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Saint-Georges-de-Mons

Saint-Georges-de-Mons [sɛ̃ ʒɔʁʒ də mɔ̃s] est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Georges-de-Mons
Saint-Georges-de-Mons
Mairie.
Blason de Saint-Georges-de-Mons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Combrailles Sioule et Morge
Maire
Mandat
Julien Perrin
2020-2026
Code postal 63780
Code commune 63349
Démographie
Gentilé Saint-Georgiens
Population
municipale
1 914 hab. (2020 en diminution de 5,2 % par rapport à 2014)
Densité 56 hab./km2
Population
agglomération
3 619 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 25″ nord, 2° 50′ 22″ est
Altitude Min. 440 m
Max. 869 m
Superficie 34,15 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Georges-de-Mons
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Georges-de-Mons
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Georges-de-Mons
Liens
Site web ville-st-georges-de-mons.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune de Saint-Georges-de-Mons est située dans les Combrailles, dans le Nord-Ouest du département du Puy-de-Dôme.

    Six communes sont limitrophes[1] :

    Communes limitrophes de Saint-Georges-de-Mons
    Sauret-Besserve Queuille Vitrac
    Saint-Georges-de-Mons Manzat
    Les Ancizes-Comps Chapdes-Beaufort

    Géologie et relief

    La commune est située « aux confins de la chaîne des Dômes », « sur un plateau cristallin ». Son altitude moyenne est de 715 mètres[SGM 1].

    Hydrographie

    Les gorges de la Sioule bordent la commune à l'ouest.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-de-Mons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Georges-de-Mons, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 3 619 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[6] - [7].

    La commune est en outre hors attraction des villes[8] - [9].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,1 %), zones agricoles hétérogènes (32,1 %), forêts (27,3 %), zones urbanisées (5,3 %), terres arables (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Logement

    En 2013, la commune comptait 1 195 logements, contre 1 134 en 2008. Ces logements sont majoritairement des résidences principales (78,8 %). Les résidences secondaires représentent une part de 6,1 % et les logements vacants 15,1 %. 82,7 % de ces logements sont des maisons individuelles et 10,4 % des appartements[INS 1].

    La part des logements occupés par les propriétaires s'élève à 68,7 %, en hausse par rapport à 2008 (63,6 %). Celle des HLM loués vides s'élève à 12 %, stable[INS 2].

    Voies routières

    Place de l'Église.

    La commune est traversée d'est en ouest par la route départementale 19, reliant Combronde et Manzat à l'est aux Ancizes et à Pontaumur. Le centre-ville est traversé par la route départementale 419 ; il existe aussi une D 419a[1].

    La route départementale 90 relie Volvic (au droit de la gare) au centre-ville de Saint-Georges-de-Mons via le lieu-dit Les Richards, puis entre le lieu-dit Bel Horizon à la commune limitrophe de Queuille[1].

    Le territoire communal est également traversé par les routes départementales 61 (vers Vitrac), 62a (liaison de la D 62 aux Girauds, commune de Chapdes-Beaufort, à la D 90 aux Richards) et 416 (vers le village de Champelbot)[1].

    Transport ferroviaire

    Saint-Georges-de-Mons était desservie par la gare des Ancizes - Saint-Georges, située sur le territoire de la commune voisine des Ancizes-Comps, sur la ligne de Lapeyrouse à Volvic suspendue à tout trafic. À proximité de la route départementale 90, une halte existait aux Richards.

    Transports en commun

    Une liaison régionale d'autocars existe entre Clermont-Ferrand et Les Ancizes - Saint-Georges.

    Toponymie

    La commune est nommée Sent Jòrgi de Mons en occitan.

    Histoire

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Bourdelles est un hameau de la commune et ancienne paroisse indépendante de Saint-Georges-de-Mons au moins jusqu'au XVIe siècle[11].

    En 1374-1375 et en 1380, on trouve un commandeur Hospitalier de Bourdelles[14].

    D'après Alexandre Bruel qui a étudié les pouillés du diocèse de Clermont, c'est une ancienne commanderie de l'ordre du Temple, devenue un membre de la commanderie de Chanonat à l'époque des Hospitaliers[15]. Opinion partagée par plusieurs auteurs tel que Ambroise Tardieu[16] mais pas Auguste Chassaing[17] qui situe le « membre de Bourdelles » dans la commune de Chappes ou Léopold Niepce[18] dans celle de « Chapiers » (Saint-Germain-Lembron). Bourdelles a du conserver un certain temps le rang de commanderie après sa dévolution aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mons-le-Libre[19].


    Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) :

    Saint-Georges-de-Mons étant particulièrement bien située au cœur des Combrailles, a grandement facilité l'implantation de maquisards. De nombreux bois, des hameaux isolés accueillaient des commandos de partisans. Ils se réunissaient dans l'arrière boutique d'une épicerie détenue par Yvonne Bourdarot, une véritable résistante de l'ombre, dont l'habitation était située et existe encore aujourd'hui « Place de la Résistance » au cœur du bourg de St-Georges.

    C'est à cet endroit que se décida une opération fort délicate et risquée le 9 août 1944 : la délivrance de 114 personnes emprisonnées à Riom et destinées à être fusillées ou déportées.

    Le rassemblement eut lieu le 13 Août 1944 à 2h15 sur le CD 19 face au cimetière de St-Georges. Cette rue est actuellement dénommée « Avenue de la Libération » : sous la direction du commandant LENOIR (de son vrai nom BAC). le convoi composé de cinq groupes de 12 hommes, six camions ou cars pour assurer le transport des maquisards à Riom et pour ramener les prisonniers (après leur libération). Le départ eut lieu à 2 h 30 du matin.

    Armement : 3 fusils mitrailleurs, 54 mousquetons ou Lebel, 10 mitraillettes, 30 grenades, 20 revolvers et assez de munitions pour tenir pendant 5 minutes en cas d'affrontement. Afin de donner toutes les chances de réussite, 3 maquisards étaient déguisés en soldats allemands ainsi que Jean BAC.

    Entouré des officiels présents en mairie du 16e arrondissement de Paris, le maire Julien Perrin a reçu les différentes distinctions (1er Prix National de l'initiative mémorielle et la médaille du Président de la République) accompagné de Marceau Cercy, élu au conseil municipal des jeunes et de Manon Merle, ancienne élève de 3e.

    Arrivés sur place, les hommes se disposèrent autour de la prison sur le Pré MADAME et les 4 maquisards en tenue allemande se présentèrent à la porte de la prison, ils pénétrèrent dans la prison. Après avoir maîtrisé la sentinelle de garde, tandis qu'un autre coupait les fils du standard téléphonique, un deuxième garde fut immobilisé ainsi que le directeur de la prison qui fut bien obligé d'ouvrir la porte de chaque cellule.

    Les 114 prisonniers dont 16 femmes montèrent allègrement dans les véhicules et la caravane reprit le chemin de la Sioule en passant par St-Georges et Les Ancizes.

    Ce coup de main fort bien réussi et sans une goutte de sang restera dans les annales de la commune pendant longtemps encore.

    Par ailleurs, la commune de Saint-Georges-de-Mons a été honorée par l'obtention du 1er Prix Départemental de l'Initiative Mémorielle remis le 7 mai 2022 par l'Association Nationale des Membres de l'Ordre National du Mérite 63 (ANMONM63) pour avoir créée une commémoration en hommage aux hommes et femmes de combat ayant participé à la Libération des 114 prisonniers de la Maison d'Arrêt de Riom le 13 aout 1944.

    Enfin, le vendredi 9 juin 2023, la mairie du 16e arrondissement de Paris recevait une cérémonie officielle où a été distinguée la commune de Saint-Georges-de-Mons. À cette occasion, celle-ci s’est vue remettre le 1er Prix national de l’initiative mémorielle décerné par l’Association nationale des membres de l’Ordre national du Mérite (ANMONM), ainsi que la Médaille du Président de la République.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Georges-de-Mons est membre de la communauté de communes Combrailles Sioule et Morge[20], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Manzat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[21]. De 2010[SGM 2] à 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Manzat communauté[22] ; celle-ci ayant remplacé le syndicat intercommunal à vocation multiple des Ancizes/Saint-Georges[SGM 2].

    La commune adhère également au syndicat mixte pour l'aménagement et le développement des Combrailles (SMADC), créé en 1985, siégeant à Saint-Gervais-d'Auvergne et regroupant 102 communes du nord-ouest du département du Puy-de-Dôme[SGM 3].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[20]. De 1793[19] à , elle faisait partie du canton de Manzat[23].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Georges-de-Mons (dont elle est le bureau centralisateur) pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[20], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[23].

    Élections de 2020

    Conseil municipal 2020-2026.

    Le conseil municipal de Saint-Georges-de-Mons, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[24], pour un mandat de six ans renouvelable[25]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[26]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 56,73 %, se répartissant en : seize sièges issus de la liste de Julien Perrin et trois sièges issus de la liste de Franck Baly[27].

