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Steven Soderbergh

Steven Soderbergh (/ˈstivən ˈsoʊdəɹbɜɹɡ/[1]) est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain, né le à Atlanta (Géorgie).

Steven Soderbergh
Description de cette image, également commentée ci-après
Steven Soderbergh à la Mostra de Venise 2009.
Nom de naissance Steven Andrew Soderbergh
Surnom Peter Andrews (pseudonyme)
Mary Ann Bernard (pseudonyme)
Naissance
Atlanta (Géorgie, États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américain
Profession Réalisateur, scénariste et producteur
Films notables Sexe, Mensonges et Vidéo
Erin Brockovich, seule contre tous
Traffic
Ocean's (trilogie)
Solaris
Séries notables The Knick
Mosaic

En 1989, il devient le deuxième plus jeune réalisateur, après Louis Malle, à recevoir la Palme d'or, pour Sexe, Mensonges et Vidéo. Soderbergh est un réalisateur prolifique et éclectique par le choix des sujets qu'il aborde dans ses films. Comme il est monteur de formation, un certain nombre de ses films ont une structure narrative non linéaire. L'alternance de films commerciaux et de projets plus personnels semble caractériser sa trajectoire filmographique. Il obtient l’Oscar du meilleur réalisateur pour son film Traffic en 2000.

Steven Soderbergh est le fondateur de la maison de production Section Eight. Parmi ses acteurs fétiches, il a tourné six films avec l'acteur George Clooney et neuf avec Matt Damon (tous deux présents dans la série Ocean's).

Il utilise souvent les pseudonymes de Mary Ann Bernard (le nom de jeune fille de sa mère) et Peter Andrews (son père s'appelait Peter Andrews Soderbergh) pour faire respectivement le montage ou la photographie de ses propres films.

Biographie

Jeunesse

Il a suivi ses parents d'Atlanta à Bâton-Rouge en Louisiane. Très jeune, il se fait la main avec des films au format Super 8 avec le matériel prêté aux étudiants de la LSU (Louisiana State University), école dont son père est doyen. Il reçoit une formation de monteur, mais continue alors à s'investir dans des projets de courts métrages et des documentaires. À l'âge de dix-sept ans il part à Los Angeles où il exerce des métiers alimentaires et travaille comme monteur vidéo[2]. Il revient à Bâton-Rouge et réalise un court-métrage documentaire, Rapid Eye Movement qui relate, en noir et blanc, la déception venue de son expérience californienne[2]. En 1986, il réalise un rock-documentaire sur le groupe Yes, 9012 Live, qui lui ouvre quelques portes après qu'il a reçu une nomination aux Grammy Awards.

Carrière

L'œuvre de Steven Soderbergh est importante, tant du point de vue de sa production (réalisant un voire deux films par an), de l'éclectisme des sujets qu'il visite (biopic, film policier, thriller, science-fiction...), de la profondeur de certains des thèmes qu'il aborde (l'amour et l'altérité dans Solaris) que de leurs qualités intrinsèques (en plus d'avoir d'obtenu la Palme d'or au Festival de Cannes de 1989, Sexe, Mensonges et Vidéo a été inscrit au National Film Registry de la bibliothèque du Congrès américain pour son caractère "culturellement, historiquement ou esthétiquement important").

Débuts dans le cinéma indépendant (1989-1999)

Le premier film de Steven Soderbergh, Sexe, Mensonges et Vidéo, qu'il a lui-même écrit (en 8 jours) et mis en scène, se voit décerner la Palme d'or au Festival de Cannes 1989 et rencontre un grand succès. Il reste, en 2020, le plus jeune réalisateur, après Louis Malle, à avoir obtenu cette récompense. Avec Quentin Tarantino, il a été le fer de lance de la reconnaissance du cinéma indépendant dans les années 1990, illustré notamment au Festival du film de Sundance.

Face à la pression de cette reconnaissance mondiale, il choisit de tourner des films indépendants, dans des genres variés : le thriller avec Kafka, le drame avec King of the Hill en 1993, le policier avec À fleur de peau, et de véritables exercices de style avec Schizopolis et Gray's Anatomy, dont le style expérimental ne favorise pas un succès commercial.

