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Projet Osisko

Le projet Osisko[1] - [2] - [3] ou projet Canadian Malartic est un projet de mine aurifère à ciel ouvert situé dans la ville de Malartic, dans la région administrative de l'Abitibi-Témiscamingue au Québec et qui est devenue en 2011 l'une des plus grandes au Canada. La mine est sous la gestion de la Corporation minière Osisko (Osisko Mining Corporation), une société de développement minier basée à Montréal, Québec[1]. Il s'agit d'un des 20 sites les plus prometteurs au monde pour une compagnie[4].

En , le gisement « Canadian Malartic » mesuré est estimé à 11,2 millions d'onces d'or ou 348 tonnes d'or[5].

Les ressources mesurées comme telles sont de 9,17 millions d'onces[5], soit une valeur d'environ 14.6 milliards de dollars canadiens[6] - [7] avec environ 1 600 $ US l'once d'or sur les marchés (gold markets) en et des coûts d'exploitation de 319 $ US l'once, se situant dans le plus bas quartile parmi les producteurs d'or mondiaux[1]. La compagnie Canadian Malartic, au premier trimestre 2010, fait état d'une production de plus de 600 000 onces d'or par année sur une durée d'exploitation de plus de 12,2 ans (taux d'usinage de 55 000 tonnes par jour)[1]. Ses actions sont transigées à la bourse de Toronto sous le symbole « OSK » ainsi que sur la Deutsche Börse sous le symbole « EWX ».

Description

Projet Osisko en 3D autour des années 2025
31,1 g ou une once d'or vaut environ 1 800 $ US (octobre 2011)
Exemple de mine à ciel ouvert

La fosse sera au terme de son exploitation de deux kilomètres de longueur sur 780 mètres de large et d'une profondeur de 380 mètres. Pour l'exécution du projet, un cinquième de la ville a été déplacée, soit 500 à 600 personnes sur une population totale de 3 592 hab. (2005), soit 205 maisons et 6 édifices publics relocalisées dans un nouveau secteur dans la partie nord de la ville[8].

Géologie régionale

Le gisement aurifère, qui s'étend d'est en ouest sur km, est situé sur la faille de Cadillac, une anomalie géologique du Québec qui tire son nom du canton de Cadillac où elle fut découverte. D'un point de vue géologique, le gisement Canadian Malartic se trouve au sud de la zone de faille Cadillac-Larder Lake, dans la sous-province du Pontiac, Province du Supérieur. Longue d'environ 320 km, la faille est très riche en gisements d'or, de cuivre, de zinc, de nickel et autres métaux non ferreux[1].

De type porphyre à or, le gisement se présente, selon les géologues d'Osisko, « sous forme d'un halo continu de disséminations d'or fin natif avec 1-3 % de pyrite à l'intérieur des sédiments clastiques altérés du Groupe de Pontiac (turbidites, grauwackes, mudstones et un peu de siltstones) qui recouvrent une intrusion dioritique porphyrique épizonale. La minéralisation se retrouve également dans les parties supérieures du porphyre. L'altération, à la fois dans le porphyre et les métasédiments, consiste en biotitefeldspath potassiquecarbonate (altération potassique) à laquelle se surimpose une silicification de remplacement à grains fins. Les zones hautement silicifiées (« cherts ») sont fréquemment bréchifiées. Des veines tardives, de texture grossière, composées de quartz – feldspath – muscovite recoupent et causent de l'hématisation dans le porphyre des mines Canadian Malartic et Sladen Malartic. Ces veines remobilisent l'or pour produire localement des minéralisations filoniennes (stockwerks) de haute teneur (> 10 g/t Au) présentant de l'or visible. »[1]

Historique

Première exploitation du gisement

Le gisement Canadian Malartic a été découvert en 1926. Le développement souterrain a commencé en 1928 et l'exploitation a débuté en 1935. Après avoir produit 1 076 000 onces d'or à partir de 9,93 millions de tonnes de minerai, la mine a terminé ses opérations en 1965[1]. Canadian Malartic, Sladen Malartic et East Malartic ont été les principaux producteurs indépendants d'or dans la municipalité entre 1935 et 1983 avec une production totale d'environ 4,22 millions d'onces d'or[9].

