Saint-Jeoire-Prieuré
Saint-Jeoire-Prieuré est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Jeoire-Prieuré | |||||
Vue sur la commune depuis les hauteurs des vignobles. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Grand Chambéry | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc LĂ©outre 2020-2026 |
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Code postal | 73190 | ||||
Code commune | 73249 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Jeoriens | ||||
Population municipale |
1 898 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 355 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 32′ 08″ nord, 5° 59′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 294 m Max. 901 m |
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Superficie | 5,34 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Chambéry (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de La Ravoire | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saintjeoireprieure.fr | ||||
GĂ©ographie
Situation
Saint-Jeoire-Prieuré est une commune de 534 hectares (5,34 km2) située sur le versant est de la Trouée des Marches, au pied du massif des Bauges. La ville de Chambéry est située pour sa part à moins de dix kilomètres plus au nord-ouest de la commune. Saint-Jeoire-Prieuré fait par ailleurs partie de la communauté d'agglomération de Chambéry Métropole - Cœur des Bauges.
Étant située au pied des Bauges, son altitude varie de 294 mètres (au niveau de la cluse) à 901 mètres (au plus haut du massif). Le chef-lieu est pour sa part situé dans les premières pentes, à moins de 500 mètres d'altitude.
La commune n'est également baignée par aucun cours d'importance (autres que ruisseaux et ruisselets).
Son territoire se compose principalement de surfaces agricoles (57,9 %) et de forêts de feuillus (22,3 %). Les vignobles (10,3 %) et le tissu urbain discontinu (9,5 %) représentent le reste[1].
Communes limitrophes
Saint-Jeoire-Prieuré, de par sa superficie modeste, ne possède que quatre communes limitrophes.
Dans la cluse de Chambéry, il s'agit de Myans du sud à l'ouest, de Challes-les-Eaux au nord et de Chignin à l'est et sud-est. Saint-Jeoire-Prieuré est également limitrophe de la commune de Curienne à l'est et nord-est, séparée par les conteforts des Bauges : le mont Saint-Michel au nord et la crête de Montgelas au sud, bien qu'un passage permette leur liaison par le hameau de la Boisserette, également situé sur la commune.
Transport routier
Saint-Jeoire-Prieuré est traversée dans son chef-lieu par l'ancienne route nationale 6 de Paris à l'Italie par le col du Mont-Cenis, aujourd'hui route départementale 1006.
Hormis cet axe majeur, la commune voit également passer au sud-ouest de son territoire, l'autoroute A43 reliant Lyon à l'Italie par le tunnel du Fréjus. Cette portion ne concerne cependant qu'un peu plus d'un km d'autoroute, à l’endroit où celle-ci surplombe la ligne de chemin de fer. Aucune sortie n’y est située, la plus proche étant la sortie 21 au niveau de la gare de péage de Chignin. Cette section de l’autoroute possède toutefois une aire de repos (L'Abis) située sur la commune.
Cette autoroute permet une liaison directe vers Grenoble et les vallées alpines de Tarentaise et de Maurienne au sud et à l'est, vers Annecy et Genève au nord, et vers Lyon à l'ouest.
Transport ferroviaire
La commune de Saint-Jeoire-Prieuré accueille à l'extrémité de son territoire, à proximité de l'A43, la ligne de Culoz à Modane (frontière) aussi surnommée « ligne de la Maurienne », une ligne à double voie électrifiée en 1 500 V continus. La commune ne possède pas de gare ferroviaire sur son territoire bien qu'une ancienne halte, aujourd'hui fermée, existât à Chignin-Les Marches.
La gare la plus proche est la gare de Montmélian à une demi-douzaine de kilomètres et nœud ferroviaire entre la ligne de la Maurienne et la ligne de Grenoble à Montmélian. Toutefois, la gare de Chambéry - Challes-les-Eaux, située à une dizaine de kilomètres, offre plus de dessertes et plus de destinations (la gare de Montmélian n'étant pas une gare d'arrêt obligatoire).
La gare de Chambéry permet des dessertes par TGV depuis et vers Paris en un peu moins de 3 h. Les TER Auvergne-Rhône-Alpes relient pour leur part les villes de Lyon, Grenoble, Annecy, Genève, Valence et les vallées alpines. Toutes ces destinations sont également directement joignables depuis la gare de Montmélian, mais non systématiques.