Il collabore pour la première fois avec de grands studios avec le thriller Hors d'atteinte en 1998, qui connaît un beau succès critique et commercial, avec un George Clooney qui tente de percer sur grand écran et la jeune pop-star Jennifer Lopez. L'année suivante, il réalise le thriller L'Anglais (The Limey), qui est un échec au box-office, mais confirme un soutien critique.

Consécration (2000)

En 2000, il réalise deux énormes succès : d'abord Erin Brockovich, seule contre tous, où Julia Roberts tient le rôle d'un personnage existant réellement : Erin Brockovich, une humble secrétaire qui mit au jour les actes de pollution d'eau d'une grande société de distribution énergétique en Californie, la Pacific Gas and Electric Company (PG&E). Ce biopic est récompensé par plusieurs nominations à des prix prestigieux, notamment aux Oscars du meilleur film et du réalisateur.

Mais c'est pour son dixième long-métrage, le film choral et kaléidoscopique sur le narco-trafic américain Traffic, sorti la même année, et nommé dans les mêmes catégories, qu'il décroche l'Oscar du meilleur réalisateur[3].

Deux de ses acteurs se voient par ailleurs couronnés d'un Oscar pour leur prestation cette année-là : Julia Roberts, sacrée « Meilleure actrice » et Benicio del Toro, récompensé comme « Meilleur second rôle ».

À partir de là, le réalisateur devient une valeur sûre et obtient des distributions prestigieuses qui viendront toujours soutenir aussi bien des films grand public que d'autres plus difficiles.

La même année, il fonde avec son ami et collaborateur George Clooney, la société de production Section Eight, avec l'ambition de monter des projets qui leur tiennent à cœur à tous deux, souvent politiques, tout en les protégeant du parcours normal d'un film dans un grand studio.

L'ère « Section Eight » (2001-2007)

En , entouré d'une partie de la distribution de Ocean's Eleven, à la base aérienne américaine d'Incirlik, en Turquie.

Le premier film qui sort de cette collaboration est Ocean's Eleven, remake de L'Inconnu de Las Vegas de Lewis Milestone.

Suivront des productions réalisées par d'autres (Bienvenue à Collinwood, Loin du paradis, The Jacket), et notamment les deux premières réalisations de George Clooney : Confessions d'un homme dangereux et Good Night and Good Luck.

En 2002, il tourne deux films plus risqués, mais avec des stars en tête d'affiche : Full Frontal, (entièrement tourné à la caméra numérique DV et principalement en caméra à l'épaule), avec notamment Julia Roberts, puis Solaris (remake du film adapté en 1972 d'Andreï Tarkovski), avec George Clooney. Les films ne rencontrent pas de véritables succès commerciaux, en raison de leur parti-pris esthétisant et réflexif.

En 2004, il revient vers le cinéma commercial avec Ocean's Twelve, dont la déjà large distribution s'enrichit encore avec Catherine Zeta-Jones et Bruce Willis. Le film convainc moyennement la critique, mais fonctionne très bien au box-office.

Mais toujours innovant, il sort l'année suivante un film à « tout petit » budget (1,6 million d'euros). Tourné en haute-définition, Bubble est le premier film à sortir en même temps dans les salles américaines, en DVD et en vidéo à la demande.

En 2006, il retrouve le studio Warner pour The Good German, un film d’espionnage en noir et blanc avec George Clooney, Cate Blanchett et Tobey Maguire ayant pour cadre le Berlin de l'immédiat après-guerre. Le film se voulant un hommage aux films noirs est un échec au box-office.

L'année suivante, il enchaîne néanmoins avec un succès commercial, en concluant sa trilogie de Danny Ocean avec Ocean's Thirteen.

Section Eight ferme ses portes . Les deux hommes ont avoué que la charge de travail devenait trop grande. Steven Soderbergh a indiqué qu'il préférait désormais se consacrer uniquement à la réalisation.

Derniers films avant une retraite annoncée (2008-2013)

Steven Soderbergh à la conférence de presse de Che, en septembre 2008.

