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Section motorisée du XVIe

La section motorisĂ©e du XVIe a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e fin 1943, par Jean-GĂ©rard Verdier dans le cadre des « Équipes nationales ». Cette section, constituĂ©e de 38 jeunes Parisiens a eu une mission de dĂ©fense passive dans l'Ouest parisien, avant de participer Ă  la LibĂ©ration de Paris, intĂ©grĂ©e Ă  la 2e DB du gĂ©nĂ©ral Leclerc. Kader Arif, ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre de la DĂ©fense, dĂ©clare en qu'elle « participa de ce mouvement populaire unique qui vit le rassemblement des insurgĂ©s, des rĂ©sistants et des soldats français et Ă©trangers pour, dans un mĂȘme mouvement, libĂ©rer le pays et l’Europe du joug nazi »[1].

Création

Les irréductibles de la Section motorisée du XVIe menés par Jean-Gérard Verdier et François Azan. 1946, esplanade du palais de Chaillot.

La section motorisĂ©e du XVIe fut une initiative personnelle de jeunes animĂ©s de la volontĂ© de chasser l’occupant et qui la rĂ©alisĂšrent. Leur mission de dĂ©fense passive fut Ă  l’origine de leur action de RĂ©sistance et ils n’appartenaient Ă  aucun mouvement. C’est lĂ  l’exemple de ces mouvements de RĂ©sistance qui se crĂ©Ăšrent spontanĂ©ment et efficacement en vue des combats de la LibĂ©ration[2]

En 1943, le secrĂ©tariat Ă  la Jeunesse crĂ©e les « Équipes nationales »[3] qui ont pour objet de rassembler les « jeunes volontaires dĂ©sirant apporter leur aide aux Français victimes indirectes d'opĂ©rations alliĂ©es ». Ces Équipes intervenaient essentiellement, en liaison avec la Croix-Rouge, lors de bombardements sur les gares de triage de la rĂ©gion parisienne: dĂ©gagement et transport des victimes, organisation des centres de secours, identification des morts, etc.

En l'absence de transports publics susceptibles d'amener ces volontaires Ă  pied d’Ɠuvre de jour comme de nuit, une section motorisĂ©e, comprenant une quarantaine de jeunes gens, fut bientĂŽt mise sur pied dans le 16e arrondissement et dotĂ©e de vĂ©lomoteurs.

C'est Jean-GĂ©rard Verdier[4] - [5] - [6], alors ĂągĂ© de 19 ans et dĂ©jĂ  fort de son expĂ©rience dans la DĂ©fense passive, qui prend l'initiative et la direction de cette unitĂ©, dont il installe le QG dans un petit hĂŽtel particulier, possĂ©dant de vastes ateliers, situĂ© 6, rue des PĂątures dans le 16e arrondissement de Paris[7]. Avec François Azan, rencontrĂ© cette fin d'annĂ©e 1943, Michel d’Ornano, Jean-Louis Chavy, Claude de Marne, François Clerc, Jean-LĂ©onard Blancher, GĂ©rard Hommel, son frĂšre Dominique et quelques autres, il forme ainsi le groupe initial de la « Section motorisĂ©e du XVIe ».

Orientation militaire

Lettre du de Paul Fievet De Marne à Jean-Gérard Verdier pour l'achat de vélo-moteurs.

Réalisant le parti que la Résistance pouvait tirer d'une telle organisation (uniformes, laissez-passer permanents, mobilité, couverture officielle), Jean-Gérard Verdier donné rapidement à la Section Motorisée (S.M.) une nouvelle orientation[2] :

  • dĂšs le dĂ©but de 1944, il confie Ă  François Azan, jeune saint-cyrien, la mission de donner une formation militaire Ă  la Section motorisĂ©e et prendre le commandement sur ce terrain[8] ;
  • il organise avec son pĂšre, Louis Verdier, PDG de GnĂŽme et RhĂŽne, l'Ă©quipement de la Section motorisĂ©e en side-cars militaires, type dragons portĂ©s et deux motos de 750 cm3, clandestinement soustraits piĂšce par piĂšce, malgrĂ© la surveillance allemande, Ă  l’usine de Gennevilliers[9].