    Les quatre sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Combrailles Sioule et Morge se répartissent en : trois sièges issus de la liste de Julien Perrin et un siège issu de la liste de Franck Baly[27].

    Quatre adjoints, une conseillère déléguée et treize conseillers municipaux ont été désignés à la suite de l'élection municipale de 2020[28].

    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 mars 1983 Jean Cosson RI puis UDF-PR Conseiller général du canton de Manzat (1967-1979)
    mars 1983 mars 1989 Christian Ginier DVD
    mars 1989 mars 2001 Jean Blanc DVG
    mars 2001 mai 2020 Camille Chanseaume PS Retraité
    mai 2020 En cours
    (au )
    Julien Perrin[29] SE Gestionnaire de patrimoine

    Jumelages

    Saint-Georges-de-Mons est jumelée avec[SGM 4] :

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    Le SICTOM de Pontaumur-Pontgibaud assure la collecte des déchets pour la commune de Saint-Georges-de-Mons. La déchèterie la plus proche est située aux Ancizes-Comps[SGM 5].

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

    Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle puis à l'école élémentaire publique de la commune, puis poursuivent au collège des Ancizes (commune limitrophe des Ancizes-Comps)[SGM 6] - [30] et au lycée Virlogeux ou Pierre-Joël-Bonté, à Riom[31].

    Justice

    Sur le plan judiciaire, Saint-Georges-de-Mons dépend de la cour d'appel de Riom, du tribunal de proximité de Riom et des tribunaux judiciaire et de commerce de Clermont-Ferrand[32].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

    En 2020, la commune comptait 1 914 habitants[Note 2], en diminution de 5,2 % par rapport à 2014 (Puy-de-Dôme : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1431 0801 2811 3591 4091 5301 5711 5721 526
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5251 4831 5361 5451 5361 5601 5581 5271 507
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5251 5121 5271 4321 6821 5191 5661 6431 832
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 3032 4762 5672 6892 4512 2602 1962 1872 050
    2017 2020 - - - - - - -
    1 9551 914-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,0 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 994 hommes pour 952 femmes, soit un taux de 51,08 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,1
    10,1
    75-89 ans
    14,5
    19,1
    60-74 ans
    20,8
    25,1
    45-59 ans
    22,6
    15,9
    30-44 ans
    15,4
    13,9
    15-29 ans
    11,6
    15,2
    0-14 ans
    14,1
    Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2
    7
    75-89 ans
    10,2
    17,6
    60-74 ans
    18,3
    20,4
    45-59 ans
    19,5
    18,5
    30-44 ans
    17,4
    18,6
    15-29 ans
    17,2
    17,2
    0-14 ans
    15,5

    Sports

    • Complexe Sportif Jean Duval.
    • Activités sportives : trois parcours de santé[SGM 7].
    • Piscine communautaire[SGM 7].

    Distinction : Saint-Georges-de-Mons a reçu, de la part du Comité départemental olympique et sportif (CDOS), le titre de commune la plus sportive du Puy-de-Dôme 2019 dans la catégorie des villes entre 1.500 et 2.500 habitants.

    Cultes

    • Église
    • Mosquée, aux Ancizes-Comps[SGM 8].

    Économie

    Emploi

    En 2013, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 1 244 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,2 % d'actifs dont 66,1 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs[INS 3].

    On comptait 682 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 826, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 82,5 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[INS 4].

    La majorité de ces emplois sont des emplois ouvriers (39 %, soit 277 emplois sur 711). Les employés étaient 22,2 % et les professions intermédiaires 21 %[INS 5]. Par secteur d'activité, la majorité des emplois (45,6 %) émane de l'industrie[INS 6].

    752 des 826 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 91,1 %) sont des salariés[INS 7]. 30 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[INS 8].

    Entreprises

    Au , Saint-Georges-de-Mons comptait 76 entreprises : huit dans l'industrie (dont UKAD), quatorze dans la construction, vingt-neuf dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, quatorze dans les services aux entreprises et onze dans les services aux particuliers[INS 9].

    En outre, elle comptait 92 établissements[INS 10].

    Industrie

    • Aciéries Aubert et Duval, sur la commune voisine des Ancizes-Comps[SGM 9].
    • Usine UKAD : vente de produits en titane pour l'aéronautique[SGM 9].
    • La Manufacture des Lumières.

    Commerces et services

    Il existe dans la commune un commerce d'alimentation générale (enseigne Vival), un supermarché (enseigne Intermarché).

    La commune compte également deux restaurants : celui de l'auberge Le Saint-Georges, au chef-lieu[38] et une pizzeria, à La Croix de Pierre[38].

