Accueil🇫🇷Chercher

Relations entre le Canada et les États-Unis

Les relations entre le Canada et les États-Unis constituent probablement un des rapports les plus intimes et les plus approfondis qu’entretiennent deux pays dans le monde. Le caractère particulier de ce lien se manifeste par le nombre Ă©tonnant d’échanges bilatĂ©raux entre les deux pays : la valeur quotidienne des biens et des services Ă©changĂ©s, ainsi que des revenus de placement qui reprĂ©sentent 1,2 milliard USD ; de mĂŞme que par les 200 millions de citoyens amĂ©ricains et canadiens qui franchissent la frontière canado-amĂ©ricaine chaque annĂ©e. Dans des sphères aussi diversifiĂ©es que la coopĂ©ration pour l’application de la loi, la coopĂ©ration dans le domaine de l’environnement et du libre-Ă©change, les deux nations travaillent en Ă©troite collaboration Ă  de multiples niveaux, du fĂ©dĂ©ral au municipal. En plus des solides liens bilatĂ©raux qu’ils entretiennent, le Canada et les États-Unis collaborent de près par le truchement d’instances multilatĂ©rales.

Relations entre le Canada et les États-Unis
Drapeau du Canada
Drapeau des États-Unis
Canada et États-Unis
Canada États-Unis

Cette bonne relation ne pouvait souffrir que le War Plan Red, écrit dans une logique de défi face à l'Empire britannique dans les années 1920, ne soit pas déclassifié : ce fut chose faite en 1974.

Histoire

Au début du XIXe siècle, les États-Unis cherchent à annexer le Canada mais sont repoussés lors de batailles, telles que celle de Châteauguay[1].

En , le parlement d’Ottawa vote un crĂ©dit de 60 000 dollars pour l’établissement d’une ambassade du Canada Ă  Washington[2].

En décembre 2022, environ 53 % des Canadiens questionnés sur la relation entre le Canada et les États-Unis répondent qu'elle est bonne, en hausse d'environ 10 % en 2019[3].

Relations internationales

Le Canada, pays signataire de la charte de l'OTAN, joue un rôle actif dans l'ONU, y compris dans les opérations de maintien de la paix, en plus de participer à l'OSCE. Il est devenu membre de l'OEA en 1990 et a été l'hôte de l'Assemblée générale de l'OEA qui s'est tenue à Windsor en , ainsi que du troisième Sommet des Amériques qui a eu lieu à Québec en . Le Canada souhaite élargir les liens qu'il entretient avec les économies bordant l'océan Pacifique grâce à son adhésion au forum de la APEC, et a accueilli les Jeux olympiques d'hiver de 2010 qui se sont tenus à Vancouver-Whistler, en Colombie-Britannique.

Bien que le Canada estime crucial de maintenir de saines relations avec les États-Unis pour de nombreuses raisons, il applique occasionnellement des politiques indépendantes qui ne correspondent pas à celles de son voisin. En 2003, le Canada n'a pas participé à la coalition militaire dirigée par les États-Unis contre l'Irak (quoiqu'il ait contribué financièrement à la reconstruction de l'Irak). En outre, le leadership du Canada en ce qui concerne son soutien continu apporté à la Cour pénale internationale (CPI), créée par l'ONU pour résoudre des questions relatives aux crimes de guerre - à laquelle les États-Unis s'opposent pour diverses raisons - et son refus, au début de l'année 2005, de contribuer directement au programme de défense antimissile des États-Unis, constituent d'autres exemples de décisions propres au Canada. Les États-Unis et le Canada ont également des opinions divergentes concernant la question des mines terrestres. Le Canada est un sérieux adepte de la Convention d'Ottawa, qui interdit l'emploi de ces mines. Par contre, les États-Unis, bien qu'ils constituent les premiers partisans au monde des initiatives de déminage, ont refusé de signer le traité en raison d'engagements n'ayant pas été respectés concernant la protection de leurs forces armées et de leurs alliés, particulièrement ceux qui servent sur la péninsule coréenne, et en raison du manque d'exemptions relatives aux munitions mixtes.

