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Saint-Martin-de-Queyrières

Saint-Martin-de-Queyrières, en occitan alpin Sant Martin de Cairièra (prononcer [sɑ̃ maʁˈtĩŋ de keˈrjɛro]), est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Saint-Martin-de-Queyrières
Saint-Martin-de-Queyrières
Vue de Saint-Martin-de-Queyrières depuis la RN 94.
Blason de Saint-Martin-de-Queyrières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Briançon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Écrins
Maire
Mandat
Serge Raymond Victor Giordano
2020-2026
Code postal 05120
Code commune 05151
Démographie
Population
municipale
1 127 hab. (2020 en augmentation de 1,71 % par rapport à 2014)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 28″ nord, 6° 35′ 10″ est
Altitude Min. 1 000 m
Max. 2 920 m
Superficie 55,52 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Briançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de L'Argentière-la-Bessée
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Martin-de-Queyrières
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Saint-Martin-de-Queyrières

    Géographie

    Communes limitrophes

    Voies routières

    La voie principale est la route nationale 94 qui emprunte la vallée de la Durance et traverse la commune. Elle relie Gap à l'Italie via Briançon et le col de Montgenèvre 1 850 m[Note 1].

    Transports

    Saint-Martin-de-Queyrières est traversée par la voie ferrée de la SNCF, depuis Le Pré du Faure au nord, jusqu'à la Bâtie des Vignaux au sud ; mais il n'y a pas de gare. La voie emprunte quatre tunnels et longe la Durance. Les gares les plus proches sont celles de L'Argentière-la-Bessée et de Briançon.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-de-Queyrières est une commune rurale[Note 2] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Briançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 1,0 % 55
    Équipements sportifs et de loisirs 0,7 % 37
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 5,3 % 296
    Forêts de conifères 45,9 % 2552
    Pelouses et pâturages naturels 9,9 % 551
    Landes et broussailles 0,4 % 20
    Roches nues 16,9 % 939
    Végétation clairsemée 15,3 % 851
    Source : Corine Land Cover[6]

    La commune de Saint-Martin-de-Queyrières

    Entre 1050 et 1079, les mentions « sancti martini de carerie », puis en 1118 « capellam de ecclesiam caireria » dans le cartulaire d'Oulx, renseignent sur la présence d'un lieu de culte à Saint-Martin-de-Queyrières dès le XIe siècle. En 1376 un chapelain est connu à « Sancti Martini de Cayreria » et ce jusqu'à la fin du XIVe siècle.

    Le village comprend à quelques kilomètres à la ronde plusieurs monuments célèbres pour leurs belles peintures, comme la chapelle Saint-Hippolyte au hameau du Bouchier ou Saint-Jacques de Prelles en bordure de l'ancien chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle dont l'ancienne abside en cul de four évoque une origine romane.

    Le hameau de Prelles

    Prelles vu depuis la RN 94.

    Au Moyen Âge, nombreux étaient les voyageurs qui parcouraient la région ; dans le Briançonnais, la meilleure attestation du passage des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle en empruntant la via Domitia se trouve dans la chapelle Saint-Jacques de Prelles. Il s'agit de fresques du XVIe siècle relatant la légende du pèlerin pendu-dépendu.

    À proximité on trouve l'ancienne gare de Prelles du PLM.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Careria en 1101, Caireria, capellam de ecclesiam caireria[7] et Sanctus Martinus de Ponte rufo en 1118, Sanctus Martinus de Caireria en 1120[8] et 1148, Sanctus Martinus de Quaireria en 1225, Sanctus Martinus de Cayreria en 1265, Sanctus Martinus de Quarreria en 1311, Universitas Sancti Martini en 1343, Villa Cayre en 1351, Sanctus Martinus de Cayreria en 1352, Castellania Sancti Martini en 1352, Sanctus Martinus de Cheyreria en 1390, Queyreria et Sanctus Martinus en 1395, Sanctus Martinus de Quereria en 1409, Castellania Sancti Martini de Quayreria en 1476, Sanctus Martinus de Queyreria en 1491, Sainct Martin de Queyrières en 1568[9].

    Sant Martin de Cairiera en occitan haut-alpin.

    La mention en 1118 « capellam de ecclesiam caireria » dans le cartulaire d'Oulx, renseigne sur la présence d'un lieu de culte à Saint-Martin dès le XIe siècle.

    La forme Sanctus Martinus de Punte rufo en 1118 fait allusion au Pont Roux ou Pont de Roche Baron, elle signifie littéralement « Saint-Martin du Pont de la Roche ».