François Azan s'assure des sentiments patriotiques des équipiers et procÚde également à des recrutements complémentaires, en particulier celui de Victor Raveau, un des anciens de Saint-Cyr, et celui de l'aspirant de Berne Lagarde, qui avait participé aux combats de Saumur en 1940 et possédait ainsi l'expérience du feu. Une discipline militaire est instaurée, et l'instruction militaire de base dispensée à tous.

SimultanĂ©ment, les seize side-cars sont amenĂ©s en piĂšces dĂ©tachĂ©es rue des PĂątures. Certaines de ces piĂšces sont transportĂ©es dans l'ambulance de GnĂŽme et RhĂŽne, conduite par Jean-GĂ©rard Verdier. Les piĂšces sont ensuite remontĂ©es par les Ă©quipiers, sous la direction de Gustave Bernard, l'un des mĂ©caniciens de Guynemer, et d'Antoine et Joseph Trombetta, tous trois dĂ©tachĂ©s de l'usine de Gennevilliers. GrĂące Ă  l'uniforme des Équipes nationales, les sorties d'entraĂźnement sur side-cars, qui commencent en , n'attirent pas l'attention des Allemands. Ceci est probablement dĂ» au fait que la Section motorisĂ©e continuait, presque quotidiennement et en uniforme, Ă  remplir ses missions officielles de dĂ©fense passive.

La Section motorisée intervient principalement à la porte de Saint-Cloud et dans les communes de Villacoublay, Meudon, Longchamp, Gennevilliers, Villeneuve-Saint-Georges et Noisy-le-Sec.

Le 6 juin 1944, lors du débarquement des alliés en Normandie, Jean-Gérard Verdier et François Azan estiment qu'il est temps, en profitant de la désorganisation qui s'instaure dans les unités allemandes de Paris, de constituer un stock d'armes et d'essence. La Section motorisée ne dispose en effet à cette date que de deux mitraillettes Sten et de quelques pistolets (obtenus par François Azan et qui proviennent d'une part d'un parachutage dans le Loiret, d'autre part d'un groupe FFI du 16e), ainsi que d'une centaine de litres d'essence attribués au titre de la défense passive.

Sur la base des renseignements apportés quotidiennement par les équipiers, ou par les voisins, plusieurs coups de main sont effectués par la Section motorisée, notamment :

  • environ 200 litres d'essence sont enlevĂ©s dans un garage allemand de la rue des RĂ©servoirs (Paris 16e) aprĂšs que la sentinelle allemande eut Ă©tĂ© assommĂ©e Ă  coups de clĂ© Ă  molette ;
  • le 13 aoĂ»t, un coup de main nocturne sur un dĂ©pĂŽt allemand de la rue de Chaillot faillit mal tourner : Jean-GĂ©rard Verdier, François Azan, Chavy, LĂ©onard Blancher et un civil Picard, sachant le bĂątiment Ă©vacuĂ© par son poste de garde allemand, s'y rendent immĂ©diatement et commencent Ă  charger armes et munitions dans leurs side-cars. À ce moment-lĂ , survint une patrouille de la Kriegsmarine. Celle-ci les arrĂȘte et les conduit dans le camp retranchĂ© du Plaza AthĂ©nĂ©e tenu par un dĂ©tachement de l'infanterie de marine allemande. Pris les armes Ă  la main et susceptibles d'ĂȘtre exĂ©cutĂ©s sur le champ, les intĂ©ressĂ©s ne durent qu'Ă  diverses coĂŻncidences heureuses et au talent en langue allemande de Jean-GĂ©rard Verdier d'ĂȘtre relĂąchĂ©s vers 3 heures du matin. Les side-cars qui avaient Ă©tĂ© abandonnĂ©s rue de Chaillot, furent emmenĂ©s par un dĂ©tachement de SS et retrouvĂ©s le lendemain cours la Reine au sein de cette mĂȘme unitĂ© ; aprĂšs palabres avec les SS, les side-cars furent rĂ©cupĂ©rĂ©s par la Section motorisĂ©e et regagnĂšrent la rue des PĂątures ;
  • le 19 aoĂ»t 1944, en allant visiter avec l'aide du concierge, les caves d'un immeuble de la rue de la Faisanderie, dont les Ă©tages supĂ©rieurs Ă©taient occupĂ©s par la Gestapo. De cette expĂ©dition, ils rapportĂšrent Ă  la Section motorisĂ©e en deux rotations plusieurs mitraillettes Sten, une cinquantaine de revolvers Smith et Weston ainsi que plusieurs tonnelets de munitions provenant de parachutage alliĂ©s.