Les ententes de dĂ©fense entre les États-Unis et le Canada sont d'une plus grande portĂ©e que celles que les États-Unis ont conclues avec tout autre pays. La Commission permanente mixte de dĂ©fense, constituĂ©e en 1940, prĂ©voit une consultation sur le plan des politiques concernant les questions bilatĂ©rales en matière de dĂ©fense, et les États-Unis, comme le Canada, partagent les engagements de l'OTAN en ce qui a trait Ă  la sĂ©curitĂ© mutuelle. De plus, les forces armĂ©es des États-Unis et du Canada collaborent depuis 1958 dans le domaine de la dĂ©fense aĂ©rienne continentale, dans le cadre du NORAD. La rĂ©action militaire aux attentats du 11 septembre 2001 a permis Ă  la fois de mettre Ă  l'Ă©preuve et de renforcer la coopĂ©ration militaire entre ces deux pays. En , les deux pays ont crĂ©Ă© un groupe de planification binational afin d'Ă©laborer des plans interarmĂ©es pour assurer la dĂ©fense maritime et terrestre et apporter un soutien militaire aux autoritĂ©s civiles lors des situations d'urgence. Depuis 2002, le Canada participe Ă  des interventions militaires mixtes en Afghanistan. Les Forces armĂ©es canadiennes y ont dirigĂ© la NATO International Stabilization Force (ISAF V) (force internationale de stabilisation de l'OTAN) durant la moitiĂ© de l'annĂ©e 2004, et pendant l'Ă©tĂ© de l'annĂ©e 2005, le Canada a dĂ©ployĂ© une Ă©quipe provinciale de reconstruction comptant 250 membres Ă  Kandahar. Le Canada projette de dĂ©ployer un groupement tactique formĂ© de 1 000 personnes au dĂ©but de l'annĂ©e 2006. Le pays a Ă©galement contribuĂ© aux efforts de stabilisation en HaĂŻti, notamment en y dĂ©ployant plus de 500 troupes.

De plus, les deux pays travaillent en étroite collaboration pour résoudre des questions environnementales transfrontalières, un domaine qui revêt de plus en plus d'importance dans la relation bilatérale qu'ils entretiennent. La Commission mixte internationale (CMI), instaurée dans le cadre du Traité des eaux limitrophes signé en 1909 en vue de résoudre les différends concernant les eaux limitrophes et d'encourager la coopération internationale dans ce domaine, constitue l'un des principaux instruments de cette coopération. L'Accord de 1972 relatif à la qualité de l'eau des Grands Lacs représente un autre exemple de coopération mixte entre les deux nations dans l'intention d'enrayer la pollution des eaux limitrophes. De même, les membres des deux gouvernements confèrent tous les six mois à propos de la pollution transfrontalière. Conformément à l'Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l'air de 1991, les deux pays ont réalisé d'importants progrès relativement à la coordination et à la mise en œuvre de leurs programmes de lutte contre les pluies acides et ont signé une annexe concernant l'ozone troposphérique en 2000. En , ils ont annoncé qu'ils avaient signé une nouvelle initiative se rapportant à la qualité de l'air transfrontalier, élaborée en vue de consolider la coopération visant à lutter contre la pollution atmosphérique transfrontalière, y compris les substances particulaires. Trois projets régionaux ont été sélectionnés en vue d'être mis en œuvre à titre d'intervention commune initiale.

Le Canada a ratifiĂ© le Protocole de Kyoto Ă  la fin de l'annĂ©e 2002, malgrĂ© les groupes d'entreprises - entre autres - qui s'inquiĂ©taient du fait que la conformitĂ© puisse dĂ©savantager l'Ă©conomie canadienne de façon permanente par rapport Ă  celle des États-Unis. Le gouvernement fĂ©dĂ©ral canadien a investi une somme d'environ 8 milliards d'USD sur sept ans pour rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, en plus de fonds supplĂ©mentaires modestes pour la recherche et le dĂ©veloppement technologique Ă  long terme. De plus, le Canada participe au International Carbon Sequestration Leadership Forum (forum international sur le leadership de la sĂ©questration du carbone), dirigĂ© par les États-Unis, dont le but consiste Ă  trouver des moyens efficaces pour capturer et entreposer le dioxyde de carbone. Il fait mĂŞme partie des membres fondateurs du International Partnership for the Hydrogen Economy (Partenariat international pour l'Ă©conomie de l'hydrogène) et du Global Earth Observation System of Systems (Système mondial des systèmes d'observation de la Terre), crĂ©Ă©s pour traiter la question des changements climatiques et soutenus par les États-Unis. Au dĂ©but de l'annĂ©e 2005, le Canada est devenu membre de l'initiative Methane to Markets, dirigĂ©e par les États-Unis et essentiellement axĂ©e sur l'implantation de la technologie dans les pays en dĂ©veloppement afin de pouvoir capturer et utiliser le mĂ©thane provenant des pipelines, des sites d'enfouissement et d'autres sources. Ă€ la fin de l'annĂ©e 2005, le Canada a accueilli la ConfĂ©rence des Nations unies sur les changements climatiques, qui s'est tenue Ă  MontrĂ©al.

