Puy-Saint-André
Puy-Saint-André est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est l'une des cinq communes formant la banlieue de l'unité urbaine de Briançon.
Puy-Saint-André | |||||
Lac des Partias. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
DĂ©partement | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Briançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Briançonnais | ||||
Maire Mandat |
Estelle Arnaud 2020-2026 |
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Code postal | 05100 | ||||
Code commune | 05107 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
459 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 52′ 47″ nord, 6° 35′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 1 159 m Max. 2 923 m |
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Superficie | 15,37 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Briançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Briançon-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
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Liens | |||||
Site web | puysaintandre.fr | ||||
GĂ©ographie
Puy-Saint-André est accessible par la route départementale RD 94, depuis Briançon, au nord-est, ou Saint-Martin-de-Queyrières, au sud.
La Durance sert de limite naturelle au sud de Puy-Saint-André. L'ensemble de la commune s'étale dans la vallée du « Torrent de la Chenal » (fiche SANDRE n° X0111200), cours d'eau de 2,6 km, affluent de la Durance[1]. Le sommet de l'Eychauda, dans la « crête de Serre-Chevallier », est le point culminant de la commune, avec 2 645 mètres d'altitude.
Urbanisme
Typologie
Puy-Saint-André est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Briançon, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[5] et 16 683 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Briançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (35,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,1 %), forêts (23,5 %), prairies (8,9 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Le Puy-Saint-André ne formait, au Moyen Age, qu'une seule communauté, de même qu'une seule paroisse, avec le Puy-Saint-Pierre, cette communauté portait le nom d'Universitas Podiorum.
Le nom de la localité est attesté sous la simple appellation Podii[12] (« éminence ») dès 1382 dans les archives de Briançon, Universitas Podiorum, Puy-Brutinel jusqu'en 1456[13], puis Podium sancti Andreae au XVe siècle[12].
Puei Sant Andreu en occitan haut-alpin.
Histoire
Des traces d'habitats anciens, ont été retrouvées près du « glacier de la Combarine », datant de la préhistoire. Comme de nombreuses commune de la région, les romains s'installèrent à Puy-Saint-André. Le village, nouvellement érigé en paroisse, obtient son autonomie municipale en 1456[13].
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
La réserve naturelle régionale des Partias (réserve naturelle du Vallon des Combes) est intégralement sur la commune de Puy Saint André. Cette réserve de 686 hectares, créée en tant que réserve naturelle volontaire en 1974, est devenue réserve naturelle régionale, en 2009.
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2020, la commune comptait 459 habitants[Note 3], en diminution de 1,71 % par rapport Ă 2014 (Hautes-Alpes : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Un fondement éducatif était apporté aux habitants du village, en saison hivernale, dès le XVe siècle. Étaient enseignés la lecture, l'écriture, le calcul et le latin. L'école du Puy-Saint-André ayant fermé en 1970, les écoliers de la commune se rendent à l'« école primaire Le Pinet » de Puy-Saint-Pierre[13], qui regroupe 59 enfants. Elle dépend de l'académie d'Aix-Marseille[20].
Santé
Cultes
La paroisse catholique de Puy-Saint-André dépend du Diocèse de Gap et d'Embrun. En plus de l'église paroissiale, cette paroisse dispose de quatre chapelles[21].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Puy-Saint-André compte plusieurs lieux et monuments, liés à l'Histoire de la commune et de la région[13] - [21] :
- Église paroissiale Saint-André, du XIVe siècle[22],
- Chapelle Saint-Laurent, sur les hauteurs du ruisseau du Tour,
- Chapelle Sainte-Lucie, du XVIe siècle, au hameau de Puy-Chalvin,
- chapelle Ă Puy-Chalvin
- Croix devant la chapelle
- vue sur le chef-lieu de Saint-André
- Chapelle de Pierrefeu,
- Chapelle des Combes,
- Plusieurs moulins, le long des divers torrents de la commune,
- La fruitière, coopérative agricole laitière, du début du XXe siècle,
- Les mines, en rive droite du « ravin de Fossa », pour l'exploitation rurale du charbon,
- La Réserve naturelle régionale des Partias, au nord de la commune, et le lac des Partias qu'elle abrite.
HĂ©raldique
Blason | D'argent au sautoir de sinople, cantonné de quatre dauphins du même crêtés, barbés, lorés, peautrés et oreillés de gueules[23]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Puy-Saint-André sur le site de l'Institut géographique national
- Les Barneoud... et Puy-Saint-André
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Torrent de la Chenal
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Briançon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre -Toponymie générale de la France, Volume 2, Page 1183.
- Histoire et patrimoine de Puy-Saint-André
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Ă©cole primaire Le Pinet
- Paroisse catholique de Puy-Saint-André
- église Saint-André
- Jean-Charles d'Amat, Armorial des communes des Hautes-Alpes, Société d'étude des Hautes-Alpes, , 46 p.