Le chef Léonard Blancher et les équipiers D. Verdier, Gérard et Philippe Hommel qui effectuaient une mission de ravitaillement en vivres furent mitraillés à plusieurs reprises, notamment place Saint-Augustin. Là encore, la chance fut de leur cÎté.

Lors d'un mission d'information destinĂ©e Ă  la population parisienne (couvre-feu), le , le chef Chavy et Dominique Verdier, le frĂšre de Jean-GĂ©rard, furent arrĂȘtĂ©s place d'IĂ©na par un dĂ©tachement SS, conduit Ă  leur PC et ils ne furent relĂąchĂ©s qu'aprĂšs plusieurs heures de dĂ©tention.

Libération de Paris

EncouragĂ©s et endurcis par leurs premiers succĂšs et par l’approche des armĂ©es alliĂ©es, les membres de la Section motorisĂ©e sont prĂȘts Ă  s’engager de plus en plus. Jean-GĂ©rard Verdier et François Azan dĂ©cident toutefois d’agir avec calme, de n’attaquer que de petits groupes allemands pour crĂ©er un climat d’insĂ©curitĂ© et rassembler le maximum de renseignements sur le dispositif ennemi en vue de l’arrivĂ©e des alliĂ©s. C’est ainsi que des dĂ©tachements allemands qui refluent de Normandie sont mitraillĂ©es Ă  plusieurs reprises sur les boulevards extĂ©rieurs sud-ouest de Paris, et que le tunnel de Montretout (dĂ©part de l'autoroute de l'Ouest) est visitĂ© sur toute sa longueur par Raveau et Chavy qui empĂȘchent les Allemands de le faire sauter, ce qui aurait eu des consĂ©quences dramatiques. SimultanĂ©ment, plusieurs liaisons, qui essuient le feu ennemi, sont assurĂ©es avec l’hĂŽtel de ville oĂč l'insurrection Ă©clate. L'Ă©quipier Michel Aubry, dĂ©tachĂ© Ă  l’hĂŽtel de ville se distingue avant et pendant la LibĂ©ration, en dĂ©truisant notamment un char allemand, ce dont le fĂ©licite le gĂ©nĂ©ral de Gaulle. Le , la Section motorisĂ©e participe au ravitaillement de la mairie du XVIe[10] - [2].

DĂšs l'arrivĂ©e des chars de la division Leclerc par les portes d'OrlĂ©ans et de Versailles (le PC de la rue des PĂątures donnait sur l'avenue de Versailles), sur les derniĂšres instructions de Jean-GĂ©rard Verdier et François Azan, les diffĂ©rents groupes de combat de la Section motorisĂ©e se rendent aux portes de Paris pour guider les blindĂ©s dans la capitale. Ils se font reconnaĂźtre et s’intĂšgrent sĂ©parĂ©ment aux unitĂ©s rencontrĂ©es, leur apportent renseignement et Ă©clairage sur les points de rĂ©sistance allemands, et participent Ă  leurs cĂŽtĂ©s aux combats de la LibĂ©ration de Paris, notamment de la place de l’Étoile, des Invalides et de l’École militaire.

La libĂ©ration de la capitale achevĂ©e, le matĂ©riel de guerre pris aux Allemands par la Section motorisĂ©e est remis aux autoritĂ©s militaires contre un bon de dĂ©charge conservĂ© par l'aspirant de Berne Lagarde. Ce matĂ©riel comprenait notamment deux chars français de 13 tonnes, une chenillette et sa remorque, un camion tous terrains Laffly, quatre canons de 42 mm, un canon automatique de mm D.C.A et D.C.B., cinq mitrailleurs, des fusils-mitrailleurs et un grand nombre de fusils, grenades, etc.

Photo de la Libération de Paris (JG Verdier).
Plan Brockhaus de 1937 de Paris et de ses environs.