    Queyrières proviendrait du latin populaire quadraria (endroit où les blocs de pierre sont nombreux), issu du préfixe ligure Kar, de l'occitan Caire signifiant « rocher ». Ce rocher remarquable; c'est le « verrou » qui barre la vallée de la Durance juste au-dessus du pont Roux aussi appelé Pont Rufo.

    Roche Forte de Queyrières en 1793.

    Histoire

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mars 2008 Augustin Daurelle
    mars 2008 mars 2014 Pierre Denis PRG
    mars 2014 mai 2020 Serge Giordano[10] Artisan
    mai 2020 En cours Serge Raymond Victor Giordano[10] - [11] Artisan

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2020, la commune comptait 1 127 habitants[Note 4], en augmentation de 1,71 % par rapport à 2014 (Hautes-Alpes : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3261 3881 3721 4511 4471 5301 4241 4171 416
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4201 3881 3461 3671 4401 4131 8071 3001 312
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2821 2101 2481 0939701 008837699547
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    5164854495247079361 1001 1081 086
    2015 2020 - - - - - - -
    1 1311 127-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Chapelle Saint-Jacques-de-Prelles

    Cette chapelle fut édifiée à Prelles en 1502, à cause de l'éloignement de l'église de Saint-Martin, mais surtout à cause de l'abondance des fidèles qui se trouvaient de passage. Elle était l'ancienne église paroissiale. La chapelle Saint-Jacques se trouve en effet en bordure du chemin de Compostelle. Les pèlerins, après avoir emprunté le col de Montgenèvre ou de l'Échelle, suivaient la vallée de la Durance pour rejoindre la via Tolosane à Arles. Ce chemin encore empierré et muré - praticable entre Prelles et Bouchier - reprend le tracé de la via Domitia.

    La chapelle Saint-Jacques, comme beaucoup d'autres était pour les fidèles une étape spirituelle sur la longue route qui les conduisait à Compostelle. Elle est ornée de peintures murales datant du XVIe siècle, restaurées en 1955. Ces peintures se répartissent en trente-deux scènes qui trouvent place dans l'abside, sur l'arc triomphal, sur les murs nord et sud.

    Dans les années 1960, lors de la construction du bureau de poste de Prelles, d'anciennes fondations furent mises au jour aux abords de cette chapelle : il pourrait s'agir des restes d'une maison hospitalière.

    Le miracle du Pèlerin pendu-dépendu, mur nord de la chapelle Saint-Jacques.

    Ce miracle est relaté dans le De miraculi sancti Jacobi, qui est le 2e livre du Codex Calixtinus, et s'est transmis par l'intermédiaire des mystères religieux et de la littérature. À Prelles, c'est une variante de cette histoire qui est traitée en neuf panneaux peints.

    Il s'agissait de mettre en garde les pèlerins contre les mauvais agissements d'aubergistes peu scrupuleux.

    Au XVe siècle existait une auberge de « sale réputation » à La Bessée. Cette dernière était surnommée « l'auberge ensanglantée », à cause des nombreuses disparitions suspectes qu'on y avait signalées. L'auberge étant située à proximité de la Durance, il était facile aux aubergistes, de faire disparaître les corps des malheureux voyageurs.

    La chapelle Saint-Jacques-de-Prelles est classée Monument historique en 1990[16].

    Elle recèle des objets inscrits Monument historique, propriété de la commune :

    Église paroissiale Saint-Martin

    Le prix-fait de l'église Saint-Marcellin de La Salle-les-Alpes passé avec Mathieu Guras le établit qu'elle devait être reconstruite sur le modèle de Saint-Martin-de-Queyrières vraisemblablement édifiée peu de temps auparavant, c’est-à-dire au début du XVe siècle.

    Saint-Martin-de-Queyrières, voûtée en cintre brisé, dotée d'un chœur plus petit à chevet plat, et de deux portes sur le flanc sud dont l'une comprend un portail (peut-être plus tardif) en plein cintre avec ses colonnettes en retrait surmontées de masques humains, est typique des monuments rencontrés dans le Briançonnais.

    Bien que l'on manque aujourd'hui de recul (l'édifice est dans un tournant en bordure de la route), son allure frappe surtout par son beau clocher très élancé à cinq étages, cantonné de pyramidions aux angles et festonné d'arcatures lombardes, qui font appel aux usages anciens dans l'ordonnancement des registres (réminiscences lointaines de Saint-Maurice et Saint-Firmin), puisque la composition des grands panneaux linéaires en creux, s'effectue au moyen des festons placés au-dessus des baies dont les supports en allègent la structure au fur et à mesure que l'on progresse dans les étages (fine meurtrière, baies jumelles, et deux étages de baies triplées). L'emploi d'une ligne de dents d'engrenage de caractère très archaïque, rappelle celle du clocher de La Salle-les-Alpes ; toutes deux sont ouvragées comme en respect de l'héritage roman.

