Accueil🇫🇷Chercher

Répartition géographique du roumain

Le nombre total de locuteurs du roumain dans le monde est estimé à 28 millions par l’« Union latine »[1], alors que l’estimation d’Ethnologue, Languages of the World est de 23,6 millions[2].

Répartition des locuteurs de roumain langue maternelle par pays.

Sur ces 28 millions, le nombre de ceux dont c’est la langue maternelle serait de 24 millions. Les linguistes, mais pas forcément les statisticiens, comptent parmi les locuteurs de roumain les citoyens roumanophones de la république de Moldavie, dont la langue peut être indifféremment appelée « roumain » ou « moldave » selon que l’on se réfère à la déclaration d’indépendance et aux arrêts de la cour constitutionnelle de ce pays, ou bien à l’article 13 de sa constitution qui reprend la terminologie de l’ancienne Union soviétique. Pour leur part, beaucoup de linguistes de Roumanie incluent parmi les locuteurs du roumain les minorités appelées « Valaques » en Serbie et en Bulgarie, cet ethnonyme étant utilisé dans ces pays pour dénommer les Aroumains locuteurs de l’aroumain (vlaši), mais aussi les Roumains locuteurs du roumain (vlasi)[3].

On estime à 6,7 % des roumanophones ceux de la diaspora roumaine hors des pays limitrophes, mais leur nombre est difficile à estimer pour plusieurs raisons : une fois naturalisés, ils ne sont plus décomptés comme tels ; on ignore combien ont une double, voire triple citoyenneté (Roumaine-Moldave-pays d’accueil) là où celle-ci est permise ; parmi les immigrés décomptés comme Roumains, Moldaves, Serbes, Ukrainiens ou autres, tous ne sont pas roumanophones ; on ne sait pas combien d’entre eux sont établis définitivement dans ces pays et combien temporairement, et concernant ces derniers, on ignore combien sont comptés aussi bien dans les statistiques de Roumanie et de Moldavie, que dans celles des pays d’accueil, et combien ne figurent que d’un côté[4].

Répartition des locuteurs de roumain par pays

PaysNombre de personnesStatut des personnesAnnée
Drapeau de la Roumanie Roumanie17 176 544de langue maternelle roumaine2011[5]
Drapeau de la Moldavie Moldavie2 184 098se déclarant de langue maternelle roumaine[6]/ moldave[7]2014[8]
Drapeau de l'Italie Italiecitoyens de Roumanie[9] et de Moldavie[10]2022[11]
Drapeau de l'Espagne Espagne798 104citoyens de Roumanie2011[12]
Drapeau de l'Ukraine Ukraine327 703se déclarant de langue maternelle roumaine[13] / moldave[14]2001[15]
Drapeau d’Israël Israël250 000[16]citoyens israéliens de langue maternelle roumaine1993[17]
Drapeau de la Transnistrie Transnistrie135 956[18].enregistrés comme Moldaves2015[19]
Drapeau des États-Unis États-Unis d'Amérique154 625parlant roumain en famille2013[20]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne148 183citoyens de Roumanie[21] et de Moldavie[22] figurant dans le Registre central des étrangers2011[23]
Drapeau de la Russie Russie117 261locuteurs de roumain[24] / moldave[25]2010[26]
Drapeau du Canada Canada116 520connaissant le roumain2021[27]
Drapeau de l'Autriche Autriche91 271nées en Roumanie[28] et en Moldavie[29]2015[30]
Drapeau de la Serbie Serbie72 170de langue maternelle roumaine[31] et « valaque »[32]2011[33]
Drapeau de la Belgique Belgique65 768citoyens de Roumanie2015[34]
Drapeau de la Grèce Grèce56 915citoyens de Roumanie[35] et de Moldavie[36]2011[37]
Drapeau du Portugal Portugal31 505citoyens de Roumanie2014[38]
Drapeau de Chypre Chypre24 376citoyens de Roumanie2011[39]
Drapeau de l'Irlande Irlande21 416nées en Roumanie[40] et en Moldavie[41]2011[42]
Drapeau du Danemark Danemark18 828nées en Roumanie2015[43]
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas18 740originaires de Roumanie2014[44]
Drapeau de l'Australie Australie12 829[16]parlant roumain à la maison2021[45]
Drapeau de la Hongrie Hongrie13 886de langue maternelle roumaine2011[46]
Drapeau de la Suède Suède19 566citoyens de Roumanie2021[47]
Drapeau de la Norvège Norvège12 007citoyens de Roumanie2015[48]
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie6 412enregistrées comme Valaques[49], Roms de langue maternelle roumaine[50] et Roumains[51]2011[52]
Drapeau de la Croatie Croatie955de langue maternelle roumaine2011[53]
Drapeau de la Slovénie Slovénie122d’ethnie roumaine2002[54]

