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Riesling d'Alsace

L'alsace riesling[1], est un vin blanc français produit dans le vignoble d'Alsace à partir du cépage riesling B[4]. Il s'agit d'une dénomination de cépage au sein de l'appellation alsace[1].

Riesling d'Alsace
Image illustrative de l’article Riesling d'Alsace
Riesling d'Alsace, millésime 2007.

DĂ©signation(s) Riesling d'Alsace
Appellation(s) principale(s) alsace[1]
Type d'appellation(s) AOC-AOP
Reconnue depuis 1971
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion parente vignoble d'Alsace
Localisation Bas-Rhin et Haut-Rhin
Climat tempéré continental
Ensoleillement
(moyenne annuelle)
1 724 heures par an[2]
Sol granitiques, schisteux, gréseux, marneux ou calcaires
Superficie plantĂ©e 3 376 hectares en 2009[3]
CĂ©pages dominants riesling B[4]
Vins produits blancs
Production 204 581 hectolitres en 2019[5]
Pieds Ă  l'hectare minimum 4 000 pieds Ă  l'hectare
Rendement moyen Ă  l'hectare maximum 80 hectolitres par hectare[6]

Parmi les vins d'Alsace, c'est un vin blanc aromatique, il est donc classé parmi ceux produits à partir des « cépages nobles » alsaciens, tout comme le pinot gris, le gewurztraminer et le muscat.

Histoire

Le riesling B[4] est un cĂ©page originaire de la vallĂ©e du Rhin, dans le Rheingau. Si certains auteurs font remonter son origine Ă  l'AntiquitĂ© romaine, il n'est attestĂ© qu'Ă  la fin du Moyen Âge. Sa culture se dĂ©veloppe trĂšs timidement en Alsace pendant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle car ses rendements sont le plus souvent faibles.

L'appellation d'origine « vins d'Alsace » est créée par l'ordonnance du [7], puis devient appellation d'origine contrÎlée par le décret du [8], avant que ne soient définis des dénominations de cépage en 1971[9] ainsi que le cahier des charges de la production et de la commercialisation (décrets du et du ) achevé par l'obligation de la mise en bouteille (loi du ) dans des flûtes (décret du ).

Le riesling d'Alsace peut bénéficier des mentions vendanges tardives et sélection de grains nobles, qui sont encadrés par un décret en 1984[10].

AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, la recherche de meilleurs cĂ©pages sur le plan de la qualitĂ© a fait baisser la part du sylvaner B et du chasselas B dans l'encĂ©pagement du vignoble d'Alsace (le sylvaner B est jusqu'aux annĂ©es 1970 le cĂ©page alsacien le plus courant), faisant mĂȘme disparaĂźtre le trĂšs productif mĂŒller-thurgau B, le knipperlĂ© B et le goldriesling B. Ils sont remplacĂ©s par des cĂ©pages plus qualitatifs : le pinot gris G, le pinot noir N, le pinot blanc B et surtout le riesling B. Ce dernier couvre 1 199 hectares en 1969 (soit 12 % du vignoble d'Alsace[11], toutes appellations confondues), puis 3 382 hectares en 2009 (soit 21 %[12]).

L'origine du mot « riesling » est germanique, dĂ©rivĂ©e de l'ancien nom du cĂ©page qui Ă©tait le Rießlingen au XVe siĂšcle, de riesen, « couler » en allemand, car il est sensible Ă  la coulure suivi du suffixe -ing/-ingen (domaine de / les gens de).

Situation géographique

illustration couleur du relief du bassin rhĂ©nan entourĂ© des Vosges et de la ForĂȘt Noire. Les principales villes sont mentionnĂ©es.
Carte du relief de l'Alsace.

Le riesling est produit sur l'ensemble du vignoble d'Alsace, de Wissembourg au nord (Ă  la frontiĂšre avec l'Allemagne) Ă  Thann au sud, sur 180 kilomĂštres de façon discontinue.

GĂ©ologie et orographie

Une petite partie du riesling alsacien est produite sur la plaine mais la majorité des parcelles se trouvent sur les coteaux des collines sous-vosgiennes, y compris parmi les petites aires de production de l'appellation alsace grand cru.

La plaine d'Alsace occupe la partie sud du fossé rhénan, né d'un effondrement durant l'OligocÚne et le MiocÚne (-33 à -5 millions d'années). Elle est composée d'une épaisse couche d'alluvions déposées par le Rhin (limons et graviers), c'est une zone beaucoup plus fertile que les coteaux, avec une importante nappe phréatique à moins de cinq mÚtres de profondeur[13].