Même si les deux pays entretenaient déjà d'excellents liens de coopération et de coordination pour l'application de la loi avant les attentats du 11 septembre 2001 contre les États-Unis, ils se sont rapprochés grâce à des mécanismes tels que le Forum sur la criminalité transfrontalière. Le Canada, comme son voisin, a renforcé ses lois et regroupé ses ressources pour combattre le terrorisme. La coopération bilatérale et multilatérale des deux nations relativement à cette lutte s'avère exemplaire. Pour les États-Unis, le Canada constitue un important fournisseur de marijuana, de produits chimiques précurseurs et de médicaments en vente libre utilisés pour produire des drogues synthétiques illicites. La mise en œuvre et le renforcement de la réglementation canadienne de 2003 et une meilleure coopération canado-américaine pour l'application de la loi ont permis de réduire considérablement le trafic de produits chimiques précurseurs et de drogues synthétiques, mais la culture du cannabis, en raison de sa rentabilité et du risque de sanction relativement faible qu'elle entraîne, demeure une industrie prospère.

Important fournisseur d'aide, le Canada injecte annuellement une somme de près de trois milliards CAD dans des secteurs prioritaires tels que la saine gestion publique, la santé (y compris le VIH/sida), l'éducation de base, le développement du secteur privé et la durabilité de l'environnement.

Commerce et investissement

Les États-Unis et le Canada jouissent d'un partenariat Ă©conomique unique au monde. Les deux pays entretiennent la plus importante et la plus vaste des relations commerciales Ă  l'Ă©chelle planĂ©taire, ce qui permet de financer des millions d'emplois de chaque cĂ´tĂ© de la frontière. En 2005, la valeur totale des Ă©changes de marchandises entre le Canada et les États-Unis (base FOB) s'Ă©levait Ă  483 milliards USD, ce qui signifie qu'une quantitĂ© de biens Ă©quivalent Ă  1,2 milliard USD a traversĂ© la frontière chaque jour. Dans le contexte du commerce bilatĂ©ral, l'ensemble des produits Ă©changĂ©s qui traverse le pont Ambassador, reliant le Michigan et l'Ontario, reprĂ©sente une valeur Ă©quivalente Ă  celle de la totalitĂ© des exportations amĂ©ricaines vers le Japon. L'importance du Canada pour les États-Unis ne se limite pas aux questions concernant leur frontière commune : le Canada constitue le principal marchĂ© d'exportation pour 39 des 50 Ă‰tats amĂ©ricains et, pour 8 autres États, il se classe parmi les trois premiers marchĂ©s extĂ©rieurs. Effectivement, il reprĂ©sente un plus gros marchĂ© pour l'exportation des biens amĂ©ricains que les 25 pays de l'Union europĂ©enne rĂ©unis, qui couvrent un territoire 15 fois plus peuplĂ© que le Canada.

Le Canada se classe au septième rang des investisseurs Ă©trangers les plus importants aux États-Unis. Le dĂ©partement du Commerce amĂ©ricain estime qu'Ă  la fin de l'annĂ©e 2004, les investissements canadiens aux États-Unis, qui comprennent ceux des sociĂ©tĂ©s de portefeuille canadiennes aux Pays-Bas, se chiffraient Ă  134 milliards USD, selon leur valeur d'origine. Les investissements du Canada aux États-Unis se rĂ©partissent principalement dans les domaines de l'industrie manufacturière, du commerce de gros, des biens rĂ©els, du pĂ©trole, des finances et de l'assurance et des autres services.

