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Relations entre l'Espagne et le Japon

Les relations entre l’Espagne et le Japon sont des relations internationales s’exerçant entre un État insulaire, un État de l’Asie de l'Est, le Japon, et un pays d'Europe du Sud, l'Espagne.

En 2013 et 2014 a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ© le 400e anniversaire d’échange entre les deux pays. En effet, en 1613 le Japon a envoyĂ© l’ambassade de Keichƍ, et est arrivĂ© en 1614 dans la plus grande partie de la pĂ©ninsule IbĂ©rique, afin de demander une nouvelle ligne de commerce avec la Nouvelle-Espagne et l’envoi de missionnaires. Ainsi des audiences ont Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©es avec le roi d’Espagne et du Portugal, Philippe III, ainsi qu’avec le pape Paul V. Le Japon et l’Espagne cĂ©lĂšbrent en 2018 le 150e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques.

Relations historiques

L’évangĂ©lisation du Japon

L’un des premiers contacts entre l’Espagne et le Japon fut le dĂ©barquement de Saint François Xavier Ă  Kagoshima, afin d’évangĂ©liser tout le sud du pays en 1549. Celui-ci est arrivĂ© accompagnĂ© d’un autre prĂȘtre et de trois japonais dĂ©jĂ  convertis. Les deux prĂȘtres europĂ©ens se sont d’abord consacrĂ© Ă  apprendre le japonais, afin de rĂ©pandre le christianisme. En seulement une annĂ©e, plus de cent japonais se sont convertis. À la suite de cet important bilan, les autoritĂ©s japonaises de la ville ont rĂ©agi et ont interdit Ă  Saint François Xavier de continuer Ă  prĂȘcher. Ce dernier a donc dĂ©cidĂ© de continuer sa mission dans une autre ville. Aujourd’hui, il existe un parc Ă  Kagoshima qui lui est dĂ©diĂ© et qui porte son nom, ainsi qu’un mĂ©morial et une Ă©glise catholique[1]

Du naufrage à l'amitié

En 1609 il y eut un typhon, cyclone typique des mers de Chine et de l'ocĂ©an Indien, au large de la cĂŽte d’Onjuku, jusqu’au galion de Saint François Xavier, qui couvrait la route Manille-Acapulco. Le navire a dĂ©viĂ© et s’est divisĂ© en deux, heurtant les rochers. AprĂšs une nuit de dĂ©rive, les pĂȘcheuses japonaises, les ama, ont pu sauver 317 des 373 membres d’équipage. Parmi les passagers se trouvait le Gouverneur gĂ©nĂ©ral des Philippines, Rodrigo de Vivero y Aberrucia, Ă  qui le Shogun local a donnĂ© une audience. Sur ce sauvetage, dont se souviennent les habitants d'Onjuku, il existe un documentaire intitulĂ© Du naufrage Ă  l’amitiĂ©. En 1928, un mĂ©morial a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© sur une colline d’Onjuku en souvenir de cet Ă©vĂ©nement.

Le traité d'amitié

Au XIXe siĂšcle, le Japon est chamboulĂ© entre la restauration de Meiji et l’ouverture au monde occidental. C’est durant cette mĂȘme pĂ©riode, en 1860, que Isabelle II ressent le besoin de renforcer les liens avec l’Asie de l'Est, dont le Japon, alors que la situation de l’Espagne est trĂšs instable. En 1868, l’Espagne envoie donc au Japon une dĂ©lĂ©gation dirigĂ©e par JosĂ© Heriberto GarcĂ­a de Quevedo (es). GrĂące au soutien de l’ambassadeur amĂ©ricain ainsi que d’un traducteur de l’ambassade française, l’Espagne et le Japon ont signĂ© le de cette mĂȘme annĂ©e Ă  Kanagawa, le traitĂ© d’amitiĂ© de commerce et de navigation. Le dĂ©but d’une Ăšre d’échanges politiques, Ă©conomiques et culturels.

Le premier chargĂ© d’affaires d’Espagne, Tiburcio RodrĂ­guez et Muñoz a Ă©tĂ© reçu en 1870 par Meiji, empereur japonais de l’époque. En 1871, le ministre plĂ©nipotentiaire d’Espagne visite Kyoto, aux cĂŽtĂ©s des reprĂ©sentants de la Hollande et de l’États-Unis.