GĂ©nĂ©ralement, le haut des pentes des collines sous-vosgiennes est constituĂ© des roches anciennes, plutoniques et mĂ©tamorphiques tels que du granite, du gneiss ou de l'ardoise. Les parcelles de vignes y sont trĂšs pentues. Le bas des coteaux est formĂ© des couches de calcaires ou de marne recouvertes par du lƓss, oĂč le relief est moins accentuĂ©.

Climatologie

À l'ouest, les Vosges protĂšgent du vent et de la pluie la rĂ©gion de production des vins d'Alsace. Les vents d'ouest dominants perdent leur humiditĂ© sur le versant occidental des Vosges et parviennent sous forme de foehn, secs et chauds, dans la plaine d'Alsace. La quantitĂ© moyenne de prĂ©cipitations est la plus faible de tous les vignobles français.

De ce fait, le climat est bien plus sec (Colmar est la station la plus sÚche de France) et un peu plus chaud (avec une température annuelle moyenne plus haute de 1,5 °C) que ce qui serait attendu à cette latitude. Le climat est continental et sec avec des printemps chauds, des étés secs et ensoleillés, de longs automnes et des hivers froids.

La station mĂ©tĂ©o de Strasbourg (150 mĂštres d'altitude) se trouve Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord de l'aire d'appellation, mais au bord du Rhin. Ses valeurs climatiques de 1961 Ă  1990 sont :

Relevés à Strasbourg 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −1,7 −0,9 1,6 4,6 8,6 11,7 13,4 13,1 10,3 6,5 2,1 −0,7 5,7
Température moyenne (°C) 0,9 2,5 6 9,6 13,8 17 19,1 18,6 15,5 10,6 5,2 1,9 10,1
Température maximale moyenne (°C) 3,5 5,8 10,4 14,6 19 22,2 24,7 24,2 20,8 14,7 8,2 4,5 14,4
Ensoleillement (h) 42 78 122 161 197 212 240 215 168 101 58 43 1 637
Précipitations (mm) 33,1 34,3 36,6 48 74,5 74,6 56,8 67,8 55,5 43 46,6 39,9 610,5
Source : www.infoclimat.fr : Strasbourg (1961-1990)[14].

La station mĂ©tĂ©o de Colmar (209 mĂštres d'altitude) se trouve au milieu de l'aire d'appellation, mais en plaine. Ses valeurs climatiques de 1961 Ă  1990 sont :

Relevés à Colmar 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −2,1 −1,1 1,4 4,5 8,3 11,5 13,3 12,9 10,2 6,3 1,8 −1 5,5
Température moyenne (°C) 0,9 2,6 6,1 9,7 13,8 17,1 19,3 18,8 15,8 10,9 5,3 1,9 10,2
Température maximale moyenne (°C) 3,8 6,3 10,8 15 19,3 22,7 25,3 24,7 21,5 15,5 8,7 4,8 14,9
Ensoleillement (h) 53 83 128 165 200 223 246 222 176 117 68 52 1 724
Précipitations (mm) 35,5 32,2 37,7 46,7 67 67,2 59,3 63,3 46,7 37,9 47,7 40,2 581,4
Source : www.infoclimat.fr : Colmar (1961-1990)[2].

La station mĂ©tĂ©o de l'aĂ©roport BĂąle-Mulhouse (267 mĂštres d'altitude) se trouve Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud de l'aire d'appellation, encore une fois en plaine. Ses valeurs climatiques de 1961 Ă  1990 sont :

Relevés à Bùle-Mulhouse 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −2,2 −1,1 1,4 4,3 8,3 11,5 13,5 13,2 10,6 6,7 1,9 −1,1 5,6
Température moyenne (°C) 0,8 2,5 5,9 9,4 13,5 16,9 19,2 18,7 15,7 11,1 5,3 1,8 10,1
Température maximale moyenne (°C) 3,8 6,2 10,3 14,4 18,8 22,2 24,8 24,1 20,9 15,4 8,8 4,8 14,6
Ensoleillement (h) 65 86 124 164 197 218 250 222 175 126 80 61 1 768
Précipitations (mm) 53,9 50,5 49,5 58,5 76,3 73,6 62,9 79,9 54,7 49,2 58,1 54,5 721,7
Source : www.infoclimat.fr : BĂąle-Mulhouse (1961-1990)[15].

Vignoble

Présentation

Carte de l'aire d'appellation et localisation des grands crus.

La dĂ©nomination riesling peut ĂȘtre produite sur l'ensemble des communes du vignoble d'Alsace faisant partie de l'aire de production de l'appellation alsace, soit sur 119 communes.