    Tourisme

    Au , la commune comptait un hôtel deux étoiles (Auberge Le Saint-Georges[39]) de neuf chambres[INS 11]. Un gîte, à La Bussière[SGM 10], ainsi que des chambres d'hôtes, à Genestouze[SGM 10], sont implantés dans la commune[39], ainsi qu'un meublé de tourisme deux étoiles.

    Le camping municipal, ouvert de mai à septembre[SGM 10], non classé selon l'Insee[INS 12] ou deux étoiles selon la communauté de communes[39], comprend 48 emplacements au [INS 12].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Eglise de Saint-Georges-de-Mons
    • Site des Bruyères, hameau du Mazal.
    Église.

    Équipements culturels

    Héraldique

    Blason de Saint-Georges-de-Mons Blason
    Parti au 1 d'argent à la croix de gueules, au 2 d'azur à la crosse d'or posée en pal, au chef de gueules chargé d'un croissant d'argent, accosté de deux coquilles d'or.
    Détails
    L'origine du blason de la commune est la suivante :
    • La croix de gueules est l'attribut de saint Georges, patron de la commune. Elle symbolise également le carrefour des provinces qu'est Saint-Georges-de-Mons. Dans l'étymologie du toponyme, le mont (« Mons ») fait référence à la situation élevée du territoire.
    • La crosse et l'étui de crosse rappellent qu'un important prieuré, fondé par les bénédictins de Mozac, a existé de 1169 à la Révolution.
    • Le chevron, les coquilles et le croissant sont repris sur les armes des familles Ytier de Montfaucon (château de Courteix), Forget et du Puy-de-Dienne (château de Gourdon) qui furent seigneurs du lieu[SGM 12].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Insee

    1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
    2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
    3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    4. EMP T5 – Emploi et activité.
    5. EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2013.
    6. EMP T8 – Emplois selon le secteur d'activité.
    7. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2013.
    8. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
    9. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
    10. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
    11. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
    12. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .

    Site de la mairie

    1. « Situation géographique » (consulté le ).
    2. « MANZAT COMMUNAUTE » (consulté le ).
    3. « S.M.A.D.C. Pays de Combrailles » (consulté le ).
    4. « Jumelages » (consulté le ).
    5. « SICTOM PONTAUMUR / PONTGIBAUD - LE TRI » (consulté le ).
    6. « Etablissements scolaires » (consulté le ).
    7. « Activités sportives » (consulté le ).
    8. « Cultes religieux » (consulté le ).
    9. « Industries » (consulté le ).
    10. « Accueil - Hébergement » (consulté le ).
    11. « Activités culturelles » (consulté le ).
    12. « Blason » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Géoportail (consulté le 3 avril 2017).
    2. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Saint-Georges-de-Mons », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    11. Alexandre Bruel, « Carte du diocèse de Clermont d'après les pouillés du XIVe siècle au XVIIIe siècle. », sur syt58.fr.
    12. Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte -Langue d'Auvergne, t. I, (lire en ligne), p. 197 (H. 244.)
      Ce document comptable permet de connaître le nom des principales commanderies de la langue d'Auvergne au XIVe siècle.
      .
    13. Chassaing 1888, p. 200.
    14. Les comptes du receveur d'Auvergne en 1374-1375 mentionnent le commandeur de Bourdelles (de Bordellis)[12]. En 1380, Pierre Pastor (Petrum Pastoris) est commandeur de Bourdelles (preceptorem de Bordelis)[13].
    15. Alexandre Bruel, « Pouillés des diocèses de Clermont et de Saint-Flour du XIVe siècle au XVIIIe siècle », Mélanges historiques, t. IV, , p. 214 (lire en ligne).
    16. Ambroise Tardieu, Grand Dictionnaire historique du Département du Puy-de-Dôme, .
    17. Augustin Chassaing, Cartulaire des Hospitaliers (ordre de Saint-Jean de Jérusalem) du Velay, (lire en ligne), p. 200 (doc. 99)
      L'auteur situe Bourdelles en la paroisse de Chappes se basant sur la « visite dite de Sacconay » en 1615-1616 du nom du grand prieur d'Auvergne à cette époque (1610-1619). Le membre de Bourdelles ne consistant plus qu'en une dîme levée en partie sur la paroisse de « Chappes » [Confusion possible avec la paroisse de Chapdes].
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    18. Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne), p. 296
      Pourtant page 226, l'auteur indique bien Saint-Georges-de-Mons citant Ambroise Tardieu.
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    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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