David Clarinval

Après les élections communales de 2000 pour lesquelles il crée une liste d'ouverture concurrente à celle du Bourgmestre, David Clarinval devient, le 1^er janvier 2001, bourgmestre de Bièvre[3], à seulement 24 ans. Il est alors le plus jeune bourgmestre de Belgique[4]. Au cours de ce mandat, ils réalisent, avec la majorité en place, divers projets : Création d'une crèche et d'un parc à conteneurs[5], reconnaissance du centre culturel et de la bibliothèque communale de Bièvre, extension du zoning industriel, ...

Lors des élections communales de 2006, David Clarinval accueille sur sa liste trois membres de l'opposition[6] et obtient onze sièges sur treize, avec un score personnel de 1453 voix[7]. Il entame alors son second mandat de bourgmestre en laissant dans l'opposition les deux élus de la liste Espoir, Luc Vincent et l'ancien président du CPAS Eric Gaussin. Durant ce second mandat, un centre de documentation historique est créé à Bièvre, de même qu'un poste médical de garde[8].

Il conserve le mayorat en 2012 et 2018[9] où il présente une liste unique[10].

De 2012 à 2018, le conseil communal de la ville de Bièvre réussi à mettre en œuvre une grande partie des projets présentés dans leur programme des élections communales d’octobre 2012.

Parmi ces réalisations, on retrouve notamment :

-       L’extension de la crèche communale

-       La construction d’une salle de village à Graide[11]

-       La création d’une classe d’inclusion pour les enfants extraordinaires[12]

[1] Graide inaugure sous le soleil sa salle des fêtes - Matélé (matele.be)

[2] Une classe d'inclusion pour enfants différents à Bièvre - Matélé (matele.be)

Aux élections provinciales de 2006, il est tête de liste MR pour le district de Dinant-Beauraing-Gedinne et réalise le meilleur score de la circonscription avec 7.105 voix[13]. Il est élu conseiller provincial et devient le chef du groupe MR à Namur. Il obtient le maintien du Bibliobus et du système de remplacement agricole dans les zones rurales. Il démissionne de ses fonctions pour devenir membre de la Chambre des représentants le 21 décembre 2007, les mandats de conseiller provincial et député fédéral étant incompatibles[14]. Marie-Claude Absil-Lahaye le remplace au Conseil provincial et le bourgmestre de Gesves José Paulet devient le nouveau chef de groupe du MR.

Après dix ans à la présidence de la Fédération de Namur, Willy Borsus quitte sa dernière fonction "namuroise", comme il s’y était engagé lors du dernier du comité provincial du Mouvement Réformateur de la Province de Namur. David Clarinval est élu à l’unanimité lors du comité provincial le 24 novembre 2014 pour reprend le flambeau jusqu’en décembre 2016.

Du 7 au 10 décembre 2016, le MR procède, par vote de ses membres, au renouvellement de ses instances internes, et ce pour les quatre prochaines années. Le 10 décembre, David Clarinval est réélu avec 96 % des suffrages.

Le 21 novembre 2021, David Clarinval est élu, pour la troisième fois, comme Président de la Fédération provinciale du MR de Namur avec 94,31% des voix[15].

Aux élections législatives du 13 juin 2007, il est 1^er suppléant sur la liste du MR pour la Province de Namur, qui est emmenée par Sabine Laruelle, ministre de l'Agriculture et des Classes moyennes du gouvernement Verhofstadt II. Lorsque Sabine Laruelle devient ministre de l'Économie, des Indépendants et de l'Agriculture dans le gouvernement Verhofstadt III, David Clarinval la remplace à la Chambre et devient ainsi député fédéral.

David Clarinval se présente en 2010 comme deuxième candidat effectif en Province de Namur, derrière Sabine Laruelle, ministre sortante. Il réalise le troisième score de la liste[16].

Il est réélu comme député fédéral lors des élections du 25 mai 2014.

Le 31 juillet 2017, David Clarinval devient chef de groupe MR à la Chambre des Représentants, à la suite du départ de Denis Ducarme pour le Gouvernement fédéral (Belgique)[17].

David Clarinval est réélu député fédéral dans sa circonscription de Namur lors des élections fédérales du 26 mai 2019.