La relation d'investissement qui existe entre les deux pays est l'une des plus importantes de la planète. Les États-Unis constituent le principal investisseur Ă©tranger au Canada. Statistique Canada indique qu'Ă  la fin de l'annĂ©e 2004, la valeur des stocks provenant d'investissements amĂ©ricains directs s'Ă©levait Ă  175 milliards CAD, ce qui reprĂ©sente environ 65 % du total des investissements Ă©trangers directs au Canada. Les États-Unis investissent essentiellement dans les secteurs canadiens des mines, du pĂ©trole, des produits chimiques, de la fabrication des machines et du matĂ©riel de transport et des finances.

L’ALENA

Le vaste Accord de libre Ă©change entre le Canada et les États-Unis, qui est entrĂ© en vigueur en 1989, a Ă©tĂ© remplacĂ© par l'ALÉNA entre les États-Unis, le Canada et le Mexique en 1994. L'ALÉNA, qui affecte les 406 millions d'habitants des trois pays, a multipliĂ© les engagements de l'accord prĂ©cĂ©dent en visant une rĂ©duction des obstacles au commerce et une entente par rapport aux règles commerciales. Cet accord a Ă©galement permis de rĂ©soudre des problèmes Ă©pineux de longue date concernant le commerce bilatĂ©ral et de libĂ©raliser des règles dans plusieurs domaines, notamment l'agriculture, les services, l'Ă©nergie, les services financiers, l'investissement et les marchĂ©s publics. Depuis la mise en Ĺ“uvre de l'ALÉNA en 1994, les Ă©changes bilatĂ©raux de marchandises entre les États-Unis et le Canada ont plus que doublĂ©, ce qui a donnĂ© lieu Ă  plusieurs nouveaux dĂ©fis dans le contexte de leur relation bilatĂ©rale. Le Partenariat nord-amĂ©ricain pour la sĂ©curitĂ© et la prospĂ©ritĂ©, inaugurĂ© par les trois pays membres de l'ALÉNA en , constitue un effort pour faire face Ă  ces dĂ©fis Ă  l'Ă©chelle continentale.

Le Canada possède une économie urbaine dépendante des services qui repose, en grande partie, sur l'industrie manufacturière. Puisque le Canada se classe au premier rang des marchés d'exportation de la plupart des États américains, la frontière canado-américaine s'avère extrêmement importante pour le bien-être et le gagne-pain de millions d'Américains.

Échange de biens agricoles

Les États-Unis arrivent au premier rang des marchĂ©s extĂ©rieurs agricoles du Canada, près du tiers des exportations canadiennes de nourriture y Ă©tant acheminĂ©es. Cependant, les importations d'animaux d'Ă©levage canadiens, en particulier les ruminants, ont considĂ©rablement chutĂ© après la dĂ©couverte d'un unique cas d'ESB (familièrement connue sous le nom de « maladie de la vache folle ») au printemps de l'annĂ©e 2003. La plupart des cargaisons de bĹ“uf canadien se dirigeant vers les États-Unis ont repris leur route Ă  la fin de la mĂŞme annĂ©e et le commerce des bovins vivants âgĂ©s de moins de 30 mois a recommencĂ© en . Inversement, le Canada constitue le deuxième marchĂ© d'exportation agricole en importance pour les États-Unis (après le Japon). Le Canada importe essentiellement des États-Unis des fruits frais, des lĂ©gumes et des animaux d'Ă©levage.

Échanges énergétiques

Les deux pays jouissent de la plus importante relation d'Ă©change de produits Ă©nergĂ©tiques au monde. De plus, le Canada reprĂ©sente le plus grand fournisseur Ă©tranger d'Ă©nergie pour les États-Unis, leur procurant 17 % de leurs importations pĂ©trolières, ainsi que 18 % de leurs importations de gaz naturel. La reconnaissance de la viabilitĂ© commerciale des sables bitumineux du Canada a permis d'accroĂ®tre les rĂ©serves prouvĂ©es de pĂ©trole du pays Ă  180 milliards de barils, Ă©levant le Canada au deuxième rang des pays qui possèdent le plus de rĂ©serves, derrière l'Arabie saoudite. Les rĂ©seaux de distribution d'Ă©lectricitĂ© des États-Unis et du Canada sont Ă©troitement liĂ©s et respectent des normes de fiabilitĂ© que les deux pays ont Ă©laborĂ©es conjointement. D'ailleurs, le QuĂ©bec reprĂ©sente une importante source d'Ă©lectricitĂ© pour la Nouvelle-Angleterre.

