Sainte Montaine
Sainte Montaine serait, selon certaines traditions, une fille de Pépin le Bref, selon d'autres, une fille de ferme. En allant chercher de l'eau à la fontaine, elle fit tomber sa cruche qui se cassa ; sa maîtresse l'obligea à aller chercher l'eau avec des paniers. Montaine réussit à rapporter de l'eau de cette manière et la fontaine fut considérée comme miraculeuse. Elle est la sainte patronne de la Sologne.
Sainte Montaine | |
Statue de Sainte Montaine au village de Sainte-Montaine | |
Vénérée à | Sainte-Montaine |
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Elle a donné son nom à la commune de Sainte-Montaine, près d'Aubigny-sur-Nère, dans le Cher. L'église du village conserve le chef de sainte Montaine dans un reliquaire d'argent du XVIe siècle[1]. Un pèlerinage local l'honore le lundi de Pentecôte[2]. Une chapelle[3] a été édifiée près de la source ; cette source, au débit important, qui donne naissance au ruisseau de Boute Vive, affluent de la Grande Sauldre, se trouve à environ 1 km au nord-ouest du bourg, à gauche de la route menant à Pierrefitte-sur-Sauldre.
Notes et références
- Pierre Frédéric Coustols, Xavier Barlet, Le Haut Berry, Paris, Nouvelles Éditions latines, 1971, p. 118.
- Site du diocèse de Bourges.
- « Chapelle de la Belle Fontaine », sur la carte IGN.
Bibliographie
- Jean Villepelet, Les Saints berrichons. Traduction, sources et commentaires du Propre du diocèse de Bourges, Bourges, Tardy, 2e éd., 1963.
- Claude Seignolle, En Sologne. EnquĂŞte folklorique, Paris, 1945, p. 130.
- Vincent Détharé, Chroniques de folklore berrichon, Paris, Maisonneuve et Larose, 1968, p. 75 et suiv.