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Stan Lee

Stanley Lieber, dit Stan Lee, nĂ© le Ă  New York et mort le Ă  Los Angeles, est un scĂ©nariste, Ă©diteur et producteur amĂ©ricain de comics. Son nom est associĂ© Ă  Marvel Comics, une maison d'Ă©dition pour laquelle il a imaginĂ© de nombreux personnages de super-hĂ©ros. Il se surnommait lui-mĂȘme « Stan the Man ».

Stan Lee
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Stan Lee en 2007.
Nom de naissance Stanley Martin Lieber
Alias
« Stan The Man »[1]
Naissance
New York, État de New York, États-Unis
DĂ©cĂšs (Ă  95 ans)
Los Angeles, Californie, États-Unis
NationalitĂ© Drapeau des États-Unis AmĂ©ricaine
Profession
Activité principale
Éditeur en chef de Marvel Comics
Distinctions
Famille
Larry Lieber (frĂšre)
Martin Goodman (cousin par alliance)
Signature de Stan Lee

Stan Lee est — avec des dessinateurs comme Jack Kirby et Steve Ditko — le cocrĂ©ateur de plusieurs milliers de personnages qui sont le fondement de l'univers Marvel[1]. À compter des annĂ©es 1960, le succĂšs de ses sĂ©ries a permis l'ascension de Marvel Comics, passĂ©e avec le temps du rang de petite sociĂ©tĂ© d'Ă©dition Ă  celui de groupe industriel multimĂ©dia. Il est aussi reconnu pour avoir contribuĂ© Ă  ce que les comics amĂ©ricains s'Ă©mancipent d'un registre artistique Ă  l'origine rĂ©servĂ© Ă  un lectorat pour la jeunesse, pour atteindre tous les publics[1].

AprÚs son départ de Marvel, il crée en un nouveau studio, nommé POW! Entertainment. Demeuré associé à Marvel en tant que symbole historique de l'entreprise, il est crédité comme producteur délégué de la plupart des adaptations audiovisuelles des comics mettant en scÚne ses personnages.

Dans les derniĂšres annĂ©es de sa vie, dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 2000[2], et principalement aprĂšs la crĂ©ation de l'univers cinĂ©matographique Marvel et le rachat de Marvel par Disney en 2009, Stan Lee fait des apparitions dans chacune des Ɠuvres produites sur ses personnages, avec des camĂ©os.

Biographie

Famille

Stanley Lieber, nĂ© en 1922 Ă  New York, est un fils d'immigrants roumains[3] juifs[4] venus s’installer aux États-Unis. Il grandit dans le quartier de Washington Heights durant la Grande DĂ©pression[1]. D’origine trĂšs modeste, en parallĂšle de ses Ă©tudes Ă  la DeWitt Clinton High School, une universitĂ© du Bronx, il enchaĂźne les petits boulots pour aider sa famille[1].

Jeunesse et débuts

Alors qu'il est encore mineur, Stan Lee commence Ă  travailler dĂšs 1940 comme assistant, homme Ă  tout faire, puis rĂ©dacteur pour l'Ă©diteur de bandes dessinĂ©es bon marchĂ© (pulps) Timely Comics, avec l’appui de son oncle Robbie Solomon[1]. Le patron de Timely Comics, Martin Goodman, est un de ses cousins par alliance[1]. D'un naturel bavard et persĂ©vĂ©rant, il se retrouve vite sous l'autoritĂ© de Joe Simon et Jack Kirby, les dessinateurs vedettes de Timely Comics. Il sert les cafĂ©s, apporte les sandwichs, mais effectue aussi de petits travaux sur les planches avant publication[1].