Après la fermeture de la mine, il n'y a aucune activité sur la propriété jusqu'à son achat par Lac Minerals en 1979. De 1980 à 1988, le programme d'exploration de Lac Minerals définissent cinq zones aurifères près de la surface et indique une minéralisation non réfractaire et un taux de récupération de l'or de 86 à 90 % en utilisant le procédé conventionnel de cyanuration de l'or. Quand Barrick Gold fait l'acquisition de Lac Minerals au début des années 1990, tous les projets sont en suspens jusqu'en 2003, date de la vente du gisement à Mines McWatters. Cette dernière fait faillite en 2004, et à la fin de 2004, la compagnie Osisko l'achète. Le gisement Canadian Malartic qui appartient désormais à Osisko, seul dépôt aurifère souterrain à fort tonnage du Québec, a été l'objet d'une exploitation par la méthode de chantiers en longs trous jusqu'à une profondeur de 350 mètres et limitée aux zones minéralisées de hautes teneurs (> 3g/t Au,)[1].

Osisko: nouvel acquéreur

En , Osisko a acquis la propriété Canadian Malartic et initie en , une compilation détaillée de l'importante base de données historiques qui contient des données provenant de plus de 5 000 forages de surface et souterrains. Le programme de forage d'Osisko a débuté en sur la propriété et plus de 750 000 mètres de forage y ont été forés à ce jour[1].

Préparatifs à l'exploitation

En , une première consultation à l'église de Malartic est organisée sur le projet Osisko, l'animatrice du débat est Madame Hélène Thibault[10], commissaire d'école et directrice générale du Conseil local de développement de la ville de Malartic. Environ 350 personnes sont présentes.

En , c'est-à-dire un an plus tard, Hélène Thibault devient à la fois directrice des communications de la compagnie Osisko et présidente de groupe de consultation de la ville. Jacques Saucier, un habitant de la ville de Malartic s'interrogea sur la transparence du groupe de consultation. Ce fut selon ces dires, « l'élément déclencheur » pour la mise en place du Comité de Vigilance de Malartic[11]. Deux mois plus tard, en , à l'École secondaire Le Tremplin de Malartic, 75 personnes se présentent à la première réunion du Comité de Vigilance de Malartic et le fonde officiellement avec un noyau de 15 personnes. Selon Jacques Saucier, élu président, le Comité se donne pour objectif d'interpeller le groupe de consultation de la compagnie, vérifier le niveau de qualité des informations émises par la compagnie Osisko et de surveiller le groupe de consultation qui est composé de deux conseillers municipaux de la ville de Malartic, de deux employés de la compagnie et de trois citoyens issus du secteur relocalisé[11].

En , présidé par Gaétan Gilbert, aussi dirigeant de la compagnie Avionnerie Val-D'Or[12], la commission scolaire de l'Or et des Bois accepte que la compagnie paye tous les frais d'inscriptions scolaires aux enfants malarticois du niveau primaire et secondaire[13].

En , M. Sean Roosen, président et chef de la direction du projet depuis 2003, fait distribuer une dinde[14] à chaque famille de Malartic et en même temps un sondage de la compagnie prend le pouls de la population sur son projet[4]. Jude Boucher, un conseiller municipal de Malartic, en 2008 devient le directeur de la santé et sécurité d'Osisko.