En dehors de la Russie et de l’Ukraine, dans les anciennes républiques soviétiques aussi il y a des roumanophones (dits moldaves) en relativement petit nombre. Ils sont arrivés surtout en tant que déportés dans la période stalinienne en Azerbaïdjan (1 400)[55], au Tadjikistan (580)[56] au Turkménistan (1560)[57], et surtout au Kazakhstan (33 000)[58].

On peut aussi prendre en compte les Boyash, Roms de langue maternelle roumaine, dont le nombre est impossible à préciser, puisqu’il n’est nulle part indiqué séparément de celui des autres Roms. Il y a des estimations dans certains pays, selon lesquelles il y en aurait 10 à 20 mille en Croatie[59], quelques milliers en Bulgarie[60] et quelques centaines en Slovaquie[61].

Statut du roumain

Langue officielle

Le roumain est langue officielle premièrement en Roumanie mais aussi dans d’autres pays.

En république de Moldavie également, le roumain est « langue de l’État », appelé moldave à l’époque soviétique. En 1991, la Déclaration d’indépendance de la République de Moldavie[62] l’appelle « roumain », puis la constitution adoptée en 1994 l’appelle « moldave »[63]. Le dernier en date (2013) des actes normatifs dans la matière l’appelle de nouveau « roumain »[64].

En Transnistrie, le moldave est langue officielle à côté du russe et de l’ukrainien[65].

Parmi d’autres langues minoritaires, le roumain aussi a le statut de « langue d’usage officiel » en Serbie, dans les localités où la proportion de roumanophones atteint les 15 %[66]. Ces localités sont énumérés dans un document du Secrétariat provincial pour l’éducation, les réglementations, l’administration et les minorités nationales – communautés nationales de Voïvodine[67]. Cependant, la langue maternelle des Roumains de la vallée du Timok a un autre statut.

Le roumain en Serbie (carte incluant le Kosovo) :
  • 1-5 %
  • 5-10 %
  • 10-15 %
  • 15-25 %
  • 25-35 %
  • au-dessus de 35 %
La langue roumaine en Voïvodine orientale
  • le roumain d’usage officiel dans toute la commune
  • le roumain d’usage officiel dans quelques communautés locales

Le roumain est également l’une des langues officielles de l’Union européenne et de l’Union latine, organisation des pays de langues romanes.

Langue minoritaire

Sans être officiel, dans certains pays voisins ou proches de la Roumanie, le roumain a un statut juridique, dans la mesure où il est une langue minoritaire reconnue. Ce sont les pays signataires de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires qui, dans la déclaration annexée à leur signature, ont mentionné le roumain[68].

En Ukraine, surtout dans les régions de Transcarpatie, Tchernivtsi (Bucovine) et d’Odessa, dans les localités à population majoritairement roumaine, le roumain aussi peut être utilisé dans les contacts avec les autorités. Il y a un enseignement, ainsi qu’une presse écrite et des émissions de radio et de télévision en roumain.