La ligne de la Maurienne voit également passer un trafic non négligeable de fret, en provenance ou à destination de l’Italie via le tunnel ferroviaire du Fréjus.
Transport aérien
L'aéroport régional le plus proche de Saint-Jeoire-Prieuré est l'aéroport de Chambéry - Savoie, situé au sud du lac du Bourget à une quinzaine de kilomètres. L'aéroport est particulièrement desservi durant la saison hivernale du fait de la présence proche des stations de sports d'hiver alpines.
Beaucoup plus proche se trouve l'aérodrome de Chambéry - Challes-les-Eaux sur la commune voisine de Challes-les-Eaux. Cet aérodrome est surtout utilisé pour la pratique du planneur.
Enfin, les deux aéroports internationaux les plus proches sont l'aéroport international de Genève en Suisse et l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, situés tous deux à une centaine de kilomètres.
Transports en commun
En tant que commune du Grand Chambéry, Saint-Jeoire-Prieuré bénéficie donc de liaisons directes avec le centre-ville de Chambéry par les autobus du réseau du Synchro Bus (anciennement STAC) gérés conjointement par l’agglomération et Connex puis Transdev.
Il s'agit principalement de ligne no 1, directe en suivant en très grande partie l'ex-RN 6 et qui dessert le chef-lieu.
Saint-Jeoire-Prieuré se situe à l'extrémité du réseau, aussi la commune est, avec Saint-Baldoph, la plus au sud de l’agglomération desservie par les bus du réseau STAC puis Synchro.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jeoire-Prieuré est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[5] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,6 %), forêts (22,4 %), zones urbanisées (16,5 %), cultures permanentes (7,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le nom de la commune - Jeoire - provient d'une traduction du saint Georges de Lydda, Georgius[11].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sè Zhouère (graphie de Conflans) ou Sant-Jouère (ORB)[12].
Histoire
Village né autour du prieuré fondé en 1110 par Saint Hugues par son cartulaire, sous le vocable de saint Georges.
Politique et administration
Administration municipale
Le conseil municipal de Saint-Jeoire-Prieuré se compose du maire, de trois adjoints et de 11 conseillers municipaux.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
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Ensemble à Saint-Jeoire | Jean-Marc Léoutre | 15 | Majorité | ||
Tendances politiques et résultats
1er score | 2e score | Participation | |||
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Élections européennes de 2014 | 29,57 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) | 22,17 % pour Renaud Muselier (UMP) | 51,29 % | ||
Élections municipales de 2014 | 100,00 % pour Jean-Marc Léoutre (SE) | - | 62,61 % | ||
Élections législatives de 2012 | 55,64 % pour Pierre-Marie Charvoz (DVD) | 44,36 % pour Béatrice Santais (PS) | 62,51 % | ||
Élection présidentielle de 2012 | 58,09 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) | 41,91 % pour François Hollande (PS) | 87,32 % | ||
Élections cantonales de 2011 | 69,14 % pour Jean-Marc Léoutre (DVD) | 30,86 % pour Robert Gardette (PS) | 48,32 % | ||
Élections régionales de 2010 | 43,58 % pour Françoise Grossetête (UMP) | 42,07 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) | 53,48 % |
Liste des maires
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2020, la commune comptait 1 898 habitants[Note 3], en augmentation de 46,45 % par rapport Ă 2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[18] - [19].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Du prieuré bâti au XIIe siècle, il ne reste que l'église Saint-Georges du Prieuré qui est inscrite monument historique depuis 1952.
Colline Saint-Michel : ce promontoire est partagé par quatre communes dont Saint-Jeoire (Curienne, Barby, Challes-les-Eaux). Une chapelle construite en 1879, occupe le sommet de la colline. S'y trouvent également les vestiges d'une autre chapelle, ce qui laisse penser à une occupation très ancienne du lieu.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- [PDF] Observatoire des Territoires de la Savoie, « Saint-Jeoire-Prieuré : données de cadrage », sur observatoire.savoie.equipement-agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Claude Terreaux, Pays de Savoie : petite encyclopédie savoyarde, C. Bonneton, , 191 p. (ISBN 978-2-86253-058-1), p. 126.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- « Qui sont les 38 maires des communes de Grand Chambéry ? », Le Dauphiné libéré, édition Savoie, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).