Jean-GĂ©rard Verdier
Jean-Gérard Verdier, né le à Paris et mort le à Boulogne-Billancourt[1], est le fondateur en 1943 du groupe de résistance « Section motorisée du XVIe » qui participa à la libération de Paris.
Jean-GĂ©rard Verdier | ||
Jean-GĂ©rard Verdier en side-car Gnome & RhĂŽne | ||
Nom de naissance | Jean GĂ©rard Georges Henri Verdier | |
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Naissance | 14e arrondissement de Paris |
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DĂ©cĂšs | Boulogne-Billancourt |
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Arme | Cavalerie | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Faits d'armes | fondation du groupe de résistance « Section motorisée du XVIe », participation à la libération de Paris | |
Distinctions | officier de la LĂ©gion dâhonneur, commandeur de lâordre national du MĂ©rite, croix de guerre 39/45, mĂ©daille de la RĂ©sistance, Presidential Unit Citation | |
Biographie
Fils de Jean Verdier[2], futur directeur des usines Gnome & RhÎne, Jean-Gérard Verdier est né le à Paris[3].
AprĂšs la dĂ©bĂącle de 1940, Jean-GĂ©rard Verdier se retrouve Ă Aurillac oĂč il devient Auxiliaire de la DĂ©fense passive[4]. Il rentre Ă Paris oĂč il dĂ©signĂ© chef d'Ăźlot de la DĂ©fense passive[5], ce qui lui facilite les dĂ©placements, notamment Ă moto, lors des contrĂŽles de la police française ou de l'occupant allemand[6] - [2]. Il travaille dans l'entreprise de son pĂšre, Gnome & RhĂŽne[7].
En 1943, Jean-Gérard Verdier fonde le groupe de résistance « Section motorisée du XVIe »[8] - [9]. Grùce à son pÚre, il parvient à faire fabriquer à dans un hÎtel particulier du 16e arrondissement de Paris des side-cars pour équiper sa section motorisée[2] - [10]. Cette section regroupera une quarantaine de personnes, aurait disposé d'une quinzaine de side-cars et de plusieurs motocyclettes[2]. Cette section participe à la libération de Paris en [3].
Jean-GĂ©rard Verdier s'engage ensuite dans le 2e DB oĂč il est affectĂ© au service de protection du gĂ©nĂ©ral Leclerc[3]. AprĂšs guerre, il est officier de rĂ©serve dans la cavalerie et deviendra colonel[3].
Jean-GĂ©rard Verdier meurt le Ă l'Ăąge de 88 ans[11].
DĂ©corations
- Officier de la LĂ©gion d'honneur[11]
- Commandeur de l'ordre national du MĂ©rite[11]
- Croix de guerre 1939-1945 (deux citations)[11]
- Médaillé de la Résistance[11]
- MĂ©daillĂ© dâargent des services militaires volontaires
- MĂ©daille dâor de la Ville de Paris
- Presidential Unit Citation, Ătats-Unis[11]
Notes et références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- Commentaire de l'« Affiche à l'attention des équipiers nationaux » sur le site museedelaresistanceenligne.org.
- « Le colonel Verdier, ancien de la 2e DB, est mort », (consulté le ).
- Carte d'auxiliaire de la DĂ©fense passive de Jean-GĂ©rard Verdier.
- Lettre d'affectation de Jean-GĂ©rard Verdier comme chef d'Ăźlot de la DĂ©fense passive.
- Autorisation de circuler Ă motocyclette.
- Recto et verso de la carte de Jean-Gérard Verdier d'employé de Gnome & RhÎne en 1942, recto et verso de la carte de Jean-Gérard Verdier d'employé de Gnome & RhÎne en 1944.
- « Mort du colonel Verdier, ancien de la 2e DB », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
- Monsieur Kader Arif, « Communiqué de Monsieur Kader Arif, ministre délégué auprÚs du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants. », sur MinistÚre de la Défense, (consulté le ).
- Anne Thoraval, Paris, les lieux de la RĂ©sistance : La vie quotidienne de l'armĂ©e des ombres dans la capitale, Paris, Le Grand livre du mois, , 287 p. (ISBN 978-2-84096-431-5 et 2-84096-431-7), "L'officier, soutenu par son chef Verdier, dĂ©tourne l'usage de la section au profit de la recherche de renseignements. GrĂące Ă un don d'argent du directeur de l'usine Gnome et RhĂŽne, et de deux ingĂ©nieurs dĂ©pĂȘchĂ©s sur les lieux, un atelier clandestin de mĂ©canique s'organise rue des PĂątures. TrĂšs organisĂ©e en mai 1944, cette section motorisĂ©e secrĂšte de la RĂ©sistance viendra en renfort des FFI lors des durs combats de la LibĂ©ration dans le 16' arrondissement."
- « DĂCĂS Le colonel Verdier, ancien de la 2e DB », sur la-croix.com, (consultĂ© le ).