Prestiges et art

En 1878, Ernest Fenollosa est arrivĂ© au Japon en tant que professeur Ă  l’universitĂ© de Tokyo, nouvellement fondĂ©e. Il a Ă©tĂ© l’un des initiateurs de l’art japonais en Espagne, et Ă©galement le crĂ©ateur et le promoteur de l’École des beaux-arts de Tokyo, renommĂ©e plus tard l’universitĂ© d’Art de Tokyo. En 1883, l’Empereur Meiji est nommĂ© Chevalier de l’Ordre de la Toison d'or par le roi Alphonse XII. Peu de temps aprĂšs, en 1888, le Japon participe Ă  l’Exposition universelle de Barcelone.

En 1893 a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă  Tokyo la premiĂšre sociĂ©tĂ© de langue espagnole, dirigĂ©e par le Marquis Hachisuka. En 1910, le premier livre informatif espagnole sur la culture et les coutumes japonaises a Ă©tĂ© publiĂ© : le Dai Nippon, Ă©crit par Antonio GarcĂ­a LlansĂł. En 1912, l’infant Alphonse d'OrlĂ©ans a reprĂ©sentĂ© le roi Alphonse XIII aux funĂ©railles de l’empereur Meiji. En 1949, la premiĂšre sociĂ©tĂ© hispano-japonaise a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă  Kyoto. Elle est prĂ©sidĂ©e par M. Miura, qui Ă©tait auparavant affectĂ© Ă  l’ambassade du Japon Ă  Madrid.

Jumelage

Depuis 1970, plusieurs villes et rĂ©gions espagnoles et japonaises ont signĂ© des accords de jumelage : Pampelune et Yamaguichi (en 1980) ; TolĂšde et Nara (en 1972) ; Marbella et Kure (en 1990) ; Saint-SĂ©bastien et Marugame (en 1990 Ă©galement) ; Palos de la Frontera et ƌfunato (en 1992) ; CommunautĂ© valencienne et la PrĂ©fecture de Mie (en 1992) ; Barcelone et Kobe (en 1993), Saint-Jacques-de-Compostelle et Kumano (en 1998) ; Alicante et Toyooka (en 1996 Ă©galement) et la CommunautĂ© forale de Navarre et la prĂ©fecture de Yamaguchi (en 2003)[2].

Relations et échanges culturels récents

En 2001 a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e la FundaciĂłn Consejo España JapĂłn, dont l’objectif est de rapprocher les sociĂ©tĂ©s civiles des deux pays. En 2008, les rois d’Espagne ont inaugurĂ© le siĂšge de l’Institut Cervantes Ă  Tokyo. Un institut chargĂ© de l’enseignement de la langue espagnole et de la culture des pays hispanophones au Japon. En 2015, l’Institut d'astrophysique des Canaries (IAC) a signĂ© un accord en collaboration avec le Institute for Cosmic Ray Research (en) de l’UniversitĂ© de Tokyo pour l’installation Ă  La Palma du prototype du Grand TĂ©lescope du Cherenkov Telescope Array.

En 2016, le premier vol direct entre les deux capitales a Ă©tĂ© inaugurĂ©, sous le logo « Madrid, le cƓur de l’Europe » avec la compagnie Iberia. La mĂȘme annĂ©e, la chambre de commerce espagnole officielle au Japon a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e, afin de faciliter l’entrĂ©e et la consolidation des entreprises espagnoles au Japon.

Dans les annĂ©es 70, la culture du Japon a commencĂ© Ă  avoir beaucoup de pertinence en Espagne, des animes qui avaient une grande pertinence ont commencĂ© Ă  ĂȘtre diffusĂ©s, comme Heidi, Marco ou Meteoro, alors que l'anime des annĂ©es 80 est devenu trĂšs populaire en Espagne avec des sĂ©ries comme Mazinger Z et Dragon Ball. Depuis les annĂ©es 80, les jeux vidĂ©o ont Ă©galement jouĂ© un rĂŽle de premier plan dans le pays avec des franchises comme Super Mario, Sonic the Hedgehog ou PokĂ©mon qui ont attirĂ© et continuent d'attirer des milliers de fans. Le manga est Ă©galement trĂšs populaire.

Pour sa part, le Japon a Ă©galement une culture espagnole profondĂ©ment enracinĂ©e, comme dans le cas du flamenco, le Japon est considĂ©rĂ© comme la deuxiĂšme patrie du flamenco et il y a aussi un grand intĂ©rĂȘt pour la gastronomie espagnole, comme le jambon ou le vin. Toujours Ă  Tokyo et Osaka, il y a une franchise de magasins appelĂ©e Don Quichotte, comme l'illustre personnage de Miguel de Cervantes.

