Eduardo MartĂn Toval
Eduardo MartĂn Toval, nĂ© le Ă Malaga et mort le Ă La Cala del Moral, est un homme politique espagnol membre du Parti des socialistes de Catalogne (PSC) et du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Eduardo MartĂn Toval | |
Fonctions | |
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Porte-parole du groupe PSOE au Congrès des députés espagnol | |
– (7 ans, 11 mois et 13 jours) |
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LĂ©gislature | IIe, IIIe, IVe |
Prédécesseur | Javier Sáenz de Cosculluela |
Successeur | Carlos Solchaga |
Secrétaire général du groupe PSOE au Congrès des députés | |
– (2 ans, 2 mois et 26 jours) |
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LĂ©gislature | IIe |
Prédécesseur | Pedro de Silva |
Successeur | Carlos Sanjuán |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Malaga (Espagne) |
Date de décès | (à 76 ans) |
Lieu de décès | La Cala del Moral (Espagne) |
Nature du décès | infarctus du myocarde |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PSC / PSOE |
Profession | Inspecteur du travail Universitaire Avocat |
Il est porte-parole du groupe socialiste au Congrès des députés entre 1985 et 1993.
Biographie
DĂ©buts professionnels
Docteur en droit et inspecteur du travail, il déménage en 1967 à Barcelone. Il est alors technicien au ministère du Travail et enseigne le droit du travail à l'université autonome (UAB).
DĂ©buts politiques
Après avoir milité dans des groupes chrétiens progressistes à Malaga, il rejoint l'Organisation révolutionnaire des travailleurs (ORT) en 1970. Il n'y milite que deux ans, rejoint la Convergence socialiste de Catalogne (CSC) en 1974 et finit par adhérer au Parti des socialistes de Catalogne.
Entrée au Congrès
Pour les élections constituantes du , il est investi à la sixième place de la liste commune formée par les socialistes catalans et le Parti socialiste ouvrier espagnol[1].
Élu au Congrès des députés et membre du groupe parlementaire socialiste de Catalogne, dont il est le porte-parole remplaçant, il siège à la députation permanente, la commission du Travail et la commission de la Santé[2]. Après les élections législatives du , il prend les fonctions de porte-parole du groupe socialiste catalan, intègre la commission constitutionnelle et la commission du Règlement[3].
Député au Parlement catalan
Dans la perspective des premières élections autonomiques en Catalogne, le , le PSC le désigne candidat en quatrième position sur sa liste dans la province de Barcelone[4]. Après son élection au Parlement de Catalogne, il démissionne du Congrès le , puis devient porte-parole du groupe socialiste le [5].
Retour au Congrès
Il se représente pourtant aux élections législatives anticipées du 28 octobre 1982, occupant la quatrième position de la liste du PSC dans la province de Barcelone[6]. Réélu au Congrès, il démissionne du Parlement catalan le . Pour ce nouveau mandat, il devient porte-parole remplaçant du groupe socialiste, membre de la députation permanente, de la commission constitutionnelle et de la commission du Règlement[7]. Le , il remplace le député des Asturies Pedro de Silva en tant que secrétaire général du groupe.
Porte-parole du groupe PSOE
Eduardo MartĂn Toval est dĂ©signĂ© porte-parole du groupe socialiste du Congrès des dĂ©putĂ©s le , Ă 43 ans, au cours d'une rĂ©union des dĂ©putĂ©s convoquĂ©e afin de remplacer Javier Sáenz de Cosculluela, entrĂ© dix-huit jours plus tĂ´t au gouvernement, dans ces fonctions[8]. Reconduit après le scrutin de 1986, il est investi le en deuxième position de la liste socialiste dans la province de Barcelone, juste après le ministre de la DĂ©fense NarcĂs Serra[9].
Ă€ la suite des Ă©lections lĂ©gislatives anticipĂ©es du , le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du PSOE Felipe González propose que le ministre de l'Économie et des Finances Carlos Solchaga devienne le nouveau porte-parole parlementaire, tandis que le vice-secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Alfonso Guerra s'y oppose en proposant la reconduction de MartĂn Toval. Le , la commission exĂ©cutive fĂ©dĂ©rale du PSOE soutient González par une très courte majoritĂ© de 15 voix, contre 13 qui appuient Guerra[10]. Eduardo MartĂn Toval, soutenu par le courant de Guerra et dĂ©fendu par le maire de La Corogne Paco Vázquez, se prĂ©sente le au vote des dĂ©putĂ©s, mais perd par 66 voix, contre 87 Ă Solchaga[11]. Un mois plus tard, il est exclu de la liste des membres de la dĂ©putation permanente proposĂ©e par le groupe socialiste[12].