Au cours de ses différents mandats en tant que député, David Clarinval a travaillé sur plusieurs sujets importants tel que la pénurie de médecins en zones rurales. Il a d'ailleurs presenté avec la députée Kattrin Jadin, une propostion de loi visant à soutenir la médecine rurale par la non prise en compte de la prime impulseo dans le calcul des cotisations sociales en février 2015. Cette loi sera d'ailleurs votée dans le courant de l'année 2015[18].

En 2013, David Clarinval a vu l'une de ses propositions de loi être votée en Commission Affaires Sociales de la Chambre. Il s'agit d'une proposition de loi visant à allonger la validité des chèques repas afin que les bénéficiaires puissent avoir le temps de bénéficier de ces avantages[19].

Le 27 octobre 2019, David Clarinval devient ministre fédéral du Budget et de la Fonction publique, chargé de la Loterie nationale et de la Politique scientifique, en replacement de Sophie Wilmès devenue Première ministre[20].

Le 1er décembre 2019, il devient vice-Premier ministre en remplacement de Didier Reynders[21]. Il devient le premier vice-Premier ministre namurois de l’histoire.

En tant que ministre fédéral chargé de la Politique scientifique, il se rend au sommet de l’Agence spatiale européenne (ESA) à Séville le 28 novembre 2019. Il y défend au nom du gouvernement la candidature du site de l’ESEC-Redu, en province de Luxembourg, pour abriter le nouveau centre opérationnel de référence en matière de cyber sécurité. L’ESA y concrétise ce choix de l’ESEC-Redu comme nouveau centre de cyber-surveillance de ses activités[22].

Il est également à l’origine d’un projet de pension complémentaire octroyée aux 20.000 agents contractuels de l’administration fédérale, qui sera approuvé par le Conseil des ministres le 29 novembre 2019[23].

Fin novembre 2019, le gouvernement fédéral avait également marqué son accord, sur proposition du Ministre, pour un investissement sans précédent de la Belgique dans les programmes de l’Agence Spatiale européenne[24]. D’autres investissements, dans le secteur des lanceurs avaient été annoncés lors de la Conférence spaciale européenne le 20 janvier 2020. Ces investissements prévoyaient des retombées directes sur plusieurs sociétés belges, permettant une création nette d’emploi en Belgique[25].

Il a également œuvré pour que le navire de recherche scientifique "Belgica II" puisse être pleinement opérationnel à Zeebruges. A son invitation, la Princesse Elisabeth accepté d'en devenir la marraine en 2020[26].

David Clarinval fait partie du gouvernement de crise Wilmès II, mis en place le 17 mars 2020 dans le cadre de la pandémie de Covid-19 avec le soutien de six autres partis alors dans l’opposition et qui acceptent de lui voter la confiance à la Chambre. Au sein de ce gouvernement, il participe à la prise de décisions lors des Conseils nationaux de Sécurité (CNS) et des Conseils des ministres restreints, afin d’adopter une série de mesures exceptionnelles destinées à aider la Belgique à surmonter les conséquences de cette crise du Covid-19.

Au cours de celle-ci, David Clarinval autorise notamment les établissements scientifiques fédéraux à puiser dans leurs réserves stratégiques pour faire face aux lourdes conséquences économiques et sociales de cette crise sanitaire[27].

Comme ministre de la Fonction publique, il amplifie également les possibilités de télétravail pour les fonctionnaires fédéraux.

À la suite de cela, David Clarinval demande un rapport d’évaluation aux dirigeants de l’administration, afin d’envisager d’accroître les possibilités de faire du télétravail pour les fonctionnaires même en dehors d’une crise sanitaire[28].

Avec le soutien du gouvernement, il permet par ailleurs l’extension de la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle aux pompiers et ambulanciers volontaires[29].

Début juin 2020, il propose d’étendre cette même reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle aux travailleurs des secteurs cruciaux actifs pendant le confinement[30].