La Division Leclerc

La Section motorisĂ©e devenue une unitĂ© militaire expĂ©rimentĂ©e, tous ses membres souhaitent continuer la poursuite de la guerre jusqu'Ă  la victoire finale. DĂšs le , François Azan, ayant revĂȘtu sa tenue de Saint-Cyrien, se prĂ©sente Ă  l’État-major de la 2e DB installĂ© dans la caserne de Latour-Maubourg. Il expose les actions de la Section motorisĂ©e au commandant Quiliquini, chef du Ier Bureau, en prĂ©sence du capitaine Alain de Boissieu. Ces officiers sont trĂšs intĂ©ressĂ©s par ce rĂ©cit, et aprĂšs en avoir informĂ© le gĂ©nĂ©ral Leclerc qui donne immĂ©diatement son accord, ils dĂ©cident:

  • d'affecter immĂ©diatement Jean-GĂ©rard Verdier, François Azan et Alain Marret Ă  l'escadron de protection du gĂ©nĂ©ral Leclerc, commandĂ© par le capitaine de Boissieu ;
  • de constituer avec l'ensemble des autres personnels de la Section motorisĂ©e et de leur matĂ©riel le 5e peloton de Circulation RoutiĂšre (DCR 5) de la Division, une des deux unitĂ©s de Forces Françaises Libres (FFI). Ce peloton Ă©tant placĂ© sous le commandement du sous-lieutenant de Berne-Lagarde.

DÚs les premiers jours de , tous quittent Paris avec les unités de la 2e DB dans les rangs desquels ils font campagne jusqu'à la fin des hostilités. De son cÎté, Raveau ayant repris contact avec l'ORA, est affecté au 8e B.C.P. Cette unité, incorporée à l'Armée Patton, poursuit également la guerre jusqu'à la fin.

38 jeunes Parisiens

Liste des membres de la Section motorisée, signée Raveau.

La Section motorisée a successivement permis aux jeunes Parisiens qui s'y sont regroupés :

  • de s'y dĂ©vouer pour les habitants de la capitale, lors des bombardements alliĂ©s de 1944 sur les objectifs militaires de la rĂ©gion parisienne ;
  • d'acquĂ©rir une grande cohĂ©sion qui, jointe Ă  l'enthousiasme de la jeunesse et Ă  une importante aide extĂ©rieure, a permis de constituer, en plein Paris occupĂ©, de groupes de combat Ă©quipĂ©s de seize side-cars militaires et armĂ©s de mitraillettes et de pistolets ;
  • de mener, dĂšs le dĂ©but aoĂ»t, de leur propre initiative, diverses opĂ©rations de harcĂšlement sur les troupes allemandes en retraite, puis de s'engager, Ă  partir du 20 aoĂ»t, dans les combats de la LibĂ©ration de Paris ;
  • d'intĂ©grer enfin, en corps constituĂ©, la 2e Division BlindĂ©e du gĂ©nĂ©ral Leclerc au dĂ©but de , et de poursuivre ainsi la guerre jusqu'Ă  la victoire de .

Ses 38 membres Ă©taient :

