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Surveyor 7

Surveyor 7 est la septième et dernière sonde spatiale du programme Surveyor de la NASA dont l'objectif est d'Ă©tudier les caractĂ©ristiques du sol lunaire afin de prĂ©parer l'atterrissage des missions du programme Apollo. La sonde spatiale est lancĂ©e le et atterrit près du cratère Tycho le . Surveyor 7 est la cinquième sonde spatiale du programme Surveyor Ă  rĂ©ussir un atterrissage lunaire en douceur et la troisième mission Ă  obtenir des donnĂ©es de composition in situ sur la Lune. Au total, 21 274 images sont transmises vers la Terre.

Description de cette image, également commentée ci-après
Une maquette de la sonde lunaire Surveyor 7.
Données générales
Organisation Drapeau des États-Unis NASA
Constructeur Drapeau des États-Unis Hughes Aircraft
Programme Surveyor
Domaine Exploration de la Lune
Type de mission Atterrisseur
Statut Mission terminé
Autres noms Surveyor-G
Base de lancement Cape Kennedy, LC-36A
Lancement 7 janvier 1968 Ă  06 h 30 TU
Lanceur Atlas-Centaur (AC-15)
(Atlas 3C # 5903C - Centaur D-1A)
Fin de mission 21 février 1968 à 00 h 24 TU
Durée 65 heures
Durée de vie 45 jours (mission primaire)
Identifiant COSPAR 1968-001A
Protection planétaire Catégorie II[1]
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 1 040,1 kg au lancement
305,7 kg Ă  l'atterrissage
Propulsion Chimique
Ergols Hydrate d'hydrazine
Contrôle d'attitude Stabilisé sur 3 axes
Source d'Ă©nergie Panneaux solaires
Puissance Ă©lectrique 85 watts
Orbite
Orbite Descente directe
Atterrissage 10 janvier 1968 Ă 
01 h 05 min 36,3 s TU
Localisation 40,97° S et 11,44° O
Principaux instruments
Television Photography Transmission de gros plans du sol lunaire
Alpha-Scattering Surface Analyzer Mesurer les principaux éléments du sol lunaire
Hardness and Bearing Strength of Lunar Surface Dureté et force portante du sol lunaire
Soil Mechanics Surface Sampler Échantillonneur de sol lunaire

Objectifs de la mission

Les principaux objectifs du programme Surveyor, une série de sept vols robotiques d'atterrissage en douceur, sont de soutenir les prochains atterrissages des équipages du programme Apollo en : 1° développant et validant la technologie d'atterrissage en douceur sur la Lune ; 2° fournir des données sur la compatibilité de la conception d'Apollo avec les conditions rencontrées sur la surface lunaire ; et 3° enrichir les connaissances scientifiques de la Lune.

Les objectifs spĂ©cifiques de cette mission sont les suivants : 1 ° effectuer un atterrissage lunaire en douceur (dans une zone montagneuse retirĂ©e pour fournir un type de photographie du sol et d'Ă©chantillons lunaires significativement diffĂ©rents de ceux des autres missions Surveyor) ; 2° obtenir des images tĂ©lĂ©visĂ©es ; 3° dĂ©terminer l'abondance relative des Ă©lĂ©ments chimiques ; 4° manipuler le matĂ©riau du sol lunaire ; 5° obtenir des donnĂ©es de la dynamique de l'atterrissage ; et 6° obtenir des donnĂ©es de rĂ©flectivitĂ© radar et thermique. Surveyor 7 est la seule sonde spatiale Surveyor Ă  atterrir dans une rĂ©gion montagneuse lunaire.

Comme les Surveyor 1, Surveyor 3, Surveyor 5 et Surveyor 6 ont rempli avec succès les exigences du programme Apollo, la NASA choisit d'utiliser la dernière sonde lunaire Surveyor disponible pour une mission purement scientifique en dehors d'un site d'atterrissage pour les premiers vols Apollo.