Sa premiĂšre Ɠuvre publiĂ©e est une page de texte datĂ©e de 1941 dans le comics Captain America[5]. À l’époque, les comics comportaient deux pages rĂ©digĂ©es, ce qui permettait de bĂ©nĂ©ficier d’un tarif postal prĂ©fĂ©rentiel, et les auteurs n'avaient aucun problĂšme Ă  en dĂ©lĂ©guer la rĂ©daction, puisqu'ils pensaient qu’elles n’étaient pas lues[1]. TrĂšs vite, il utilise le pseudonyme « Stan Lee » (qui dĂ©rive de son vrai nom), ayant pour projet de rĂ©server « Stanley Martin Lieber pour le grand roman que je n’ai jamais Ă©crit »[1]. Bien vite, il devient scĂ©nariste Ă  part entiĂšre. Travailleur passionnĂ©, il rĂ©dige des scripts des sĂ©ries dessinĂ©es Ă  la chaĂźne, et sous diffĂ©rents pseudonymes, afin de laisser croire que Timely Comics emploie un grand nombre de scĂ©naristes[1]. Puis, Ă  la suite du dĂ©part de Jack Kirby et Joe Simon (Ă  cause d’un dĂ©saccord avec Martin Goodman sur leur rĂ©munĂ©ration), Lee devient le rĂ©dacteur en chef de Timely, Ă  moins de 20 ans[1].

Stan Lee sous les drapeaux (entre 1942 et 1945).

En , Stan Lee est appelĂ© sous les drapeaux. Il est cantonnĂ© en Caroline du Nord puis dans l'Indiana, oĂč il dessine des documents pĂ©dagogiques comme des posters pour prĂ©venir la syphilis[6]. Il est aussi l'un des neuf appelĂ©s amĂ©ricains Ă  servir comme auteur dramatique[7].

AprĂšs la guerre, l'industrie des comics traverse une crise et Timely connaĂźt diffĂ©rents Ă©checs dans les annĂ©es 1950[1]. Les comics Ă©tant accusĂ©s de favoriser la dĂ©linquance juvĂ©nile, les ventes de comics de super-hĂ©ros accusent une baisse notable[1]. Timely Comics, devenu Atlas Comics en 1951, tente Ă©galement d’affronter une crise concernant sa structure de distribution des numĂ©ros. MalgrĂ© les problĂšmes, Stan Lee reste fidĂšle au poste : il Ă©crit des scĂ©narios de comics dans tous les genres en vogue (romance, guerre, fantastique, western et science-fiction) en se consacrant aux titres les plus vendeurs, attendant un hypothĂ©tique retour en grĂące[1]. À la fin des annĂ©es 1950, il devient las de son travail et songe Ă  dĂ©missionner aprĂšs vingt ans de bons et loyaux services. À l'Ă©poque, il est l’un des derniers salariĂ©s Ă  travailler Ă  plein temps pour Martin Goodman[1].

L'Âge d'or Marvel

Au dĂ©but des annĂ©es 1960, l'Ă©diteur concurrent DC Comics relance le genre des comics de super-hĂ©ros, obtenant un grand succĂšs avec la sĂ©rie Justice League of America qui narre les aventures d’une alliance emmenĂ©e par Wonder Woman et Flash. L'Ă©diteur Martin Goodman, souhaitant profiter lui aussi de ce regain de popularitĂ©, enjoint Stan Lee de mettre au point leur propre Ă©quipe de « super vengeurs »[1] pour Marvel Comics (le nouveau nom de l'Ă©diteur succĂ©dant Ă  Atlas Comics et Timely Comics).

Logotype de Marvel Comics.

En 1961, Stan Lee et Jack Kirby (que Lee a fait revenir en 1958) crĂ©ent la sĂ©rie Les Quatre Fantastiques (Fantastic Four) qui rĂ©volutionne les bandes dessinĂ©es de super-hĂ©ros de l'Ă©poque ; la structure des rĂ©cits est en effet plus adulte, en rupture avec les habitudes narratives classiques[1]. Les personnages sont aux prises avec des problĂšmes personnels divers (sentimentaux, financiers), se chamaillent et usent Ă©ventuellement de l'argot. Le succĂšs n’est pas immĂ©diat, mais se consolide au fil du temps, Les Quatre Fantastiques devenant la plus longue sĂ©rie Ă©ditĂ©e par Marvel, jusqu’en 2011[1]. PortĂ©e par l'imagination sans limite de Kirby et le sens du soap opera de Lee, Les Quatre Fantastiques deviendra « culte » et fera de Marvel l'un des leaders du marchĂ©[1].