  • Jean-GĂ©rard Verdier (nĂ© en 1924)
    • chevalier de l'ordre de la LĂ©gion d'honneur, commandeur de l'ordre national du MĂ©rite, Croix de Guerre, MĂ©daillĂ© de la RĂ©sistance, cofondateur et participant Ă  l'organisation, au commandement et Ă  la mise en action de la Section motorisĂ©e du au , date de son incorporation Ă  la 2e DB du GĂ©nĂ©ral Leclerc Ă  titre volontaire.
  • François Paul Louis Azan (nĂ© le 9 octobre 1921 Ă  Paris). Capitaine de l'ArmĂ©e BlindĂ©e Cavalerie (H), chevalier de l'ordre de la LĂ©gion d'Honneur, Croix de Guerre, MĂ©daillĂ© de la RĂ©sistance. Saint-cyrien de facto mis Ă  la porte de son École dissoute par les Allemands en 1942. Il est recrutĂ© en 1943 comme agent de renseignements sous le pseudonyme de Francis dans un rĂ©seau en liaison avec Londres (missions aux chantiers de construction maritime de Meulain-les-Mureaux), puis avec le groupe ORA des Saint-Cyriens Croix de Provence (oct 1943- mars 1944). Il participera Ă  des missions de renseignements aux chantiers de construction maritime de Meulain-les-Mureaux (Ă  la SNCF). Il participe Ă  l'organisation, Ă  la mise en action et au commandement comme lieutenant de la section motorisĂ©e de rĂ©sistance (fĂ©vrier 1944), Ă  laquelle il a su communiquer son entrain et son audace. Il prend part le 13 aoĂ»t Ă  un coup de nuit sur un dĂ©pĂŽt d'armes allemand; a Ă©tĂ© fait prisonnier et a rĂ©ussi Ă  s'Ă©chapper par sang-froid. Il prend part Ă  un autre coup le 19 aoĂ»t, puis, au cours de la LibĂ©ration de Paris, Ă  de nombreux engagements au cours de la LibĂ©ration de Paris. Il est engagĂ© volontaire le 26 aout 1944 Ă  la 2e DB. Il est titulaire de plusieurs dĂ©corations : MĂ©daille de la rĂ©sistance (JO no 175 du 26 juillet 1947. DĂ©cret 31 mars 1947); Croix de Guerre. Citation Ă  l'ordre de la division (OG no 60 du 30.05.1947 du GĂ©nĂ©ral Commandant la 1re RM).
  • Victor Raveau, chef de bataillon (H) alias Pasteur, ex-membre du comitĂ© directeur de l'Organisation de rĂ©sistance de l'ArmĂ©e (ORA), titulaire de la carte de combattant volontaire de la RĂ©sistance no 183911 du 06.08.1980.
  • De Berne- Lagarde
  • Michel Borge
  • Pettelat
  • Jean Louis ClĂ©ment Chavy (nĂ© le Ă  Neuilly-sur-Seine. EngagĂ© volontaire pour la durĂ©e de la guerre, le 20 septembre 1944. DĂ©mobilisĂ© le 17 novembre 1945. RĂ©serviste de l'armĂ©e de l'air (engagĂ© en 1948). DĂ©corations : croix de guerre avec Ă©toile d'argent (2); avec Ă©toile de bronze (1); Presidential Unit Citation amĂ©ricaine. Citations: Ă  l'ordre de la division OG no 2 du GĂ©nĂ©ral de division commandant la 2e DB, gĂ©nĂ©ral Leclerc, en date du 10.01.1945; Ă  l'ordre de la division OG no 112 du gĂ©nĂ©ral commandant le D.A.Atl, gĂ©nĂ©ral de Larminat, en date du 06.06.1945; Ă  l'ordre du rĂ©giment, OG no 110 du dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral FFCI, colonel Josset en date du 27.03.1947
  • Leonard-Blancher
  • Jean-Marie Arbelot
  • Michel Aubry
  • Roger Birkel
  • François Borge
  • Bernard Kenel
  • Bouvier
  • François Chauvot
  • Jacques Chieze
  • Cesbron- Lavaux
  • François Clerf, capitaine (H) du Train, Croix de Guerre 39-45
  • Bernard Funck-Brentano
  • Pierre Hommel, nĂ© le Ă  Nice.
  • GĂ©rard Hommel, nĂ© le Ă  HanoĂŻ, frĂšre du prĂ©cĂ©dent.
  • Claude Honnorat
  • Imbert
  • Jean-Pierre Lassale
  • Leloup
  • Claude de Marne (1927), dans la Section motorisĂ©e du au , avant d'ĂȘtre engagĂ© volontaire dans la 2e DB.
  • De Milleville
  • Alain Marret, participa Ă  la crĂ©ation de la Section motorisĂ©e, en allant Ă  plusieurs reprises chercher Ă  l'usine Gnome & RhĂŽne de Gennevilliers gardĂ©e par les Allemands, des piĂšces dĂ©tachĂ©es de side-cars et les transporta avec les risques encourus au PC de la SM. puis engagement dans le 501e RĂ©giment de Chars, 2e Division BlindĂ©e. Le 24 aoĂ»t 1944, le chasseur Alain Marret, a participĂ© Ă  l'assaut et Ă  la libĂ©ration de l’École militaire, faisant de nombreux prisonniers et se portant volontaire pour les reconnaissances dans les locaux occupĂ©s par l'ennemi. Excellent mĂ©canicien et motocycliste, il enseigna Ă  ses camarades de la Section comment conduire les diffĂ©rents engins. AprĂšs la LibĂ©ration de Paris Ă  laquelle il participa activement et s'en tira indemne par chance, il fut intĂ©grĂ© Ă  l'escadron de protection du gĂ©nĂ©ral Leclerc au sein de la 2e DB aux cĂŽtĂ©s de Verdier et Azan. Le 16 dĂ©cembre 1944, Ă  Daubensand, Ă  30 km de Strasbourg, aprĂšs avoir Ă©chappĂ© Ă  la mort lorsque le point d'appui qu'il occupait fut attaquĂ© par 3 commandos SS, il aura le privilĂšge de conduire le mĂȘme jour dans son command car le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, le gĂ©nĂ©ral Leclerc et le gĂ©nĂ©ral Langlade, futur gouverneur militaire de Strasbourg. DĂ©corations : ordre national du MĂ©rite, Croix de Guerre, MĂ©daille des EngagĂ©s Volontaires, MĂ©daille de Combattant Volontaire et Presidential Unit Citation.
  • Pierre Mollard
  • Philippe Muffang (nĂ© en 1925) : organisation et mise en action de la Section motorisĂ©e, dans la Section motorisĂ©e du au , avant d'ĂȘtre engagĂ© volontaire dans la 2e DB.
  • Bernard Morand
  • François Perrier
  • Plancher
  • Schwartz
  • Pierre Thomain
  • Joseph Trombetta, spĂ©cialiste moteurs de Gnome & RhĂŽne, dĂ©tachĂ© Ă  la Section motorisĂ©e.
  • A. Trombetta, spĂ©cialiste moteurs de Gnome & RhĂŽne, dĂ©tachĂ© Ă  la Section motorisĂ©e. A participĂ© Ă  de nombreux sabotages et Ă  des enlĂšvements de matĂ©riel allemand. Technicien Ă©prouvĂ©, a rĂ©ussi le montage de toute une section motorisĂ©e de rĂ©sistance avec de piĂšces dĂ©tachĂ©es rassemblĂ©es clandestinement. A pris part le 13 aoĂ»t Ă  un coup de nuit sur un dĂ©pĂŽt d'armes allemand ; a participĂ© avec courage et sang-froid dans les combats de la LibĂ©ration de Paris.
  • Dominique Verdier (nĂ© en 1927), dans la Section motorisĂ©e du au