En , l'ancien maire de Malartic, Fernand Carpentier accepte de créer le Fonds d'Essor Malartic-Osisko (FEMO), un organisme à but non lucratif voué au développement durable de Malartic, dans lequel la compagnie Osisko verse en actions de la compagnie à la ville, la somme de 1,5 million $, en plus d'une somme de 150 000 $ qui sera renouvelée annuellement[15]. Cela correspond à environ 0,04 % de la valeur totale du gisement exploitable[5]. Sur chaque 10 000 $ que la mine exploitera, la ville de Malartic recevra environ 4 dollars sur 20 ans en incluant les 1,5 million $ en actions (300 000). Ce sont les seules redevances que recevra la communauté malarticoise. Selon MiningWatch Canada, le Québec figure dernier de peloton en matière de redevances minières, derrière la Saskatchewan et la Colombie-Britannique qui appliquent une redevance « plancher » sur la valeur produite[16].

En , le maire de Malartic, Fernand Carpentier démissionne prématurément de son poste et déménage dans la municipalité voisine de Rivière-Héva[17].

Le , après avoir reçu les autorisations et permis du gouvernement du Québec, Osisko a entrepris la construction de la mine à ciel ouvert « Canadian Malartic[1] ».

Une expropriation

En , Ken Massé, ancien conseiller municipal[18], reste le dernier citoyen de la municipalité à toujours posséder un terrain dans le quartier sud de la ville. Contrairement aux 205 autres ex-propriétaires du quartier, la compagnie Osisko n'avait toujours pas réussi à s'entendre avec lui au sujet de l'achat du terrain et de la maison[19]. Une offre de 350 000$ sera refusée par le propriétaire même si la Cour supérieure du Québec a donné la permission à la minière de procéder à l'expropriation de la propriété[20]. En effet, à l'opposé des États-Unis où le sous-sol est une propriété privée, au Canada, la loi sur les mines[21] permet à une compagnie d'exproprier et d'exploiter un gisement selon ses propres conditions et compensations[22].Bryan Coates, vice-président aux finances d'Osisko affirme avoir « vraiment tout essayé. Malheureusement, la stratégie de la famille Massé ne nous a pas laissé d'autre option que le recours judiciaire[23] ». Osisko a déménagé au total 138 maisons sur 205 du secteur sud de Malartic vers le quartier nord, les autres ont été détruites.

Exploitation du gisement

En , la minière a reçu un avis d'infraction par les inspecteurs du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec pour avoir enfreint la Loi sur la qualité de l'environnement[24] en effectuant des travaux sans avoir reçu d'autorisation. La compagnie a dit que c'était un « malentendu » sans pour autant contester ledit avis[25].

Impacts

Impacts socio-économiques

Montants par tonne d'or produite

« L'industrie minière de l'Abitibi-Témiscamingue fournit approximativement 69 % de l'or, 64 % du cuivre et 20 % de la production minière totale du Québec. Les investissements miniers en région représentent près du tiers de ceux effectués au Québec et les dépenses d'exploration et de mise en valeur, 44 % du total québécois. Le secteur des mines ainsi que les industries de services relatifs à l'exploration et à l'extraction généraient quelque 4 500 emplois directs en Abitibi-Témiscamingue en 2004. Les retombées de l'exploration et de l'exploitation des mines représentent 7 % de la main-d'œuvre régionale, c'est-à-dire un peu plus d'un emploi sur 14[26]. »

À Malartic, près de 15 % des travailleurs exercent un métier qui sera sollicité dans le cadre de la construction des installations minières.
« OSISKO prévoit une exploitation dont le cycle de vie s'étalera sur 15 ans avec un budget annuel de 165 M$ (soit 2.47 milliards de dollars). Les retombées économiques annuelles totales au Québec découlant des dépenses de fonctionnement sont estimées à 96 M$. Une très forte proportion de ces dépenses serait réalisée dans la région immédiate du site. Au chapitre de l'emploi, 349 des 392 emplois directs prévus en exploitation seront occupés par des personnes habitant Malartic ou la région environnante. De plus, on estime que près des deux tiers des emplois indirects, soit 331 années-personnes, proviendront de résidents de la région[26]. »