L'aire plantĂ©e en riesling B dans l'appellation alsace est de 3 376 hectares en 2009, ce qui correspond par rapport Ă  l'ensemble du vignoble Ă  28 %[16] : il s'agit du premier cĂ©page du vignoble d'Alsace, devant le gewurztraminer Rs (24 % du vignoble de l'appellation) et le pinot gris G (20 %).

Encépagement

Grappes de riesling B.

Le riesling d'Alsace doit ĂȘtre obligatoirement fait en mono-cĂ©page Ă  partir du riesling B[4]. Il s'agit d'un cĂ©page au dĂ©bourrement et Ă  la maturation tardives, nĂ©cessitant des coteaux bien exposĂ©s au soleil, et dont les vendanges peuvent avoir lieu vers la mi-octobre. Par contre il rĂ©siste bien aux gelĂ©es d'hiver.

Il donne de meilleurs résultats sur des sols d'arÚnes granitiques ou schisteux.

À noter que le riesling est admis en cĂ©page accessoire dans l'appellation moselle, en Lorraine.

Rendements

En 2009, les rendements autorisés étaient de 80 hectolitres par hectare, sans plafond limite de classement[17].

Si on calcule le rendement rĂ©el, on arrive Ă  une moyenne de 73 hectolitres par hectare pour l'annĂ©e 2009[18], soit un rendement largement supĂ©rieur Ă  la moyenne française (tous vins confondus) pour la mĂȘme annĂ©e (qui Ă©tait de 58 hectolitres par hectare).

Vins

La production de riesling au sein de l'appellation alsace est de 204 581 hectolitres en 2019[19], ce qui fait sur un total de 1 028 705 hectolitres de vin en appellation alsace une part de 20 %[20].

Vinification et Ă©levage

Le jour de la vendange, à l'arrivée au chai, le raisin est foulé et pressé pour séparer le moût du marc de raisin. Pour ce travail, les pressoirs pneumatiques remplacent progressivement les pressoirs horizontaux à plateau. Puis le moût est mis en cuve pour le débourbage, qui est le soutirage du jus sans les bourbes, soit par filtrage, soit par décantation en attendant qu'elles se déposent au fond de la cuve.

La fermentation alcoolique dĂ©bute sous l'action de levures indigĂšnes ou de levures sĂ©lectionnĂ©es introduites lors du levurage : cette opĂ©ration transforme le sucre du raisin en alcool. La maĂźtrise de la tempĂ©rature de fermentation par un systĂšme de rĂ©frigĂ©ration permet d'exprimer le potentiel aromatique du produit. La fermentation achevĂ©e au bout d'un mois, le vin est soutirĂ© afin d'Ă©liminer les lies. La fermentation malolactique n'est gĂ©nĂ©ralement pas rĂ©alisĂ©e, bloquĂ©e par un sulfitage pour conserver son aciditĂ© au vin. Ce dernier peut ĂȘtre stockĂ© en cuve pour le prĂ©parer Ă  l'embouteillage ou Ă©levĂ© en barrique ou foudres de bois de chĂȘne.

Le vin est soutiré, puis généralement de nouveau filtré avant le conditionnement en bouteilles, dÚs février ou mars[21].

Vendanges tardives et sélection de grains nobles

Les vendanges tardives dĂ©signent des vins faits Ă  partir de raisins dont la rĂ©colte a Ă©tĂ© retardĂ©e pour les obtenir en surmaturitĂ©, d'oĂč des vins riches en sucre et en alcool, aux goĂ»ts plus puissants et souvent moelleux. Selon la lĂ©gislation, le moĂ»t doit avoir au moins 220 grammes de sucre par litre dans le cas d'un riesling (soit 13,1 % vol. d'alcool potentiel) ; aucune chaptalisation n'est permise.

Quant Ă  une sĂ©lection de grains nobles, il s'agit d'un vin fait Ă  partir de raisins rĂ©coltĂ©s par tris sĂ©lectifs successifs des grains atteints de pourriture noble (Botrytis cinerea), ce qui donne des vins encore plus concentrĂ©s, plus sucrĂ©s, liquoreux. Selon la lĂ©gislation, le moĂ»t doit avoir au moins 256 grammes de sucre par litre si c'est du riesling (soit 15,2 % vol. d'alcool potentiel). LĂ  aussi aucune chaptalisation n'est permise[22] - [23].

Gastronomie

Bouteille et verre de riesling.

Le riesling d'Alsace est un vin blanc à la robe trÚs claire, avec un nez et une bouche au fruité marqué, évoquant les agrumes ou parfois la pomme verte. Si c'est une sélection de grains nobles, la pourriture noble va donner un vin beaucoup plus riche en sucre et en alcool, mais sans surcharger le vin grùce à l'acidité habituelle du riesling.