    L'église paroissiale de Saint-Martin-de-Queyrières est classée Monument historique depuis 1914[21].

    Elle recèle une multitude d'objets inscrits Monument historique, propriété de la commune. Ce sont 45 œuvres remarquables d'ornement (statues, tableau, retable), de mobilier, de vêtements sacerdotaux, d'objets sacrés de la liturgie chrétienne, fonts baptismaux, porte[22].

    Chapelle Saint-Hippolyte-du-Bouchier

    Perchée au sommet d'un piton rocheux au lieu-dit le Bouchier, accolée à une cellule d'ermite, richement décorée de fresques, cette petite chapelle date de 1509. Elle attirait les malades qui venaient réclamer l'intercession du saint. Des peintures murales relatant les guérisons miraculeuses d'Hippolyte sont peintes sur le mur méridional de la chapelle.

    Lors de la restauration de cette dernière, dans les années 1950, le curé Bonnardel de L'Argentière-la-Bessée découvrit dans une faille, à proximité de l'édifice, des squelettes de nouveau-nés enroulés dans des draps de lin, une croix autour du cou. S'agissait-il de corps d'enfants malades que les parents avaient portés auprès du saint ? Une découverte semblable eut lieu en 1953, à la chapelle Saint-Sébastien aux Vigneaux : trois jeunes enfants enroulés dans des draps de lin, une croix autour du cou, y avaient été inhumés.

    La chapelle Saint-Hippolyte-du-Bouchier d'utilisation cultuelle, est classée Monument historique depuis 1990 pour ses peintures murales[23].

    Elle renferme sept peintures monumentales remarquables :

    • Martyre de saint Hippolyte (le), saint Antoine de Padoue, Annonciation (l'), Christ en majesté, apôtres (les), Pietà, sainte Barbe datée de 1509, classée MH[24] ;
    • Le miracle du bouvier du début XVIe siècle reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[25] ;
    • Vierge de pitié limite XVe et XVIe siècles, reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[26] ;
    • Saint Antoine de Padoue fin XVe siècle, reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[27] ;
    • Le martyre de saint Hippolyte fin XVe siècle, reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[28] ;
    • Annonciation datée de 1509, reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[29] ;
    • Christ en majesté, Apôtres limite XVe et XVIe siècles, reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[30] ;
    • L'ensemble des peintures monumentales de la chapelle Saint-Hippolyte limite XVe et XVIe siècles, est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[31] ;

    Chapelle Saint-Sébastien

    Ce petit édifice religieux datant du XVIe siècle, a toujours une utilisation cultuelle. elle se trouve au N-NO du village de Saint-Martin-de-Queyrières, en bordure de route D 36C.

    La chapelle Saint-Sébastien est inscrite MH[32].

    Chapelle Saint-Barthélemy

    Cette chapelle datée de la deuxième moitié du XVIIe siècle, se situe au hameau du Villaret, au nord-est de Prelles. C'est un petit édifice de plan rectangulaire allongé, couvert d'un toit à longs pans.Le clocher-mur se situe sur le pignon de la façade principale dotée d'une porte avec une fenêtre au-dessus.

    La chapelle Saint-Barthélemy est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[33].

    Chapelle Saint-Antoine

    Cette chapelle se trouve à Villard-Meyer. Elle date probablement du XVIIe siècle. C'est un édifice de plan allongé avec chevet plat ; la nef est couverte d'une charpente et le toit à longs pans est couvert d'ardoises. Le clocher-mur à une baie, couvert de dalles de pierre, est décentré sur le mur-pignon principal.

    La chapelle Saint-Antoine est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[34].

    Chapelle Sainte-Marguerite

    La chapelle Sainte-Marguerite se situe au lieu-dit éponyme. Elle a été construite à la fin du XVe siècle. C'est un édifice de plan allongé au chevet plat ; la nef de deux travées et le chœur sont voûtés d'arêtes. est couverte d'un berceau transversal. Le toit à longs pans est couvert d'ardoises et de tôle ondulée. L'édifice est flanqué d'une tour-clocher surmonté d'un bulbe en tôle.

    La chapelle Sainte-Marguerite est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[35].

    Chapelle Saint-Claude

    La chapelle Saint-Claude se situe au lieu-dit Sachas, au N-NE de Prelles, en limite de la commune de Puy-Saint-André. Elle est datée limite XVIIIe et XIXe siècles et figure sur le cadastre napoléonien. C'est un édifice de plan allongé au chevet plat et à un seul vaisseau, constitué de deux travées voûtées d'arêtes. Le pignon antérieur est surmonté d'un campanile en bois couvert d'un toit en pavillon. Le toit à longs pans est couvert de bardeaux.