Conflits commerciaux

Bien que 98 % des Ă©changes bilatĂ©raux entre les États-Unis et le Canada s'effectuent sans anicroche, des conflits relatifs aux 2 % restants surviennent frĂ©quemment. Toutefois, ces problèmes sont habituellement gĂ©rĂ©s par l'intermĂ©diaire de forums consultatifs bilatĂ©raux ou conformĂ©ment aux procĂ©dures de règlement des diffĂ©rends de l'OMC ou de l'ALÉNA. Par exemple, en rĂ©ponse aux dĂ©fis qu'ont lancĂ© les États-Unis Ă  l'OMC, les deux gouvernements nationaux ont nĂ©gociĂ© une entente concernant les magazines, qui accordera aux Ă©diteurs amĂ©ricains davantage de droits relativement Ă  leurs activitĂ©s sur le marchĂ© canadien, et le Canada a amendĂ© ses droits de brevets pour que la durĂ©e de la protection confĂ©rĂ©e par un brevet se prolonge jusqu'Ă  20 ans. Le Canada a soumis un certain nombre de contestations, qui n'ont toujours pas Ă©tĂ© rĂ©solues, auprès des mĂ©canismes de règlement des diffĂ©rends de l'ALÉNA et de l'OMC, au sujet de la loi prĂ©voyant des recours en matière de commerce des États-Unis, ce qui comprend les mesures prises par le gouvernement amĂ©ricain relativement au sciage des bois rĂ©sineux. En 2003, les deux pays ont rĂ©solu un conflit au sein de l'OMC Ă  propos des produits laitiers. Ils ont Ă©galement rĂ©glĂ© plusieurs problèmes majeurs concernant les pĂŞcheries. D'un commun accord, les deux nations ont soumis un litige de frontière touchant le golfe du Maine Ă  la Cour internationale de justice en 1981; elles ont toutes deux acceptĂ© la dĂ©cision de la Cour du qui a permis de dĂ©finir une bonne partie de la frontière sĂ©parant leurs zones Ă©conomiques exclusives (ZEE) respectives.

En , les deux pays ont signé le Pacific Salmon Agreement (accord sur le saumon du Pacifique), ce qui a permis de régler leurs différends au sujet de la mise en application du Traité sur le saumon du Pacifique de 1985. En 2001, ils ont conclu un accord à propos du saumon du fleuve Yukon, ce qui a favorisé la mise en œuvre d'un nouveau régime de gestion des ressources fondé sur l'abondance, ainsi que la gestion efficace de toutes les pêcheries de saumon de la Côte Ouest. En 2006, ils sont parvenus à une entente concernant le partage d'une autre ressource marine transfrontalière, le merlu du Pacifique. Ils ont également signé un traité sur la gestion commune du thon blanc dans le Pacifique, et collaborent de près sur diverses questions relatives au commerce bilatéral des produits de la mer et dans le cadre de plusieurs initiatives internationales de gouvernance des pêches en haute mer.

En 1995, ils ont conclu un accord se rapportant à l'aviation, et, en conséquence, la circulation aérienne entre les deux pays a augmenté considérablement. Les inspecteurs américains de l'immigration et des douanes proposent des services de prédédouanement dans sept aéroports canadiens, ce qui offre aux passagers aériens des correspondances directes pour les États-Unis. Les deux nations se partagent l'exploitation de la Voie maritime du Saint-Laurent, qui relie les Grands Lacs à l'océan Atlantique.

Notes et références

  1. Mathias Reymond, « Alexandre Adler, portrait d'un omniscient », sur Le Monde diplomatique,
  2. « Hors d’Europe », Journal de Rouen, Rouen, no 156,‎ , p. 1.
  3. (en) « Canadians Favour More Integrated North America », sur EKOS Politics,

Voir aussi

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.