Nouveaux accords de collaborations entre les deux pays

Les 4 et , les rois d’Espagne se sont rendus au Japon pour la signature d’accords relatifs Ă  divers domaines des relations bilatĂ©rales entre les deux pays. Les accords les plus importants Ă©taient[3] :

  • MĂ©morandum de CoopĂ©ration en matiĂšre Ă©conomique et industrielle, signĂ© entre le MinistĂšre de l'Économie, de l'Industrie et de la CompĂ©titivitĂ© espagnol et le MinistĂšre de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (METI). Cet accord vise Ă  partager des informations sur les politiques, Ă©nergies, technologies industrielles, marchĂ©s tiers ou activitĂ©s de promotion du commerce et de l’investissement.
  • Accord de coopĂ©ration scientifique et technologique de 2010, mĂ©morandum de recherche scientifique entre le SecrĂ©tariat d'État Ă  la recherche, au dĂ©veloppement et Ă  l'innovation (es) (SEIDI) et l’Agence japonaise de recherche et de dĂ©veloppement de la mĂ©decine (AMED). Pour les deux signataires de l’accord, l’objectif est de renforcer la collaboration de la recherche mĂ©dicale, qui a dĂ©jĂ  des actions conjointes dans le domaine de la nanomĂ©decine. Ce mĂ©morandum favorise la mobilitĂ© scientifique et la relation entre les Ă©quipes de recherche des deux pays.
  • MĂ©morandum de coopĂ©ration entre l’École Diplomatique – rattachĂ©e au MinistĂšre des Affaires Ă©trangĂšres et de la coopĂ©ration d’Espagne – et l’Institut de formation du service extĂ©rieur du Japon. Cet accord renforce les relations entre l’Espagne et le Japon et donne l’occasion aux diplomates des deux pays d’échanger leurs expĂ©riences.
  • Lettre d’intention entre le MusĂ©e du Prado et le journal japonais Yomiuri Shimbun pour l’organisation d’une exposition sur Diego VĂ©lasquez en 2018. C’est l’une des expositions les plus ambitieuses, organisĂ©es sur la peinture de cet artiste, et permet Ă©galement de cĂ©lĂ©brer le 150e anniversaire de la fondation des relations diplomatiques entre l’Espagne et le Japon.

Visites importantes

Famille royale d'Espagne et Maison impériale du Japon

  • 1985 : SS.AA.II. le prince hĂ©ritier et la princesse.
  • 1986 : S.A.R. l'infante Elena de BorbĂłn y Grecia.
  • 1989 : SS.MM. le roi Juan Carlos Ier et la reine Sophie de GrĂšce (cĂ©rĂ©monie funĂšbre de l'Empereur du Japon) S.A.I. la princesse Sayako.
  • 1990 : S.A.R. le prince des Asturies (cĂ©rĂ©monie d'intronisation de l'empereur du Japon).
  • 1991 : SS.AA.II. le prince Takamado et la princesse Takamado S.A.R. Juan de BorbĂłn y Battenberg, comte de Barcelone.
  • 1992 : S.A.R. l'infante Cristina de BorbĂłn y Grecia et S.A.I. le prince hĂ©ritier.
  • 1993 : SS.AA.II. le prince Fumihito d'Akishino, la princesse Akishino et S.A.I. la princesse Norinomiya
  • 1994 : SS.MM. l'empereur Akihito et l'impĂ©ratrice Michiko Shƍda (visite d'État).
  • 1997 : SS.AA.II. le prince Takamado et la princesse Takamado.
  • 1998 : SS.MM. le roi Don Juan Carlos et la reine SofĂ­a (inauguration des Jeux olympiques d'hiver) S.A.R. le prince des Asturies (visite officielle).
  • 2002 : S.A.R. l'infante Doña Cristina (funĂ©railles de S.A.I. le prince Takamado).
  • 2004 : S.A.I. le prince hĂ©ritier Naruhito (mariage de S.A.R. le prince des Asturies et Letizia_Ortiz).
  • 2005 : SS.AA.RR. les princes des Asturies.
  • 2008 : S.A.I. le prince hĂ©ritier Naruhito (visite officielle, y compris la visite Ă  l'Exposition spĂ©cialisĂ©e de Saragosse de 2008).
  • 2008 : SS.MM. le roi Don Juan Carlos et la reine SofĂ­a (visite officielle).
  • 2013 : S.A.I. le prince hĂ©ritier Naruhito (visite officielle Ă  l'occasion de l'inauguration de la double annĂ©e Espagne-Japon).
  • 2017 : SS.MM. le roi Felipe VI et la reine doña Letizia (visite officielle)[4].

