L'Open VLD et le CD&V n'ont montré que de la haine" », La Libre,
- rodu, « Theo Francken pointe la responsabilité du CD&V et de l'Open VLD », RTBF,
- « Un drapeau catalan orne les couloirs du Parlement Ă lâinitiative de la N-VA », Le Soir,
- « Trois eurodéputés N-VA déploient un drapeau catalan au Parlement européen », Le Soir,
- « Asile en Belgique pour Puigdemont: les propos de Theo Francken font bondir Madrid », RTBF Info,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Francken provoque la colĂšre de Madrid, Michel lui dit de ne pas âjeter d'huile sur le feuâ », levif.be,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (nl) Theo Francken, « Burka », Theo Francken,
- « Premier clash dĂšs ce dimanche entre Theo Francken et Maggie De Block sur les quotas dâasile », Le Soir,
- « Politique d'asile: la tension monte entre Maggie De Block et Theo Francken », Le Soir,