Description du véhicule spatial

La structure de base de la sonde spatiale Surveyor se compose d'un trĂ©pied de tubes en aluminium Ă  paroi mince et d'entretoises fournissant des surfaces de montage pour les systèmes d'alimentation, de communications, de propulsion, de contrĂ´le de vol et des systèmes de charge utile. Un mât central est Ă  environ un mètre au-dessus du sommet du trĂ©pied. Trois jambes d'atterrissage articulĂ©es sont fixĂ©es aux bas de la structure. Les jambes en aluminium ont des amortisseurs et le mĂ©canisme de verrouillage se termine par trois pieds avec amortisseurs. Les trois pieds s'Ă©tendent Ă  4,3 mètres du centre de la sonde Surveyor. Le vĂ©hicule spatial mesure 3 mètres de haut. Les jambes sont repliĂ©es pour s'insĂ©rer sous la coiffe au lancement.

Une surface de 0,855 m2 avec 792 cellules photovoltaĂŻques est installĂ©e au-dessus du mât et gĂ©nère 85 watts de puissance emmagasinĂ©e dans un accumulateur argent-zinc. Les communications sont effectuĂ©es via une antenne mobile Ă  gain Ă©levĂ© montĂ©e dans le haut du mât central pour transmettre des images de tĂ©lĂ©vision, deux antennes omnidirectionnelles installĂ©es aux extrĂ©mitĂ©s du mât pour les liaisons montante et descendante, ainsi que deux rĂ©cepteurs et deux Ă©metteurs.

Le contrôle thermique est obtenu par une combinaison de peinture blanche, de finition thermique à haute émittance infrarouge et de dessous en aluminium poli. Deux compartiments à contrôle thermique, équipés de couvertures super-isolantes, d'interrupteurs thermiques et de petits radiateurs électriques, sont installés sur la structure de la sonde spatiale. Un compartiment, maintenu entre 5 et 50 °C, abrite les communications et l'électronique pour l'alimentation de la sonde lunaire. L'autre compartiment, entre -20 et 50 °C, abrite les composants de contrôle et de traitement du signal de transmission.

La caméra de télévision est installée près du sommet du trépied et des jauges de contrainte, des capteurs de température et d'autres instruments d'ingénierie sont intégrés dans toute la sonde spatiale. Une cible photométrique est installée près de l'extrémité d'une des trois jambes d'atterrissage et une sur une courte perche s'étendant au bas de la structure. D'autres ensembles de charges utiles, qui diffèrent d'une mission à l'autre, sont installés sur différentes parties de la structure dépendant de leur fonction.

Un capteur solaire, un viseur de l'étoile Canopus et des gyroscopes sur trois axes fournissent une connaissance de l'attitude. La propulsion et le contrôle d'attitude sont assurés par des jets d'azote gazeux froid durant les phases de la trajectoire, trois moteurs verniers durant les phases propulsées, y compris l'atterrissage, et le moteur principal à propergol solide durant la descente finale vers la Lune. La tuyère du moteur principal en acier est installé au centre de la sonde spatiale.

Les moteurs verniers utilisent comme carburant de l'hydrate d'hydrazine et comme oxydant du MON-10 (90% N2O2, 10% NO). Chaque chambre de poussée peut produire de 130 N à 460 N de poussée sur commande, un moteur peut pivoter pour contrôler le roulis. Le carburant est emmagasiné dans des réservoirs sphériques installés sur la structure du trépied. Pour la séquence d'atterrissage, un radar d'altitude déclenche la mise à feu de la tuyère principale pour le freinage primaire. Une fois la mise à feu complétée, la tuyère et le radar sont largués et les radars doppler et altimètre sont activés. Ceux-ci fournissent des informations au pilote automatique qui contrôle le système de propulsion des moteurs verniers pour l'atterrissage.

Surveyor 7 est de conception similaire au Surveyor 6. Il transporte une caméra de télévision avec des filtres polarisants, un instrument de diffusion alpha, un échantillonneur de surface similaire à celui utilisé sur Surveyor 3, des aimants en forme de barre barre sur deux pieds des trois pieds de la sonde lunaire, deux aimants en fer à cheval sur la pelle et des miroirs auxiliaires.