Dans la foulĂ©e, Lee et Kirby multiplient les crĂ©ations qui suivent souvent la mĂȘme recette : Hulk (1962), Thor (1962), X-Men (1963), Les Vengeurs (Avengers, 1963)[1]. Avec les dessinateurs Steve Ditko, Don Heck ou encore Bill Everett, Lee donnera naissance Ă  d’autres sĂ©ries de super-hĂ©ros qui connaĂźtront eux aussi le succĂšs : Spider-Man (1962), Iron Man (1963), Docteur Strange (1963) ou Daredevil (1964), et qui symboliseront l'Ăąge d'argent des comics[1].

Ces personnages humains, faillibles, sont parfois torturés et souvent craints par la population, ce qui tranche résolument avec les super-héros « positifs » de DC Comics (Superman, Wonder Woman, etc.)[8]. Parmi ses héros, Stan Lee déclarera avoir une certaine faiblesse pour la Chose (The Thing), un personnage rendu prisonnier de son corps de pierre et objet de beaucoup de questions existentielles. Certains personnages négatifs (les « super-vilains ») sont, eux aussi, en proie à des questions existentielles et des souffrances personnelles qui les rendent plus humains et faillibles, tel l'Homme-sable dont les mauvaises actions sont motivées par la nécessité de trouver de l'argent pour soigner sa petite fille malade[1], ou le génie du mal et savant mégalomane le Docteur Fatalis.

Cocréateur de la majorité des personnages, Lee s'occupe aussi du courrier des lecteurs, des revues et du matériel rédactionnel. Entouré d'une équipe de dessinateurs de grand talent (principalement Jack Kirby et Steve Ditko, puis John Romita, Gene Colan, etc.), il leur délÚgue progressivement la construction des intrigues, se réservant l'écriture des dialogues[9]. Cette méthode, qui fait des dessinateurs les coscénaristes des revues qu'ils dessinent, permet d'obtenir des récits dynamiques, axés sur le dessin et l'action. Le rÎle de coscénariste des dessinateurs n'est cependant pas reconnu et tous les personnages qu'ils contribuent à créer demeurent la propriété de Marvel.

Dans les annĂ©es 1980, Jack Kirby, en conflit avec son ancien Ă©diteur au sujet de la propriĂ©tĂ© de ses planches originales, reproche vivement Ă  Stan Lee ses mĂ©thodes de travail et le fait de s'ĂȘtre appropriĂ© certaines de ses idĂ©es.

Ambassadeur Marvel

Stan Lee en 1975.

Dans les années 1970, Stan Lee abandonne progressivement l'écriture de scénarios et la gestion éditoriale des revues. Confiant ses personnages à une équipe de jeunes auteurs qu'il a formés (Roy Thomas, Gerry Conway, Len Wein
), il se consacre à la tournée des universités ou aux relations avec la presse, afin de faire connaßtre l'univers Marvel. Il se charge également d'initier et de superviser plusieurs adaptations télévisées de ses super-héros, telles que les séries Spider-Man ou L'Incroyable Hulk. Il intervient ainsi sur une quinzaine de projets de films, dessins animés, séries télévisées transposant les héros Marvel à l'écran, sans que ces projets se concrétisent à chaque fois.

Indépendance

À la fin des annĂ©es 1990, le groupe Marvel traverse une grave crise financiĂšre et renĂ©gocie le contrat qui le lie Ă  Stan Lee. À cette occasion, Lee perd l'exclusivitĂ© qui le liait Ă  Marvel. S'il conserve un titre de producteur exĂ©cutif sur les films adaptĂ©s de ses personnages (Spider-Man, X-Men
), il peut dĂšs lors initier des projets pour d'autres Ă©diteurs. Il coĂ©crit ainsi la collection Just Imagine pour DC Comics, rĂ©inventant le temps d'un album les hĂ©ros de l'Ă©diteur concurrent principal de Marvel (Superman, Batman
).