En Hongrie, le roumain et, séparément, l’idiome des Boyash, ont le statut de langues minoritaires. On enseigne en roumain aussi dans certains établissements[69], il y a des publications[70] et des émissions radio et de télévision en roumain. Après avoir été standardisé, l’idiome des Boyash est également enseigné[71].

En Croatie aussi, le « roumain boyash », comme on l’appelle officiellement, est une langue minoritaire reconnue.

En Serbie, l’idiome appelé « valaque » a le statut de langue minoritaire à côté du roumain.

La Bosnie-Herzégovine aussi a inscrit le roumain parmi ses langues minoritaires, mais il n’y a pas de données sur les locuteurs de cette langue dans ce pays.

Langue seconde et langue étrangère

D’après le site de l’Union latine, le roumain serait parlé par 4 millions de personnes en tant que langue seconde[1]. Parmi celles-ci il y a tout d’abord les citoyens de la Roumanie et de la Moldavie dont la langue maternelle est autre que le roumain. En Roumanie il peut s’agir de 2,9 millions de personnes. Selon les données du recensement de 1979 effectué dans la République socialiste soviétique moldave de l’époque, sur une population totale de 3 372 051 personnes[72], 4 %, c’est-à-dire 134 000 environ ont désigné le moldave comme leur langue seconde[73].

Il peut aussi y avoir des connaisseurs du roumain parmi les non roumanophones originaires d’autres pays qui ont vécu temporairement en Roumanie dans le passé, ou parmi ceux qui y vivent actuellement en tant qu’étudiants, employés, personnes d’affaries, etc. En 2011, 42 936 ressortissants de pays en dehors de l’UE (à part ceux de Moldavie), et en 2012, 42 953 ressortissants de l’UE figuraient dans les évidences des autorités roumaines[74].

Le roumain enseigné en tant que langue étrangère est présent dans de nombreux pays. Il y a des lectorats de roumain dans 49 établissements d’enseignement supérieur de 29 pays[75], où l’on enseigne le roumain à divers niveaux, activité coordonnée par l’Institut de la langue roumaine[76].

Lettres de l’alphabet roumain sur un clavier d'ordinateur.

L’Institut culturel roumain[77] aussi s’occupe de l’enseignement du roumain langue étrangère[78] dans le cadre de son réseau présent en Roumanie et dans d’autres pays.

Sur Internet

En Roumanie, l’utilisation d’Internet est en constante augmentation. En 2010 il était utilisé par 35,5 % de la population et le nombre de sites avec le nom de domaine .ro était supérieur à 500 000. Le coefficient qui représente la place du roumain sur Internet était de 0,62 en 2007, ce qui est peu par comparaison à celui de l’anglais (4,44), du français (2,24) ou de l’italien (2,93), mais parmi les langues romanes, seul le roumain a marqué une augmentation entre 2005 et 2007[79]. Entre 2006 et 2016, le pourcentage d'internautes en Roumanie est passé de 24,7 % à 59,5 %, en Moldavie, il est passé de 19,6 % à 71 %[80].