De l'Espagne au Japon

  • 1985 : Carlos Solchaga, ministre de l'Industrie et de l'Énergie, Felipe GonzĂĄlez, prĂ©sident du gouvernement.
  • 1986 : JosĂ© Federico de Carvajal, prĂ©sident du SĂ©nat, Yataro Mitsubayashi, directeur gĂ©nĂ©ral (ministre) de l'Agence pour la science et la technologie.
  • 1991 : Felipe GonzĂĄlez, prĂ©sident du gouvernement.
  • 1994 : Javier Solana, ministre des Affaires Ă©trangĂšres Shizuka Kamei, ministre des Transports Masayoshi Takemura, ministre des Finances, Javier GĂłmez-Navarro, ministre du Commerce et du Tourisme.
  • 1995 : Juan Manuel Eguiagaray, ministre de l'Industrie et de l'Énergie.
  • 1996 : Felipe GonzĂĄlez, prĂ©sident du gouvernement, Josep PiquĂ©, ministre de l'industrie et de l'Énergie.
  • 1997 : Javier RupĂ©rez, prĂ©sident de la Commission des affaires Ă©trangĂšres du CongrĂšs, Federico_Trillo, PrĂ©sident du CongrĂšs, Kanpei Matsuo, vice-prĂ©sident de la Chambre des conseillers municipaux, JosĂ© MarĂ­a Aznar, Premier ministre, Josep PiquĂ©, ministre des Affaires Ă©trangĂšres.
  • 1998 (sommet hispano-japonais Ă  Londres) : JosĂ© MarĂ­a Aznar, Premier ministre, RyĆ«tarƍ Hashimoto, Premier ministre, et Josep PiquĂ©, ministre de l'Industrie et de l'Énergie.
  • 2000 : Esperanza Aguirre, PrĂ©sident du SĂ©nat (funĂ©railles du premier ministre Keizƍ Obuchi) Sugano Hisamitsu, vice-prĂ©sident de la Chambre des conseillers municipaux
  • 2003 : Ministre de AA.EE. Ana Palacio.
  • 2004 : Juan JosĂ© Lucas, prĂ©sident du SĂ©nat.
  • 2005 : Miguel Ángel Moratinos, ministre des Affaires Ă©trangĂšres (mai et juillet).
  • 2006 : Mercedes Cabrera, ministre de l'Éducation, vice-Parl. ChacĂłn.
  • 2007 : Tarƍ Asƍ, ministre des Affaires Ă©trangĂšres.
  • 2008 : Cristina Garmendia, ministre de la Science et de l'Innovation.
  • 2010 : JosĂ© Luis RodrĂ­guez Zapatero, le Premier ministre, Miguel Angel Moratinos CuyaubĂ©, ministre des Affaires Ă©trangĂšres et de la CoopĂ©ration, Miguel SebastiĂĄn, ministre de l'Industrie, du Tourisme et du Commerce, Cristina Garmendia Mendizabal, ministre de la science et de l'innovation.
  • 2011 : Ministre de la Culture Ángeles GonzĂĄlez-Sinde.
  • 2012 : ministre de l'Ă©conomie Luis de Guindos.
  • 2013 : JosĂ© Manuel GarcĂ­a-Margallo, ministre des Affaires Ă©trangĂšres et de la CoopĂ©ration, PĂ­o GarcĂ­a-Escudero, PrĂ©sident du SĂ©nat, Mariano Rajoy, Premier ministre.
  • 2016 : JesĂșs Posada, prĂ©sident du CongrĂšs des dĂ©putĂ©s d'Espagne.
  • 2017 : Ildefonso Castro, secrĂ©taire d'État aux Affaires Ă©trangĂšres (mars), Maria Luisa Poncela, SecrĂ©taire d'État au Commerce (avril), Francisco GarzĂłn, directeur gĂ©nĂ©ral de ICEX (avril), Fidel Sendagorta, directeur gĂ©nĂ©ral pour l'AmĂ©rique du Nord, Asie et Pacifique (avril), JoaquĂ­n Gay de Montella, vice-prĂ©sident CEOE (avril), JosĂ© Luis Bonet, prĂ©sident de la Chambre de Commerce d'Espagne (avril), Alfredo Bonet, directeur international de la Chambre de commerce de l'Espagne (avril), Jorge Alberto Ferreras , Direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts, MinistĂšre des finances et de l'administration publique (avril), Antonio GarcĂ­a GutiĂ©rrez, DGT, MinistĂšre des finances et de l'administration publique (avril), Javier Sanz, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint pour les institutions financiĂšres multilatĂ©rales (mai), Silvia Torices de la Varga, sous-direction gĂ©nĂ©rale des institutions financiĂšres multilatĂ©rales (mai), Juan FernĂĄndez-Cuervo, Banque asiatique de dĂ©veloppement (mai), Jaime GarcĂ­a-Legaz , Directeur gĂ©nĂ©ral de CESCE (mai), Carlos San Basilio, directeur gĂ©nĂ©ral du TrĂ©sor (juin), le gĂ©nĂ©ral Luis Antonio Ruiz de Gordoa Perez de Leceta, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint de la planification et des relations internationales du ministĂšre de la DĂ©fense (juillet), Javier Serra, directeur gĂ©nĂ©ral de l'internationalisation de la sociĂ©tĂ© de l'ICEX (novembre).