Stan Lee entouré de cosplays de ses personnages lors de la DragonCon 2012.

En 1998, il fonde la Stan Lee Entertainment pour la crĂ©ation d'Ɠuvres sur Internet[10] mais la sociĂ©tĂ© fait faillite en [11]. Il monte alors en 2001 la structure de production POW! Entertainment qui dĂ©veloppe des projets pour la tĂ©lĂ©vision ou le cinĂ©ma. En 2008, il crĂ©e mĂȘme une nouvelle ligne de comics pour l'Ă©diteur indĂ©pendant Boom Studios, crĂ©ant et supervisant trois sĂ©ries, animĂ©es ensuite par des auteurs comme Paul Cornell ou Mark Waid. Le , Disney et POW! Entertainment signent un contrat pour la production de trois films[12].

En 2009, il se lance dans le manga en crĂ©ant Heroman — qui sera adaptĂ© en dessin animĂ© — et il scĂ©narise le manga Ultimo avec Hiroyuki Takei.

Stan Lee demeure cependant liĂ© Ă  Marvel, pour qui il Ă©crit ponctuellement des Ă©pisodes spĂ©ciaux, tels que Stan Lee Meets Spider-Man (nommĂ© aux Eisner Awards 2007) ou Fantastic Four: The Lost Adventure, d'aprĂšs des planches de Jack Kirby prĂ©vues pour Fantastic Four #102. Le , avec le rachat de Marvel Entertainment, Disney accroĂźt son partenariat avec POW! Entertainment, le studio de Lee[13], et investit 2,5 millions de dollars dans le capital, soit 10 %[14].

Stan Lee Ă  la New York Comic Con 2011.

En 2011, il monte un projet de série animée avec Arnold Schwarzenegger, intitulée The Governator mais, à cause du scandale lié aux infidélités conjugales de Schwarzenegger, les sociétés productrices se retirent du projet, celui-ci étant alors abandonné[15].

En dehors des comics et films Marvel, il participe au développement de la série télévisée britannique Lucky Man (Stan Lee's Lucky Man), diffusée dÚs 2016.

Vie privée et personnalité

Stan Lee se marie le avec la top-modĂšle et actrice britannique Joan Boocock Lee (en) (nĂ©e Boocock)[16] - [17]. Celle-ci meurt le Ă  95 ans[18] Bien que de multiples sources la citent comme ayant 93 ans au moment de sa mort, le General Register Office (en) britannique montre qu'elle avait, en fait, 95 ans[19]. Le couple a eu deux filles, Joan Celia « J. C. » Lee (nĂ©e en 1950) et Jan Lee, qui est morte trois jours aprĂšs sa naissance en 1953[16] - [17]. Affaibli dans ses derniĂšres annĂ©es et affectĂ© par la mort de sa femme Joan, Stan Lee continuait cependant d’apparaĂźtre rĂ©guliĂšrement en public[1].

Dans un documentaire de 2010 lui Ă©tant entiĂšrement consacrĂ©, intitulĂ© With Great Power : The Stan Lee Story, il affirme : « Je ne rĂȘvais pas de faire des comics Ă©tant enfant. Je voulais ĂȘtre acteur. Mon premier hĂ©ros Ă©tait Errol Flynn »[1].

Stan Lee avait pris l’habitude de signer ses tribunes dans les comics avec l'expression « Excelsior », une expression dont personne ne saurait ce qu’elle signifie, afin de se dĂ©marquer de ses concurrents qui reprenaient ses gimmicks. (« Que signifie "Excelsior" ? Plus haut et plus loin vers une gloire supĂ©rieure. C’est ce que je vous souhaite Ă  chaque fois que je finis de tweeter. Excelsior ! »)[20].

Mort

Stan Lee meurt le Ă  Los Angeles Ă  l’ñge de 95 ans, des suites d’une insuffisance cardiaque et respiratoire[21] - [22]. Selon le site mĂ©dia TMZ, il souffrait Ă©galement d'une pneumonie par aspiration que le mĂ©decin lĂ©giste a considĂ©rĂ© comme une « affection importante contribuant au dĂ©cĂšs »[21].