Parmi les miroirs auxiliaires, trois sont utilisĂ©s pour observer les zones sous la sonde spatiale, un pour fournir des vues stĂ©rĂ©oscopiques de la zone de l'Ă©chantillonneur de surface, et sept pour montrer le matĂ©riau lunaire dĂ©posĂ© sur le vĂ©hicule spatial. Il apporte plus de 100 capteurs pour surveiller les aspects techniques des performances de la sonde spatiale. Surveyor 7 a une masse de 1 040,1 kg au lancement et de 305,7 kg Ă  l'atterrissage.

Description des instruments

Caméra de télévision

La camĂ©ra de tĂ©lĂ©vision embarquĂ©e est composĂ©e d'un tube Vidicon, de lentilles de 25 mm et 100 mm de focale, d'obturateurs, de filtres polarisants, et de l'iris installĂ© sur un axe quasi vertical. La camĂ©ra est installĂ©e sous un miroir qui peut ĂŞtre dĂ©placĂ© en azimut et en Ă©lĂ©vation par un moteur pas-Ă -pas. Les filtres polarisants servent comme analyseurs pour la dĂ©tection de la mesure de la composante linĂ©aire polarisĂ©e de la lumière diffusĂ©e par la surface lunaire. Un miroir auxiliaire est utilisĂ© pour visualiser la surface de la Lune sous le vĂ©hicule spatial.

La couverture image par image de la surface de la Lune est obtenue sur 360° en azimut et de 90° au-dessus du plan perpendiculaire Ă  l'axe de la camĂ©ra et Ă  60° en dessous de ce mĂŞme plan. Les deux modes de fonctionnement 600 lignes et 200 lignes sont utilisĂ©s. Le mode de fonctionnement 200 lignes est transmis par une antenne omnidirectionnelle Ă  raison d'une image numĂ©risĂ©e toutes les 61,8 secondes. La transmission complète d'une image 200 lignes prend 20 secondes en utilisant une bande passante de 1,2 kHz.

La plupart des transmissions consistent en des images de 600 lignes, qui sont transmises par une antenne directionnelle. Ces images sont numĂ©risĂ©es toutes les 3,6 secondes. Chaque image nĂ©cessite nominalement 1 seconde pour ĂŞtre lue Ă  partir du tube Vidicon et utilise une bande passante de 220 kHz pour la transmission.

La plage dynamique et la sensibilitĂ© de cette camĂ©ra sont lĂ©gèrement infĂ©rieures Ă  celles de la camĂ©ra de Surveyor 6. La rĂ©solution et la qualitĂ© sont excellentes. Les images de tĂ©lĂ©vision sont affichĂ©es sur un moniteur Ă  balayage lent recouvert d'un phosphore Ă  longue persistance. La persistance est sĂ©lectionnĂ©e pour correspondre de façon optimale au dĂ©bit d'image maximal nominal. Une image d'identification de tĂ©lĂ©vision est reçue pour chaque nouvelle image de tĂ©lĂ©vision entrante et est affichĂ©e en temps rĂ©el Ă  un rythme compatible avec celui de la nouvelle image entrante. Ces donnĂ©es sont enregistrĂ©es sur un magnĂ©toscope vidĂ©o et sur un film de 70 mm.

La camĂ©ra de tĂ©lĂ©vision transmet 20 961 images durant le premier jour lunaire, du 10 au . Du 12 au , la camĂ©ra fonctionne en mode 200 lignes en raison de la perte du balayage horizontal en mode 600 lignes. Au cours du deuxième jour lunaire, 45 images sont transmises avant que la perte de courant n'entraĂ®ne la suspension du fonctionnement de la camĂ©ra de tĂ©lĂ©vision.