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. DĂ©claration de Kader Arif Ă  la mort du colonel Jean-GĂ©rard Verdier.
  2. MĂ©moires du colonel Jean-GĂ©rard Verdier.
  3. Christine Levisse-TouzĂ©, La RĂ©sistance en Île-de-France, AERI, 2004, [lire en ligne].
  4. « DÉCÈS Le colonel Verdier, ancien de la 2e DB », sur le site du quotidien La Croix, (consultĂ© le ).
  5. « Communiqué de M. Kader Arif, ministre délégué auprÚs du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants », sur le site du ministÚre de la Défense via web.archive.org, (consulté le ).
  6. Olivier Berger, « Le colonel Verdier, ancien de la 2e DB, est mort », sur le site du quotidien La Voix du Nord, (consulté le ).
  7. « 6 Rue des Pùtures », sur le site Paris Révolutionnaire - Mémoire des lieux (consulté le ).
  8. Gavin Bowd, Les guerres et les mots du général Paul Azan : Soldat et historien (1874-1951), L'Harmattan, , 240 p. (ISBN 978-2-296-44914-5 et 2-296-44914-X, lire en ligne), p.207- 208.
  9. Anne Thoraval, Paris, les lieux de la RĂ©sistance : la vie quotidienne de l'armĂ©e des ombres dans la capitale, Paris, Le Grand livre du mois, , 287 p. (ISBN 978-2-84096-431-5 et 2-84096-431-7), « L'officier, soutenu par son chef Verdier, dĂ©tourne l'usage de la section au profit de la recherche de renseignements. GrĂące Ă  un don d'argent du directeur de l'usine Gnome et RhĂŽne, et de deux ingĂ©nieurs dĂ©pĂȘchĂ©s sur les lieux, un atelier clandestin de mĂ©canique s'organise rue des PĂątures. TrĂšs organisĂ©e en mai 1944, cette section motorisĂ©e secrĂšte de la RĂ©sistance viendra en renfort des FFI lors des durs combats de la LibĂ©ration dans le 16' arrondissement. ».
  10. François Azan, Victor Raveau, Jean-Gérard Verdier, Récits du débarquement et de la Résistance, revue Espoir no 139, p. 122.
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