Carlos Solchaga
Carlos Solchaga Catalán, né le à Tafalla (Navarre), est un homme politique espagnol, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Devenu député en 1980, il est nommé ministre de l'Industrie après la victoire du PSOE, en 1982, puis ministre de l'Économie et des Finances, trois ans plus tard. Il quitte le gouvernement en 1993 pour prendre les fonctions de porte-parole du groupe socialiste au Congrès des députés. Il y renonce dès l'année suivante et quitte la politique en 1996.
Carlos Solchaga | |
Carlos Solchaga, en 2011. | |
Fonctions | |
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Porte-parole du groupe socialiste au Congrès des députés | |
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Législature | Ve législature |
PrĂ©dĂ©cesseur | Eduardo MartĂn Toval |
Successeur | JoaquĂn Almunia |
Ministre de l'Économie et des Finances | |
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Président du gouvernement | Felipe González |
Prédécesseur | Miguel Boyer |
Successeur | Pedro Solbes |
Ministre de l'Industrie et de l'Énergie | |
– | |
Président du gouvernement | Felipe González |
Prédécesseur | Ignacio Bayón |
Successeur | Joan MajĂł |
Biographie | |
Nom de naissance | Carlos Solchaga Catalán |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tafalla (Espagne) |
Parti politique | PSOE |
Diplômé de | Université Complutense de Madrid |
Profession | Économiste |
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Ministres de l'Économie et des Finances d'Espagne Ministres de l'Industrie d'Espagne |
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Biographie
Formation et carrière
Il est titulaire d'une licence, obtenue en 1965, et d'un doctorat, passé en 1968, de sciences économiques. Il travaille brièvement pour le ministère des Finances, rejoignant le service des études de la Banque d'Espagne en 1967. Il y reste sept ans et y occupe un poste de chef de section.
Il entre ensuite, en 1974, à l'Institut national de l'industrie (INI) sur proposition de Miguel Boyer, qui le fait adhérer au Parti socialiste à la fin de l'année. Il quitte l'INI au bout de sept mois seulement et retourne à la Banque d'Espagne. En 1976, il est recruté par la Banque de Biscaye.
DĂ©buts en politique
Il intègre la commission exécutive du Parti socialiste du Pays basque-PSOE (PSE-EE) en et se présente aux élections générales du 1er mars 1979, en deuxième place sur la liste socialiste dans la province d'Alava. Il n'est cependant pas élu mais devient, le 22 juin, conseiller au commerce du gouvernement provisoire du Pays basque.
Il entre finalement au Congrès des députés en , à la suite de la démission du député socialiste José Antonio Aguiriano, tête de liste en 1979. À peine un mois plus tard, le 22 avril, il est désigné porte-parole du groupe socialiste basque, en remplacement de Txiki Benegas.
Ministre de González
Après la large victoire du PSOE aux élections générales anticipées du 28 octobre 1982, lors desquelles il est élu député de Navarre, il est nommé ministre de l'Industrie et de l'Énergie dans le premier gouvernement de Felipe González. Au cours de l'important remaniement ministériel du , il remplace Miguel Boyer comme ministre de l'Économie et des Finances[1].
Réélu député en 1986 et 1989, il est systématiquement reconduit dans ses fonctions ministérielles.
Fin de carrière
Ă€ la suite des Ă©lections gĂ©nĂ©rales anticipĂ©es du 6 juin 1993, il est Ă©lu porte-parole du groupe du PSOE au Congrès des dĂ©putĂ©s, par 87 voix contre 66 au sortant Eduardo MartĂn Toval, issu de l'aile gauche du parti[2]. Il dĂ©missionne le [3], quelques jours après avoir affirmĂ©, devant le comitĂ© fĂ©dĂ©ral du PSOE, qu'il Ă©tait prĂŞt Ă renoncer Ă son poste s'il Ă©tait prouvĂ© qu'il avait Ă©tĂ© nĂ©gligent pour empĂŞcher la fraude fiscale de Mariano Rubio, gouverneur de la Banque d'Espagne entre 1984 et 1992[4].
Après la politique
Ne s'étant pas représenté aux élections générales anticipées du 3 mars 1996, il quitte la vie politique et rejoint le secteur privé et diverses institutions culturelles. Il a ainsi été nommé membre du comité de parrainage du Musée Reina Sofia le , et élu vice-président un mois plus tard.
Notes et références
- (es) « La dimisiĂłn de Miguel Boyer dio un inesperado giro a la crisis gubernamental abierta hace 20 dĂas », El PaĂs,‎ (lire en ligne)
- (es) « Guerra pierde su segundo asalto contra González », El PaĂs,‎ (lire en ligne)
- (es) « La corrupciĂłn rompe el Gobierno de González », El PaĂs,‎ (lire en ligne)
- (es) « Corcuera y Solchaga dimitirán si se demuestra que fueron negligentes con la gestiĂłn de Rubio y Roldán », El PaĂs,‎ (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
- Gouvernement González I, Gouvernement González II et Gouvernement González III
- Ministère de l'Industrie ; Ministère de l'Économie et des Finances
- Groupe PSOE au Congrès des députés
- Miguel Boyer ; Eduardo MartĂn Toval