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Sonneville

Sonneville est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente dans la région Nouvelle-Aquitaine, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Rouillac, avec Plaizac[1].

Sonneville
Sonneville
La mairie en 2008.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté de communes du Rouillacais
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Nicole Lanfranchi
2020-2026
Code postal 16170
Code commune 16371
DĂ©mographie
Gentilé Sonnevillois
Population 230 hab. (2013)
DensitĂ© 22 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 48′ 16″ nord, 0° 07′ 58″ ouest
Altitude Min. 68 m
Max. 162 m
Superficie 10,43 km2
Élections
Départementales Val de Nouère
Historique
Fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Rouillac
Localisation
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Sonneville
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Sonneville
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GĂ©olocalisation sur la carte : Charente
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Sonneville

    Ses habitants sont les Sonnevillois et les Sonnevilloises[2].

    GĂ©ographie

    Localisation et accès

    Sonneville est une commune de l'ouest du dĂ©partement de la Charente limitrophe avec la Charente-Maritime situĂ©e Ă  km au nord-ouest de Rouillac et 28 km d'AngoulĂŞme, sur la route de Saint-Jean-d'AngĂ©ly.

    Le bourg de Sonneville est aussi Ă  14 km au nord de Jarnac, 15 km au sud-ouest d'Aigre, 16 km au sud-est de Matha, 19 km au nord-est de Cognac et 34 km au sud-est de Saint-Jean-d'AngĂ©ly[3].

    La commune est traversée par la D 939, ancienne route nationale d'Angoulême à La Rochelle par Saint-Jean-d'Angély entre Rouillac et Matha, qui contourne le bourg par le sud. La D 75, route départementale transversale de moindre importance, dessert ce dernier, en direction d'Aigre au nord et Cognac et Jarnac au sud[4].

    Hameaux et lieux-dits

    Les principaux hameaux de la commune sont : la Fuie et le Rondail Ă  l'est, Mortier et chez Beillard au nord, le Petit Bordeaux au sud-ouest sur la route d'Herpes, ainsi que les Renclos et la Touche qui sont des Ă©carts[4].

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La commune occupe un plateau calcaire qui appartient au Portlandien (Jurassique supérieur). Quelques zones de grèzes sont situées au nord du bourg et au sud de la commune[5] - [6] - [7].

    Le relief est celui d'un plateau lĂ©gèrement inclinĂ© vers le sud-ouest, d'une altitude moyenne relativement Ă©levĂ©e de 130 m. Le point culminant de la commune est Ă  une altitude de 162 m, situĂ© sur la limite sud-est près de la Fuie. Le point le plus bas est Ă  68 m, situĂ© Ă  l'ouest sur la limite dĂ©partementale après le Petit Bordeaux. Le bourg est Ă  100 m d'altitude[4].

    Hydrographie

    Aucun cours d'eau ne traverse la commune, mais son bassin versant est principalement celui du Tourtrat, qui prend sa source plus au sud-ouest, sous-affluent de la Charente par la Soloire. Au nord-est de la commune, le bassin est celui de l'Auge ou Sauvage[8], affluent de la Charente vers Marcillac-Lanville[4].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Sonovilla en 1151[9], Sonavilla en 1328[10], Sennonvillam[11].

    L'origine du nom de Sonneville remonterait à un nom de personne germanique Sunno auquel est apposé le suffixe -villa, ce qui correspondrait à « domaine de Sunno »[12] - [13].

    Les noms en -ville en Charente, fréquents entre Barbezieux et Châteauneuf et entre Rouillac et Aigre, seraient issus des implantations franques après le VIe siècle en Aquitaine, comme au sud-est de Toulouse[14].

    Histoire

    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paroisse de Sonneville dépendait de la généralité de La Rochelle.

    En 1691, les deux tiers de cette paroisse formaient une seigneurie, dite de Sonneville, relevant de la baronnie de Tourriers, et précédemment aussi de celle de Montignac. Il était dû à l'évêque d'Angoulême un hommage particulier, dont les droits consistaient en la justice haute, moyenne et basse, rentes et agriers, devoir symbolisé par une paire d'éperons dorés. Le troisième tiers était le fief du Petit-Bordeaux, possédant les trois justices et les mêmes droits, mais relevait pour une part de l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe, et pour une autre, du fief des Bouchauds, devoir symbolisé par une paire d'éperons blancs. Ce fief était en partie sur la paroisse de Neuvicq.