Notes et références

  1. Site de l’Union Latine, page Le roumain (consulté le 24 mai 2017).
  2. (en) Site d’Ethnologue, page Roumain (consulté le 24 mai 2017).
  3. Dimitrie Drăghicescu, Les Roumains de Serbie (en français), Paris 1919, cité sur et Демократски покрет Румуна Србије, Demokratski pokret Rumuna Srbije.
  4. Estimation de l'Union latine (ro) .
  5. (ro) Institutul Național de Statistică. Recensământul populației și al locuințelor. Rezultate (Recensement de la population et des habitations. Résultats). Tab10. Populaţia stabilă după limba maternă – judeţe, municipii, oraşe, comune (Tableau 10. La population stable selon la langue maternelle – départements, villes, communes rurales) (consulté le 24 mai 2017).
  6. 558 506 personnes.
  7. 1 544 119 personnes.
  8. (ro) Biroul Național de Statistică, Rezultatele Recensămîntului Populației și al Locuințelor 2014. Caracteristici – Populație 1 (populația pe raioane, sexe, vârste, etnie, limba maternă, limba vorbită) (Résultats du recensement de la population et des habitations – 2014 Caractéristiques – Population 1 (la population par districts, sexes, âges, ethnies, langue maternelle, langue parlée). Tableau 13. – Structura populației după limba maternă, în profil teritorial, în 2014 (Structure de la population selon la langue maternelle, en 2014) (consulté le 24 mai 2017).
  9. 1 083 771 personnes.
  10. 114 914 personnes, peut-être pas toutes roumanophones en famile.
  11. (it) I.Stat, Stranieri residenti al 1° gennaio – Cittadinanza (Étrangers résidents le 1er janvier – Citoyenneté) (consulté le 14 février 2023).
  12. (en) Instituto Nacional de Estadística, Population and Housing Censuses 2011 (Recensement de la population et des habitations – 2011), 2012, p. 8 (consulté le 24 mai 2017).
  13. 142 671 personnes.
  14. 185 032 personnes.
  15. (en) Derjavny komitet statistiki Ukraïny, Distribution of the population of Ukraine's regions by native language (Répartition de la population de l’Ukraine par régions et par langues maternelles) (consulté le 24 mai 2017).
  16. Estimation.
  17. (en) Statistical Abstract of Israel, 1993, cité par Ethnologue, page Romanian (consulté le 24 mai 2017).
  18. Résultat donné sous la forme 28,6 % de la population totale de 475 373
  19. (ru) Recensement de 1915 (consulté le 14 février 2023).
  20. (en) U.S. Census Bureau, Detailed Languages Spoken at Home and Ability to Speak English for the Population 5 Years and Over: 2009-2013, tableau Detailed Languages Spoken at Home and Ability to Speak English for the Population 5 Years and Over for United States: 2009-2013 (Langues détaillées parlées en famille et habilité de parler l’anglais pour la population des États-Unis âgée de 5 ans et plus : 2009-2013) (consulté le 24 mai 2017).
  21. 137 965 personnes.
  22. 10 218 personnes.
  23. (de) Statistisches Bundesamt Deutschland, Ausländische Bevölkerung nach Zensus und Ausländerzentralregister (AZR) (La population étrangère selon le recensement et le Registre central des étrangers], Wiesbaden, 2014, p. 3-4 (consulté le 24 mai 2017).
  24. 96 061 personnes.
  25. 21 201 personnes.
  26. (ru) Fédéralnaïa sloujba gosudarstvennoï statistiki, 5. Владение языками населением Российской Федерации (Maîtrise des langues par la population de la fédération de Russie), p. 143 (consulté le 24 mai 2017).
  27. Statistique Canada, Recensement de 2021 : Connaissance des langues (consulté le 19 février 2023).
  28. 271 personnes.
  29. 2 167 personnes.
  30. (de) Statistik Austria, La population le 1/01/2015 selon les pays de naissance et les Länder (consulté le 24 mai 2017).
  31. 29 075 personnes.
  32. 43 095 personnes.
  33. (sr) Republički zavod za statistiku, Попис становништва, домаћинстава и станова 2011. године у Републици Србији. Књига 4: Вероисповест, матерњи језик и национална припадност (Recensement de la population et des habitations de 2011 en République de Serbie. Livre 4 : Religion, langue maternelle et appartenance ethnique), 2013, p. 16 (consulté le 14 février 2023).
  34. Statistics Belgium, Population par nationalité et par sexe 2015 (consulté le 24 mai 2017).
  35. 46 524 personnes.
  36. 10 391 personnes.
  37. (en) Hellenic Statistical Authority, 2011 Population and Housing Census (Recensement de la population et des habitations – 2011), Pirée, 2014, p. 9 (consulté le 24 mai 2017).
  38. (pt) Serviço de Estrangeiros e Fronteiras, Relatório de Imigração, Fronteiras e Asilo (Rapport sur l’immigation, les frontières et l’asile), 2014, p. 10 (consulté le 24 mai 2017).
  39. (en) Statistical Service, Preliminary Results of the Census of Population, 2011 (Résultats préliminaires du recensement de la population – 2011) (consulté le 24 mai 2017).
  40. 17 995 personnes.
  41. 3 421 personnes.