À l'annonce de sa mort, les principaux acteurs ayant interprĂ©tĂ© ses personnages au cinĂ©ma lui rendent hommage sur les rĂ©seaux sociaux, saluant le gĂ©nie crĂ©atif et le scĂ©nariste rĂ©volutionnaire, notamment les acteurs Robert Downey Jr., Hugh Jackman, Mark Ruffalo, Chris Evans ou Tom Holland, mais aussi le scĂ©nariste Frank Miller, l'acteur de la saga Star Wars Mark Hamill, et mĂȘme les Ă©ditions DC Comics, Ă©ternelles rivales de Marvel Comics, qui saluent notamment un homme qui « a changĂ© notre façon de voir les hĂ©ros »[23].

Apparitions dans les Ɠuvres de fiction Marvel

L'auteur entouré d'acteurs de l'univers cinématographique des X-Men, au San Diego Comic-Con 2015.

Stan Lee est le producteur délégué de plusieurs films ; il en profite pour faire des caméos (apparitions-éclair à la Alfred Hitchcock) dans la plupart des adaptations cinématographiques Marvel[1], ainsi que dans des séries télévisées liées aux super-héros Marvel[24] - [25]. Il apparaßt dans tous les films de l'univers cinématographique Marvel et dans plusieurs de l'univers cinématographique des X-Men.

Ci-aprÚs la liste des apparitions de Stan Lee dans les films, séries télévisées et jeux vidéo Marvel :

Années 1980 et 1990

Années 2000

  • 2000 : X-Men : le vendeur de hot-dogs sur la plage oĂč apparaĂźt le sĂ©nateur Robert Kelly (en) transformĂ© en homme-mĂ©duse.
  • 2002 : Spider-Man : l'homme terrifiĂ© qui parvient malgrĂ© tout Ă  sauver une petite fille lors de la premiĂšre apparition du Bouffon vert.
  • 2003 : Daredevil : le passant imprudent lisant un journal alors qu'il traverse la rue, sauvĂ© par le jeune Matt Murdock.
  • 2003 : Hulk : le gardien discutant avec Lou Ferrigno.
  • 2003 : Spider-Man : Les Nouvelles Aventures : Frank Nelson.
  • 2004 : Spider-Man 2 : apparition lors d'une courte scĂšne oĂč il sauve une personne menacĂ©e de se faire Ă©craser par des blocs de bĂ©ton dans la rue. On le voit Ă©galement traverser l'Ă©cran au ralenti derriĂšre Peter Parker, aprĂšs que ce dernier ait jetĂ© le costume de Spider-Man.
  • 2005 : Man-Thing : une affiche dans le bureau d'Eric Fraser, au commissariat.
  • 2005 : Les Quatre Fantastiques : le facteur Willy Lumpkin.
  • 2006 : X-Men : L'Affrontement final : l'homme en train d'arroser sa pelouse, voyant l'eau de son tuyau s'Ă©lever grĂące aux pouvoirs de Jean Grey.
  • 2007 : Spider-Man 3 : l'homme qui dit Ă  Peter Parker : « Vous savez, je pense qu'une personne peut faire la diffĂ©rence
 Tout est dit ! » et s'en va.
  • 2007 : Les Quatre Fantastiques et le Surfer d'argent : lui-mĂȘme, refoulĂ© au mariage de Susan et Red Richards par l'agent de sĂ©curitĂ©, qui refuse de croire qu'il est Stan Lee.
  • 2008 : Iron Man : lui-mĂȘme, confondu par Tony Stark avec Hugh Hefner, le crĂ©ateur du magazine Playboy.
  • 2008 : L'Incroyable Hulk : l'homme buvant une boisson au guarana contaminĂ©e par le sang de Hulk.
  • 2008 : Spectacular Spider-Man (saison 2, Ă©pisode 1) : lui-mĂȘme, en train de dĂ©charger des ordinateurs du port.

