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José Manuel García-Margallo

José Manuel García-Margallo y Marfil, né le à Madrid, est un homme politique espagnol, membre du Parti populaire (PP).

José Manuel García-Margallo
Illustration.
José Manuel García-Margallo, en .
Fonctions
Député européen
En fonction depuis le
(4 ans)
Élection 26 mai 2019
Législature 9e
Groupe politique PPE

(17 ans, 5 mois et 1 jour)
Élection 12 juin 1994
Réélection 13 juin 1999
13 juin 2004
7 juin 2009
Législature 4e, 5e, 6e et 7e
Ministre espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération

(4 ans, 10 mois et 13 jours)
Président du gouvernement Mariano Rajoy
Gouvernement Rajoy I
Prédécesseur Trinidad Jiménez
Successeur Alfonso Dastis
Député aux Cortes Generales

(3 ans, 4 mois et 21 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Alicante
Législature XIe et XIIe
Groupe politique Populaire

(7 ans, 11 mois et 18 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Valence
Législature IIIe, IVe et Ve
Groupe politique Populaire
Successeur Vicente Martínez-Pujalte

(5 ans, 4 mois et 13 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Melilla
Législature Constituante et Ire
Groupe politique Centriste
Biographie
Nom de naissance José Manuel García-Margallo y Marfil
Date de naissance
Lieu de naissance Madrid (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique UCD (1977-1982)
PDP (1982-1989)
PP (depuis 1989)
Diplômé de Université de Deusto
Université Harvard
Profession Fonctionnaire
Avocat

José Manuel García-Margallo
Ministres des Affaires étrangères d'Espagne

Comptant parmi les fondateurs de l'Union du centre démocratique, il a été secrétaire général de son groupe parlementaire au début des années 1980. Il rejoint ensuite le Parti démocrate populaire, qui intègre le PP en 1989, et est élu député européen en 1994. Dix-huit ans plus tard, Mariano Rajoy le choisit comme ministre des Affaires étrangères.

Biographie

Jeunesse, formation et carrière

En 1960, il rejoint les Jeunesses monarchistes espagnoles (JUME). Il termine ses études secondaires à Saint-Sébastien, en 1962, puis il intègre l'université de Deusto, où il obtient une licence trois ans plus tard. Ayant passé avec succès le concours d'inspecteur technicien fiscal de l'État en 1968, il suit l'International Tax Program de l'université Harvard en 1973, obtenant un Master of Laws en droit des sociétés et régulation du marché des valeurs.

Débuts politiques

En 1974, alors qu'il devient chef du service des Études et de la Programmation du secrétariat général technique du ministère des Finances, il participe à la création de la Fondation des études indépendantes (FEDISA), dirigée par Manuel Fraga, puis du premier Parti populaire (PP), aux côtés de José María de Areilza et Pío Cabanillas Gallas, en 1976. Dès l'année suivante, il fait partie des fondateurs de la nouvelle Union du centre démocratique (UCD), dont le PP est membre.

Député et cadre politique

Le , il est élu député de Melilla au Congrès des députés et le 1er septembre, il est nommé au poste de directeur général du Développement communautaire du ministère de la Culture[1]. Relevé de ses fonctions le [2], il est réélu au Congrès le 1er mars.

Le 8 novembre suivant, il est porté à la présidence de la commission des Pétitions, puis il devient, en 1981, secrétaire général du groupe parlementaire de l'UCD, et secrétaire à la Formation du parti l'année suivante[3]. Il n'est pas réélu aux élections du . Il est alors nommé rapporteur au tribunal économique administratif central.

Ayant quitté le parti centriste pour le Parti démocrate populaire (PDP), dont il est nommé secrétaire aux Études et aux Programmes, il devient député de province de Valence à l'occasion des élections du , sur la liste de la Coalition populaire (CP). Peu après, le PDP devient la Démocratie chrétienne (DC). Il en est désigné secrétaire aux Relations internationales. En 1989, la DC participe à la création du nouveau Parti populaire (PP), dont García-Margallo devient membre.

Il est alors réélu député de Valence et choisi comme porte-parole du groupe parlementaire à la commission de l'Économie, du Commerce et des Finances. Il est confirmé dans ces fonctions après le scrutin de 1993.

Carrière au Parlement européen

À l'occasion des élections européennes du , il est élu au Parlement européen, en vingt-sixième position sur la liste emmenée par Abel Matutes. Le , lors du renouvellement des postes à mi-mandat, il est nommé vice-président de la sous-commission des Affaires monétaires. Réélu le , à la vingt-cinquième place de la liste de Loyola de Palacio, il devient vice-président de la commission des Affaires économiques et monétaires en juillet, une fonction qu'il conserve en 2002.

Placé en vingt-deuxième position dans la liste de Jaime Mayor Oreja, il conserve son mandat le , ainsi que ses fonctions à la commission des Affaires économiques et monétaires. Après les élections du , pour lesquelles il était à la vingtième place de la liste encore conduite par Jaime Mayor Oreja, il reste vice-président de la commission et devient président de la délégation pour les Relations avec les pays de la Communauté andine des Nations.

Ministre de Rajoy

Le , José Manuel García-Margallo est nommé ministre des Affaires étrangères et de la Coopération dans le gouvernement de Mariano Rajoy[4]. Après sa prise de fonction, il affirme que les fonctions diplomatiques seront réservées aux diplomates, ajoutant que « des personnes exceptionnelles, en des circonstances exceptionnelles » pourraient toutefois être choisies[5]. Au début du mois de , il obtient que le secrétariat d'État à l'Amérique latine soit également compétent en matière de coopération internationale[6], contrairement à ce que Rajoy avait décidé deux semaines auparavant.

Il n'est pas renouvelé dans ses fonctions pour le deuxième gouvernement de Mariano Rajoy et quitte le ministère des Affaires étrangères le .

Candidat à la présidence du PP

Il annonce le qu'il est candidat à la présidence du Parti populaire dans le cadre du XIXe congrès. Deuxième à se déclarer après le député José Ramón García Hernández, il dit souhaiter que le conclave soit l'occasion d'une réflexion idéologique et programmatique pour le PP. Il appelle à une réforme de la Constitution et à la création d'un nouveau modèle économique qui garantisse le niveau des pensions et des salaires plus élevés[7]. Le lendemain, alors que la secrétaire générale María Dolores de Cospedal a fait savoir qu'elle postulait également à la direction du parti, il indique que cette candidature ne change rien à son projet et qu'il souhaite devenir le prochain président du gouvernement espagnol. Il refuse ainsi de former un front commun avec Cospedal contre leur adversaire commune, Soraya Sáenz de Santamaría[8].

Décorations

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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