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Sainte-Montaine

Sainte-Montaine est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Sainte-Montaine
Sainte-Montaine
L'Ă©glise Sainte-Montaine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Cher
Arrondissement Vierzon
Intercommunalité Communauté de communes Sauldre et Sologne
Maire
Mandat
Jean-Yves Debarre
2020-2026
Code postal 18700
Code commune 18227
DĂ©mographie
Population
municipale
168 hab. (2020 en diminution de 9,19 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 29â€Č 28″ nord, 2° 19â€Č 15″ est
Altitude Min. 133 m
Max. 183 m
Superficie 53,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aubigny-sur-NĂšre
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Aubigny-sur-NĂšre
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Sainte-Montaine
Liens
Site web site officiel

    GĂ©ographie

    Localisation

    Sainte Montaine est située à 35 kilomÚtres au Sud de Sully sur Loire, prÚs d'Aubigny sur NÚre.

    La commune fait partie de la communauté de communes Sauldre et Sologne.

    Communes voisines

    Urbanisme

    Typologie

    Entrée du village sur la D 79.

    Sainte-Montaine est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubigny-sur-NĂšre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (65,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (66,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (65,2 %), terres arables (21,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,3 %), prairies (2,7 %), eaux continentales[Note 3] (1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,4 %)[6].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sainte-Montaine est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[7]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[8].

    Le dĂ©partement du Cher est moins exposĂ© au risque de feux de forĂȘts que le pourtour mĂ©diterranĂ©en ou le golfe de Gascogne. NĂ©anmoins la forĂȘt occupe prĂšs du quart du dĂ©partement et certaines communes sont trĂšs vulnĂ©rables, notamment les communes de Sologne dont fait partie Sainte-Montaine. Il est ainsi dĂ©fendu aux propriĂ©taires de la commune et Ă  leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intĂ©rieur et Ă  une distance de 200 mĂštres des bois, forĂȘts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[9].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Montaine.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[10]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (90 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 269 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 269 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 83 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[7].

    Toponymie

    Sancta Montana, 1170 (Archives dĂ©partementales du Cher-7 H, abbaye Notre-Dame de Loroy) ; Dedit eis cadale et vigultum pagani de Sancta Montana, 1174 (Archives dĂ©partementales du Cher-55 H 4) ; Villa de Sancta Montana, 1218 (Archives dĂ©partementales du Cher-7 H, abbaye de Loroy) ; Sainte Montayne, 1391 (Archives dĂ©partementales du Cher-229 G 1) ; Saincte Montane, (Archives Nationales-JJ 159, n° 224, fol. 138) ; Saincte Montaigne, (Archives Nationales-JJ 211, n° 469, fol. 104) ; Saincte Montaigne, (Archives Nationales-JJ 218, n° 155, fol. 91) ; Sainte Montaigne en Berry, 1585 (acte notaire de Bourges) ; Sainte Montaine, (Archives dĂ©partementales du Cher-C 1109, Élection de Bourges) ; Sainte Montaine, XVIIIe s. (Carte de Cassini).

    La commune s'appelait autrefois Saint-Firmin-des-Bois, avant de prendre le nom de Sainte-Montaine[12].

    Histoire

    Il existe des traces d'une occupation gauloise.

    Ce fut le lieu d'une seigneurie dĂšs le XIIIe siĂšcle.

    La mairie porte une plaque rappelant Marguerite Audoux qui fut bergĂšre sur la commune.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1884 1888 Ferdinand Pinelle
    1888 1889 Paul Barbellion
    1889 1896 SĂ©bastien Debarre
    1896 1897 Comte de la Guere
    1897 1898 Comte René de Pomyers
    1898 1913 Paul Barbellion
    1913 1935 Louis Leclair
    1935 1942 Comte Xavier de Pomyers
    1942 1943 M. Bancelin (délégation spéciale)
    1943 1945 Albert Notin (délégation spéciale puis élu en 1944)
    1945 1953 EugĂšne Hanquez
    1953 1959 Jacques Barbellion
    1959 2008 Olivier Debarre
    2008 2018 Hervé de Pomyers
    2018 2020 Jean-Bernard Grimault[13] Retraité de l'enseignement
    mai 2020 En cours Jean-Yves Debarre[13] - [14] Profession libérale

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[16].

    En 2020, la commune comptait 168 habitants[Note 4], en diminution de 9,19 % par rapport à 2014 (Cher : −3,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    490490969438492491514559581
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    554543598608618639626616659
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    689661649575503465454392340
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    290253226233206170212214195
    2015 2020 - - - - - - -
    186168-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La chapelle de Sainte-Montaine (dite la Belle-Fontaine), situĂ© Ă  la source de la Boute Vive (un ruisseau, affluent de la Grande Sauldre), il s'agĂźt probablement d'un lieu de culte prĂ©-chrĂ©tien. Il est considĂ©rĂ© comme un lieu du miracle. Il est dit que c'est lĂ  que la sainte, protectrice de la Sologne, Sainte Montaine, aurait laissĂ© tomber sa cruche. Elle a ensuite rempli d'eau un panier d'osier qui ne s'est pas vidĂ©. C'est un lieu de pĂšlerinage le lundi de PentecĂŽte[19] - [20]. Dans la rĂ©gion, on lui attribue de soigner les rhumatismes, guĂ©rir l’urticaire ou aide Ă  avoir un enfant. L'eau de la source ne dĂ©passe jamais les six degrĂ©s[12]. La source traverse un lavoir du XIXe siĂšcle[21].
    • MusĂ©e Marguerite Audoux : MusĂ©e dĂ©diĂ© Ă  Marguerite Audoux (1863-1937), bergĂšre devenue romanciĂšre et gagnante du Prix Femina de 1910[22].

    Personnalités liées à la commune

    • Sainte Montaine qui donne le nom Ă  la commune y aurait vĂ©cu Ă  proximitĂ©.
    • Marguerite Audoux (1863-1937), Ă©crivain, y travailla comme bergĂšre dans sa jeunesse. Un musĂ©e lui est consacrĂ© sur la commune.
    • Claude Seignolle, nĂ© le Ă  PĂ©rigueux (Dordogne) et mort le Ă  ChĂątenay-Malabry (Hauts-de-Seine), est un Ă©crivain, folkloriste et Ă©diteur français, considĂ©rĂ© comme l'un des plus grands auteurs de littĂ©rature fantastique et horrifique de son siĂšcle. Il habita le village[23].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    7. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Sainte-Montaine », sur Géorisques (consulté le )
    8. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    9. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Risquefeux de forĂȘts.
    10. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    11. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    12. « L’histoire liĂ©e Ă  sa source a donnĂ© son nom Ă  la commune de Sainte-Montaine », sur Le Berry
    13. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    14. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. « Le pĂšlerinage de Saint-Montaine », Le Journal de la Sologne, no 148,‎ 2009-2010, p. 31
    20. « La Belle Fontaine », sur Mairie de Sainte-Montaine
    21. « Source « La Belle Fontaine » », sur Office du tourisme Saultre et Sologne d'Aubigny
    22. « Musée Marguerite Audoux » AccÚs libre, sur berryprovince.com (consulté le )
    23. Notice de Claude Seignolle dans le Dictionaire des personnalités de Sologne et Environs, Le Petit Solognot, printemps 2011

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

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