Années 2010

Jeux vidéo

Autres apparitions et représentations

Cinéma

Télévision

Clip musical

Distinctions et hommages

Plaque reprenant une célÚbre citation de Stan Lee
(« With great power there must also come -- great responsibility. », littéralement « Un grand pouvoir, implique de lourdes responsabilités. »)[32]
affichĂ©e au State Attorney General Building de la ville de Providence dans l’État de Rhode Island.
Stan Lee fĂ©licitĂ© par le prĂ©sident des États-Unis George W. Bush alors qu'il reçoit la National Medal of Arts en 2008.
  • 1963 : prix Alley de la meilleure histoire courte pour « Origin of Spider-Man », parue dans Amazing Fantasy #15 (avec Steve Ditko).
  • 1964-1969 : prix Alley du meilleur Ă©diteur et du meilleur scĂ©nariste.
  • 1964 : prix Alley de la meilleure histoire courte pour « The Human Torch Meets Captain America », parue dans Strange Tales #144 (avec Jack Kirby).
  • 1965 : prix Alley du meilleur roman pour « Captain America Joins the Avengers », parue dans The Avengers #4 (avec Jack Kirby) ; prix de la meilleure nouveautĂ© pour la sĂ©rie Captain America (avec Jack Kirby).
  • 1966 : prix Alley de la meilleure histoire courte pour « The Origin of Red Skull », parue dans Tales of Suspense #66 (avec Jack Kirby).
  • 1967 : prix Alley de la meilleure histoire complĂšte pour « How Green was my Goblin », parue dans The Amazing Spider-Man #39 (avec John Romita, Sr.) ; prix de la meilleure sĂ©rie complĂ©mentaire pour « Tales of Asgard », parue dans The Mighty Thor (avec Jack Kirby).
  • 1968 : prix Alley de la meilleure sĂ©rie complĂ©mentaire pour « Tales of Asgard » et « Tales of the Inhumans », parue dans The Mighty Thor (avec Jack Kirby).
  • 1969 : prix Alley de la meilleure histoire complĂšte (ex-aequo) pour « Origin of the Silver Surfer », parue dans The Silver Surfer #1 (avec John Buscema) ; prix de la meilleure histoire courte pour « Today Earth Died », parue dans Strange Tales #168 (avec Jim Steranko) ; prix de la meilleure sĂ©rie complĂ©mentaire pour « Tales of the Inhumans », parue dans The Mighty Thor (avec Jack Kirby) ; prix de la meilleure nouveautĂ© pour la sĂ©rie Le Surfeur d'Argent.
  • 1970 : prix Alley de la meilleure histoire complĂšte pour « ...And Who Shall Mourn for Him? », parue dans The Silver Surfer #5 (avec John et Sal Buscema).
  • 1974 : prix Inkpot
  • 1989 : prix Eisner de la meilleure mini-sĂ©rie pour Silver Surfer : Parabole (avec Moebius).
  • 1992 : prix Adamson (SuĂšde) pour l'ensemble de son Ɠuvre.
  • 1994 : Temple de la renommĂ©e Will Eisner
  • 1995 : Temple de la renommĂ©e Jack Kirby
  • 2000 : prix d'honneur du festival international du film pour enfant de Burbank
  • 2002 : Saturn Award d'honneur (Life Career Award)
  • 2008 : National Medal of Arts
  • 2009 : prix Scream spĂ©cial Comic-Con Icon
  • : Ă©toile sur le Hollywood Walk of Fame[1] - [33].
  • 2012 :
    • Prix d'honneur du festival du film de Savannah
    • Prix d'honneur de la Visual Effects Society
    • Prix Vanguard de la Producers Guild of America
  • 2017 : Disney Legend

Voix francophones

En France, Jean-Claude Montalban est le comédien français ayant le plus doublé Stan Lee, étant sa voix dans la quasi-intégralité du MCU, le film Venom et les films d'animation Les Nouveaux Héros et Spider-Man: New Generation. Pour le reste du MCU, Bernard Tiphaine est sa voix dans Marvel : Les Agents du SHIELD tandis que Jean-Luc Atlan le double dans Spider-Man: Homecoming.