  42. (en) Central Statistics Office, Population Usually Resident and Present in the State by Age Group, Sex, Birthplace and CensusYear (La population résidente et présente d’habitude dans l’État par groupe d’âge, lieu de naissance et année de recensement) (consulté le 24 mai 2017).
  43. (da) Udlændingestyrelsen (Office de l’immigration), Tal og fakta på udlændingeområdet 2014 (Chiffres et faits sur l’immigration – 2014), Copenhague, 2015, p. 77 (consulté le 24 mai 2017).
  44. (en) Centraal Bureau voor de Statistiik, Population; sex, age, origin and generation, 1 January (La population : sexe, âge, origine et génération au 1er janvier) (consulté le 24 mai 2017).
  45. (en) Australian Bureau of Statistics, Language spoken at home (Langue parlée à la maison)'] (consulté le 14 février 2023).
  46. (hu) Csordás, Gábor, 2011. Népszámlálás. 9. Nemzetiségi adatok [« Recensement de 2011. 9. Données sur les ethnies »], Budapest, Központi Statisztikai Hivatal, 2014, p. 18 (consulté le 24 mai 2017).
  47. (en) Statistiska Centralbyrån, Foreign citizens by country of citizenship, age and sex (Citoyens étrangers par citoyenneté, âge et sexe) (consulté le 14 février 2023).
  48. (en) Statistisk sentralbyrå, Population and population changes, 1 January 2015 (La population et changements dans la population, 1er janvier 2015) (consulté le 24 mai 2017).
  49. 3 684 personnes.
  50. 1 837 personnes.
  51. 891 personnes.
  52. (en) Natsionalen statistitcheski institut, 2011 Population Census (Recensement de la population de 2011), p. 23 (consulté le 24 mai 2017).
  53. (hr) Državni zavod za statistiku, Stanovništvo prema materinskom jeziku po gradovima/općinama, popis 2011 (La population par langues maternelles, par villes/communes rurales – recensement de 2011) (consulté le 24 mai 2017).
  54. (en) Statistični urad Republike Slovenije, Popis 2002. Population by ethnic affiliation, Slovenia, Census 1953, 1961, 1971, 1981, 1991 and 2002 (La population par ethnies en Slovénie, recensements de 1953, 1961, 1971, 1981, 1991 et 2002) (consulté le 24 mai 2017).
  55. Ethnologue, page Azerbaïdjan (consulté le 24 mai 2017).
  56. Ethnologue, page Tadjikistan (consulté le 24 mai 2017).
  57. Ethnologue, page Turkménistan (consulté le 24 mai 2017).
  58. Ethnologue, page Kazakhstan (consulté le 24 mai 2017).
  59. Radosavljević 2011, p. 51.
  60. Pamporov 2004, cité par Șerban 2011, p. 26.
  61. Ágocs 2003, p. 41.
  62. (ro) Loi no 691 du 27/08.1991 concernant la Déclaration d’indépendance de la République de Moldavie (consulté le 24 mai 2017).
  63. (ro) Constitution de la République de Moldavie, article 13 (consulté le 24 mai 2017).
  64. (ro) Arrêt concernant l’interprétation de l’art. 13(1) de la Constitution en corrélation avec le Préambule de la Constitution et la Déclaration d’indépendance de la République de Moldavie, p. 24, de la Cour constitutionnelle (consulté le 14 février 2023).
  65. Cf. (ru) Constitution de 2006, article 12 (consulté le 24 mai 2017).
  66. Cf. la (sr) Loi concernant l’usage officiel des langues et des graphies de 2005, chapitre 3, article 11 (consulté le 24 mai 2017).
  67. (sr) Langues et graphies d’usage officiel dans les statuts des villes et communes sur le territoire de la P. A. de Voïvodine (consulté le 24 mai 2017).
  68. (en) States Parties to the European Charter for Regional or Minority Languages and their regional or minority languages (États parties à la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires) (consulté le 14 février 2023).
  69. Par exemple au lycée Nicolae-Bălcescu de Gyula ((ro), (hu) site du lycée) (consulté le 24 mai 2017).
  70. Par exemple l’hebdomadaire Foaia românească (consulté le 24 mai 2017).
  71. Pálmainé Orsós 2006, p. 102 et 107.
  72. (ro) Biroul Național de Statistică, Populaţia la recensămintele din anii 1959, 1970, 1979, 1989 şi 2004 (La population aux recensements de 1959, 1970, 1979, 1989 et 2004) (consulté le 24 mai 2017).
  73. (en) Fedor, Helen (dir.), Moldova: A Country Study [« Moldavie, une étude de pays »], GPO (Bureau d'impression du gouvernement des États-Unis), pour la Bibliothèque du Congrès, Washington, 1995, chapitre « Language, religion and culture », sous-chapitre « Language » (consulté le 24 mai 2017).
  74. (ro) Inspectoratul General pentru Imigrări (Inspectorat général pour les immigrations), Buletin statistic în domeniul imigrației şi azilului [« Bulletin statistique dans le domaine de l’immigration et de l’asile »], 2012, p. 8-10 (consulté le 24 mai 2017).
  75. (ro) Lectorats dans l’année académique 2015-2016 (consulté le 24 mai 2017).
  76. (ro) Site de l’Institut de la langue roumaine (consulté le 24 mai 2017).
  77. (ro) Site de l’Institut culturel roumain (consulté le 24 mai 2017).
  78. (ro) Cours offerts par l’Institut culturel roumain (consulté le 24 mai 2017).
  79. Trandabăț 2011, p. 56.
  80. (en) , Percentage of Individuals using the Internet, Union internationale des télécommunications.