Le critique Robert Parker décrit le riesling ainsi : « Excellent cépage blanc, c'est indéniable, le riesling produit en Alsace des styles de vin trÚs différents de ceux d'Allemagne. Les Alsaciens préfÚrent le riesling sec et beaucoup plus corsé que les Allemands. Il semble d'ailleurs que ces derniers apprécient ce type de vin, puisqu'ils sont les plus gros acheteurs de rieslings alsaciens. En Alsace, ces vins sont floraux, offrant parallÚlement un goût de pétrole presque impossible à définir : un goût de terre et de silex, presque minéral, trÚs différent du caractÚre dominé par l'ardoise et l'acier des rieslings allemands de Moselle. Moins floraux que leurs homologues d'outre-Rhin et davantage marqués par l'ananas, le miel et le zeste d'orange, les rieslings d'Alsace sont moyennement corsés et peuvent vieillir en beauté. Potentiel de garde : 3 à 15 ans. Cuvées vendanges tardives : 5 à 25 ans[24]. »

Le riesling alsacien s'accorde classiquement avec la cuisine alsacienne.

Économie

Type de bouteilles

Flûte de riesling d'Alsace.

Les vins d'Alsace doivent ĂȘtre mis en bouteille uniquement dans des flĂ»tes, bouteilles du type « vin du Rhin » de 75 centilitres, rĂ©glementĂ©es par des dĂ©crets[25].

Liste de producteurs

De trÚs nombreux viticulteurs et négociants alsaciens proposent du riesling, le plus souvent parmi leur haut-de-gamme.

Culture

Utilisation au cinéma

Le riesling d'Alsace peut ĂȘtre vu dans le film La Main au collet, Ă  la vingt-sixiĂšme minute, au cours du repas partagĂ© par Georges Robert (Cary Grant) avec son invitĂ© H.H. Hughson (John Williams), servi frais sortant d'un seau Ă  glace et accompagnant une quiche lorraine.