    La chapelle Saint-Claude est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[36].

    Chapelle Sainte-Anne

    La chapelle Sainte-Anne se situe au lieu-dit « Ratière », au nord de Prelles. Elle figure sur le cadastre napoléonien. C'est un édifice de plan allongé au chevet plat et à un seul vaisseau, aux murs de pierre crépis. La façade antérieure présente un pignon surmonté d'un clocher-mur à une baie.

    La chapelle Sainte-Anne est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[37].

    Chapelle Saint-Michel

    Cette chapelle située au sud du hameau de Queyrières, aurait été construite au XVIe siècle. Elle est mentionnée en 1225 dans le cartulaire d'Oulx et la poutre faîtière porte la date de 1848. L'édifice présente un chevet polygonal avec une abside en cul-de-four aplatie. Il est de plan allongé au chevet plat et à un seul vaisseau, aux murs de pierre de taille partiellement enduits, avec couverture d'ardoises et de tôle ondulée.

    La façade antérieure présente un pignon surmonté d'un clocher-mur à deux baies.

    La chapelle Saint-Michel est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[38].

    Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours

    La chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours se trouve à Prelles. Elle doit dater du début du XIXe siècle, de l'époque napoléonienne car elle apparaît sur le cadastre napoléonien. C'est un petit édifice en pierre, de plan massé avec chevet plat, dépourvu de clocher, propriété privée.

    La chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[39].

    Chapelle Saint-Joseph

    La chapelle Saint-Joseph est localisée à Prelles. Elle pourrait dater du XVIIIe siècle, apparaissant sur le cadastre napoléonien. Le petit édifice en pierre, de plan massé avec chevet plat, est dépourvu de clocher. Sa couverture est faite de tôle ondulée.

    Propriété privée, la chapelle Saint-Joseph est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[40].

    Chapelle des Andrieux

    Cette autre chapelle sans nom se trouve aussi à Prelles, au cœur du quartier des Andrieux situé au nord du village. Elle date de 1710, année portée par la poutre faîtière. L'édifice est de plan allongé, à un seul vaisseau, au chevet semi-circulaire avec abside en cul-de-four, et aux murs de pierre partiellement enduits. Le toit à longs pans avec pignon couvert, a une couverture de tôle ondulée. Le clocher-mur à une baie se trouve sur la façade principale.

    Propriété publique, la chapelle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[41].

    Église paroissiale Saint-Jacques

    L'église paroissiale Saint-Jacques se situe au centre de Prelles. Elle date de 1832. Sur la clé de l'arc et sur le tympan en fer forgé sont gravées respectivement 1832 et 1833. L'édifice de plan allongé, doté d'une tribune, a une nef à trois travées couvertes d'une voûte en berceau fractionné à lunettes, et limitées par des pilastres et des arcs-doubleaux. Il est flanqué d'une tour-clocher surmonté d'un bulbe couvert de tôles plates. Le toit à longs pans avec pignon couvert, est en tôle ondulée.

    Propriété publique, l'église est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[42].

    Chapelle du Piolier

    La chapelle est localisée à Piolier, tout petit hameau se trouvant au N-NE de Prelles. Elle pourrait dater du XVIIIe siècle, apparaissant sur le cadastre napoléonien. Le petit édifice en pierre, de plan allongé avec nef voûtée en berceau, possède un clocher-mur à une baie construit au-dessus du pignon antérieur. Son toit à longs pans est couvert d'ardoises.

    Propriété publique, la chapelle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[43].

    Autres

    Patrimoine naturel

    Saint-Martin-de-Queyrières est concernée par quatre ZNIEFF de 2e génération :

    Coteaux steppiques de L'Argentières-la-Bessée à Saint-Martin-de-Queyrières

    Cette ZNIEFF 930020067 couvre 422 ha et concerne les communes de : L'Argentière-la-Bessée, Saint-Martin-de-Queyrières et Les Vigneaux. Le site correspond au fond de la vallée de la Haute Durance, entre le massif des Écrins à l'ouest et le massif du Queyras à l'est. Il présente des milieux remarquables sur la flore et sur la faune, dans deux habitats déterminants : pelouses steppiques sub-continentales et mattorals arborescent à genévrier thurifère (Juniperus thurifera)[45].

