Sites mégalithiques d'Indre-et-Loire

Les mégalithes d'Indre et-Loire semblent dater de la fin de la grande période d'érection de ces monuments, entre 2500 et 2000 av. J.-C.[1].

Une carte prenant en compte tous les mégalithes connus (encore existants, détruits mais signalés par les sources ou la toponymie, soit environ 160) et synthétisant un inventaire réalisé en 1963 par Gérard Cordier semble montrer qu'ils étaient assez uniformément répartis sur le territoire départemental, tous types confondus. Au sein de cet ensemble, la répartition géographique des menhirs est difficile à appréhender au XXI^e siècle car beaucoup d'entre eux ont été détruits et ceux qui subsistent sont trop peu nombreux pour qu'une analyse soit fiable, même s'ils semblent plus répandus au nord qu'au sud. Les dolmens, conservés en plus grand nombre, semblent se répartir en trois grandes aires géographiques. Au nord du département, un groupe trouve son prolongement dans les dolmens du sud de la Sarthe. Un autre groupe est implanté sur les plateaux de la Champeigne tourangelle et de la Gâtine de Loches. Un troisième groupe, le plus important, suit la vallée de la Vienne et de ses affluents[2]. Les autres mégalithes sont polissoirs, des alignements de menhirs, des cromlechs ou des pseudo-cromlechs.