Notes et références

  1. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  2. Archives climatologiques mensuelles de Colmar de 1961 Ă  1990, sur le site www.infoclimat.fr.
  3. Le Guide Hachette des vins 2011, Ă©ditions Hachette, Paris, 2010. (ISBN 978-2-01-237681-6)
  4. Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
  5. CIVA, « Production toutes AOC du vignoble alsacien - 2019 », sur comité interprofessionnel du vin d'Alsace, (consulté le ).
  6. [PDF] Direction gĂ©nĂ©rale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires, « Cahier des charges de l'appellation », sur http://agriculture.gouv.fr/, homologuĂ© par le « dĂ©cret no 2011-1373 du 25 octobre 2011 modifiant l'ordonnance n° 45-2675 du 2 novembre 1945 relative Ă  la dĂ©finition des appellations d'origine contrĂŽlĂ©es des vins d'Alsace et homologuant les cahiers des charges des appellations d'origine contrĂŽlĂ©es « Alsace » ou « Vin d'Alsace » et « CrĂ©mant d'Alsace » et des cinquante et une appellations « Alsace grand cru » », JORF, no 0251,‎ , p. 18196.
  7. Ordonnance no 45-2675 du 2 novembre 1945 relative à la définition des appellations d'origine des vins d'Alsace, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
  8. Décret du 3 octobre 1962 concernant l'appellation contrÎlée vins d'Alsace ou alsace : obligation de mentionner appellation contrÎlée sur les vins d'Alsace, publié au JORF du 7 octobre 1962, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
  9. Décret no 71-554 du 30 juin 1971 qui modifie l'ordonnance no 45-2675 du 2 novembre 1945, publié au JORF du 11 juillet 1971, disponible sur le site legifrance.gouv.fr.
  10. Décret du 1er mars 1984 relatif aux appellations d'origine contrÎlées alsace et alsace grand cru, publié au JORF du 7 mars 1984, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
  11. (1199 / 9441) x 100 = 12,69 %. Source : « tableau d'Ă©volution de l'encĂ©pagement alsacien entre 1969 et 2009 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur le site vinsalsace.com.
  12. (3382 / 15570) x 100 = 21,72 %. Source : « tableau d'Ă©volution de l'encĂ©pagement alsacien entre 1969 et 2009 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur le site vinsalsace.com.
  13. Présentation de la nappe phréatique de la plaine d'Alsace, sur le site aprona.net, proposant aussi une carte avec indication de la profondeur de la nappe.
  14. Archives climatologiques mensuelles de Strasbourg de 1961 Ă  1990, sur le site www.infoclimat.fr.
  15. Archives climatologiques mensuelles de BĂąle-Mulhouse de 1961 Ă  1990, sur le site www.infoclimat.fr.
  16. (3376 / 11703) x 100 = 28,84 %.
  17. « Fiche sur l'appellation »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur le site www.vinsalsace.com
  18. Le rendement est calculé en divisant la production par la surface cultivée : 247952/3376 = 73,44 hectolitres par hectare. Source : Le Guide Hachette des vins 2011, éditions Hachette, Paris, 2010, (ISBN 978-2-01-237681-6).
  19. CIVA, « Production toutes AOC du vignoble alsacien - 2019 », sur comité interprofessionnel du vin d'Alsace, (consulté le ).
  20. (204581 / 1028705) x 100 = 20 %.
  21. « La vinification en blanc », Site vinsalsace.com (consulté le )
  22. « DĂ©cret du 1er mars 1984 modifiĂ© relatif aux appellations d'origine contrĂŽlĂ©es alsace et alsace grand cru »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur le site inao.gouv.fr.
  23. [PDF]Fiche sur les vendanges tardives et les sélections de grains nobles, sur le site vinsalsace.com.
  24. Robert Parker, Guide Parker des vins de France, Ă©ditions Solar, 2007.
  25. DĂ©cret no 55.673 du 20 mai 1955 sur l'emploi de la bouteille type vin du Rhin, arrĂȘtĂ© du 13 mai 1959 et dĂ©cret no 63-295 du 19 mars 1963 relatif aux caractĂ©ristiques des bouteilles susceptibles de servir de rĂ©cipients mesures dans le commerce de certains liquides, consultables sur le site legifrance.gouv.fr.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacques Fanet, Les terroirs du vin, Ă©ditions Hachette, Paris, 2008, 240 pages (ISBN 978-2-01-237501-7).
  • Alsace : riesling, gewurztraminer, sylvaner, La Revue du vin de France et Le Figaro, Paris, 2008, 96 pages (ISBN 978-2-8105-0062-8).
  • Vignoble d'Alsace, Ă©ditions BenoĂźt France et CIVA, Paris, 2007, carte 88 x 55 cm au 1/120000 (ISBN 978-2-84354-158-2).
  • Vins d'Alsace : carte touristique, Institut gĂ©ographique nationale, Paris, 2006, carte 96 x 66 cm au 1/125000 (ISBN 978-2-7585-0182-4).
  • Robert Oz Clarke et Margaret Rand, Guide des cĂ©pages, Ă©ditions Gallimard, Paris, 2005, 320 pages (ISBN 2-74-241643-9).
  • Jacques-Louis Delpal, Les vins d'Alsace, une promenade viticole et les meilleures adresses, Ă©ditions ArtĂ©mis, ChamaliĂšres, 2004, 159 pages (ISBN 978-2844162502).
  • Claude Muller, Les vins d'Alsace, histoire d'un vignoble, Ă©ditions Coprur, Strasbourg, 1999, 192 pages (ISBN 978-2842080082).
  • Le vignoble d'Alsace : la route des vins, Mitra productions, Illkirch, 1995, carte 90 x 34 cm au 1/180000 (BNF 40658287).
  • Jean-Louis Stolz, L'ampĂ©lographie des vins d'Alsace, Ă©dition Coprur, Strasbourg, 1994, 199 pages (ISBN 2-903297-82-7).
  • Bernadette Burn et Gilles Schmidt, Alsace, clos et grands crus, collection Le Grand Bernard des vins de France, Ă©ditions Jacques Legrand, Paris, 1989, 190 pages (ISBN 2-905969-24-5).
  • Jean-Louis Stolz, Einleitung zum Elementar-Handbuch des elsĂ€ssischen Ackerbauers, Strassburg, 1863, 8 pages in-octavo (BNF 31410323).
  • Jean-Louis Stolz, AmpĂ©lographie rhĂ©nane, ou Description caractĂ©ristique, historique, synonymique, agronomique et Ă©conomique des cĂ©pages les plus estimĂ©s et les plus cultivĂ©s dans la vallĂ©e du Rhin, depuis BĂąle jusqu'Ă  Coblence et dans plusieurs contrĂ©es viticoles de l'Allemagne mĂ©ridionale, Paris, 1852, 264 pages in-quarto (BNF 31410321).
  • Jean-Louis Stolz, Manuel Ă©lĂ©mentaire du cultivateur alsacien, Strasbourg, 1842, 479 pages in-12 (BNF 31410325).

Liens externes

Articles connexes

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