    En 1576[Note 1], on trouve Antoine Brouard (ou Brouhard) comme seigneur de Sonneville et des Leurres. Du XVe au XVIe siècle, la seigneurie de Sonneville appartenait aux Brouard, puis elle est passée par mariage en 1599 aux Bardonin (ou Bardonnin), qui l'ont conservée jusqu'à la Révolution[15] - [16].

    Jusqu'au XIXe siècle, la terre assez pauvre était inculte et il y avait peu d'agriculture, puis la vigne s'est développée jusqu'à la crise du phylloxéra. Depuis, elle a été un peu reconstituée, mais au tout début du XXe siècle les agriculteurs se sont tournés vers l'élevage laitier en créant des prairies artificielles.

    Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était aussi desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer départementaux, la ligne d'Angoulême à Matha, appelée le Petit Rouillac[15].

    Administration

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2016 mai 2020 Philippe Turqat SE Agriculteur
    mai 2020 En cours Nicole Lanfranchi SE
    Les données manquantes sont à compléter.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1983 décembre 2015 Philippe Turqat SE Agriculteur

    Fiscalité

    La fiscalité est d'un taux de 17,24 % sur le bâti, 46,18 % sur le non bâti, et 8,88 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).

    La communauté de communes de Rouillac prélève 10,80 % de taxe professionnelle.

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[18] - [Note 2].

    En 2013, la commune comptait 230 habitants, en augmentation de 10,58 % par rapport Ă  2008 (Charente : 0,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    489456523505505507504510509
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    517508485462435413380385365
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    361350315308278275260254274
    1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 - -
    251246233217218208230--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,5 % d’hommes (0 Ă  14 ans = 21,4 %, 15 Ă  29 ans = 12,6 %, 30 Ă  44 ans = 22,3 %, 45 Ă  59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 21,4 %) ;
    • 50,5 % de femmes (0 Ă  14 ans = 13,3 %, 15 Ă  29 ans = 15,2 %, 30 Ă  44 ans = 20 %, 45 Ă  59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 31,5 %).

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,6 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    Pyramide des âges à Sonneville en 2007 en pourcentage[21]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,9
    90 ans ou +
    1,9
    3,9
    75 Ă  89 ans
    8,6
    14,6
    60 Ă  74 ans
    21,0
    22,3
    45 Ă  59 ans
    20,0
    22,3
    30 Ă  44 ans
    20,0
    12,6
    15 Ă  29 ans
    15,2
    21,4
    0 Ă  14 ans
    13,3
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[22]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ans ou +
    1,6
    8,2
    75 Ă  89 ans
    11,8
    15,2
    60 Ă  74 ans
    15,8
    22,3
    45 Ă  59 ans
    21,5
    20,0
    30 Ă  44 ans
    19,2
    16,7
    15 Ă  29 ans
    14,7
    17,1
    0 Ă  14 ans
    15,4

    Économie

    Agriculture

    La viticulture occupe la moitié de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[23].

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    Église

    L'église paroissiale Saint-Pierre date du XIIe siècle et a été remaniée par la suite. Elle possède un clocher-mur. Elle contient un des rares retables en pierre du département[24]. Il est inscrit monument historique au titre objet depuis 2002, ainsi que d'autres objets liturgiques[25].

    Patrimoine civil

    • Maisons.
      Maisons.
    • Puits.
      Puits.
    • Puits.
      Puits.
    • Lavoir.
      Lavoir.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Martin-Buchey indique par erreur 1476.
    2. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Préfecture de la Charente, « Recueil des actes administratifs - 19 octobre 2015 » [PDF], (consulté le ).
    2. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    3. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    4. Carte IGN sous GĂ©oportail
    5. Carte du BRGM sous GĂ©oportail
    6. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Matha », sur Infoterre, (consulté le )
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Sauvage (R2200520) » (consulté le )
    9. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 175
    10. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 115
    11. Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 1865, p.370
    12. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 660.
    13. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    14. Michel Rouche, L'Aquitaine des Wisigoths aux Arabes (418-781), t. 2, Jean Touzot, , 776 p. (présentation en ligne), p. 135-136, fig.18
    15. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 380
    16. Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente - Bardonnin », (consulté le )
    17. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
    21. « Évolution et structure de la population à Sonneville en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    22. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    23. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
    24. « Retable en pierre », notice no PM16000668, base Palissy, ministère français de la Culture
    25. « Mobilier de l'église Saint-Pierre », base Palissy, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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