Du Japon Ă  l'Espagne

  • 1987 : Yasuhiro Nakasone, Premier ministre, Masaaki Fujita, prĂ©sident de la Chambre des conseillers.
  • 1988 : Hajime Tamura, ministre du Commerce international et de l'Industrie, Francisco FernĂĄndez Ordóñez, ministre des Affaires Ă©trangĂšres.
  • 1990 : Kazuya Ishibashi, ministre de l'Éducation, Akira Ono, vice-prĂ©sident de la Chambre des conseillers, JosĂ© Claudio Aranzadi, ministre de l'Industrie et de l'Énergie, Kabun Mutƍ, ministre du Commerce international et de l'Industrie.
  • 1992 : Keiwa Okuda, ministre des Transports.
  • 1993 : Michio Watanabe, vice-premier ministre et ministre des Affaires Ă©trangĂšres, JosĂ© Claudio Aranzadi, ministre de l'Industrie et de l'Énergie, Juan Manuel Eguiagaray, ministre de l'Industrie et de l'Énergie.
  • 2002 : Makiko Tanaka, ministre des Affaires Ă©trangĂšres.
  • 2003 : Premier ministre Jun'ichirƍ Koizumi, prĂ©sident de la Chambre basse Watanuki, ministre des AA. USA Kawaguchi.
  • 2006 : Ministre (Bureau du Cabinet) Chuma.
  • 2007 : Ministre des Finances Omi, Ministre de AA.EE. Aso.
  • 2008 : Ministre des Finances Nukaga Fukushiro.
  • 2014 : Fumio Kishida, ministre des Affaires Ă©trangĂšres, JesĂșs MarĂ­a Posada Moreno, prĂ©sident du CongrĂšs, Shinzƍ Abe, Premier ministre, Pedro de MorenĂ©s et Álvarez de Eulate, ministre de la DĂ©fense.
  • 2017 : Chuichi Date, prĂ©sident de la Chambre des conseillers (janvier), Motome Takisawa, vice-ministre parlementaire des Affaires Ă©trangĂšres (juin).
  • 2018 : Kazuyuki Nakane, ministre d'État aux Affaires Ă©trangĂšres.

Relations Ă©conomiques

Commerce extérieur

Les Ă©changes bilatĂ©raux entre l'Espagne et le Japon ont Ă©voluĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Les valeurs des exportations espagnoles sont passĂ©es de 1,213 milliards d'euros en 2009 Ă  2,446 milliards d'euros en 2017, c'est-Ă -dire qu'elles ont doublĂ© depuis le dĂ©but de la crise.