En mai 2008, il présente en compétition à Cannes son « biopic » sur Che Guevara, interprété par Benicio del Toro. À l'origine, Che est prévu pour sortir en deux fois dans les salles (Che, 1re partie : L'Argentin puis Che, 2e partie : Guerilla). Mais au Festival de Cannes, il est présenté en une fois, soit 4 heures. Benicio del Toro reçoit d'ailleurs pour son rôle le Prix d'interprétation masculine[4].

A la 66e Mostra de Venise, en , pour le photocall de The Informant!, avec Matt Damon.

En 2009, il réalise deux films. Tout d'abord The Informant!, adaptation du roman du même nom de Kurt Eichenwald, que Steven Soderbergh souhaitait réaliser depuis la fin du tournage d'Ocean's Eleven. Cette comédie d'espionnage est portée par Matt Damon qui incarne Mark Whitacre, l'informateur du FBI ayant contribué à la révélation d'un scandale financier autour de la grande société d'agro-alimentaire américaine, Archer Daniels Midland. Le film, créditant symboliquement, et une dernière fois, Section Eight comme société de production, fonctionne bien au box-office.

Il réalise ensuite le drame indépendant Girlfriend Experience, son vingtième long-métrage, qui a pour tête d'affiche l'actrice de films pornographiques Sasha Grey.

Après le documentaire And Everything Is Going Fine, en 2010, il revient au cinéma en 2011 avec Contagion. Dans ce thriller d'anticipation, racontant la propagation à l'échelle mondiale d'un virus, il réunit une distribution comprenant Matt Damon, Kate Winslet, Marion Cotillard, Gwyneth Paltrow, Jude Law et Laurence Fishburne. Le film est un énorme succès critique et commercial.

Il enchaîne en 2012 avec le film d'action et d'espionnage Piégée, où il entoure l'ex-championne de MMA Gina Carano d'une distribution expérimentée. Il séduit de nouveau la presse et le public.

Quelques mois après sort Magic Mike, un film à très moyen budget, dans le milieu du strip-tease masculin inspiré par l'expérience personnelle de Channing Tatum, qui a non seulement le large soutien de la critique, mais rencontre aussi un succès commercial inattendu, confirmant le statut de star de l'acteur principal. Une suite est annoncée pour 2015, mais Steven Soderbergh se contente cette fois de produire et d'officier au montage.

La même année, il officie comme réalisateur de la seconde équipe sur le blockbuster d'action Hunger Games[5].

En 2013, il propose son vingt-cinquième et dernier film de cinéma, un thriller psychologique sur la psychopharmacologie intitulé Effets secondaires, pour lequel il retrouve Catherine Zeta-Jones, Jude Law, et Channing Tatum, qui entourent la nouvelle-venue Rooney Mara.

Passage à la télévision (2013-...)

Entouré de l'équipe de Ma vie avec Liberace, au Festival de Cannes en 2013.

Ne parvenant pas à développer pour le cinéma le projet d'un biopic de la vie du pianiste de music-hall Liberace, il se tourne vers la chaîne câblée HBO pour produire Ma vie avec Liberace, avec Michael Douglas dans le rôle-titre et Matt Damon dans celui de son compagnon. Les prestations des deux comédiens sont largement acclamées par la critique, pour ce qui reste le seul et unique téléfilm de l'histoire du Festival de Cannes à être présenté en compétition officielle, en l’occurrence en 2013. Il s'agit officiellement de son vingt-sixième long-métrage.

Affirmant qu'il ne réalisera plus aucun long métrage[6], il produit et met ensuite en scène les épisodes de la série télévisée de The Knick, diffusée sur Cinemax dès . Clive Owen y incarne un chirurgien de l'hôpital Knickerbocker (en) de New York, au début du XXe siècle.

Il produit aussi The Girlfriend Experience, une série adaptée de son film du même nom, programmée pour la chaîne câblée Starz en 2015, avec cette fois Riley Keough dans le rôle-titre.

Retour au cinéma et collaborations avec Netflix et HBO Max (2016-)

Alors qu'il avait annoncé qu'il ne réaliserait plus aucun long métrage, il revient finalement au cinéma avec la comédie Logan Lucky[7], dans laquelle il retrouve Channing Tatum pour la quatrième fois après Piégée, Magic Mike et Effets secondaires[8]. Le film sort en 2017.