De l'Ă©chec Ă Malaga Ă la fin de la vie politique
Il est investi le candidat Ă la mairie de la ville de Malaga, en Andalousie, oĂą il est nĂ© et a passĂ© toute sa jeunesse[13]. Il dĂ©missionne du Congrès le , après une cĂ©rĂ©monie Ă laquelle participent NarcĂs Serra, Alfonso Guerra, le nouveau porte-parole parlementaire JoaquĂn Almunia, le conservateur Rodrigo Rato, le nationaliste catalan Joaquim Molins, le nationaliste basque Iñaki Anasagasti, la dĂ©putĂ©e d'IU Rosa Aguilar et environ deux cents personnes, parlementaires et personnels du groupe PSOE[14]. Avec 21,2 % le jour du scrutin, il ne remporte que 7 sièges sur les 31 Ă pourvoir, contre 9 Ă IU et 15 au Parti populaire. Du fait de l'absence d'accord entre les forces de gauche, la conservatrice Celia Villalobos est Ă©lue maire le suivant[15].
Candidat à la primaire interne du pour la désignation de la tête de liste, il est devancé de seulement 48 voix par l'ancien conseiller au Travail de la Junte d'Andalousie Francisco Oliva[16]. En conséquence, Toval renonce à ses responsabilités de porte-parole du groupe municipal socialiste un mois plus tard[17].
Il réintègre alors l'inspection du travail, puis rejoint en 2004 le département du Travail et des Affaires sociales de l'ambassade espagnole au Maroc.
Décès
Il meurt le , à l'âge de 76 ans, d'un infarctus du myocarde à La Cala del Moral. Dans les heures ayant précédé son décès, il avait participé à Malaga à une manifestation pour les droits des femmes[18].
Notes et références
- (es) « Candidaturas definitivamente admitidas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado », Bulletin officiel de l'État, le
- (es) « MartĂn Toval, Eduardo – LĂ©gislature constituante », site du Congrès des dĂ©putĂ©s, consultĂ© le
- (es) « MartĂn Toval, Eduardo – Ire lĂ©gislature », site du Congrès des dĂ©putĂ©s, consultĂ© le
- (es) « Orden de 21 de febrero de 1980, dando publicidad a las candidaturas proclamadas para las elecciones al Parlamento de Cataluña de 1980, presentadas ante las Juntas Electorales Provinciales de Barcelona, Gerona, Lérida y Tarragona », Journal officiel de la Généralité de Catalogne, le
- (es) « I legislature – Cà rrecs parlamentaris i biografies dels diputats i diputades – Composició dels grups parlamentaris », Parlement de Catalogne, consulté le
- (es) « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado convocadas por Real Decreto 2057/82, de 27 de agosto », Bulletin officiel de l'État, le
- (es) « MartĂn Toval, Eduardo – IIe lĂ©gislature », site du Congrès des dĂ©putĂ©s, consultĂ© le
- (es) « MartĂn Toval sustituye a Sáenz de Cosculluela como presidente del Grupo Socialista », El PaĂs, le
- (es) « Cuatro ministros renuncian a presentarse a los comicios », El PaĂs, le
- (es) « González gana a Guerra la batalla del portavoz », El PaĂs, le
- (es) « Guerra pierde su segundo asalto contra González », El PaĂs, le
- (es) « MartĂn Toval , excluido de la DiputaciĂłn del Congreso », El PaĂs, le
- (es) « MartĂn Toval candidato a la alcaldĂa de Málaga », El PaĂs, le
- (es) « El Grupo Socialista, con Guerra a la cabeza, se une para despedir al diputado MartĂn Toval », El PaĂs, le
- (es) « Celia Villalobos gobernara en Málaga con "diálogo permanente y negociaciĂłn" », El PaĂs, le
- (es) « MonteseirĂn vence a De la Borbolla, y Oliva, a MartĂn Toval », El PaĂs, le
- (es) « Chaves niega que la dimisiĂłn de Toval abra una crisis en el PSOE de Málaga », El PaĂs, le
- (es) « Fallece Eduardo MartĂn Toval a los 76 años de un infarto en la Cala del Moral », La OpiniĂłn de Málaga,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).