Exportations espagnoles

Les exportations de produits non-Ă©nergĂ©tiques ont augmentĂ© en 2017 pour atteindre 2,445 milliards d'euros. Les exportations de produits Ă©nergĂ©tiques ont Ă©voluĂ© diffĂ©remment en raison de la situation du tsunami et de l'accident nuclĂ©aire de Fukushima en . Il est passĂ© de 7 millions d'euros en moyenne annuelle Ă  547 millions d'euros entre 2011 et 2014 avant de retomber Ă  des niveaux bas. Le nombre d'entreprises exportant des marchandises vers le Japon en 2017 Ă©tait de 8 993, ce qui reprĂ©sente une augmentation par rapport Ă  2011 en 2016. En 2017, les exportations espagnoles vers le Japon ont augmentĂ© de 1,75 % par rapport Ă  2016. En janvier de 2018, les exportations vers le Japon ont augmentĂ© de 4,76 % par rapport au mĂȘme mois de 2017.

Importations espagnoles

En ce qui concerne les importations espagnoles en provenance du Japon, elles ont atteint leur valeur maximale en 2007, soit 6,482 milliards d'euros, et ont progressivement Ă©tĂ© ramenĂ©es Ă  2,437 milliards d'euros en 2013. En 2017, elles ont remontĂ© Ă  3,928 milliards d'euros. Les importations espagnoles originaires du Japon ont augmentĂ© de 7,69 % par rapport Ă  2016. En , les importations ont diminuĂ© Ă  1,37 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2017.

Classement Ă©conomique

En 2017, le Japon était pour l'Espagne le sixiÚme fournisseur parmi les pays de l'Union européenne et les ventes espagnoles représentaient 0,5 % des importations japonaises. Le Japon se classe 19e en tant que client, avec une part de 0,88 %. En 2018, le Japon est resté le sixiÚme fournisseur parmi les pays de l'UE avec des ventes qui représentaient 0,56 % des importations au Japon. Cependant, en , le Japon occupait la 17e position en tant que client, avec une part de 0,92 %[5].

Tourisme

Le tourisme espagnol au Japon a su maintenir une tendance Ă  la hausse pendant plusieurs annĂ©es. Au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, le nombre de touristes espagnols s’est vu multipliĂ© par trois, atteignant prĂšs de 45 000 personnes en 2010. Concernant le nombre de touristes japonais en Espagne, il a atteint le record de 400 000 personnes en 1998. Cependant, Ă  la fin de cette mĂȘme annĂ©e ont Ă©tĂ© annulĂ©s les vols directs entre les deux pĂ©ninsules, et le nombre de crimes contre les touristes japonais a augmentĂ©. Ces deux facteurs expliquent l’importante diminution de touristes japonais par la suite, soit seulement 150 000 en 2003. Par ailleurs, en 2005, la ville de Madrid a mis en place le « Plan Japon », et ses rĂ©sultats ont pu ĂȘtre observĂ©s par le nombre plus restreint de crimes contre les touristes japonais. Depuis lors, le tourisme japonais s’est progressivement redressĂ© et, aprĂšs la crise Ă©conomique mondiale, a atteint le chiffre de 330 000 en 2010.

Selon les donnĂ©es de l'Organisation nationale du tourisme du Japon, en 2017, les voyages japonais Ă  l'Ă©tranger se sont Ă©levĂ©s Ă  17,89 milliards de dollars. Selon les chiffres des entrĂ©es de touristes japonais recueillis par Frontur, un quota pour l'Espagne de 2,5 % est obtenu. Selon le rapport JTB de 2017, l'Europe Ă©tait la troisiĂšme destination internationale la plus importante et l'Espagne occupait la dixiĂšme position pour les voyageurs japonais. Les produits touristiques les plus demandĂ©s sont la nature, la visite de lieux emblĂ©matiques et la gastronomie.

En 2017, 442 000 touristes japonais ont visitĂ© l'Espagne, ce qui reprĂ©sente 0,5 % du nombre total de touristes reçus. Les dĂ©penses qu'ils ont effectuĂ©es se sont Ă©levĂ©es Ă  915 millions d'euros. Le nombre de nuits d'hĂŽtel s'est Ă©levĂ© Ă  1,1 million et, comparĂ©e Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, une croissance de 5,3 % a Ă©tĂ© observĂ©e. Cette annĂ©e-lĂ , la motivation pour visiter les touristes japonais en Espagne Ă©tait le loisir (82 % du total), bien que les voyages d'affaires aient Ă©galement jouĂ© un rĂŽle important. Les destinations prĂ©fĂ©rĂ©es des touristes japonais Ă©taient la Catalogne (53 %), suivie par la CommunautĂ© de Madrid (23 %) et, enfin, l'Andalousie (7 %).

Prix et récompenses

Notes et références

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