Analyseur de surface Ă  diffusion alpha

L'analyseur de surface Ă  diffusion alpha (Alpha-Scattering Surface Analyzer) est conçu pour mesurer directement le taux des principaux Ă©lĂ©ments chimiques du sol lunaire. L'instrumentation consiste en une source alpha (isotope curium 242) collimatĂ©e pour irradier une ouverture de 10 cm de diamètre au bas de l'instrument oĂą se trouve l'Ă©chantillon et deux systèmes parallèles et indĂ©pendants de dĂ©tection de particules irradiĂ©es. Un système, contenant deux capteurs, dĂ©tecte les spectres d'Ă©nergie des particules alpha diffusĂ©es par la surface lunaire, et l'autre, contenant quatre capteurs, dĂ©tecte les spectres d'Ă©nergie des protons produits par des rĂ©actions (alpha et protons) dans le matĂ©riau du sol lunaire.

Chaque détecteur est lié à un analyseur de hauteur d'impulsion (Pulse Height Analyzer). Un boîtier électronique numérique, situé dans un compartiment de la sonde lunaire, transmet en continu des signaux vers la Terre chaque fois que l'expérience est en cours. Les spectres contiennent des informations quantitatives sur tous les principaux éléments des échantillons à l'exception de l'hydrogène, de l'hélium et du lithium.

L'expĂ©rience fournit 46 heures de donnĂ©es Ă  partir de trois mesures d'Ă©chantillons de la surface lunaire. Ces mesures concernent une partie de la surface non perturbĂ©e, une roche lunaire et une zone largement creusĂ©e du sol lunaire. Les donnĂ©es sont obtenues au cours des premier et deuxième jours lunaires, du 12 au et du 13 au .

Dureté et force portante de la surface lunaire

Dureté et force portante de la surface lunaire (Hardness and Bearing Strength of Lunar Surface), l'objectif de cette expérience est de déterminer la dureté et la force portante du sol lunaire en utilisant des jauges de contrainte, des accéléromètres et des gyroscopes.

Échantillonneur de surface pour la mécanique du sol lunaire

L'Ă©chantillonneur de surface pour la mĂ©canique du sol lunaire (Lunar Soil Mechanics Surface Sampler) est conçu pour ramasser, gratter et creuser des tranchĂ©es du sol lunaire et pour transporter des matĂ©riaux de surface lunaire tout en Ă©tant photographiĂ© afin de dĂ©terminer les propriĂ©tĂ©s de la surface lunaire. L'Ă©chantillonneur est installĂ© sous la camĂ©ra de tĂ©lĂ©vision et consiste principalement en une pelle d'environ 12 cm de long et cm de large. La pelle se compose d'un rĂ©cipient, d'une lame affĂ»tĂ©e et d'un moteur Ă©lectrique pour ouvrir et fermer le rĂ©cipient. La pelle a deux aimants en forme de fer Ă  cheval. Une petite semelle est attachĂ©e Ă  la porte de la pelle pour prĂ©senter une surface plane Ă  la surface lunaire. La pelle est capable de contenir une quantitĂ© maximale d'environ 3,2 cm de diamètre de matĂ©riau lunaire solide et un maximum de 100 cm3 de matĂ©riau granulaire. La pelle est installĂ© sur un bras de pantographe qui peut ĂŞtre Ă©tendu Ă  environ 1,5 m ou rĂ©tractĂ© Ă  proximitĂ© du moteur de la sonde spatiale. Le bras peut ĂŞtre dĂ©placĂ© d'un azimut de +40° Ă  -72° ou ĂŞtre Ă©levĂ© de 13 cm par un moteur. Il peut ĂŞtre projetĂ© sur la surface lunaire par la force fournie par la gravitĂ© et un ressort.

La pelle est installé sous la caméra de télévision dans une position qui lui permet d'atteindre l'instrument de diffusion alpha dans sa position déployée et de le redéployer vers un autre emplacement. L'instrument effectue 16 essais de portance, sept essais de creusement de tranchées et deux essais d'impact. Il libère également l'instrument de diffusion alpha lorsqu'il n'a pas réussi à se déployer sur la surface lunaire, et déplacé cet instrument pour l'évaluation de d'autres échantillons.

