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Barrick Gold

Barrick Gold Corporation (appelée Société aurifère Barrick sur SEDAR[2]) est une entreprise canadienne d'exploitation et de développement de sites miniers (or, argent, cuivre) dont le siège social est situé à Toronto, Ontario.

La société occupait jusqu'en 2018 la place de numéro un mondial dans l'extraction minière de l'or, devant l'américaine Newmont Mining et les sud-africaines Goldfields et AngloGold Ashanti[3].

En 2019, Newmont Mining fusionne avec Goldcorp, le groupe Newmont Goldcorp devenant le leader de son secteur.

L'entreprise exploite différents sites aux États-Unis, au Canada, en Australie, au Pérou, au Chili, en Argentine et en Tanzanie.

Historique

La mine de Barrick Ă  Hemlo, Ontario, Canada

En 2003, elle a produit 5,5 millions d'onces troy (170 000 kg) d'or Ă  un coĂ»t moyen de 189 dollars amĂ©ricains par once troy (environ $ par g). Au 31 dĂ©cembre 2003, elle affirme avoir une rĂ©serve d'or de 86 millions d'onces troy (2 700 000 kg).

Près du tiers de cette production vient du site de Goldstrike Property, situé à 60 km au nord-ouest d'Elko, dans le Nevada, exploité à ciel ouvert (mine Betze-Post) et souterrainement (mines de Meikle et Rodeo), qui a produit 58,2 tonnes d'or en 2005[3].

En octobre 2005, elle a fait une OPA de 9,2 milliards de dollars américains sur l'une de ses rivales : Placer Dome, autre entreprise canadienne. En décembre 2005, elle a bonifié son offre, qui passe à 12,1 milliards de dollars canadiens. Placer Dome a accepté cette dernière offre[4].

Le 20 janvier 2006, elle a obtenu le contrĂ´le de Placer Dome, devenant ainsi le premier producteur mondial d'or[5].

Le 12 mai 2006, elle vend quatre mines de Placer Dome à Goldcorp pour la somme de 1,6 milliard dollars américains[6].

En janvier 2009, elle fait l'objet d'un litige devant une cour de justice américaine : des groupes autochtones s'opposent à l'exploitation d'un site aurifère, le projet Cortez Hills, situé dans le nord-est du Nevada[7].

Les principaux sites miniers aurifères dans le monde en 2007, avec leurs propriétaires :

Depuis 2011, Barrick Gold tente de faire annuler une loi sur la protection des glaciers en Argentine[8].

Le 6 avril 2017, Barrick Gold vend 50% d'une mine aurifère en Argentine au groupe chinois Shandong Gold Group (en)[9].

En septembre 2018, Barrick Gold annonce l'acquisition de Randgold Resources pour 6,5 milliards de dollars, en Ă©change d'actions[10].

Principaux actionnaires

Au 16 février 2020[11]:

Capital Research & Management 5,60 %
Van Eck Associates 4,78 %
Fidelity Management & Research 4,72 %
BlackRock Investment Management 3,19 %
Fidelity (Canada) Asset Management 3,05 %
First Eagle Investment Management 2,70 %
The Vanguard Group 2,67 %
Flossbach von Storch 2,60 %
Capital Research & Management WI. 2,33 %
Boston Partners Global Investors. 1,97 %

Critiques et atteintes Ă  l'environnement

La compagnie est accusée de pratiques douteuses en ce qui concerne l'environnement. Par exemple, elle aura probablement recours au cyanure pour extraire de l'or au lac Cowal; elle prévoit d'excaver des glaciers constitués d'eau relativement pure à Pascua Lama au Chili et elle a déversé, en 2004 et en 2005, au moins sept tonnes de mercure dans une mine près de la ville de Kalgoorlie-Boulder en Australie.

Elle a subi une poursuite judiciaire pour avoir, semble-t-il, manipulé le prix de l'or.

En avril 2008, Barrick Gold a mis en demeure Les Éditions Écosociété et les trois auteurs - Alain Deneault, Delphine Abadie et William Sacher - du livre Noir Canada, Pillage, corruption et criminalité en Afrique[12], et a entamé une poursuite-bâillon en dommages et intérêts (5 millions $ pour dommages moraux compensatoires et un million à titre de dommages punitifs) au mois de mai, après que ces derniers eurent décidé de publier leur ouvrage quand même[13]. Le montant de la poursuite en diffamation est alors monté à 11 millions $, ce qui a obligé la maison d'édition à retirer le livre ; cette affaire « a contribué à l'adoption d'une loi contre les poursuites-bâillons » au Québec[14].

En 2015, la compagnie a Ă©tĂ© condamnĂ©e par le gouvernement de San Juan en Argentine, Ă  une amende de 145 millions de pesos pour le dĂ©versement de solution de cyanure depuis la mine de Veladero[15].

Références

  1. « BARRICK GOLD CORPORATION : Données Financières Prévisions Estimations et Attentes / ABX / Zone bourse », sur zonebourse.com (consulté le ).
  2. SEDAR. Profil : Société aurifère Barrick. En ligne. Page consultée le 2023-06-03
  3. Personnel de rédaction, « L'Or », Société Française de Chimie, (consulté le )
  4. , Le Devoir, 23 décembre 2005
  5. Barrick Gold vend des actifs Ă  Goldcorp pour 1,6 milliard $ US, La Presse canadienne, 13 mai 2006
  6. AP, « Nevada - Barrick Gold sur la sellette », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « nytimes.com/aponline/2019/06/0… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  8. BARRICK GOLD vend 50% d'une mine argentine Ă  SHANDONG GOLD
  9. Zandi Shabalala, Justin George Varghese et Clara Denina, « Canada's Barrick Gold to buy Randgold for $6.5 billion », sur Reuters,
  10. Zone Bourse, « BARRICK GOLD CORPORATION : Actionnaires (principaux) », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  11. Alain Deneault, Delphine Abadie et William Sacher, Noir Canada, Pillage, corruption et criminalité en Afrique, Les Éditions Écosociété, Montréal, 2008.
  12. Communiqué, Écosociété menacée par une multinationale, Barrick Gold, 5 mai 2008, http://www.ecosociete.org/Communique%20ecosociete.pdf.
  13. Droit de parole, L'actualité, février 2020, p. 17. Dans Procès verbal, l'éditrice Valérie Lefebvre-Faucher retrace les détails de l'affaire.
  14. « Millonaria multa de San Juan a Barrick Gold por el derrame de cianuro en Veladero », La Voz, Argentina, 11 mars 2016

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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