    Façade ouest du massif du Béal Traversier

    La ZNIEFF 930012777 couvre 12 697 ha et concerne neuf communes du nord-est du département des Hautes-Alpes. Le site englobe la façade ouest du massif du Béal Traversier et les affluents est de la vallée de la Haute Durance, entre le massif des Écrins à l'ouest et le massif du Queyras à l'est. Sept habitats déterminants y sont représentés[46].

    Massif de Montbrisson - Condamine - Vallon des Combes

    La ZNIEFF 930012791 couvre 5 483 ha de sept communes dans la partie nord-est du département des Hautes-Alpes. Le massif s’insère entre la vallée de la Durance à l’est, et celle du Gyr et de l’onde à l’ouest. Le site inclut la réserve naturelle régionale des Partias. Quatre habitats déterminants y sont représentés[47].

    Roche Baron et coteaux steppiques à l'est de Saint-Martin-de-Queyrières

    La ZNIEFF 930020066 couvre 90 ha de la commune, soit l'éperon rocheux de la Roche-Baron, correspondant au bas du versant, en rive gauche, de la vallée de la Haute Durance, entre le massif des Ecrins à l'ouest et le massif du Queyras à l'est. Deux habitats déterminants y sont représentés : pelouses steppiques sub-continentales et mattorals arborescents à genévrier thurifère[48].

    Héraldique

    Blason de Saint-Martin-de-Queyrières Blason
    D'or à un pont de quatre arches de gueules, maçonné de sable, au chef d'azur denché de cinq pièces[49].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. La RN 94 se prolonge en Italie par la S24 qui permet de gagner Turin
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    7. Dans le cartulaire d'Oulx.
    8. Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises, page 1628.
    9. Toponymie de l'Argentière-Étymologie des noms de lieux.
    10. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. Notice no PA00080613, base Mérimée, ministère français de la Culture
    17. Notice no PM05000675, base Palissy, ministère français de la Culture
    18. Notice no PM05000674, base Palissy, ministère français de la Culture
    19. Notice no PM05000673, base Palissy, ministère français de la Culture
    20. Notice no PM05000672, base Palissy, ministère français de la Culture
    21. Notice no PA00080616, base Mérimée, ministère français de la Culture
    22. Liste des œuvres sur la base Palissy
    23. Notice no PA00080612, base Mérimée, ministère français de la Culture
    24. Notice no PM05000293, base Palissy, ministère français de la Culture
    25. Notice no IM05004193, base Palissy, ministère français de la Culture
    26. Notice no IM05004192, base Palissy, ministère français de la Culture
    27. Notice no IM05004191, base Palissy, ministère français de la Culture
    28. Notice no IM05004190, base Palissy, ministère français de la Culture
    29. Notice no IM05004189, base Palissy, ministère français de la Culture
    30. Notice no IM05004187, base Palissy, ministère français de la Culture
    31. Notice no IM05004188, base Palissy, ministère français de la Culture
    32. Notice no PA00080614, base Mérimée, ministère français de la Culture
    33. Notice no IA05000460, base Mérimée, ministère français de la Culture
    34. Notice no IA05000459, base Mérimée, ministère français de la Culture
    35. Notice no IA05000458, base Mérimée, ministère français de la Culture
    36. Notice no IA05000457, base Mérimée, ministère français de la Culture
    37. Notice no IA05000456, base Mérimée, ministère français de la Culture
    38. Notice no IA05000455, base Mérimée, ministère français de la Culture
    39. Notice no IA05000454, base Mérimée, ministère français de la Culture
    40. Notice no IA05000453, base Mérimée, ministère français de la Culture
    41. Notice no IA05000452, base Mérimée, ministère français de la Culture
    42. Notice no IA05000450, base Mérimée, ministère français de la Culture
    43. Notice no IA05000449, base Mérimée, ministère français de la Culture
    44. Guy Baruol et Philippe Autran, « Pour en savoir plus », in Autran, Barruol et Jacqueline Ursch, D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de lumière no 153, Forcalquier, 2006. (ISBN 2-906162-81-7), p 46
    45. ZNIEFF 930020067 - Coteaux steppiques de L'Argentières-la-Bessée à Saint-Martin-de-Queyrières sur le site de l’INPN.
    46. ZNIEFF 93001277 - Façade ouest du massif du Béal Traversier sur le site de l’INPN.
    47. ZNIEFF 930012791 - Massif de Montbrisson - Condamine - Vallon des Combes sur le site de l’INPN.
    48. ZNIEFF 930020066 - Roche Baron et coteaux steppiques à l'est de Saint-Martin-de-Queyrières sur le site de l’INPN.
    49. Jean-Charles d'Amat, Armorial des communes des Hautes-Alpes, Société d'étude des Hautes-Alpes, , 46 p.
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