Il enchaine rapidement avec Paranoïa, film tourné en 10 jours[9] avec un iPhone[10], sorti en 2018.

Puis il tourne High Flying Bird, film sur le milieu de la NBA, et The Laundromat : L'Affaire des Panama Papers, film inspiré de l'affaire des Panama Papers. Les deux films sortent en 2019 sur Netflix.

Il collabore ensuite avec un autre service de vidéo à la demande avec La Grande Traversée (Let Them All Talk), sorti fin 2020 sur HBO Max. Il y dirige à nouveau Meryl Streep après The Laundromat : L'Affaire des Panama Papers.

En avril 2021, il participe à la mise en scène de la 93e cérémonie des Oscars. Son film suivant, No Sudden Move, sortira également sur la plateforme HBO Max, en juillet 2021[11]. Aux côtés de Benicio del Toro, David Harbour, Jon Hamm ou encore Ray Liotta, il dirige pour la sixième fois Don Cheadle et pour la neuvième fois Matt Damon[11] - [12].

Il poursuit sa collaboration avec HBO Max avec le film KIMI. Il s'agit d'un thriller se déroulant sur la pandémie de Covid-19, avec Zoë Kravitz dans le rôle principal[13]. Il réalise ensuite Magic Mike : Dernière danse (2023), troisième volet de la franchise avec Channing Tatum. Initialement prévu sur HBO Max, le film sortira finalement dans les salles en 2023.

Collaborateurs réguliers

Actrices et acteurs
Interprètes Films Rôles
Peter Gallagher
  • John
  • Michael Chambers
George Clooney
  • Jack Foley
  • Daniel « Danny » Ocean
  • Chris Kelvin
  • Daniel « Danny » Ocean
  • Jacob « Jake » Geismer
  • Daniel « Danny » Ocean
Don Cheadle
  • Maurice Miller
  • Montel Gordon
  • Basher Tarr
  • Basher Tarr
  • Basher Tarr
  • Curt Goynes
Luis Guzmán
  • Chino
  • Eduardo Roel
  • Montel Gordon
Julia Roberts
Albert Finney
  • Ed Masry
  • le chef de cabinet de la Maison Blanche
  • Gaspar LeMarc
Michael Douglas
Catherine Zeta-Jones
  • Helena Ayala
  • Isabel Lahiri
  • Dr. Victoria Siebert
Scott Bakula
  • Brian Shepard
  • Bob Black
Topher Grace
  • Seth Abrahms
  • lui-même
  • lui-même
Benicio del Toro
Brad Pitt
  • Rusty Ryan
  • lui-même (non crédité)
  • Rusty Ryan
  • Rusty Ryan
Matt Damon
Andy Garcia
  • Terry Benedict
  • Terry Benedict
  • Terry Benedict
Bernie Mac
  • Frank Catton
  • Frank Catton
  • Frank Catton
Vincent Cassel
  • François Toulour
  • François Toulour
Shaobo Qin
  • Yen
  • Yen
  • Yen
Casey Affleck
  • Virgil Malloy
  • Virgil Malloy
  • Virgil Malloy
Scott Caan
  • Turk Malloy
  • Turk Malloy
  • Turk Malloy
Carl Reiner
  • Saul Bloom
  • Saul Bloom
  • Saul Bloom
Eddie Jemison
  • L'homme sans nom avec des chiffres sur la tête (non crédité)
  • Livingston Dell
  • Livingston Dell
  • Livingston Dell
  • Kirk Schmidt
  • Second assistant réalisateur
Elliott Gould
  • Reuben Tishkoff
  • Reuben Tishkoff
  • Reuben Tishkoff
  • Dr. Ian Sussman
Channing Tatum
  • Aaron
  • Michael « Magic Mike » Lane
  • Martin Taylor
  • Jimmy Logan
  • Michael « Magic Mike » Lane
Nicky Katt
  • Stacy, le tueur à gages
  • Hitler
  • M. Y
Riley Keough
  • Zora
  • Mellie Logan
Antonio Banderas
Bill Duke
  • Un agent de la DEA
  • Spencer
  • n/a
Meryl Streep
  • Ellen Martin
  • Alice Hugues
Salma Hayek
  • Rosario
  • Maxandra « Max » Mendoza
Joe Manganiello
  • Big Dick Richie
  • Big Dick Richie
Équipe technique et autres
Nom Films Poste
Cliff Martinez
  • Compositeur de la musique
Lem Dobbs
Elliot Davis
Jeff Rona
  • Compositeur de musiques additionnelles, programmeur et orchestrateur
David Holmes
  • Compositeur de musique
  • Auteur/producteur de chansons (uniquement *)
Sarah Flack
  • Monteuse
Thomas Newman
  • Compositeur
Stephen Mirrione
  • Monteur
Philip Messina
Scott Z. Burns
  • Scénariste
Gregory Jacobs
  • Producteur