Sources bibliographiques

  • (sk) Ágocs, Attila, « Sociálna identifikácia Bajášov na Slovensku »] [« Identification sociale des Boyash en Slovaquie », Etnologické rozpravy, no 2, 2003, p. 41-53 (consulté le )
  • (hu) Pálmainé Orsós, Anna, Nyelvi helyzet, nyelvoktatás, nyelvtanárképzés. Vizsgálatok és gondolatok a beás nyelv megőrzésének lehetőségeiről [« Situation de la langue, enseignement de la langue, formation des professeurs de langue. Recherches et idées sur les possibiliés de préserver la langue boyash »], Thèse de doctorat, Université de Pécs, 2006 (consulté le )
  • (bg) Pamporov, Aleksej, Romskoto semejstvo. Aspekti na vsekidnevieto [« La famille rom. Aspects du quotidien »], Sofia, Effekt, 2004
  • (ro) Radosavljević, Petar, « Privire de ansamblu asupra graiurilor băieșești din Croația » [« Vue d’ensemble sur les parlers boyash de Croatie »], Piramida, no 2, p. 50-59 (consulté le )
  • (ro) Șerban, Stelu, « Politică și etnicitate. Rudarii din Varna, Bulgaria » [« Politique et ethnicité. Les Rudari de Varna, Bulgarie »], Piramida, no 2, p. 26-41 (consulté le )
  • (en), (ro) Trandabăț, Diana et al. The Romanian Language in the Digital Age [« La langue roumaine dans l’âge numérique »], Springer, 2011 (consulté le )
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.