Revendications autochtones

Selon la coalition « Pour que le Québec ait meilleure mine ! »[27], la non consultation des Premières Nations par la Corporation minière Osisko, ni le gouvernement du Québec est une lacune qui contrevient non seulement au devoir de consultation (et possiblement d'accommodation) prescrit par les récentes décisions de la Cour suprême du Canada, mais également au Protocole de consultation de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador[28],

Le Conseil Tribal de la Nation Algonquine Anishinabeg[29] soutient que le gouvernement du Québec devrait exiger au préalable de la compagnie Osisko qu'elle respecte les droits des Algonquins[30]. Le Conseil tribal, à travers son Chef Lucien Wabanonik, reproche à Québec de faire fi des décisions prises par la Cour à propos du titre aborigène[31]. En effet, la Cour suprême du Canada a statué sur l'obligation qu'a la Couronne de consulter les groupes d'Autochtones concernés, en précisant que la consultation « doit être menée de bonne foi, dans l'intention de tenir compte réellement des préoccupations des peuples autochtones dont les terres sont en jeu[32] ». Dans le même arrêt de l'article 35, la Cour clarifie davantage certains aspects de la relation fiduciaire entre la Couronne et les Autochtones : « la Couronne a l'obligation morale, sinon légale, d'entamer et de mener [des] négociations de bonne foi[32] » avec les peuples autochtones.

Steeve Mathias, chef de Winneway qui est un Établissement dans la MRC du Témiscamingue, soutien que 75 membres de sa communauté qui vivent à Malartic n'ont ni été consultés sur le projet et ne recevront aucune « richesse qui seront extraites » selon ses propos[8].

Prix et dons

En 2009, la minière Osisko a reçu plusieurs prix dont celui de prospecteur de l'année au Canada et au Québec[8]. Osisko Mining Corporation et M. Robert Wares, vice-président directeur, chef de l'exploitation et fondateur d'Osisko, ont fait un don commun d'actions ordinaires à l'Université McGill, l'une des deux universités à Montréal offrant une instruction en langue anglaise, d'une valeur d'environ 4,1 millions de dollars[33] - [1].