Il a également été doublé par Gérard Surugue dans Spider-Man 2 : La Revanche d'Electro, Jean-Claude Sachot dans Les Quatre Fantastiques, Robert Planchet dans Spider-Man 3, Philippe Catoire dans The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros, Benoßt Allemane dans le documentaire With Great Power: The Stan Lee Story et par Achille Orsoni dans Deadpool.

Controverse

Stan Lee en 2014.

En , une masseuse, Maria Carballo, porte plainte contre Stan Lee pour agression sexuelle, l’accusant notamment d’attouchements et rĂ©clamant au moins 50 000 dollars de dommages et intĂ©rĂȘts. Les faits remonteraient Ă  , quand Stan Lee se rendit Ă  Chicago pour une convention de comic-books. L’avocat de Stan Lee dĂ©ment cette version, affirmant Ă  propos de son client : « C’est une personnalitĂ© connue et je pense que c’est de l’extorsion [...] Il a 95 ans, je ne pense pas qu’il ferait ça[34]. »

Les initiales des personnages de Stan Lee

Dans l'épisode 16 de la saison 3 de la série télévisée The Big Bang Theory, une coïncidence amusante est soulevée par Rajesh Koothrappali : il remarque en effet que certains personnages créés par Stan Lee ont les initiales de leurs noms et prénoms (ou de leur nom de héros) identiques : Bruce Banner (Hulk), Doctor Doom (le pseudonyme de Victor Von Doom, le Docteur Fatalis en VF), Otto Octavius (le Docteur Octopus), Peter Parker (Spider-Man), Susan Storm (la Femme invisible), Matt Murdock (Daredevil), Reed Richards (Mr Fantastique), Scott Summers (Cyclope), Silver Surfer (le Surfer d'argent), Green Goblin (le Bouffon vert), Pepper Potts, Millie the Model, The Fantastic Four (Les Quatre Fantastiques), Happy Hogan (en), Curt Connors (le Lézard) (voire trois initiales, comme John Jonah Jameson, The Invincible Iron Man, Dum Dum Dugan ou Fin Fang Foom), etc.

L'explication donnée par Stan Lee est simple : ayant créé un univers relativement vaste de personnages, il a inventé cette astuce mnémotechnique pour se souvenir des noms de ses créations[35].

Cependant, on peut également voir cette utilisation avec de nombreux autres personnages de comics non inventés par Stan Lee ; par exemple dans l'univers DC (Lex Luthor, Lois Lane, Wonder Woman, voire phonétiquement avec Clark Kent, etc.) et plus généralement dans le monde du dessin animé et de la bande dessinée, notamment américains ou d'inspiration américaine (Krazy Kat, Donald Duck, Mickey Mouse, Bugs Bunny et Daffy Duck, Lucky Luke et Jolly Jumper, Peppa Pig, Rebecca Rabbit, Screwy Squirrel , etc.).