Filmographie

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Longs métrages

Courts métrages

  • 1985 : Access All Areas (documentaire)
  • 1987 : Winston
  • 2004 : Eros - segment Équilibre
  • 2006 : Building No. 7

Réalisateur de seconde équipe

Télévision

Scénariste

Cinéma

Télévision

Directeur de la photographie

Souvent crédité avec le pseudonyme de Peter Andrews en hommage à son père

Monteur

Souvent crédité avec le pseudonyme de Mary Ann Bernard en hommage à sa mère

Principales distinctions

Sexe, Mensonges et Vidéo

Hors d'atteinte

  • Meilleur réalisateur (National Society of Film Critics Awards)

Traffic

  • Oscar du meilleur réalisateur
  • nomination Oscar du meilleur film
  • nomination Golden Globes du meilleur réalisateur
  • nomination Golden Globes du meilleur film
  • nomination BAFTA du meilleur réalisateur
  • nomination César du meilleur film étranger

Erin Brockovich, seule contre tous

  • Nomination Oscar du meilleur réalisateur
  • Nominatin Oscar du meilleur film

Ocean's Eleven

  • nomination César du meilleur film étranger

Bubble

  • Nomination meilleur réalisateur (Independent Spirit Awards)

Ma vie avec Liberace

Anecdotes

Notes et références

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. Camille Taboulay, « Steven Soderbergh », Cahiers du cinéma, nos 443-444, , p. 31-32
  3. (en-US) « Traffic - IMDb », sur IMDb (consulté le )
  4. « Cannes Film Festival (2008) », sur IMDb (consulté le )
  5. (en) Rob Frappier, « Steven Soderbergh Joins 'The Hunger Games' as Second Unit Director », sur screenrant.com, (consulté le ).
  6. « Effets secondaires : dernier film d’un Soderbergh lassé et… lassant », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
  7. Hawoly Ba, « Steven Soderbergh sort de sa retraite pour diriger Matt Damon et Channing Tatum? », sur Orange Cinéma, (consulté le )
  8. (en-US) « Logan Lucky (2017) - IMDb », sur IMDb (consulté le )
  9. (en-US) « Unsane (2018) - IMDb », sur IMDb (consulté le )
  10. (en-US) « Unsane (2018) - IMDb », sur IMDb (consulté le )
  11. (en-US) Amanda N'Duka et Amanda N'Duka, « ‘No Sudden Move’: Steven Soderbergh Sets Starry Cast For HBO Max Crime Thriller », sur Deadline, (consulté le )
  12. (en-US) Anthony D'Alessandro et Anthony D'Alessandro, « Matt Damon Joins Steven Soderbergh’s HBO Max Movie ‘No Sudden Move’ », sur Deadline, (consulté le )
  13. « KIMI : Un nouveau projet pour Steven Soderbergh sur HBO Max », sur Unification France, (consulté le )
  14. (en) How to make a memorable Oscar speech - msnbc.com, 27 février 2005

Annexes

Bibliographie

  • Samuel Blumenfeld, « Steven Soderbergh. Du film à retordre. Le réalisateur américain nourrit une passion obsessionnelle pour le montage. Il lui arrive même, à titre privé, d'imaginer des versions très personnelles de classiques du cinéma, comme 2001 : l'odyssée de l'espace », Le Monde, Société éditrice du Monde, Paris, , p.12, (ISSN 0395-2037)

Liens externes

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