Notes et références

  1. site officiel de Corporation Minière Osisko
  2. Le projet Osisko est l'usage courant en français ou projet Canadian Malartic, détenu à 100 % par Osisko Mining Corporation, englobe les ressources du gisement Canadian Malartic et du gîte Barnat Sud, ainsi que des ressources supplémentaires définies grâce aux travaux de forage en cours à l'intérieur et immédiatement au sud-est des tracés de fosse utilisés pour les estimations précédentes.
  3. Osisko signifie « rat musqué » en langue algonquine. Commission de toponymie du Québec
  4. Malartic: une situation insensée et inacceptable (SOLIDARITÉ AVEC ÉCOSOCIÉTÉ combat pour le droit à l'information)
  5. Article à la page 20 sur le journal la Frontière parue le 18 décembre 2009
  6. Au cours du mois d'octobre 2011, le cours est d'environ 1 600 $ US l'once d'or (une once d'or pèse 31.103 grammes) et de $ US = 1,02 $ CAD
  7. Live Gold Fixing Price
  8. L'Écho abitibien. Québec exploration 2009. Pages thématiques
  9. Ce chiffre exclut la mine Barnat qui, bien que faisant partie du camp minier Malartic, consistait en un gisement séparé localisé au sein de la faille de Cadillac.
  10. Site officiel de la ville de Malartic
  11. Entrevue de Jacques Saucier réalisée par Philippe Marquis, agent sociopolitique du Regroupement d'éducation populaire de l'Abitibi-Témiscamingue (REPAT) et conseiller à la ville de Rouyn-Noranda.
  12. Subventions : Avionnerie Val-d'Or espère 900 000 $ de plus.
  13. CSOB : Commission scolaire de l'Or-et-des-Bois. Tous les aspects de la formation dans le territoire couvert par la commission.
  14. La nouvelle ruée vers l'or de Sébastien Ménard. Le Journal de Montréal.
  15. FEMO 11 mars 2008 OSISKO CRÉE ET FINANCE UN FONDS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE POUR LA VILLE DE MALARTIC
  16. Pour que le Québec ait meilleure mine! revient à la charge : On exige une redevance « plancher » par Mathieu Proulx, publié le 24 octobre 2011 sur La Frontière. Le représentant de Nature Québec, Christian Simard a mentionné que « M. Bachand doit cesser de se cacher derrière les études de l'Institut Fraser et de PricewaterhouseCoopers, tous deux directement liées aux intérêts miniers et financiers », a dénoncé M. Simard.
  17. Malartic : Le maire démissionne
  18. Lettre de Ken Massé le 4 août 2009 dans le Devoir
  19. Ken Massé ne lâchera pas prise
  20. Osisko a raison du dernier récalcitrant à Malartic
  21. Loi des mines
  22. Réforme en profondeur de la Loi sur les mines du Québec. En effet, la Loi sur les mines encourage les détenteurs de claim à obtenir une entente à l'amiable avec les propriétaires fonciers, avant de se lancer dans les travaux d'exploration ou d'exploitation. Toutefois, cette démarche n'est pas obligatoire, et, à défaut d'entente, les promoteurs miniers peuvent recourir à la procédure d'expropriation pure et simple des propriétaires. Et cela sans que la Loi sur les mines ne mentionne ni ne spécifie la nécessité d'un processus de médiation, d'une aide juridique et technique pour les individus et les collectivités affectés, ou d'une compensation. Qui plus est, ce droit d'expropriation peut s'étendre aux terres attenantes à celles faisant l'objet du bail minier.
  23. Projet Osisko: l'ultime opposant doit rendre les armes
  24. Loi sur la qualité de l'environnement
  25. Projet aurifère de Malartic - La minière Osisko reçoit un avis d'infraction sur le Devoir.
  26. Genivar et OSISKO, Résumé de l'étude d'impact sur l'environnement, op.cit., page 48.
  27. Site officiel. La coalition a pour mission d'engager le Québec dans une réforme en profondeur de l'exploration et de l'exploitation de ses ressources minérales afin de permettre le développement futur du secteur tout en assurant une protection accrue de l'environnement et de la qualité de vie des citoyens.
  28. Pour un développement responsable de nos ressources : Non aux méga mines à ciel ouvert. OUI aux mines souterraines. OUI à la 2e/3e transformation. OUI à la conservation et aux redevances pour les générations futures. Mémoire présenté par la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine! Partie II de II (complément au mémoire du 14 avril)
  29. Site officiel du Conseil Tribal de la Nation Algonquine Anishinabeg
  30. Les Algonquins veulent être de la partie Lucien Wabanonik, grand Chef de la nation algonquine explique « Premièrement, le respect de nos droits. Ce genre de chose là doit être discuté à un autre niveau [...] Pour nous, c'est certain que l'employabilité, les opportunités d'affaires, tous ces éléments-là au niveau économique, je pense qu'ils sont très intéressants pour nos jeunes, parce que vous comprendrez que nos jeunes représentent au moins 75 % de nos communautés, alors c'est très important »
  31. Mine Osisko: les Algonquins dénoncent Québec Publié le 23 juillet 2009 sur le journal La Frontière.
  32. LE RAPPORT DE FIDUCIAIRE ENTRE LA COURONNE ET LES PEUPLES AUTOCHTONES Division du droit et du gouvernement Le 10 août 2000. Révisé le 18 décembre 2002.
  33. À savoir 250 000 actions personnelles de M. Wares et 250 000 actions non émises d'Osisko (site officiel de Corporation Minière Osisko)

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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