Au budget, il doit faire face à la crise du Covid-19 et également à la crise budgétaire la plus importante depuis des décénnies[31]

David Clarinval fait partie du gouvernement De Croo, comme Ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l'Agriculture, des Réformes institutionnelles & du Renouveau démocratique. Lors de la crise COVID-19, il a obtenu la prolongation du droit passerelle pour les indépendants et des mesures de soutien pour le secteurs impactés par la crise (horeca, evenementiel, voyages). Il a également mis en place le double droit passerelle pour tous les secteurs fermés[32].

En plus de maintenir les aides pour les indépendants en difficultés lors de la crise du Covid-19, David Clarinval a également travaillé pour la valorisation des indépendants, notamment via des améliorations de leur statut social.

Il a, entre autres, obtenu l'augmentation des indémnités pour le congé de maternité des travailleuses indépendantes[33] et a également décidé d'octroyer une allocation en cas de décès d'un membre de sa famille au travailleur indépendant[34]. Le soutien à l'entrepreneuriat féminin fait également partie de ses priorités[35].

En tant que ministre chargé de l'Agriculture, David Clarinval a également agi pour soutenir les éleveurs de porcs face à la crise à laquelle ils font face depuis plusieurs années. Dans ce contexte, il a souhaité prolonger les aides à ce secteur durant toute l'année 2022[36] et a travaillé pour la réouverture des marchés internationaux pour les exports de porcs[37]. En fin d'année 2021, il a également soutenu le secteur de la volaille dans le cadre de la grippe aviaire qui perdurait depuis novembre 2020 ainsi que le secteur laitier, victime de la baisse mondiale du prix du lait.

Début 2022, à la suite de l'invasion russe en Ukraine, David Clarinval souhaite mettre des solutions sur la table afin d'éviter des pénuries de matières premières pour les entreprises belges. Pour ce faire, il compte notamment créer une task force, en collaboration avec le Ministre Pierre-Yves Dermagne, afin de réunir plus de quarante acteurs du secteur agro-alimentaire et d'ainsi trouver, ensemble, des solutions aux défis qu'ils devront affronter par la suite[38].

Le 15 juillet 2022, à la suite de la démission de Sophie Wilmès, David Clarinval est nommé Vice-Premier Ministre pour le Mouvement Réformateur[39], il exerçait déjà cette fonction "ad intérim" depuis le 21 avril 2022[40].

Le 9 janvier 2023, après de longues négociations avec Engie, le Gouvernement Vivaldi annonce qu’un accord a été trouvé pour prolonger les réacteurs nucléaires de Doel 4 et Tihange 3 pour une durée de 10 ans[41]. Cet accord est une victoire pour le Vice-Premier Ministre, dont l’engagement à ce sujet n’est plus à démontrer. En effet, il a publié le livre « Fiasco énergétique »[42] en 2014 et, en 2015, la carte blanche dans le Soir[43] dans lesquels il explique la nécessité de maintenir une capacité de production nucléaire dans le mix énergétique belge. Lors de la création du Gouvernement, fin 2020, c’est également lui qui négocie au nom du MR le chapitre énergétique dans lequel était prévu l’inscription d’un « plan B » visant la prolongation de ces deux centrales[44]. C’est ce « plan B » qui est actuellement activé[44].

• Fiasco énergétique. Le gaspillage écologiste des ressources, Co-auteur avec Corentin de Salle,

• Comment le zèle écologiste a sabordé le renouvelable intermittent (2014), co-écrit avec Corentin de Salle ;
• Stop à la planification du marché de l'énergie, co-écrit avec Corentin de Salle (2014) ;
• Oui au nucléaire après 2025, une opinion parue dans Le Soir du 30 décembre 2015 ;
• Pourquoi Caterpillar quitte-t-il Gosselies (2016), co-écrit avec Corentin de Salle ;
• Comment des minorités agissantes instrumentalisent la démocratie communale ?, co-écrit avec Corentin de Salle
• La réforme du droit des entreprises apporte de la modernisation aux ASBL, opinion parue dans L'Écho du 02 avril 2018

• David Clarinval a rédigé la préface de "Tout a commencé par un beau dimanche du mois d'août" d'Yvon Barbazon.
• Il est également le préfacier attitré des ouvrages d'histoire locale relatifs à la commune de Bièvre, publiés à intervalles réguliers par Jean et Léopold Quewet.