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Stan Lee » (voir la liste des auteurs).
  1. Pauline Croquet, « Stan Lee, créateur du panthéon des super-héros Marvel, est mort » AccÚs limité, sur lemonde.fr, .
  2. Sidney Fussell, Tech Insider, « Stan Lee has made 28 cameos in Marvel movies and shows — here they are », sur Business Insider, .
  3. « Stan Lee - Profession : auteur de "comics" », sur fr.canoe.ca (consulté le )
  4. (en) Arie Kaplan, From Krakow to Krypton : Jews and Comic Books, Philadelphie, The Jewish Publication Society, , 225 p. (ISBN 978-0-8276-0843-6, lire en ligne)
  5. (en) Tyler Weaver, Comics for Film, Games, and Animation : Using Comics to Construct Your Transmedia Storyworld, Taylor & Francis, , 352 p. (ISBN 978-1-136-14574-2, lire en ligne), p. 64
  6. Rhoades 2007, p. 38
  7. Rhoades 2007, p. 44
  8. GĂ©rard Courtial, À la rencontre des Super-HĂ©ros, BĂ©dĂ©sup, , 152 p., p. 106.
  9. (en) Tyler Weaver, Comics for Film, Games, and Animation : Using Comics to Construct Your Transmedia Storyworld, Taylor & Francis, , 352 p. (ISBN 978-1-136-14574-2, lire en ligne), p. 111
  10. (en) « Stan Lee Media Inc », secinfo.com, 3 décembre 1999.
  11. (en) Stan Lee, « Corporate information for Stan Lee Media Inc of Colorado » (consulté le )
  12. (en) « Stan Lee, Disney Commit to Three Films », rottentomatoes.com.
  13. (en) « Disney expands relationship with POW! Entertainment », gamingangels.com.
  14. (en) « Disney buys stake in Stan Lee venture », upi.com.
  15. John Horn, « Arnold Schwarzenegger’s ‘Governator’ officially a no-go », sur Los Angeles Times.com, .
  16. (en) « Stan & Joan Lee's Love Story », sur dailyentertainmentnews.com (consulté le ).
  17. (en)Stan Lee et George Mair, Excelsior!: The Amazing Life of Stan Lee, p. 69.
  18. (en) Abigail Abrams, « Joan B. Lee: Wife of Comics Legend Stan Lee, Dies at 93 », sur Time.com, .
  19. (en) Todd Leopold, Lisa Respers France et Brian Lowry, « Stan Lee, Marvel Comics visionary, dead at 95 », CNN.com, 12 novembre 2018.
  20. « Mort de Stan Lee : Pourquoi les fans signent-ils "Excelsior!" dans leurs hommages ? », 20 minutes, 13 novembre 2018.
  21. « Les causes de la mort de Stan Lee révélées », sur BFMTV (consulté le )
  22. « La légende de la bande dessinée américaine Stan Lee meurt à 95 ans », Le Temps.ch, .
  23. « "Un génie créatif", "un révolutionnaire", Hollywood rend hommage à Stan Lee », Le Figaro.fr avec AFP, 13 novembre 2018.
  24. « Dossier Les caméos de Mr. Stan Lee chez Marvel », Allociné.fr.
  25. Charles Martin, « TOUS les cameos de Stan Lee dans les séries Marvel », sur PremiÚre.fr,
  26. (en) « Cloak & Dagger, "Boss Explains How Freeform's Newest Heroes Connect to the Marvel Cinematic Universe" », tvline.com, 7 juin 2018.
  27. (en) Erik Davis, « Interview: Into the Spider-Verse Producers Phil Lord and Chris Miller Talk Spider-Man, Stan Lee and Reinventing the Comic Book Movie », sur Fandango.com, (consulté le ).
  28. (en) Jim Vejvoda, « Spider-Man: Into the Spider-Verse Official Credits Reveal Surprise Voice Actor Cameos », sur Ign.com, (consulté le ).
  29. « Stan Lee, des millions de fans et des hĂ©ritiers orphelins », Olivier BĂ©nis, France Inter, 13 novembre 2018 : « Un amour [de fan que lui portait Kevin Smith] que le pĂšre de Spider-Man lui rendait bien, acceptant mĂȘme d'apparaĂźtre en 1995 dans son propre rĂŽle dans l'une de ses comĂ©dies, Mallrats, bien avant l'avalanche d'apparitions du mĂȘme genre que lui ont offertes ensuite les films Marvel. »
  30. (en) « Heroes Pics from Ep. 16 :"Unexpected" - Stan Lee Guests! », sur comicbookresources.com (consulté le ).
  31. « Détails de la série Heroman », sur animeka.com.
  32. Citée dans les débuts du personnage de Spider-Man dans Amazing Fantasy #15 ; (en) « The Evolution of the Pithy Proverb: "With Great Power Comes Great Responsibility." », quotecounterquote.com (consulté le 11 avril 2013).
  33. « Le scénariste Stan Lee étoilé à Hollywood », romandie.com.
  34. « Une masseuse poursuit Stan Lee pour agression sexuelle », sur 20 minutes.fr, .
  35. « Stan Lee et les initiales », sur wtcomics.mdata.fr, .

Annexes

Bibliographie

Article connexe

Liens externes

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