La performance est impeccable durant 36 heures de fonctionnement entre le et le . L'instrument rĂ©pond aux commandes du , qui vĂ©rifient qu'il a survĂ©cu Ă  la nuit lunaire. Cependant, le système d'alimentation ne peut prendre en charge aucune opĂ©ration.

DĂ©roulement de la mission

Surveyor 7 est lancĂ© Ă  06 h 30 min 00,54 s TU le sur le lanceur Atlas-Centaur (AC-15) depuis l'aire de lancement LC-36A de la base de lancement de Cap Kennedy. La sonde spatiale est placĂ© sur une orbite d'attente terrestre, puis transfĂ©rĂ© sur une trajectoire lunaire par une deuxième mise Ă  feu de l'Ă©tage Centaur. Surveyor 7 se sĂ©pare de l'Ă©tage Centaur Ă  07 h 05 min 16 s TU. Une correction de trajectoire est effectuĂ©e Ă  23 h 30 min 10 s TU le . L'atterrissage a lieu Ă  01 h 05 min 36,3 s TU le Ă  40,9811 S, 348,4873 E (dĂ©terminĂ© Ă  partir des images du Lunar Reconnaissance Orbiter) Ă  environ 29 km au nord du cratère Tycho et Ă  2,4 km de sa cible dans les hautes terres lunaires.

Les opĂ©rations scientifiques commencent peu de temps après l'atterrissage. La camĂ©ra de tĂ©lĂ©vision envoie 20 993 images le premier jour lunaire. Les premières photos de la surface montrent Ă©tonnamment peu de cratères, tout comme les sites de mers lunaires, bien que la zone gĂ©nĂ©rale soit plus rugueuse. Environ 21 heures après l'atterrissage, les contrĂ´leurs au sol tirent des charges pyrotechniques pour faire tomber l'instrument de diffusion alpha sur la surface lunaire. Lorsque l'instrument ne rĂ©ussit pas Ă  dĂ©passer une position intermĂ©diaire, les contrĂ´leurs utilisent l'Ă©chantillonneur de surface pour le forcer Ă  descendre sur le sol lunaire. L'Ă©chantillonneur est ensuite utilisĂ© pour placer l'instrument de diffusion alpha sur une roche, puis dans une tranchĂ©e qu'il a creusĂ©e. Environ 66 heures de donnĂ©es de diffusion alpha sont obtenues au cours du premier jour lunaire sur les trois sites. Les opĂ©rations se poursuivent après le coucher de Soleil et comprennent des photographies de la Terre, des Ă©toiles et de la couronne solaire.

Les opĂ©rations se terminent Ă  14 h 12 TU le , 80 heures après le coucher de Soleil. Les opĂ©rations du deuxième jour lunaire commencent Ă  19 h 01 TU le et comprennent 45 images supplĂ©mentaires pour un total de 21 274 et 34 heures de donnĂ©es de diffusion alpha de l'intĂ©rieur d'une tranchĂ©e. Les opĂ©rations sont terminĂ©es le Ă  12 h 24 TU. L'Ă©chantillonneur de surface lunaire fonctionne parfaitement durant 36 heures et 21 minutes au total, creusant des tranchĂ©es et dĂ©plaçant et manipulant quatre roches.

Les résultats sont cohérents avec les missions précédentes, sauf que l'analyse chimique de la croûte des hautes terres lunaires montre qu'elle est plus pauvre en éléments du groupe du fer que les échantillons précédents, tous provenant de mers lunaires. Les expériences sur les aimants montrent la présence de composants magnétiques en quantités comparables à celles des sites Surveyor 5 et Surveyor 6. Surveyor 7 réussit également à détecter des faisceaux laser transmis depuis la Terre. Les objectifs de la mission sont pleinement satisfaits par les opérations de la sonde lunaire.

Notes et références

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